23 août 2017

Patrouilleur polaire L'ASTROLABE touche Malte Lavalette Marine nationale TAAF La Réunion chantier Piriou

Patrouilleur polaire L'ASTROLABE touche Malte Lavalette

Le patrouilleur polaire L'ASTROLABE a quitté Brest le 12 août 2017 au matin pour rejoindre la Réunion le 7 septembre.





Un arrêt technique était programmé au large de La Valette Malte pour des mouvements de personnel.








C'est la pilotine OHIO qui est venue servir L'Astrolabe.



le 25 juillet 2014 




The Malta Maritime Pilots today officially inaugurated the new Pilot Boat OHIO. This 40-foot pilot boat is the co-operative’s seventh pilot vessel and will help the maritime pilots strengthen its excellent service to Malta’s ports. Pilot Boat OHIO cost €600,000 and its assembling and finishing were done locally.

Les pilotes maritimes de Malte ont aujourd'hui officiellement inauguré la nouvelle pilotine OHIO; cette pilotine de 12 mètres est la 7e de la coopérative des pilotes et elle contribuera  à améliorer les différents services fournis aux ports de Malte.

Son coût est de 600.000 €. Sa construction et sa finition ont été réalisées localement.




Après un rond dans l'eau le bateau sa route vers le canal de Suez.

Du courrier a été remis à la pilotine en rade de La Valette mais malheureusement les timbres n'ont pas annulés. 
Une griffe 35-Tinténiac a été apposée.



En l'absence d'oblitération maltaise, un griffe 35-Tinténiac a été apposéee




L'ASTROLABE a atteint le canal de Suez ce matin aux première heures de la matinée. Il poursuit son transit.











RHM Centaure aux TAAF 1990 1991

 RHM Centaure aux TAAF

Flamme Le Port Réunion 20-9-1990


Mis à flot le 8 janvier 1974, le remorqueur de haute mer Centaure a été admis au service actif le 15 novembre de la même année. A la différence de ses sistership Malabar et Tenace qui sont nés aux chantiers Oelkers de Hambourg, le Centaure a été construit aux A.C. de la Rochelle à La Pallice.

Au cours de sa carrière, le Centaure aura parcouru plus de 450000 nautiques et effectué 150 remorquages. Le remorqueur Centaure avait pour ville marraine Carnac depuis le 5 septembre 1987.

Désarmé le 15 janvier 1999, au terme de 24 années de bons et loyaux services, il a été vendu à la Turquie le 16 mars 1999 qui l'a rebaptisé Degirmendere.

Le remorqueur, qui se trouvait en réparation à l'arsenal Alaybey, à Izmir, a chaviré au moment de sa remise à flot, causant la mort de dix personnes et faisant dix-sept blessés.



le remorqueur de haute mer CENTAURE va remplacer l'ALBATROS pour la troisième campagne de 1990. En effet l'ALBATROS est remonté à Lorient pour son grand carénage. Il sera le 2 octobre à Crozet, à Kerguelen le 10 et à Amsterdam le 31.



Le RHM CENTAURE effectuera aussi la première campagne de 1991 avec courrier à Crozet le 11 janvier puis à Kerguelen le 15 et Amsterdam le 23.






22 août 2017

Correspondance d'armées Egypte Alexandrie 1915

Correspondance d'armées Egypte Alexandrie 1915


Nous avons déjà eu l'occasion de parler de la présence française en Egypte avec l'aviation maritime et la défense du canal de Suez

http://envelopmer.blogspot.fr/2011/02/actualites-egyptiennes-davant-1916.html

http://envelopmer.blogspot.fr/2013/01/aviation-maritime-en-mediterranee.html


Nous revenons sur cette période à partir d'une carte postale du 29 mars 1919 et portant le tampon service à la mer Marine nationale. Elle est postée depuis le croiseur auxiliaire Lorraine 



Le timbre à date à double couronnes dont le cercle extérieur est plein et le cercle intérieur constitué de points ou de tirets TYP-84 en date du 29 MARS 15. CORR. D'ARMEE ALEXANDRIE

Le centenaire de la Grande Guerre est l’occasion d’évoquer un pan méconnu de l’histoire d’Alexandrie, ce conflit mondial n’ayant pas épargné la ville



En 1914, Alexandrie compte un peu plus de 370 000 habitants (d’après le recensement effectué 7 ans plus tôt). 


