Un nouveau site SEABLEUE

Pendant des années sur RFI j’ai parlé de vous, je vous ai rencontré, interviewé, que vous soyez du monde de la voile, de la plaisance, de la marine marchande ou de la marine nationale… Aujourd'hui cette aventure et ces rencontres se poursuivent sur Seableue.fr.
Arielle Cassim

Arielle, Alain et l'écrivain Gildas Flahaut

J'ai retrouvé Arielle et Alain à Concarneau. Rencontrés du temps de la météo marine de RFI (Radio France Internationale) les voilà sur la toile, j'aurai presque dit sur la voile. 

Que de souvenirs en retrouvant Arielle, encore cette impression d'écouter le poste crachotant parfois inaudible prêtant l'oreille quand Arielle énonçait les zones qui font rêver Est Antilles, Alizés, Ouest Meteor... Pour nous c'était plutôt "Utshire, Fisher, German" mer calme à peu agitée, vent force 1 à 2 mollissant en fin de journée et tournant W-SW...." 


Époque où l'on n'hésitait pas à traverser la Manche pour boire une bière chez nos ennemis Anglais. Dans ces conditions calmes, pour nous c'était souvent quelques soirées agitées  au rythme d'un roulis artificiel "forcissant parfois 9-10" non pas avec la baisse de la pression atmosphérique mais par la baisse du niveau de la bouteille de rhum. Et d'entonner Onze marins sur le bahut du mort Hola hop une bouteille de rhum comme l'écrivait Stevenson.

Arielle présentant son site et un projet d'article à un bénévole

Et puis on a parlé voyages, bateaux, on a même chanté " Tit fleur fanée" et on a abordé nos passions et dans ce coin du centre des arts tandis qu'Alain mixait les 80 minutes de sons enregistrées par Arielle, elle a écrit un article sur la Marcophilie Navale et sur votre serviteur...


Allez cliquer (c'est un ordre) sur le lien ci-dessous et bon voyage 

http://www.seableue.fr/passion-la-marcophilie-navale/

Publié le 17 avril 2011, dans Festival Livre & Mer - Le Prix du beau livre maritime, Reportages

Passion la marcophilie navale

Depuis plus de 6 ans Jean-Michel Bergougniou, breton du Finistère, suit régulièrement les salons du livre de Concarneau.
L’homme à la barbe grise, appareil photos en bandoulière, panama sur la tête, piste les écrivains, et plus qu’un travail s’amuse sur son ordinateur à raconter l’ambiance du Festival Livre & Mer où le documentaliste avait exposé il y a quelques années sa collection de planches originales de la bande dessinée Tramp.
Homme aux multiples passions, les voyages occupent une grande partie de son temps.
Il est très fier quand il parle de son dernier voyage sur la Jeanne d’Arc sur lequel il a embarqué lors de la dernière mission du porte –hélicoptères- qui l’a mené de Callao, port de Lima, passage de Panama, à Carthagène en Colombie.
Avec une épouse qui s’intéresse à la généalogie, le couple n’hésite pas à s’offrir de belles destinations quand l’occasion se présente.
Mais la marcophilie navale est la grande passion de Jean-Michel Bergougniou .
Cette activité consistant à collectionner les enveloppes portant les cachets de mission des bateaux de la Marine nationale.
Pour preuve Jean-Michel sort de son sac son précieux carnet de feuilles artisanales où sont réunies des dizaines de cachets, dont les derniers de ce passage sur la Jeanne.
A la question combien de cachets aujourd’hui  » Oh la la , 4 à 5000 enveloppes ! »
C’est à Lomé où travaillait Jean-Michel, en tant que conseiller technique du Ministère du Développement Rural pour des actions agricoles dans le du milieu rural autour du café, du cacao, et des cultures vivrières, qu’est née cet intérêt pour la marcophilie navale.
Les contacts avec les hommes de la marine nationales à qui il servait de guide pour la visite du pays, l’ont emmené à découvrir ces fameux cachets de mission des bâtiments de passage.
Cela a été depuis 1983 une longue, curieuse et assidue chasse pour cette superbe collection.
A chaque cachet le nom du bateau, le nom et les dates de la mission.
Et sur l’enveloppe le timbre du pays.
Depuis une douzaine d’années le marcophiliste adhère à une association qui réunit des membres en France, mais aussi en Belgique, en Allemagne et aux Etats-Unis.
L’Association Marcopjhilie navale compte aujourd’hui environ 350 personnes de ces doux dingues de l’enveloppe maritime.
www.envelopmer.blogspot.com