Affichage des articles dont le libellé est Toulon. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Toulon. Afficher tous les articles

14 juin 2023

Pierre Loti centenaire de sa mort 1923 2023 Rochefort Paimpol Rosporden Toulon Officier marine

 Pierre Loti



Né le 14 janvier 1850 à Rochefort il est mort le 10 juin 1923 à Hendaye. Julien Viaud, officier de marine, deviendra, en parallèle avec sa carrière militaire, écrivain et dessinateur sous le pseudonyme de Pierre Loti. 

Ses écrits - parmi les plus connus on retiendra "Pêcheur d'Irlande", "Aziyadé" ou "Ramuntcho" - lui valent une grande popularité, d'être élu à l'Académie française et de bénéficier de funérailles nationales à sa mort en 1923.




CHRONOLOGIE SOMMAIRE

1850. 14 janvier. Naissance de PIERRE LOTI (LouisMarie-Julien Viaud) à Rochefort (CharenteMaritime).




1860-1866. Etudes sous la direction de professeurs particuliers, poursuivies au collège de Rochefort.

(Cf. LE ROMAN D'UN ENFANT).



1866-1867. Séjour à Paris : externe au lycée Henri IV.

1867-1869. Elève à l'Ecole navale (Borda).

(Cf. PRIME JEUNESSE).

1869. 1er août. Aspirant de 2e classe.

1869-1870. Campagne d'instruction sur le Jean-Bart (Méditerranée, Brésil, Etats-Unis, Canada).

(Cf. UN JEUNE OFFICIER PAUVRE).

1870. 15 août. Aspirant de 1re classe.

1870-1871. Campagne sur le Decrès (Manche, Mer du Nord,

Baltique).


1871-1872. Croisière vers l'Amérique du Sud et le Pacifique

sur le Vaudreuil et la Flore (Sénégal, Cayenne,

Brésil, Uruguay, Terre de Feu, Chili, Ile de

Pâques, Tahiti, San-Francisco, Montevideo,

Rio de Janeiro).

(Cf. LE MARIAGE DE LOTI).

1873. 26 juin. Enseigne de Vaisseau.


1873-1874. Sur le Pétrel et l'Espadon (Côtes du Sénégal de Saint-Louis à Dakar).

(Cf. LE ROMAN D'UN SPAHI).

1875. Stage à l'Ecole de gymnastique de Joinville-lePont.





1876-1877. Sur la Couronne (Salonique) et le Gladiateur

(stationnaire à Constantinople).

(Cf. AZIYADÉ).






1877-1879. Sur le Tonnerre (côtes de Bretagne) et la Moselle (ports du Nord, Normandie, Bretagne).

(Cf. MON FRÈRE YVES).





1880-1881. Sur le Friedland (Méditerranée, Algérie, Adriatique).

(Cf. FLEURS D'ENNUI).

1881. 24 février. Lieutenant de Vaisseau.

1883-1884. Sur l'Atalante (campagne du Tonkin).


1885-1996. Sur la Triomphante (campagne de Chine, séjour au Japon. Bretagne).

(Cf. PROPOS D'EXIL, PÊCHEUR D'ISLANDE,

MADAME CHRYSANTHÈME, JAPONERIES

D'AUTOMNE).


1886. 20 octobre. Mariage avec JEANNE-BLANCHE FRANC

DE FERRIÈRE.

1887. Voyage en Roumanie, pèlerinage à Constantinople.

(Cf. FANTÔME D'ORIENT).

1889. Voyage au Maroc.

(Cf. Au MAROC).



1889. 18 mars. Naissance de son fils SAMUEL.

1890. Second voyage en Roumanie et à Constantinople.

1891. 21 mai. Election à l'Académie française.

1891. Sur le Formidable et le Courbet (Méditerranée).

Visite à la Reine Carmen Sylva à Venise.

(Cf. L'EXILÉE, MATELOT).




1891-1893. Commandant du Javelot, stationnaire dans la

région de la Bidassoa.

1892. 7 avril. Réception à l'Académie française.

