Port des galets la Réunion
Il semblerait que la base Navale de La Réunion soit l'une des rares bases à conserver son agence postale
Pour combien de temps?
La Rieuse
Mis sur cale le 14 mars 1985, lancé le 17 octobre 1986, le patrouilleur La Rieuse a été admis au service actif le 13 juin 1987. Neuvième de la série des dix patrouilleurs type P400, il a été construit au chantier des Constructions Mécaniques de Normandie, à Cherbourg.
Après un bref déploiement en mer Rouge et dans le golfe d'Aden de juin à décembre 1987, il est affecté à La Réunion jusqu'en juillet 1992. En 1990 et 91, il participe, pendant la guerre du Golfe, à l'opération Artimon de contrôle de l'embargo à l'encontre de l'Irak. Il retrouve Djibouti, comme nouveau port base de juillet 1992 à mai 1994. C'est pendant cette période qu'il participe à une opération d'assistance au profit des populations yéménites des îles de Socotra et d'Abd El Kuri, qui conduit La Rieuse jusqu'à Aden en avril 1993.
Puis, après un retour en Métropole pour un grand carénage à Lorient en 1994, il revient à l'île de La Réunion, où il est désormais basé depuis le 30 juin 1995. En compagnie d'un de ses sisterships, La Boudeuse, ce patrouilleur effectue principalement des missions de surveillance maritime aux alentours de La Réunion, des îles Eparses, de l'île Maurice et de Madagascar.
Un des temps forts, est en 1995 l'opération Azalée de neutralisation du mercenaire français Bob Denard et de ses hommes aux Comores. Dans cette opération La Rieuse débarque un commando d'une trentaine de personne sur le sud de l'ile avec pour mission de prendre le deuxième aéroport puis d'assurer la protection de l'ambassade de France. L'histoire de La Rieuse est également parsemée de sauvetage de naufragés, et de déroutement des navire en pêche illégale.
La Rieuse parraine la classe de 4ème du collège Jules Solesse de la plaine Saint Paul de La Réunion depuis le 23 novembre 2001.
Après un bref déploiement en mer Rouge et dans le golfe d'Aden de juin à décembre 1987, il est affecté à La Réunion jusqu'en juillet 1992. En 1990 et 91, il participe, pendant la guerre du Golfe, à l'opération Artimon de contrôle de l'embargo à l'encontre de l'Irak. Il retrouve Djibouti, comme nouveau port base de juillet 1992 à mai 1994. C'est pendant cette période qu'il participe à une opération d'assistance au profit des populations yéménites des îles de Socotra et d'Abd El Kuri, qui conduit La Rieuse jusqu'à Aden en avril 1993.
Puis, après un retour en Métropole pour un grand carénage à Lorient en 1994, il revient à l'île de La Réunion, où il est désormais basé depuis le 30 juin 1995. En compagnie d'un de ses sisterships, La Boudeuse, ce patrouilleur effectue principalement des missions de surveillance maritime aux alentours de La Réunion, des îles Eparses, de l'île Maurice et de Madagascar.
Un des temps forts, est en 1995 l'opération Azalée de neutralisation du mercenaire français Bob Denard et de ses hommes aux Comores. Dans cette opération La Rieuse débarque un commando d'une trentaine de personne sur le sud de l'ile avec pour mission de prendre le deuxième aéroport puis d'assurer la protection de l'ambassade de France. L'histoire de La Rieuse est également parsemée de sauvetage de naufragés, et de déroutement des navire en pêche illégale.
La Rieuse parraine la classe de 4ème du collège Jules Solesse de la plaine Saint Paul de La Réunion depuis le 23 novembre 2001.
La Boudeuse
Construit au chantier des Constructions Mécaniques de Normandie à Cherbourg, le patrouilleur La Boudeuse a été admis au service actif le 15 janvier 1987. Une naissance bien difficile, après une multitudes de problèmes mécaniques, comme eurent à le subir les six premiers de la série des « P400 », qui furent même désarmés entre juillet 1985 et août 1986.
Ce bâtiment rallie ensuite Djibouti, où il passe ses premières années, participant notamment à l'opération Prométhée pendant la guerre Iran-Irak (1987-88), ou Oside aux Comores (1989). Puis il rejoint Mayotte, où il est basé de 1988 à 1998. L'île lui sert de base de départ pour de courtes missions aux îles Eparses, à Madagascar, où aux Comores.