Cette année là, après 22 ans de règne, le dernier khédive d’Égypte, Abbas Helmi II sera déposé par les Britanniques, car il soutenait trop, à leur goût, le mouvement nationaliste (ce qui n’empêchera pas le pays d’accéder à l’indépendance en 1922, sous le roi Fouad Ier). 

L’Égypte n’est pas officiellement en état de guerre, mais la vie des Alexandrins va être affectée par le conflit mondial, avec la montée des prix, la réduction du marché de la construction et le chômage qui en découlera. Jean-Yves Empereur

Le 3 août 1914, l’Allemagne déclare la guerre à la France. En France, les Chambres votent à l’unanimité l’union sacrée. Progressivement, de
nombreux pays entrent en guerre : Belgique, Angleterre, Russie, Turquie…



Cette carte témoigne des préparatifs à Alexandrie en amont de la bataille des Dardanelles. Entre le 1er et le 3 avril 1915, 137 navires ont jeté l’ancre dans le port ouest d’Alexandrie. Ces bâtiments transportaient les troupes et les matériels, en attente du débarquement aux Dardanelles. 

Cette flotte importante était composée à 68 % de navires anglais et navires de prise, et de 16 % de navires français. Les 22 navires français du Corps Expéditionnaire d’Orient (CEO) arrivèrent à Alexandrie entre le 27 et le 31 mars 1915, après une tentative d’installation de la base du CEO dans la rade de Moudros, sur l’île grecque de Lemnos. 



La configuration de la rade ne favorisant pas un débarquement aisé du matériel, les navires ont été redirigés vers Alexandrie, pour permettre une jonction avec les forces anglaises qui y concentraient également une grande partie de leurs effectifs. À Alexandrie, on déchargea les cales, avant de les regarnir des mêmes approvisionnements, mais dans un ordre différent. Entre le 11 et le 23 avril, ces navires français repartirent en quatre groupes, pour Moudros pour la plupart, en vue de la préparation finale du débarquement aux Dardanelles. Certains sont des navires militaires, d’autres sont des navires réquisitionnés, comme les navires de ligne, dont ceux de la compagnie française des Messageries Maritimes (l’Armand Bréhic, l’Australien, le Dumbea et le Magellan). 





Enfin, parmi les navires français figure le navire-hôpital Duguay-Trouin. D’autres bateaux, présents dans le port d’Alexandrie en avril 1915, seront ensuite transformés en navires-hôpitaux, tels que le Bien-Hoa, le Charles-Roux ou le Vinh-Long. 




Répartition des Corps et Unités par bateau, extrait du Journal des Marches et Opérations du CEO, Site Mémoire des Hommes. 

Bateau de 105 m mis à flot en 1880, le Bien-Hoa devient en 1914 un ravitailleur de l’Armée Navale. Parti de Toulon le 4 mars 1915 et après escale à Bizerte, il joint Lemnos le 17 mars. Il gagne Alexandrie 10 jours après, d’où il repart le 11 avril pour Moudros. 

Enfin, deux semaines après, il appareille pour le débarquement en Turquie. En juin 1915, le Bien-Hoa est inscrit sur la liste des navires-hôpitaux après transformation. Il peut transporter 470 malades ou blessés répartis en deux batteries, haute et basse en fonction des pathologies, bien séparées des installations nautiques. Il sera condamné en 1923. 



Carte de l’« État et situation des navires stationnés dans le port d’Alexandrie (Expédition des Dardanelles) les 1-3 avril 1915 », extraite de l’Atlas historique de la ville et des ports d'Alexandrie de Gaston Jondet (Le Caire, 1921, pl. LI). 
Archives CE Alex.

 Les 137 navires sont localisés, orientés et identifiés par un numéro qui renvoie à la liste des navires. Certains de ces bateaux sont à quai, tandis que d’autres ont déjà réalisé leur déchargement ou attendent une place disponible sur les quais. Ainsi le 5 avril 1915, « les autorités anglaises ayant demandé pour leur propre usage l’utilisation de certains quais, plusieurs navires en déchargement (Hérault [n°51], Armand Bréhic [n°49], Ceylan [n°52]) ont dû quitter inopinément le quai où ils se trouvaient et aller mouiller en rade, ce qui retarde notablement les opérations » 
(Journal des Marches et Opérations du CEO, Réf. 26 N 75/1). 