1894. Voyage en Terre Sainte.

(Cf. LE DÉSERT, JÉRUSALEM, LA GALILÉE).

1896-1898. Commandant du Javelot, Hendaye.




1898. 20 avril. Capitaine de Frégate.

(Cf. RAMUNTCHO).

1899-1900. Voyage aux Indes et en Perse.

(Cf. L'INDE (SANS LES ANGLAIS), VERS

ISPAHAN).


1900-1902. Sur le Redoutable (campagne d'Extrême-Orient :

Japon, Chine, visite aux ruines d'Angkor).

(Cf. LES DERNIERS JOURS DE PÉKIN, LA

TROISIÈME JEUNESSE DE MME PRUNE,

UN PÈLERIN D'ANGKOR).




1903-1905. Commandant du Vautour, séjour à Constantinople.

(Cf. LES DÉSENCHANTÉES).

1906. 2 août. Capitaine de Vaisseau.

1907. Voyage en Egypte.

(Cf. LA MORT DE PHILAE).

1909, Voyage à Londres.

1910. Voyage à Constantinople.

1912. Voyage à New-York.

(Cf. QUELQUES ASPECTS DU VERTIGE MONDIAL).




1913. Voyage à Constantinople et Andrinople.

(Cf. SUPRÊMES VISIONS D'ORIENT, TURQUIE

AGONISANTE).

1914-1918. Sur les fronts français, belge et italien.

(Cf. LA HYÈNE ENRAGÉE, L'HORREUR ALLEMANDE).

1919-1920. Campagne de propagande en faveur de la

Turquie.

(Cf. LA MORT DE NOTRE CHÈRE FRANCE EN ORIENT).

1923. 10 juin. Mort de PIERRE LOTI.


Merci Joël pour le travail

12 juin 2023

Au citoyen "presfait" préfet maritime de Toulon 1ère République Affranchi par Etat Franchise ministère de la Marine

Au citoyen "presfait" maritime de Toulon

Institué par la constitution de l’an VIII, le Conseil d’État se situe au deuxième rang de l’État, après le Sénat, avec trois rôles : législatif, administratif et juridique. 

Tous les codes qui font la gloire du régime impérial y ont été examinés, si ce n’est conçus. Le conseil se divise en cinq sections : finances, législation civile et criminelle, guerre, marine, intérieur

En fondant cette section de la Marine, Napoléon Bonaparte fait de la France une nation maritime, la création des préfectures maritimes vient concrétiser cette vision du pays.



La dernière forme adoptée par cette organisation, régie par une ordonnance de 1776, établit dans les grands ports de guerre un partage des responsabilités entre deux personnes : un militaire (le commandant de Marine) et un civil (l’intendant de Marine). Avec l’arrêté consulaire en date du 27 avril 1800, le préfet maritime devient l’unique correspondant du ministre de la Marine, avec pour attributions locales la direction des services de l’arsenal, la sûreté des ports, la protection des côtes, l’inspection de la rade et des bâtiments qui y sont mouillés.


Lettre en franchise 
au départ de Paris et à destination de Toulon
timbre de couleur rouge AFFRANCHI PAR ETAT pour la vérification de franchise
Marque de franchise Mtre de la marine

au verso


l'Assemblée constituante de 1789  crée le « ministère de la Marine et des Colonies» qui succède au conseil de la Marine et au commandement maritime. La Monarchie constitutionnelle va laisser la place à la Première République 
à compter du 21 septembre 1792 au 18 mai 1804.

Le sceau porte le titre de République Française, c'est le premier régime républicain de l'histoire de la France.

Le texte est une réponse à une lettre du 20 brumaire envoyée par madame veuve de la Bouchette concernant une malle.  On peut supposer que la dame est la veuve d'un marin.

La dite malle est expédiée par diligence le 9 nivôse.  

Le territoire maritime se trouve ainsi découpé en six arrondissements : Dunkerque, Le Havre, Brest, Lorient, Rochefort et Toulon. Sous l’Empire, de nouveaux arrondissements seront créés à l’étranger au fil des conquêtes.

