Affichage des articles dont le libellé est îles Eparses. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est îles Eparses. Afficher tous les articles

15 mai 2021

BSAOM CHAMPLAIN TAAF Îles Eparses Juan de Nova : phosphate et guano Goulette Marchesseau



BSAOM CHAMPLAIN TAAF Îles Eparses Juan de Nova : phosphate et guano




Un peu de géographie tout d'abord. Juan de Nova va porter le nom de Galéga (de Galice), nom donné par le découvreur en lien avec ses origines.
GALEGA, nom de deux petites îles de l'océan Indien, situées au N. E. de Madagascar et au S. S. E. des Seychelles.

La plus septentrionale se trouve par 10° 24' lat. S. et 54° 7' long. E. Ces îles, qu'on appelle encore Juan de Nova, sont unies par un récif et couvertes de cocotiers. On y trouve aussi des tortues.

Dictionnaire des noms propres, ou Encyclopédie illustrée de biographie, de géographie, d'histoire et de mythologie.... F-M / par B. Dupiney de Vorepierre,... 1876-1879


Juan de Nova : du Phosphate et du guano




Le gisement phosphaté de l'île Juan de Nova; Par M. A. Lacroix.

La petite île Juan (Joao) de Nova on Saint-Christophe est située à environ 80 milles de la côte occidentale de Madagascar, à peu près sur le parallèle de Beravina. Les Instructions nautiques en donnent la description suivante « L'île Joâo de Nova est basse, sablonneuse et couverte d'arbres, surtout sa partie Est. Elle a près de trois milles de l'Est-Sud-Est à l'Ouest-Nord-Ouest; cette longueur est plus que doublée par les récifs; son extrémité Est est prolongée par deux bancs de sable, visibles seulement à basse mer. La hauteur moyenne de l'île est de 4m.à. 5m. Un plateau de sable et corail s'étend à 4 milles au Nord de l'île et se prolonge jusqu'à la côte Sud en contournant les pointes Est et Ouest. Près de la pointe Nord-Ouest, l'île présente un groupe de dunes assez élevées avec peu de végétation à peu prés au tiers de la plage Nord à partir de cette pointe est un village habité, pendant l'hivernage, par les pêcheurs de tortues à écaille; plus à l'Est, la plage se relève en un talus de sable, derrière lequel est une région très boisée. »

Le lieutenant d'Anzel d'Aumont, qui a visité l'Ile vers igoi, a donné quelques renseignements complémentaires. D'après lui, la superficie de l'île est d'environ 85o hectares. L'herbe y pousse un peu partout des nuées de mouettes viennent s'y reposer chaque soir; on y rencontre quelques corbeaux, des perroquets et des chats sauvages. Un Français s'y était installé et y avait établi quelques cultures; dès cette époque, des dépôts de guano avaient été observés dans les fonds des dunes de la partie Nord de l'ile; ils font actuellement l'objet d'une exploitation.

Désireux de poursuivre les recherches que j'ai entreprises depuis plusieurs années sur les phosphates des Îles des pays tropicaux, j'ai cherché à me procurer des documents sur ceux de Juan de Nova je viens d'en recevoir pour le Muséum une collection qu'a bien voulu m'adresser M. Herscher qui a exploité ce dépôt phosphaté..


L'île Juan de Nova est entièrement corallienne. Les roches sur lesquelles se trouve le gisement considéré sont constituées par un sable corallien, plus ou moins consolidé par de la calcite. Les éléments détritiques consistent en petits débris arrondis ayant en moyenne de mm à 2mm; ils sont formés par des Foraminifères, des Polypiers, des coquilles fragmentées de Mollusques, des Algues calcaires, des débris d'os de petits Vertébrés. Il existe aussi quelques coquilles de Mollusques entières. La roche est souvent friable; par places, il existe aussi un calcaire compact formé par des Polypiers dont les cavités ont été remplies par le sable précédent et dont tous les intervalles sont comblés par de la calcite finement grenue.

