16 janvier 2022

District Saint-Paul Amsterdam Martin de Viviès gérance postale et cartes postales

District Saint-Paul Amsterdam Martin de Viviès gérance postale et cartes postales

Ce matin je veux faire un coucou à Christophe le GP de la base de Martin de Viviés pour répondre à son petit mot sur une carte postale des Oubliés de Saint-Paul.

Bonne année à toi et merci pour ce temps passé à traiter nos enveloppes





La gérance postale Amsterdam photo JM Bergougniou



Amsterdam la boite à lettres photo JM Bergougniou




Amsterdam la gérance postale 2008 photo JM Bergougniou






L'île Saint-Paul la quille photo JM Bergougniou

L'île Saint-Paul  photo JM Bergougniou

L'île Saint-Paul  l'entrée de la caldera ou caldeira photo JM Bergougniou

L'Austral pêche la langouste  photo JM Bergougniou

Amsterdam Martin de Viviès  photo JM Bergougniou

Amsterdam Martin de Viviès  photo JM Bergougniou

Amsterdam Martin de Viviès  photo JM Bergougniou

Amsterdam Martin de Viviès la portière du MD  photo JM Bergougniou

Amsterdam Martin de Viviès  photo JM Bergougniou

Amsterdam Martin de Viviès  "la mosquée" photo JM Bergougniou

Amsterdam réservoirs d'eau photo JM Bergougniou

Amsterdam cratères Dumas   photo JM Bergougniou

Amsterdam Marion Dufresne photo JM Bergougniou

Amsterdam Otaries  photo JM Bergougniou

Amsterdam le port  photo JM Bergougniou

Amsterdam le  port la jetée et les otaries photo JM Bergougniou

Amsterdam décret contre les espèces invasives photo JM Bergougniou

Amsterdam bon vent photo JM Bergougniou

Amsterdam le  phylicae arborea photo JM Bergougniou


Belgique 1914 gouvernement belge Sainte-Adresse Le Havre Seine-Inférieure

Le Gouvernement belge à Sainte-Adresse 1914

A la suite de l’invasion de la Belgique, en août 1914, quel est le sort du Gouvernement belge ? On ne peut douter que les ministres, leurs cabinets ainsi que toute l’intendance que cela comprend, aient cherché tous les subterfuges adéquats pour continuer à exister. Mais, en revanche, face à l’occupation de la Belgique, au sens physique du terme, comment les autorités belges ont-elles réagi ? 

De tout temps, l’exil a souvent été la planche de salut pour les dirigeants, hommes d’état, factions ou institutions contraints et forcés de quitter les allées du pouvoir. N’en avait-il pas été ainsi, en 1870, lorsque, devant l’avancée des troupes prussiennes en France, le Gouvernement de Paris avait rejoint la ville de Bordeaux ?


En août 1914, la Belgique est envahie par les troupes allemandes. Malgré des combats acharnés, le repli est inévitable, la garnison bloquée dans Anvers abandonne le combat. 

Le gouvernement belge partit en exil, tandis que Albert Ier et l’armée belge continuent le combat sur l’Yser, une section du Front de l’Ouest.



Le 10 octobre de la même année, le gouvernement belge demande l'hospitalité à la France. La ville de Sainte-Adresse est choisie car, proche du port du Havre, le «Nice havrais» présentant de vastes bâtiments luxueux et des villas récemment construites par Dufayel, pourra accueillir et loger le gouvernement et les ministères belges.

L'Hôtellerie Normande, ici représentée sur le timbre à 0,76 €, sert essentiellement de résidence commune pour les ministres. 

La petite ville de Sainte-Adresse est ainsi transformée en véritable siège des autorités belges avec une intendance et une logistique capable de restituer une maîtrise des affaires courantes de la Belgique envahie.

Une boîte aux lettres de couleur rouge rappelle toujours la présence du gouvernement belge à Sainte-Adresse en 1914 !