Le calendrier révolutionnaire ou républicain est institué le 24 octobre 1793 par la Convention nationale. Le début de la nouvelle ère est fixé à l’équinoxe de l’automne précédent, le 22 septembre 1792, jour de la proclamation de la République, qui devient ainsi le 1er vendémiaire an I. Chaque année est divisée en 12 mois de trente jours à laquelle on ajoute 5 ou 6 « jours complémentaires ». Le 22 fructidor an XIII (9 septembre 1805), l’empereur Napoléon signe l’abrogation du calendrier républicain qui est appliqué jusqu’au 11 nivôse an XIV (31 décembre 1805).


17 mai 2023

La Licorne sous-marin d'intervention GISMER TOULON 1980

 La Licorne sous-marin d'intervention GISMER TOULON



Au mois de juin, les premiers essais du sous-marin crache plongeurs Licorne seront entrepris à Toulon. L'entrée en service de la Licorne améliorera sensiblement les moyens de pénétration sous la mer de la Marine nationale. 


La Licorne, presque achevée, a été présentée à la Presse par l'ingénieur en chef de l'Armement Cavailles, chef du Centre d'Etudes et de recherches techniques sous-marines (C.E.R.T.S.M.), maître d'oeuvre de la réalisation du petit sous-marin et du Centre hyperbare qui lui sera associé. Il était assisté de l'I.P.A, Custaud, directeur de la Division intervention sous la mer, et de l'I.C,N. Fournier, chargé de la conception et de la construction de la Licorne et de son ensemble hyperbare. M. Custaud a précisé le but de l'opération.



 Il s'agit de disposer dans l'Atlantique d'un sous-marin capable de récupérer des engins en mer au large du Centre d'essais des Landes et, d'une façon plus générale, sur le plateau continental, par des fonds de 250 à 300 mètres. 


La Licorne disposera d'un bâtiment support, le Gustave Zédé, équipé d'un ensemble hyperbare en cours de réalisation à Lorient. Le Gustave Zédé est l'ancien Marcel Le Bihan, ex-tender d'aviation allemand qui fut très longtemps le bâtiment accompagnateur de l'Archimède, le bathyscaphe actuellement en réserve. 

A Lorient les ingénieurs de l'Armement Guyudo et Nahon ont été chargés de la refonte du Gustave Zédé et de l'ensemble de manutention du sous-marin (confié à la Société Creusot-Loire). La Licorne pourra « se clamper » sur le caisson du Zédé et les plongeurs pourront passer du sous-marin dans le caisson. A Paris, l'I.P.A. Boisrayon assure la direction d'ensemble du programmeau sein du Service technique des Constructions et Armes navales. Une brillante équipe toulonnaise La construction du petit sous-marin a occupé de nombreux établissements industriels. La coque résistante et le caisson hyperbare ont été réalisé à l'Etablissement d'Indret. Comex-Industrie a travaillé à la régénération de l'atmosphère ; Burton Corblin a fourni les compresseurs-

Fiche technique 



Le SMI Licorne est un petit sous-marin porte-plongeurs construit pour la recherche, l'examen et la récupération objets sous-marins. Il peut explorer environ 4 km2 par mission (8 heures). «,« Caractéristiques générales -Masse: 11400kg *m - Longueur: 7,4 m — Effectif: 5 personnes dont 3plongeurs — Profondeur maximum en observation: 300m # — 
Sortie de plongeurs : 250 m en saturation Jf — Charge utile : 400 à 700kg suivantles missions — Energie : 2 batteries largables Cd - Ni32 kWh au total — Détection : Sonarpanoramique — Navigation : Gyro-compas - 2 sondeurs - Pilote automatique cap et altitude — Positionnement : Système à 3 balises répondeuses (base longue) — Transmission : Radio - Téléphone sous-marin - Interphone plongeurs décodé — Observation : Hublot panoramique 0 0,8 m + 12 hublots plans — 8 projecteurs de 500 W - Télévision - Caméra photo 35 mm — Intervention : 2 bras manipulateurs largables - Centrale hydraulique — Réchauffage des plongeurs : 20 kWh par système à sels fondus (ECAP) "v"%" >m' " — Sécurité : Batteries, bras manipulateurs et propulseur principal largables. Système de récupération« Ariane » — Survie : 360 hommes x heures

La Licorne doit accomplir les tâches suivantes : 
1) recherche - 
2) observation - 
3) intervention. 