M. J. de Lapparent a bien voulu examiner les organismes de ces roches; il y a distingué deux faunes de Foraminifères actuels avec les flores correspondantes i° Miliolidôes à test parcellaire imprégné d'oxyde de fer ( Bi-Tri et Spiroloculines). AlguesBoueïna, également imprégnées d'oxyde defer; Itotalidées à test fibreux translucide, Calcarina calcar (et Tectilaire au même degré d'évolution); Pulvinulina partschiana (ou Amphitegina ? ) Planorbulina méditerranensis. Algues apparentées aux Lithobamnium (en particulier Amphiroa).

Le produit exploité sous le nom de guano est constitué par une terre d'un brun tabac, plus ou moins foncé, pulvérulente, ne renfermant plus de sels solubles; ce n'est plus un guano, mais le résidu insoluble d'un guano lavé par les eaux pluviales il est possible d'en extraire des grains de sable calcaire intact et d'autres en voie de phosphatisation.

Sous l'action de phosphates solubles enlevés ,au guano superficiel, le calcaire sur lequel repose ce produit meuble est transformé en un phosphate calcique brunâtre ayant en général conservé la texture originelle,de la roche, mais ne présentant plus trace de calcaire. Si l'on s'enfonce quelques décimètres du sol, peu à peu, on constate que la transformation est incomplète et l'on passe ainsi progressivement au calcaire intact; celui-ci est d'ailleurs traversé par des fentes verticales ou obliques, quelquefois capillaires, ou creusé de tubes ou de puits, le long desquels s'est propagée la phosphatisation. Dans le produit, pulvérulent, se rencontrent aussi de nombreux blocs isolés de la roche décrite plus haut, mais dans lesquels la transformation est généralement complète.

Au microscope, il est possible de suivre toutes les étapes de la transformation du calcaire en un phosphate colloïde, jaunâtre en lames minces; chaque grain du sable calcaire s'entoure d'une zone concrétionnée qui gagne de proche en proche, tantôt d'une façon régulière, tantôt d'une façon inégalé, suivant la structure originelle de l'organisme attaqué. L'intervalle des grains reste généralement en partie vide et la surface libre du phosphate possède une, forme mamelonnée. Dans certains échantillons incomplètement transformés, la roche résulte de l'agrégat de petits grains phosphatés ayant un centre blanc de calcite non épigénisée; dans d'autres cas, celle-ci a disparu par dissolution.



Quant aux fragments d'os, ils ne paraissent avoir subi aucune transformation leur structure anatomique est parfaitement reconnaissable.

Il s'agit donc là d'un phénomène d'épigénie sur place, avec persistance de la texture originelle du sédiment. Dans les échantillons que j'ai examinés, il ne se trouve pas de concrétions de fortes dimensions et d'une grande pureté, comparables à celles des phosphorites du Pacifique et de hien d'autres gisements et qui résultent de transports de matière par dissolution il est probable qu'à Juan de Nova le phénomène est trop récent, pour avoir permis la.production de remaniements' secondaires; comme corollaire, le phosphate colloïde ne renferme aucune trace dé substances cristallisées.


Cependant, parmi les échantillons qui m'ont été envoyés se trouvent des types entièrement transformés qui sont roulés et entourés par une couche mince blanchâtre de décomposition; ils montrent que la zone phosphatée a subi des érosions superficielles et que, pour n'être pas ancien, ce phénomène de phosphatisation n'est pas un phénomène actuel. Dans la Note ci-jointe, M. Orcel donne la composition de ce' phosphate qui est àpeu près la même pour le produit concrétionné que pour celui qui est pulvérulent. Ils diffèrent de la colophanite normale en ce que la proportion de carbonate de calcium combiné est extrêmement faible; par contre, il y existe un excès notable de chaux, existant sans doute à l'état de solution solide dans le phosphate tribasique hydraté; c'est donc un type nouveau de colophanite.