Le Duguay-Trouin, croiseur-école d'application, inauguré en 1900, est transformé en navire-hôpital en juillet 1914 avec une capacité de 660 lits. Parti de Dunkerque à la fin février 1915, il gagne Alexandrie le 30 mars. Il effectue des rotations aux Dardanelles avec des escales à Alexandrie, Lemnos, Salonique et Bizerte. 
Archives CEAlex. Cécile Shaalan

Les troupes françaises arrivèrent à Alexandrie entre le 27 et le 31 mars 1915. Le Journal des Marches et Opérations du Corps Expéditionnaire d’Orient (CEO) décrit leur installation : la cavalerie campa à Zaria (Zahariya) et le reste des troupes à l’extérieur de la ville dans la zone de Ramleh, alors peu urbanisée, autour du Victoria College et entre le palais de la Khédiva-Mère et Sidi Bishr. La base du CEO fut transférée à la mi-avril 1915, de Moudros à Alexandrie, avec un état-major de base, les troupes et des services tels que génie, intendance, artillerie, santé, service vétérinaire, trésor et postes. 

Les soldats français restèrent à Alexandrie environ deux à trois semaines avant leur départ pour les Dardanelles, tandis que la base du CEO fut installée un mois à Alexandrie, avant d’être transférée à Moudros. Un nombre restreint demeura à Alexandrie afin d’assurer la logistique et de superviser les soins. Puis ce furent les malades ou les blessés qui furent acheminés à Alexandrie dès la fin avril 1915.


Sources 

Frégate L'Aventure assistance aux pêches passage du cercle polaire 1953

Frégate L'Aventure assistance aux pêches passage du cercle polaire 1953 


Encore une trouvaille : un brevet de passage du cercle polaire arctique sur l'Aventure  en août 1953. Comme on dirait : "Une belle pêche".

L'Aventure c'est :

Dix officiers, cent dix officiers mariniers, quartiers-maîtres et marins.
Voilà les hommes qui vivent à bord de L’Aventure et la font marcher. Tout en eux diffère, la formation, les grades, les caractères, les fonctions, et cependant cela s’agglomère pour faire un ensemble qui s’identifie au bâtiment et lui donne une âme. 

Les officiers sont dix : l’officier en second, président de carré, a la lourde tache de faire fonctionner le bâtiment sans heurts, de le tenir propre et bien entraîné ; il est secondé par quatre offi- ciers de marine, un lieutenant de vaisseau et trois enseignes. Il en est suffisamment parlé dans ces pa- ges pour que vous les connaissiez.

Les trois autres, médecin, commissaire et officier mécanicien, constituent ce qu’on appelle traditionnellement dans la Marine « la garde nationale ». Non moins traditionnellement, il est de bon ton de paraître penser qu’ils n’ont rien à faire et qu’ils voyagent à bord en touristes, « comme leur malle ».


Le Passage du Cercle polaire 
Le goût du déguisement est d’ailleurs général à bord ; tout le monde connaît des cérémonies qui marquent le passage de la ligne, quand on franchit l’équateur.

Le passage du cercle polaire est certainement beaucoup moins fréquent ; aussi la cérémonie qui l’accompagne est-elle moins connue.

21 août, sur le Grand Hellefiske.


La fête aura lieu ce matin, mais on y travaille depuis des jours et des jours. Le temps n’est pas au diapason, il souffle une aigre bise du nord ; mais, après tout, la couleur locale n’en est que mieux respectée. 


A 10 heures, les haut-parleurs annoncent :

« Habitants des Terres polaires, faites votre office. »

On stoppe pour que le maximum de marins puissent assister à la cérémonie. Et, surgi des profondeurs de L’Aventure, le cortège des notables du royaume de Frigolie défile majestueusement sur le pont.

Le roi Frigolus est magnifique ; coiffé d’une couronne dorée, orné d’une barbe blanche des plus réfrigérantes, il passe sans daigner abaisser son regard sur le vil peuple ; la reine, qui lui donne le bras, minaude et baisse les yeux... sans en voir pour autant le pont, car elle est munie d’une poitrine qui la qualifie plus sûrement pour un concours de nourrices que pour l’élection de miss Pôle Nord. 