La recherche Le petit sous-marin pourra rechercher des objets très variés jusqu'à trois cents mètres de profondeur. Cela va de la torpille ou du missile jusqu'à l'épave d'un bâtiment. La Licorne est propulsée par des moteurs électriques alimentés par des batteries au cadmium-nickel. Un moteur de propulsion principale d'une puissance de 4 kW lui permet de se déplacer à trois nœuds et de se diriger : deux propulseurs verticaux lui permettent de régler son altitude au-dessus du fond et un propulseur transversal, situé à l'avant, de rester manœuvrant même à faible vitesse. Un pilote automatique décharge le pilote de la tenue précise du cap et contrôle en permanence l'altitude du sous-marin au-dessus du fond. Pour la recherche la Licorne dispose d'un sonar panoramique à haute définition d'une portée de 600 m ainsi que d'un dispositif pour se diriger « à l'oreille » vers toute source acoustique (balise). Pour que la recherche soit efficace, il faut que le pilote connaisse en permanence sa route. Un système de localisation permet au sous-marin de connaître sa position à quelques mètres près et une table traçante visualise en permanence la trajectoire du sous-marin. L 'observation Une fois l'objet trouvé et localisé, la Licorne est à même de recueillir les informations souhaitées : un système de télévision/magnétoscope permet de réaliser un enregistrement vidéo (une caméra de télévision associée à un projecteur et montée sur un orienteur peut enregistrer des images sous différents angles) ; une caméra photographique extérieure associée à un flash électronique de grande puissance photographie les moindres détails en couleur et avec un piqué incomparable. Tous ces documents seront exploités ultérieurement en surface. Dans les cas difficiles, un observateur qualifié peut embarquer à bord de la Licorne pour examiner lui-même l'objet à travers le grand hublot de 80 cm de diamètre (mis au point au C.E.R.T.S.M.) ou à travers l'un des douze petits hublots auxiliaires. L'intervention La Licorne pourra exécuter des travaux dans les cas simples à l'aide de ses bras manipulateurs hydrauliques : un bras principal d'une portée de 1,50 m à cinq degrés de liberté pouvant soulever 40 kg ; un bras auxiliaire d'une force de 40 kg également

Sources
BnF Gallica 
Cols bleus 
N° 1616   31 mai 1980

12 mai 2023

Contre-torpilleur la Cognée Toulon 1908

Contre-torpilleur la Cognée Toulon 1908 





CHOSES DE LA MARINE

Nos Contre-Torpilleurs 
On pourrait appeler l'année 1908. au point de vue maritime, l'année des contre-torpilleurs, car jamais on n'en vit un aussi grand nombre entrer en service ou faire leurs essais.

L'arsenal de Rochefort a déjà fourni à l'escadre du Nord les contre-torpilleurs Fleuret, Stylet, Mortier, Tromblon à celle du Midi le. Il termine les essais du Carquois, reprendra bientôt ceux du Pierrier, momentanément suspendus par des avaries de machine. Toulon armera cette année la Cognée, la Hache et la Massue lancés des chantiers du Mourillon. Uu côte des chantiers de l'Industrie, M. Normand, du Havre, vient de faire recevoir le Branlebas et la Fanfare les chantiers de Penhoët présentent en essais à Cherbourg, la Sape et le Gabion construits à Rouen.



Lorient fait les essais de la Sabretache et bientôt de l' Oriflamme fournis par MM. de la Brosse et Fouché, de Nantes, à Rochefort les chantiers Dyle et Bacalan, de Bordeaux, présentent en recette l'Etendard et le Fanion. Tous les destroyers précités sont du même type do 340 tonneaux environ et 28 noeuds demandes, mais toujours dépassés. Ils ont 2 tubes lance-torpilles et 6 canons à tir rapide un de 65 m/m et 5 de 47 m/m. Après le Poignard et le Trident qui restent encore en mains à Rochefort, ce sera fini de ce type.