Dans le blog de Pierre Julien on peut  trouver cet article :
"On s'aperçoit que la maison Patureau renvoie à un passé pas très reluisant et qu'il faut savoir, parfois, adopter un profil bas !"

« (...) Vestes blanches, noeuds papillon noir, cérémonie des couleurs, prière le dimanche matin. Il est interdit de boire de l'alcool et d'amener des femmes sur l'île. L'homosexualité est courante. Il existe même un droit de cuissage pratiqué par Lemarchand qui est atteint de psoriasis ! Des bagarres éclatent, toujours plus ou moins réprimées, puis en septembre 1968, une révolte conduite par des Mauriciens oblige les responsables de l'exploitation à demander l'intervention des forces de l'ordre au Préfet de La Réunion. La Préfecture, les médias, la presse réunionnaise et métropolitaine s'intéressent de très près aux activités, et aux moeurs douteuses pratiquées à JUAN DE NOVA, et Patureau se sépare d'une grosse partie de ses ouvriers (...) »


Pour mon ami René un peu d'aviation
Comment se casser la "mar-goulette" à Juan de Nova

On se souvient que la mission Goulette Marchesseau après un brillant début fut interrompue sur le chemin du retour par un atterrissage forcé sur un îlot du canal de Mozambique.


Voici à ce sujet une lettre écrite par Marchessau au commandant Weiss on verra le récit émouvant et détaillé de l'aventure :lettre de Marchèsseau sur l'accident de Juan-da-Nova
Partis à 4 heures du matin de Tananarive, nous devions toucher Quilimane à 7 heures environ, y faire notre plein d'essence et essayer d'atteindre le soir même Elisabethville. Soit à peu prêt 3000 kilomètres de Tananarive à Elisabethville. Nous venions de quitter la côte à 3h40 du matin et je tenais mon cap sur Sirius qui brillait magnifiquement, quand le capitaine Goulette me signale par tribord l'Ile de Juan-de-Nova.

Tout allait bien à bord quand , vingt-cinq minutes après je me sens inondé aux pieds. Je regarde avec ma lampc et, stupéfait. je vois l'essence couler a flots par un tuyau crevé ; impossible à Bourgeois d'arrêter le fuite la fuite.

A ce moment, je nous vis absolument perdus, et je criai au capitaine : « C'est une fuite du réservoir d essence, on va se noyer. Voici sa réponse transmise sous forme d'ordre : « Derrière nous, à quarante kilomètres, l'île Tachez de l'avoir en réduisant le moteur" 

René Marchesseau et Marcel Goulette (en partant de la droite) devant Le Farman 192 F-AJJB avant leur départ de Tamatave (Madagascar) pour la Réunion ©Gustave Giraudeau

« L'essence coulant toujours, je vire de 189° el me dirige vers l'ile. Le jour pointe à peine. La superstructure de l'ile que j'apercevais d'assez loin, me parut assez plate. mais partout des arbres et des rochers. Comme je tournais au ralenti, malgré la fuite d'essence, je passai au capitaine un mot lui disant que nous allions attendre au ralenti, si l'on pouvait, qu'il fasse jour, afin d'atterrir sans casser l'avion, ce qui fut dit fut fait. "A force de tourner autour de cet Ilot.



5 kilomètres sur 2 kilomètres, donc pas très grand, je finis par trouver une petite bande de terrain de l50 mètres de long et de ï15 de large, qui me semblait bonne et j'entrepris donc l'atterrissage Par trois fois, impossible, j'étais trop long, car il fallait passer sur des cocotiers de 12 à 15 mètres de haut. Enfin, à la quatrième tentative, l'avion complètement en perte de vitesse, je réussis à toucher le sol sans rien casser.