Il fallait faire vivre la Belgique à l’extérieur. Lui redonner une voix, un poumon et des idées. Le danger ? Perdre son autonomie et devoir faire amende honorable devant le pays-hôte. En effet, le pays-hôte, et non l’allié. Durant toute la guerre, la Belgique a, en un sens, mené seule son combat. Neutre, elle s’est défendue, et ne fut jamais intégrée aux "Alliés". Elle s’est donc trouvée en exil dans un pays "belligérant", d’où elle fuyait l’invasion d’un autre "belligérant". Dans une cité, proche du Havre, dont le nom résonne avec une étrange justesse au regard des circonstances dramatiques : Sainte-Adresse.



Sous le contrôle de l’armée allemande, la Belgique fut divisée en trois zones administratives distinctes. La majorité du pays tomba sous le contrôle du Gouvernorat général une administration d’occupation officielle menée par un général allemand, tandis que les deux autres, plus proches de la ligne de front, étaient sous le coup d’une administration militaire directe et répressive.


L’inamovible ministre belge de la Justice, le comte Henry Carton de Wiart (1911-1918), faisait partie de ces nouveaux arrivants. Et il note : Ce fut en pleine nuit que nous abordâmes au Havre. En dépit de l’heure indue, toute une foule nous attendait sur la jetée et nous fûmes accueillis par des cris tels que "Vive la Belgique, vivent nos sauveurs !" qui mirent un peu de baume sur nos cœurs douloureux. Mais, tout cela faillit rapidement mal tourner. En effet, si les ministres belges sont acheminés à l’hôtellerie de Sainte-Adresse, il s’avère que le représentant de la Turquie s’y trouve aussi ! La scène, pour l’heure vaudevillesque, peut également se terminer en mauvais mélo. Si l’Empire ottoman, l’ "homme malade de l’Europe", est une puissance neutre, dès le 2 novembre 1914, il sera rangé par défaut dans le camp de l’Allemagne et de l’Autriche-Hongrie, pour avoir accueilli dans ses ports les navires Goeben et Breslau, avant qu’ils n’aillent pilonner des positions russes.


Mais, encore faut-il aménager la tête de pont d’une colonie belge peu ordinaire, et que l’on ne peut traiter comme le simple citoyen, au risque de provoquer un incident diplomatique franco-belge de fort mauvais aloi. Tout cela se déroule dans un contexte où, rappelons-le, les deux pays ne sont pas alliés, mais combattent les mêmes ennemis. Or, la maxime selon laquelle Les ennemis de mes ennemis sont mes amis n’est pas évidente dans tous les esprits de l’époque. Il ne faut pas commettre d’impair. On marche sur des œufs. Le 13 octobre, une sorte d’arche de Noé huppée arrive au Havre, à bord du Pieter de Coninck. Ce navire assure habituellement la navette Ostende-Douvres. Il est suivi du Stad van Antwerpen. Une fois débarqués, où installer ces gens ? On ne peut les entreposer dans des casemates. Par un hasard on ne peut plus opportun, il s’avère que, depuis peu, Le Havre souhaitait concurrencer les cités balnéaires de Trouville et de Cabourg (ce fut d’ailleurs un échec). Le nommé Dufayel, directeur du Nice-Havrais, était l’ordonnateur de ce grand projet. Une infrastructure habitable et, surtout, vide, pour des raisons à la fois climatiques et politiques évidentes.

Les ministres belges sont donc accueillis par Victor Augagneur, ministre français de la Marine. Le siège du Gouvernement belge sera incarné, pendant quatre ans, par une maison à colombages, en haut d’une falaise, dans le plus pur style normand ; elle sera détruite en 1944.

Jean Victor Augagneur ministre de la Marine
Si la municipalité de Sainte-Adresse restera française, les bâtiments occupés par les autorités belges y jouiront de l’extraterritorialité. Le roi des Belges, Albert 1er , quant à lui, y possèdera la Villa Roseraie, qu’il ne fréquentera pour ainsi dire pas. Le Chef de cabinet, le comte Charles de Broqueville, sera logé à la Villa Roxane et le corps diplomatique à l’hôtel des Régates. Bientôt, près de douze mille Belges vont peupler Sainte-Adresse, d’où sera pensé, conçu et, finalement, ordonné, le plus clair de la politique de la Belgique durant la guerre de 1914-1918.