Avec juste raison on adopte des tonnages supérieurs et de nouveaux modes de propulsion. La turbine remplace les machines verticales d'où gain de vitesse certain. Pour l'artillerie on supprime les 47 m/m en faveur de l'homogénéité de calibre et on arme les nouveaux types de 6 pièces de 65 mlm c'est une augmentation de puissance de même, pour la torpille, on met 3 tubes au lieu de 2.

Divers chantiers concourent à la construction des nouvelles unités. Ils serait trop long de décrire chacun des types que ne séparent que de petites différences. Nous indiquerons ce qu'est le Chasseur de M. Normand qui sera prêt à faire ses essais à Cherbourg en octobre.

Ce nouveau type de contre-torpilleur aura 64m50 de long et 457 tonneaux de déplacement. Il possédera 4 chaudières Normand tubes d'eau en arrière desquelles sera la chambre des machines renfermant 3 groupes de 2 turbines système Parsons. Chaque groupe conduit une hélice. La marche en arrière sera obtenue par l'hélice du milieu. La vitesse du marché est fixé à 28 nœuds qui devront être soutenus pendant 6 heures sans discontinuer.
Armement 6 canons à tir rapide de 65 m/m; 3 tubes lance-torpilles de 450 m/m dont 2 mobiles, à pivot central, sur le pont, et un fixe dans l'étrave.

Les chaudières chauffent au charbon mais dans le type qui suivra, le Cavalier, dont les caractéristiques sont les mêmes, elles chaufferont au pétrole.



Symbole de coque : VI (décembre 1909), I (avril 1910), CG (juin 1912)

- été 1905 : mis en chantier à l'arsenal de Toulon
- 26 novembre 1907 : lancement
- août-décembre 1908 : essais à Toulon
- décembre 1908-novembre 1910 : Escadre de la Méditerranée puis 1ère Escadre
- novembre 1910-août 1911 : en réserve aux Torpilleurs de Bizerte
- juin 1912 : 1ère Armée Navale, 5e Escadrille de Contre-Torpilleurs
- 1914-1918 : Méditerranée
- 1919 : Division de Syrie puis Escadrille de Patrouille de Toulon
- 27 juillet 1921 : rayé
- 1er mars 1922 : coque vendue à Toulon.

Le torpilleur d’escadre Cognée fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre :

— du 2 août 1914 au 1er avril 1916 ;
— du 5 juin 1916 au 27 juillet 1917 ;
— du 10 octobre 1917 au 1er décembre 1918 ;
— du 5 août au 24 octobre 1919, date de cessation des hostilités.

[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 734.].

Du 1er novembre 1914 au 6 février 1916, il prit part aux opérations des Dardanelles (Circulaire du 17 dé-cembre 1931 relative à l’attribution de la Médaille commémorative serbe aux personnels militaires et ci-vils de la Marine, Annexe I., Partie II., §. A.: J.O. 20 déc. 1931, p. 12.904 et 12.906).

Puis, du 16 avril 1916 au 1er avril 1918, il appartint aux forces navales basées à Salonique (Ibid., Annexe I., Partie I., §. D. : op. cit., p. 12.905).

Enfin, du 3 octobre 1919 au 31 mars 1919, il prit part aux opérations de Syrie~Cilicie (Instruction du 28 no-vembre 1922 relative à l’application à la Marine de la Loi instituant la Médaille commémorative de Syrie~Cilicie : Bull. off. Marine 1922, n° 35, p. 695 et 699).

Avec le torpilleur d’escadre Pierrier, il fut mis en vente le 28 février 1922 par le Bureau des Domaines de Toulon selon la procédure d’adjudication publique sur soumissions cachetées (J.O. 11 févr. 1922, p. 1.743).