Le Farman 192 F-AJJB de Marcel Goulette au départ de Tamatave (Madagascar) pour la Réunion ©Gustave Giraudeau

"J'étais à bout de nerfs, et je ne m'explique pas. mais je pleurais comme un enfant du désespoir de voir arrêté un raid si bien entrepris. Le sort en avait décidé autrement.

« Nous vîmes arriver quelques noirs, craintifs et peureux, qui avançaient a pas de loup pour voir cette machine qui leur tombait du ciel ; ensuite, trois blancs, trois anglais qui, aidés d'une vingtaine de noirs, exploitent des engrais. Ces Anglais, parlant d'ailleurs un français très correct nous ont appris qu'ils n'étaient ravitaillés que tous les six mois par des voiliers.

« Heureusement à Quilimane, ne nous voyant pas arriver, les bateaux qui croisaient dans le Mozambique furent alertés ainsi d'ailleurs que par Tananarive ce qui nous procura, trois jours après, la venue du Gallieni.

Nous rentrons maintenant à Majunga, où nous attendrons une hélice, car la notre a frappé quelques branches mortes au sol, ce qui l'a faussée, Nous tenterons de rentrer par avion.., »













Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel - 1930-01-25 

https://www.passionpourlaviation.fr/tag/marcel-goulette/

28 avril 2021

Patrouilleur Le Malin Mission SURMAR 2021.1 Juan de Nova Îles Eparses TAAF

Patrouilleur Le Malin Mission SURMAR 2021.1 Juan de Nova Îles Eparses TAAF

Partis mi-février, le patrouilleur Le Malin et son équipage ont achevé une mission particulièrement riche autour de Madagascar et dans le canal du Mozambique. Cette mission de surveillance maritime a entre autres permis de ravitailler les îles Éparses.. Malgré des conditions météorologiques peu favorables et un protocole sanitaire renforcé, Le Malin a su s’acquitter du ravitaillement des îles de Juan de Nova, Europa et Glorieuses avec succès.

Après un passage au Pôle des écoles de la Méditerranée (PEM) sur l’emprise de Saint-Mandrier, le sous-lieutenant Yalew du détachement de la Marine éthiopienne partira à La Réunion sur le patrouilleur Le Malin pour 1 mois et rejoindra en mars prochain les bancs de l’École navale à Lanvéoc Poulmic.

Un seul être vous manque… et tout est repeuplé. Difficile de ne pas songer au poète à la lecture de la dernière livraison de la revue Current Biology. Une équipe franco-britannique a suivi les conséquences de l’éradication des rats dans deux archipels de l’océan Indien, les îles Eparses, des possessions françaises voisines de Madagascar, et l’archipel des Chagos, cinquante-cinq îles réparties en sept atolls, administré par le Royaume-Uni. L'article qu’elle publie mardi 21 avril dresse un tableau à la fois impressionnant et rassurant. Une fois le rongeur disparu, tout l’écosystème retrouve une nouvelle jeunesse, sur terre mais aussi en mer.

Les invasions biologiques constituent une menace pour presque tous les écosystèmes du monde.
Bien que les programmes d'éradication puissent éliminer avec succès les espèces envahissantes et améliorer la biodiversité indigène, en particulier sur les îles,les effets de l'éradication sur les processus inter-écosystémiques sont inconnus. Sur les îles où les rats n'ont jamais été introduits, les oiseaux de mer transfèrent des nutriments des habitats pélagiques vers les habitats marins terrestres et côtiers, ce qui à son tour améliore la productivité, la biomasse et le fonctionnement des écosystèmes récepteurs.