Ce bâtiment rallie ensuite Djibouti, où il passe ses premières années, participant notamment à l'opération Prométhée pendant la guerre Iran-Irak (1987-88), ou Oside aux Comores (1989). Puis il rejoint Mayotte, où il est basé de 1988 à 1998. L'île lui sert de base de départ pour de courtes missions aux îles Eparses, à Madagascar, où aux Comores.
Un jour de mars 1991, le patrouilleur s'échoue dans le sud de l'île Dumeira à proximité de Djibouti, alors qu'il était à la poursuite de trafiquants. Réparé en 4 mois à Toulon, il effectuera quatre ans plus tard, aux Comores, l'opération Azalée, de neutralisation du mercenaire Bob Denard.
Basé à La Réunion depuis 1998, La Boudeuse participe activement à l'action de l'Etat en mer :
secours aux personnes, auquel il contribue depuis des années, en ayant déjà sauvé les vies de dizaines de pêcheurs et voyageurs imprudents ;
assistance humanitaire, comme à Rodrigues à la suite du passage du cyclone Bella (1991), à Nacala au Mozambique (1992), aux Comores après les évènements d'Anjouan (1994), ou encore à l'île Sainte-Marie pour y déposer du fret au profit d'un orphelinat de brousse Zazakely touché de plein fouet par le cyclone Ivan en mars 2008 ;
contrôle des pêches, comme en 2000, où La Boudeuse intercepte et déroute vers la Réunion le palangrier srilankais Ni langy, en pêche illégale dans la ZEE de Tromelin.
lutte contre l'immigration illégale, notamment à Mayotte. La première mission a lieu en 1994. Mais, depuis 2005, le nombre d'interceptions de « kwassa » (embarcation traditionnelle) comoriennes ne cessent d'augmenter.
La Boudeuse est parrainée par la collectivité territoriale de Mayotte depuis le 25 janvier 1992.
Type : Frégate de surveillance type Floréal
Numéro de coque : F 732
Mis en chantier le 16 janvier 1991
Lancé le 10 août 1991
Admis au service actif le 16 octobre 1992.
Le Nivôse est basé à La Réunion (Port-des-Galets).
Missions
Les frégates de surveillance répondent à un besoin opérationnel précis : le contrôle des espaces maritimes éloignés de la métropole sur lesquels la France étend sa souveraineté et l'action en zone de crise limitée.
De nombreuses missions peuvent leur être confiées :
Permanence à la mer avec la capacité de surveiller, renseigner ou s'opposer à un perturbateur
Police de la navigation et surveillance des pêches en zone économique exclusive (ZEE)
Mise à terre d'éléments d'intervention
Évacuation de ressortissants
Dotées d'équipements de qualité, avec notamment un hélicoptère embarqué, les frégates de surveillance disposent du potentiel de détection et d'armement optimal pour renforcer la présence française outre-mer.
http://jdb.marine.defense.gouv.fr/batiment/nvs
Le Floréal
Premier d'une série de six bâtiments, commandés en 1989, le Floréal a été construit par les Chantiers de l'Atlantique à Saint Nazaire. Nés d'un concept innovant, ces frégates de surveillance ont été conçues selon des normes de construction utilisées pour les navires de commerce. Le Floréal est mis sur cale le 2 avril 1990, lancé le 6 octobre 1990. Ses armes et équipements militaires ont été installés par DCN Lorient. Le bâtiment est entré en service le 27 mai 1992.
Le Floréal est basé à Port des Galets (île de La Reunion) depuis le 6 juillet 1992. Ses missions sont principalement d'ordre humanitaire, diplomatiques ou policières.
Il a été engagé dans les opérations de protection des Casques bleus et d'embargo sur les armes à destination de la Somalie en 1993, et s'est aussi illustré dans l'opération Azalée de neutralisation aux Comores du mercenaire Bob Denard et de ses hommes en 1995.
A coté de ses missions spécifiquement militaire, il participe régulièrement à la surveillance des pêches dans les Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF) en complément du patrouilleur austral Albatros. En octobre 1998, le Floréal a notamment arraisonné dans la ZEE des Kerguelen trois palangriers pirates en l'espace de quelques heures, ce qui reste un record encore inégalé à ce jour !