Sources

L'Ouest-Eclair
Mémoires des hommes
BnF Gallica

https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YToxMDp7czoxMDoidHlwZV9mb25kcyI7czo3OiJhcmtvX2lyIjtzOjg6ImltZ190eXBlIjtzOjM6ImpwZyI7czo0OiJyZWYwIjtzOjM6IjEwOCI7czo0OiJyZWYxIjtzOjE6IjgiO3M6NDoicmVmMiI7aToxMTI7czo0OiJyZWYzIjtzOjYyOiIxR00vSlVOSVRFUzE0MTgvTE9UMjQvU1NfWV8xMDUvU0hETVZfX01WX1NTX1lfMTA1X18wMDAxX19ULkpQRyI7czo0OiJyZWY0IjtzOjYyOiIxR00vSlVOSVRFUzE0MTgvTE9UMjQvU1NfWV8xMDUvU0hETVZfX01WX1NTX1lfMTA1X18xNDQ5X19ULkpQRyI7czoxODoiaWRfYXJrX2VhZF9mYW1pbGxlIjtpOjM7czoxNjoidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbCI7YjoxO3M6MjE6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWxfbW9kZSI7czo0OiJwcm9kIjt9#uielem_move=0%2C0&uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoom=32


21 décembre 2022

sous marin Calypso naufrage à Toulon juillet 1914 Torpilleur Mousqueton Djémal pacha

Naufrage du sous-marin Calypso

Toulon Juillet 1914



Le bruit se répandait, hier soir, à Paris, qu'un accident grave était arrivé à Toulon pendant les- manœuvres navales qui ont lieu à l'occasion de la visite de Djémal pacha, ministre de la Marine ottomane, le sous-marin Calypso avait coulé. Nous avons eu immédiatement confirmation de cette nouvelle au ministère de la Marine, où l'on nous a répondu que le naufrage était exact et que, bien qu'on n'ait pas encore de nouvelles officielles sur l'équipage
Le Petit Journal 8 juillet 1914



C'est à cinq heures trente que le sémaphore de Camarat signala, à la préfecture maritime qu'un sous-marin venait de couler au large et, à cinq heures trente-cinq un radiotélégramme en clair provenant du torpilleur Mousqueton, qui convoyait le sous-marin et porte le guidon du commandant de la 2e escadrille des sous-marins de l'armée navale, arrivait à la station de Missiessy ; il signalait que le Calypso avait coulé au Sud du cap Lardier. 






Un deuxième radiotélégramme daté de cinq heures quarante-cinq, annonçait que les 26 hommes de l'équipage étaient sauvés.


Le port fit préparer des remorqueurs et des allèges, mais aucun secours ne fut de mandé. Il est hors de doute que l'accident s'est produit quand le Calypso était en surface. S'il est dû â un abordage, l'abordeur, que l'on croit être le Mousqueton, doit être en fort mauvais état car la coque des sous-marins est bien autrement résistante que celle de des torpilleurs d'escadre

Le Petit Journal 8 juillet 1914



L'Ouest-Eclair 9-07-1914


Voici de nouveaux renseignements au sujet du naufrage du "Calypso"

L'abordage fut très brusque et l'eau pénétra assez rapidement par le trou béant. L'équipage qui était sur le pont eut une attitude admirable et put multiplier les signaux de détresse. Quelques hommes se jetèrent à l'eau et atteignirent rapidement le « Mousqueton qui mit immédiatement ses embarcations à la mer.

Les sous-marins "Bernouilli" et le « Circé" s'approchèrent et avec le « Mousqueton" reçurent les autres hommes ainsi que les officiers du Calypso.

Le vent soufflait en tempête les vagues très grosses rendaient pénibles les opérations de sauvetage des hommes qui heureusement réussirent complètement.

Plusieurs navires de 1a division légère arrivèrent à proximité et offrirent leur concours qui fut jugé inutile car le « Calypso" avait coulé par 300 mètres de fond.