Ici, nous testons si l'éradication des rats restaure les populations d'oiseaux de mer, leurs subventions en nutriments et certains de leurs avantages associés pour le fonctionnement de l'écosystème des îles tropicales et des récifs coralliens adjacents. En comparant des îles avec des histoires d'invasion de rats différentes, nous avons trouvé une hiérarchie claire selon laquelle la biomasse d'oiseaux de mer, les apports d'azote provenant des oiseaux de mer et l'incorporation de nutriments dérivés des oiseaux de mer dans les chaînes alimentaires terrestres et marines étaient les plus élevés sur les îles où les rats n'ont jamais été introduits, intermédiaires sur îles où les rats ont été éradiqués 4 à 16 ans plus tôt, et le plus bas sur les îles où les rats envahissants sont toujours présents. Les nutriments dérivés des oiseaux de mer ont diminué de la terre à la mer et avec l'augmentation de la distance par rapport aux îles éradiquées par les rats, mais s'étendent à au moins 300 m du rivage. Bien que l'éradication des rats ait amélioré les nutriments dérivés des oiseaux de mer dans le sol, les feuilles, les algues marines et les poissons de récif herbivores, la croissance des poissons de récif était similaire autour des îles éradiquées et infestées de rats. Étant donné que la perte de subventions aux nutriments est une préoccupation mondiale,que l'élimination des espèces envahissantes restaure les voies nutritives précédemment perdues sur des échelles de temps relativement courtes est prometteuse. Cependant, le retour complet des subventions aux nutriments entre les écosystèmes et de tous leurs avantages démographiques associés peut prendre plusieurs décennies.

14 février 2021

Le Malin à Europa 29-11-2020 C160 Transall Casa 235-300 TAAF îles Eparses

Le Malin à Europa du C160 Transall - Casa 235-300

On a recherché avec le président de la section TAAF de la Marcophilie navale la date à laquelle les Casa avaient remplacé les Transall à la Réunion. Voici le réponse.




7 juillet 2015

Depuis 42 ans, le C160 Transall survole l’océan Indien et les terres africaines au gré des engagements de la France. Alors que les plus anciens sont retirés du service depuis quelques années, il tire sa révérence sur le territoire réunionnais pour laisser place au Casa 235-300. Embarquement immédiat au cœur de l’océan Indien.


Ordre du jour 44, tarmac du détachement air 181 « Lieutenant Roland Garros » de Saint-Denis Gillot. L’instant est solennel. « Officiers, sous-officiers, militaires du rang du 50e escadron de transport, vous avez mené vos missions à bord du C160 Transall en portant haut et fier les ailes françaises à La Réunion et dans l’océan Indien, illustrant ainsi de la plus belle manière qui soit votre devise “Combattre et sauver ” ». Lorsque le général Hervé Bertrand, commandant la brigade aérienne d’appui et de projection (BAAP) du commandement des forces aériennes (CFA) termine son allocution, c’est officiel, le Transall quitte définitivement l’île de La Réunion après 42 ans de présence. Le soleil est alors à son crépuscule, laissant tout juste apparaître une silhouette massive dans le ciel réunionnais. Comme en signe d’adieu, l’aéronef survole pour la dernière fois le tarmac devant les nombreuses autorités civiles et militaires, venues spécialement en ce mardi 7 juillet 2015 rendre hommage à cet aéronef et à ses aviateurs.

Tromelin, Les Glorieuses, Europa... ces noms d’îles de l’océan Indien s’apparentent à des destinations de vacances. Pourtant elles n’apparaissent sur aucun carnet de voyages. 



Récit. M A D A G A S C A R Antananarivo Maurice Europa La Réunion (FRANCE) OCÉAN INDIEN Europa 28 km2 
CANAL DU MOZAMBIQUE 4 heures de vol Europa - Longitude 40°21E – Latitude 22°21S. Il est 7 h 00, lorsque le Transall met en route ses moteurs sur le tarmac du détachement air 181. Direction Europa. Situé à quatre heures de vol de Saint-Denis de la Réunion, dans le canal du Mozambique, Europa est une île d’origine volcanique d’une superficie d’environ 30 km2 . Comme neuf fois dans l’année environ, le C160 et son équipage effectuent une rotation sur l’île. 