Le Floréal est basé à Port des Galets (île de La Reunion) depuis le 6 juillet 1992. Ses missions sont principalement d'ordre humanitaire, diplomatiques ou policières.
Il a été engagé dans les opérations de protection des Casques bleus et d'embargo sur les armes à destination de la Somalie en 1993, et s'est aussi illustré dans l'opération Azalée de neutralisation aux Comores du mercenaire Bob Denard et de ses hommes en 1995.
A coté de ses missions spécifiquement militaire, il participe régulièrement à la surveillance des pêches dans les Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF) en complément du patrouilleur austral Albatros. En octobre 1998, le Floréal a notamment arraisonné dans la ZEE des Kerguelen trois palangriers pirates en l'espace de quelques heures, ce qui reste un record encore inégalé à ce jour !
l'Albatros
Basé à l'île de La Réunion, ce bâtiment de service public est destiné à patrouiller dans la zone économique exclusive (200 nautiques) autour des Terres Australes et Antarctiques Françaises (îles Kerguelen, Crozet, Saint Paul et Amsterdam), une zone de près de deux millions de km², située à plus de 2500 kilomètres au sud de la Réunion, au coeur d'un environnement rude. Ses missions sont entrecoupées de mouillages autour des îles et de patrouilles afin de débusquer les éventuels contrevenants à la législation des pêches françaises.
La Grandiere
photo JM Bergougniou |
Cinquième de la série, le batral La Grandière a été construit aux Ateliers Français de l'Ouest, à Grand-Quevilly (Seine-Maritime).
Mis sur cale le 27 août 1984
Lancé le 11 décembre 1985
Admis au service actif le 21 janvier 1987
Le La Grandière est basé à La Réunion (Port-des-Galets).
Missions
Missions interarmées
Comme tous les bâtiments de la marine nationale, le BATRAL Champlain est capable d'effectuer des patrouilles de longue durée en haute mer. Mais les missions qui occupent l'essentiel de son activité sont interarmées.Le BATRAL a été spécialement conçu pour le transport de compagnies d'infanteries avec armes et véhicules (compagnie d'intervention "GUÉPARD" à 140 hommes et une douzaine de véhicules) et le débarquement de ces unités à l'issue d'un plageage ou d'un embequetage.
Missions de service public
Dans le cadre des missions de service public, il est fait prioritairement appel au BATRAL pendant la saison cyclonique. Ses capacités de transport constituent un atout précieux pour projeter les engins de terrassement, les ambulances ou les secours humanitaires. Cette disponibilité lui a valu dans le passé d'être présent au moment des catastrophes naturelles, aussi bien dans les Antilles françaises que chez nos voisins, au passage de cyclones, lors de tremblements de terre ou de pollutions d'hydrocarbures.
Missions de présence dans les eaux internationales
Mis sur cale le 27 août 1984
Lancé le 11 décembre 1985
Admis au service actif le 21 janvier 1987
Le La Grandière est basé à La Réunion (Port-des-Galets).
Missions
Missions interarmées
Comme tous les bâtiments de la marine nationale, le BATRAL Champlain est capable d'effectuer des patrouilles de longue durée en haute mer. Mais les missions qui occupent l'essentiel de son activité sont interarmées.Le BATRAL a été spécialement conçu pour le transport de compagnies d'infanteries avec armes et véhicules (compagnie d'intervention "GUÉPARD" à 140 hommes et une douzaine de véhicules) et le débarquement de ces unités à l'issue d'un plageage ou d'un embequetage.
Missions de service public
Dans le cadre des missions de service public, il est fait prioritairement appel au BATRAL pendant la saison cyclonique. Ses capacités de transport constituent un atout précieux pour projeter les engins de terrassement, les ambulances ou les secours humanitaires. Cette disponibilité lui a valu dans le passé d'être présent au moment des catastrophes naturelles, aussi bien dans les Antilles françaises que chez nos voisins, au passage de cyclones, lors de tremblements de terre ou de pollutions d'hydrocarbures.
Missions de présence dans les eaux internationales
photo JM Bergougniou |
La Grandière photo JM Bergougniou |
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