L'Ouest-Eclair 9-07-1914






Un mois avant les déclarations de guerre une visite turque à Toulon Djémal pacha



Le Petit Journal 5 juillet 1914
DJEMAL PACHA « pies, développer cette coopération franco-turque qui doit, dans la consolidation pacifique de l'Orient nouveau, garder le rôle essentiel dont une constante tradition historique a consacré les résultats. Djémal pacha est très personnellement qualifié pour cette importante mission. Son action politique fut décisive dans la préparation et l'organisation de la jeune Turquie. Mais il est d'abord, un soldat. En 1909 comme en 1913. c'est à la tête de son régiment et par de multiples faits d'armes qu'il affermit son autorité. 

Entre la révolution et la guerre, le colonel Djémal s'appliqua à réaliser le nouveau régime sur Ses plus ingrats domaines ; gouverneur de Scutari, puis d'Adana, il témoigne en Albanie et en Arménie d'un souci d'équité qui lui rallie de justes sympathies. 

Quand, après le désastre que son sacrifice n'a pu. épargner, le Comité Union et Progrès, un instant chancelant, l'appelle au gouvernement militaire de Stamboul, il sait sans inutiles violences imposer le retour à l'ordre, puis à la confiance.  A l'égard de la France, Djémal pacha fut toujours un ami spontané et agissant. Il nous rappelait hier avec une flatteuse fierté qu'il a fondé puis développé à Stamboul ce Comité France-Turquie dont le titre, avec un trait d'union, est tout un programme, tout son programme. ...

Djémal pacha, arrivé le matin, a été reçu à trois heures et demie de l'après-midi, par M. Gauthier, ministre de la Marine, qui donnera un déjeuner en son honneur demain matin- lundi. Demain soir, Djémal pacha partira pour Toulon, où il arrivera mardi à 10 h. 28. Il s'embarquera aussitôt sur le cuirassé Courbet et l'armée navale appareillera à 14 h 30 pour effectuer diverses manœuvres et évolutions. 


Elle mouillera le soir. au golfe Juan. Djémal pacha ayant demandé tout particulièrement à assister à des, exercices de sous-marins et de torpilleurs, ces petits navires exécuteront en sa présence des exercices...  Le séjour dé Djémal pacha: sur le Courbet sera d'environ deux jours. L'armée naval passera ensuite une inspection générale au Golfe Juan.



D'après les renseignements reçus ici l'abordage du Calypso et du « Mousqueton" s'est produit entre le cap Titan et le cap Camarat à l'est des îles Hyères. Le contre-torpilleur fit une grave trouée dans la coque du sous-marin. La mer était très grosse et 1e sous-marin envahi peu à peu par l'eau s'engloutit en quelques minutes Heureusement presque tous les hommes étaient sur le pont car le sous-marin naviguait en surface. 

Les autres montèrent rapidement et furent avec leurs officiers recueillis par le  Mousqueton et deux autres sous-marins dont les équipages montrèrent le plus grand dévouement.

L'armée navale a télégraphié qu'on avait reconnu l'impossibilité de renflouer le Calypso. Des bouées ont été placées pour repérer l'endroit où a coulé le Calypso. L'amiral commandant en chef nommera une commission pour établir à qui incombent les responsabilités de l'abordage.

L'équipage du Mousqueton


L'Ouest-Eclair 9-07-1914





Verso de la Carte postale de la Calypso avec au verso : 

Oeuvre du souvenir de la France à ses marins.

Suit un questionnaire concernant l'orphelin.

Un ancêtre de l'ADOSM?

Des œuvres charitables dont l’Œuvre du Souvenir de la France à ses marins n’oublie pas de mentionner qu’elle n’a été créée – que pour « tendre une main secourable aux vaillantes compagnes et aux chers enfants qu’ont laissés derrière ceux qui sont morts pour la Patrie »






Sources

BnF Gallica

 L'Ouest-Eclair

Le Petit Journal


60e ANNIVERSAIRE DU PORTE-HÉLICOPTÈRES JEANNE D’ARC Monaco Albert

60 e  ANNIVERSAIRE DU PORTE-HÉLICOPTÈRES  JEANNE D’ARC Construit par l’arsenal de Brest et baptisé à l'origine  La Résolue , le porte-hé...