L’évêque de la cour, lui, mitre en tête et crosse en main, est très digne ; le premier maître mécanicien regarde la crosse et renonce par avance à l’espoir de s’y retrouver en comptant les tubes de rechange de condenseur. Deux enfants de choeur escortent Monseigneur, joufflus et poudrés à souhait ; l’un deux, impassible, le regard ingénu, n’aurait qu’à mettre les vêtements du commissaire pour être immédiatement reconnu. 


Derrière, les gendarmes, naturellement ; il peut y avoir des néophytes qui cherchent à se dérober au baptême. Puis quelques bouffons et animaux familiers, comme on en voit dans toutes les cours bien organisées. Comme vous représentez-vous un ours blanc ? Le nôtre a une tête en carton un peu schématique ; il ravirait sûrement un sculpteur cubiste. On voit aussi un pingouin que l’on reconnaît très bien quand on sait ce que c’est. 


Quand le cortège a fait le tour du pont, les gendarmes massent les néophytes, sans mollesse, sur la place arrière : le roi Frigolus va parler
– Etrangers à mes domaines, « Fils des eaux tempérées, « Navigateurs habituels des latitudes séistatiques et jemenfoutiques... C’est nous tout ça ...




Après quelques paroles aimables sur le bâtiment et le pays dont il porte le pavillon, le roi expose les lois de son pays ; par un hasard inexplicable, elles visent particulièrement les activités habituelles de L’Aventure, et même quelques incidents de la vie du bord.


– Interdiction :
  • « de sonder le fond de ces mers, où j’aime à être tranquille pour faire la promenade ; 
  • « d’émettre des ondes en général, car cela cause des bourdonnements d’oreilles à l’oie sauvage qui me sert de pigeon voyageur ; 
  • « de chasser vers le sud avec vos hélices de l’eau qui est ma propriété polaire ; 
  • « de me voler cette eau, pour la mettre dans des bouteilles, comme je l’ai déjà vu faire ;
  • « de descendre dans la mer des objets comme des thermomètres, que je ne tiens pas du tout à voir arriver dans ma soupe quand je prends mes repas ; 
  • « d’égratigner la peinture des icebergs avec des projectiles.
  • « de souiller ladite peinture avec de la fumée noire ;
  • « de grenader la tête des roches ;
  • « de faire peur aux marsouins en tirant des coups de fusil ;
  • « de pêcher des dadins arctiques, qui sont libres, innocents et syndiqués ;
  • « de consommer des boissons dont la teneur en alcool est plus forte que celle de l’eau. 

Cette dernière interdiction est une perfide allusion au souci de l’officier en second de défendre, armé du règlement, les deniers de l’Etat ; il y a délivrance de thé punché quand le temps est mauvais et froid. 
Dans les cas douteux, on tente quand même le coup ; 
– Il y en a ?
– Non.
... Et l’on boit des « boissons dont la teneur en alcool n’est pas plus forte que celle de l’eau de mer ».

Le roi continue, en citant les peines qui seront infligées aux contrevenants. La moindre est d’être exilé sur un iceberg, mais on peut être livré comme aiguise–griffes à un ours adulte, ou avalé par une baleine, ou même « être servi comme dessert à une compagnie de deux mille de mes plus vaillants moustiques ».

Et enfin :

– En cas de récidive, ou de mauvaise conduite générale du bâtiment, ce dernier sera écrasé par une aurore boréale que je ferai tomber.
Pas moins ! 



Le dernier paragraphe est d’une haute envolée lyrique ; il y est question 


« du bâtiment qui est venu à l’ombre de l’étoile Polaire, dans un froid bienfaisant et égalitaire, apporter le salut de la nation, mère de la liberté et de la générosité, symbole de la vérité et de la vertu pacifique et universelle ».
La cérémonie commence.

Il n’est, bien entendu pas question, d’immersion totale dans une eau glaciale, mais deux seaux ont été remplis, l’un d’eau de mer, l’autre de glace cassée menu.

Le cortège s’en donne à coeur joie pour lancer les glaçons à pleine mains sur les néophytes, tandis que l’évêque, à coups de goupillon, je veux dire de pinceau grand modèle, asperge la foule. 



