GEAOM Jeanne d'Arc à ABU DHABI

GEAOM Jeanne d'Arc à ABU DHABI en timbre local

La Jeanne d’Arc et le Georges Leygues font escale à Abu Dhabi, capitale des
Emirats arabes unis.
Dès l’accostage, grâce à notre emplacement avantageux dans le port, nous découvrons la ville sous son aspect de « carte postale » . Juste derrière un petit bras de mer, les tours imposantes du centre ville d’Abu Dhabi nous font face, un paysage aux airs de Manhattan avec en prime la mer turquoise. Le soleil, le ciel et la mer se reflètent sur les milliers de fenêtres des buildings qui se transforment en petits carrés de couleur ; cette mosaïque métallique nous rappelle presque Tunis et ses fresques carthaginoises !
Un pays de luxe et de démesure…
Le centre ville d’Abu Dhabi est à quelques minutes du bateau. En bus ou en taxi, on peut aussi facilement se rendre à Dubaï, la ville célèbre pour ses gigantesques projets touristiques à l’architecture démesurée. En sillonnant les rues de ces deux villes, on se rend vite compte qu’elles sont le fruit d’un développement économique récent. Les hôtels de haut standing flambant neuf côtoient les buildings d’affaires et les innombrables « malls » (=centre commerciaux). En bordure, on continue de construire sur les terres désertiques ou de détruire l’ancien pour y mettre du neuf.
…mais qui garde ses traditions
Les émiratis aspirent à la modernisation de leur pays mais restent pour autant très attachés à leur racines bédouines comme à leur identité islamique. Même les plus grands hommes d’affaire portent le vêtement traditionnel bédouin, le dishdasha : une robe blanche et sur la tête un voile de coton maintenu par une double couronne de laine noire. Ici, l’islam est bien plus qu’une religion, c’est un mode de vie qui inspire la loi et les modes de vie. Une grande partie des habitants de Dubaï et d’Abu Dhabi sont des immigrés asiatiques et en particulier d’Inde ou du pakistan. Ces populations gardent elles aussi leur ancrage culturel.
L’appel du désert
Le marin, c’est bien connu est attiré par les grands espaces qui lui rappelle les mers et les océans. Beaucoup de marins de la Jeanne d’Arc sont donc partis à l’aventure dans le désert émirien. A dos de chameau ou en 4x4, tous y ont trouvé ce qu’ils cherchaient. Il paraît même que certains auraient surfé sur les dunes de sable !
A l’heure de l’appareillage vers l’Inde, les marins de la Jeanne d’Arc, en particulier les plus jeunes, repartent enrichis de cette dernière escale. Ils ont découvert une partie du monde qu’ils ne connaissaient pas, une autre civilisation et une autre culture.

Asp Antoine Herlin - Photo : MP Yann Le Ny

http://jdb.marine.defense.gouv.fr/batiment/jda