« Un détachement composé de 14 militaires du 2e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (RPIMa) et d’un gendarme est présent sur l’île. 
Notre mission est donc de les ravitailler en fret et d’effectuer les relèves en moyenne tous les 45 jours », confie le capitaine Sébastien, pilote de Transall. 


Europa fut rattachée au gouvernement de la République française, en 1960. « Tout comme à Juan de Nova et sur l’archipel des Glorieuses, la présence militaire contribue à l’affirmation de la souveraineté française dans la zone sud de l’océan Indien et à la préservation du milieu naturel », témoigne le sergent-chef Daniel, chef du détachement juillet-août et dernier commandant de l’escadron de transport 50 version Transall. 


Cette île à la végétation vierge, est un sanctuaire de la nature. Elle laisse un souvenir inoubliable à tous ceux qui ont pu approcher ses trésors de beauté. « Je me souviens de mes premiers posés sur chacune des îles Éparses, confie le commandant Frédéric Bernicot, pilote de Transall. Je les ai vécus avec des yeux d’enfants. Imaginez un seul instant, vous volez pendant quatre heures au-dessus de l’océan Indien. Vous apercevez de l’eau à perte de vue et quelques minutes avant l’atterrissage, vous voyez un confetti au milieu de l’océan. Tout doucement vous vous approchez, et là une piste se dessine sous vos yeux. Une piste sommaire au milieu de la forêt d’euphorbes rien que pour vous. 
Et à ce moment-là, vous savez que vous vivez un instant privilégié.» L’arrivée de l’avion est le seul espoir de retour vers la civilisation pour les militaires et les scientifiques en mission là-bas. 
Après une courte escale sur l’île, le temps de décharger le fret, voilà déjà le C160 qui s’envole vers de nouveaux horizons. 
Voyageur infatigable, il aura laissé ce jour son empreinte sur Europa pour l’une de ses dernières rotations sur l’île. 

Timbre TAAF Iles Eparses 


Et si 


vous allez aux Eparses pendant ces vacances voici les

CONDITIONS DE MOUILLAGES :

Sous réserve d’avoir obtenu une autorisation de mouillage, il est recommandé de consulter les Instructions Nautiques (volume L9 : Îles de l’océan Indien (partie sud) – terre Adélie) pour les descriptions et recommandations des zones de mouillage.



Europa

Les seuls mouillages reconnus sont situés sur le plateau sablonneux qui borde le récif au large de la côte Nord. Ce plateau est très exposé aux vents du Nord.

Bassas da India

Il est possible de mouiller par profondeur de 21 m, sur un fond de sable et de corail mort, à environ 300m au NE de l’extrémité Est du récif.

Juan de Nova

La seule possibilité de mouillage se trouve dans le lagon au large de la côte Nord. Ce lagon est exposé aux vents de secteur Nord.

Glorieuses

Il est recommandé de consulter les Instructions Nautiques (volume L9 : Îles de l’océan Indien (partie sud) – Terre Adélie) pour les descriptions et recommandations des zones de mouillage.

Depuis le décret n° 2012-245 du 22 février 2012, il est créé de l’archipel des Glorieuses un parc naturel marin dénommé « parc naturel marin des Glorieuses », dont les orientations de gestion visent à protéger le patrimoine naturel, faire des eaux des Glorieuses un espace d’excellence en matière de pêches durables, faire de cet espace un lieu privilégié d’observation scientifique de la biodiversité marine du canal du Mozambique et à encadrer les pratiques touristiques et accompagner le développement d’un écotourisme.

Tromelin

Sur le plateau sous-marin qui prolonge vers le NW l’Île Tromelin, on peut mouiller par profondeur de 13 m, sur un fond de sable et de corail, en relevant la station météorologique à 110° et 1 200 m. Tout débarquement est impossible.


Goélette Belle-Poule à Toulon Méditerranée mai 2024

 Goélette Belle-Poule à Toulon La goélette Belle Poule fait escale dans le Var le temps d'un week-end Dans le cadre de son déploiement e...