Seulement, voilà... L’Aventure, fidèle à son habitude quand elle est stoppée, est presque vent arrière, et tout revient sur le cortège, qui est plus copieusement arrosé que les autres.

Cela ne fait rien et, après l’apéritif d’honneur, offert traditionnellement aux artistes par le commandant, on s’en va absorber le repas soigné des grands jours, qui écornera les économies que le commissaire a faites à cette occasion, en contemplant le certificat de baptême délivré en grande pompe. Il porte deux signatures ; celle du vicaire aumônier général de la cour ressemble comme deux gouttes d’eau à celle du quartier maître détecteur Bobin. Quant au Grand Chancelier pour les Visages Pâles, Garde des Sceaux, c’est Paul–Emile Victor en personne. Vous voyez que c’est du sérieux. L’après-midi, une séance récréative et théâtrale dans le poste 3 (bien entendu) réunit tout le monde. Il y a même les ouvreuses pour distribuer les programmes, avec beaucoup de gentillesse ; le poil aux jambes m’empêche pas les bonnes manières...  


à lire la suite sous le lien ci-dessous 
Sources

CAPITAINE DE FRÉGATE BLANCHARD “ L’AVENTURE” ET SES TERRE-NEUVAS

21 août 2017

B2M Champlain aux Iles Eparses Glorieuses TAAF La Réunion

B2M Champlain aux Iles Eparses Glorieuses 

Le B2M Champlain a fait sa première tournée aux Iles Eparses et a touché les Glorieuses le 18/7/2017.  Le cachet du vaguemestre à la date du 2 août 2017 bien certainement indiquer la date de retour de mission.


L'équipage du B2M Champlain photo JM Bergougniou








Dans des conditions hivernales parfois compliquées, le Champlain a pu livrer 50 tonnes de fret, 20 m3 de gas-oil, 2 m3 de kérosène et 500 lites d'essence aux bases militaires des Eparses. Il a récupéré les déchets des îles, stockés dans des conteneurs, pour les ramener à la Réunion. Il a également effectué une mission de souveraineté dans les zones économiques exclusives et escorté la vedette de gendarmerie Verdon de la Réunion jusqu'à Mayotte, son nouveau port-base.


La passerelle du B2M Champlain photo JM Bergougniou


Permettant de compenser le retrait du service du bâtiment de transport léger (Batral) La Grandière, rentré l’été dernier en métropole pour y être désarmé, le Champlain va accomplir des missions de présence, de surveillance et de protection des intérêts français dans une zone économique exclusive de plus de 3 millions de km² englobant La Réunion, Mayotte, les îles Eparses et les archipels austraux (Kerguelen, Saint-Paul et Amsterdam, Crozet).

La passerelle  B2M Champlain photo JM Bergougniou






Long de 65 mètres pour une largeur de 14 mètres et un déplacement de 2300 tonnes en charge, ce bâtiment est le troisième des quatre B2M commandés à Kership, société commune de Piriou et DCNS. Livrées en 2016, les deux premières unités, les D’Entrecasteaux et Bougainville, sont basées en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française. Le dernier bâtiment de la série, qui sera baptisé Dumont d’Urville, entrera quant à lui en service fin 2018 aux Antilles.

B2M Champlain à Brest photo JM Bergougniou


Disposant d’une importante autonomie et très polyvalents, les B2M peuvent remplir des missions de surveillance maritime, de lutte contre les activités illicites, de sauvetage et d’assistance aux navires en difficulté, de projection d’une petite force armée, de transport de matériel et de fret, ainsi que de lutte contre la pollution. Ces bâtiments sont conçus pour naviguer plus de 200 jour par an, grâce à un plan d’armement comprenant deux équipages se relayant à bord tous les quatre mois.


http://www.defense.gouv.fr/marine/actu-marine/premiere-mission-operationnelle-pour-le-b2m-champlain

http://lejournaldemayotte.com/une/iles-eparses-le-temps-de-la-1ere-mission-pour-le-champlain/


La Marcophilie Navale Bulletin d'Information n°145 Avril 2024

La Marcophilie Navale Bulletin d'Information n°145 Avril 2024 Claude Arata Président de la Marcophilie navale © JM Bergougniou Daniel Be...