Sources 



15 janvier 2022

Vigil série britannique sur Arte Royal Navy sous-marin télévision

 Vigil série britannique sur Arte


Comment la disparition d'un chalutier de pêche écossais et le décès d'un individu à bord d'un sous-marin nucléaire engendrent un conflit entre la police locale, la Royal Navy et les services de renseignement britanniques ?


Jeudi soir, j'ai regardé le début d'une série sur la chaîne ARTE "VIGIL". Cette série anglaise se déroule à bord d'un sous-marin nucléaire de la Royal Navy et dans son port base.

 Il y avait bien longtemps que je n'avais pas pris autant de plaisir à regarder la télé.


 Une inspectrice est envoyée à bord d’un sous-marin nucléaire de la Royal Navy pour enquêter, avec sa coéquipière restée à terre, sur la mort suspecte d’un membre de l’équipage. Thriller géopolitique haletant, la série Vigil est signée Tom Edge, avec Suranne Jones (Docteur Foster) et Rose Leslie (Game of Thrones). En intégralité en replay sur arte.tv jusqu’au 19 février 2022.



Après la projection des deux premiers épisodes (sur six) de Vigil, au festival Séries Mania, à Lille, en septembre 2021, le public se pressait autour des représentants d’Arte (diffuseur et coproducteur de cette série britannique) pour savoir quand viendrait la suite. 

L’affaire semblait bien engagée : la collision, à bord d’un sous-marin nucléaire, entre un genre délicieusement désuet et typiquement britannique (n’en déplaise à Edgar Allan Poe et Gaston Leroux), le meurtre à huis clos et le roman d’espionnage, produisait un nombre impressionnant de rebondissements et de suspects.

Sources 
ARTE

Humour dans le carré par Donec un juste parmi les nations Aristides de Sousa Mendes

Humour dans le carré par Donec

Un juste parmi les nations

‌Bonjour la compagnie,

La seconde guerre mondiale nous fit découvrir de magnifiques figures de héros mais aussi celles beaucoup moins ragoûtante de fieffés salopards.

Nous nous intéresserons aujourd’hui à un héros dont l’humanité ne fut reconnue que bien des années plus tard.




En 1940, le Portugal, pauvre pays jadis glorieux vit sous la férule d’un dictateur catholique : Salazar. Un personnage cependant en opposition avec les thèses racistes chères à Berlin ou à Vichy.

Le Portugal dispose d’une représentation consulaire à Bordeaux avec Aristides de Sousa Mendes. Qui est un aristocrate issu de la petite noblesse et confession catholique et d’opinion conservatrice et monarchiste. Il fut auparavant en poste dans différents pays, il s’y est distingué par de multiples incidents et indélicatesses financières.


Quand la guerre éclate il est âgé de 55 ans. Père de quatorze enfants, la morale chrétienne lui sert de boussole ce qui ne l’empêche pas de filer le parfait amour avec une maîtresse dont il aura une petite fille en 1940.

On n’imagine pas aujourd’hui, calfeutrés dans notre bien-être bourgeois, ce qu’a pu être la débâcle. La ville de Bordeaux est assaillie par des milliers de réfugiés dont de nombreux juifs pourchassés par les nazis et qui rêvent de partir vers l’Amérique.


Salazar souhaite que son pays reste neutre et contrôle depuis Lisbonne l’obtention du moindre visa qui permettrait aux citoyens de pays sous le joug des Allemands de gagner les Etats-Unis. Pourtant dès la « drôle de guerre » en 1939 De Souza commence à délivrer les fameux visas. Il ne les délivre pas au compte-gouttes, mais à tour de bras. Le consulat devenant la plaque tournante de tous ceux qui veulent embarquer vers l’Amérique.

Réprimandé par sa hiérarchie il déclare « S’il me faut désobéir je préfère que ce soit à un ordre des hommes qu’à un ordre de Dieu ». Il poursuivra son œuvre jusqu’au 23 juin sous l’œil médusé des fonctionnaires portugais chargés de le rapatrier de force.
Il faut savoir aussi que tout dictateur qu’il soit Salazar a hébergé la société d’aide aux migrants juifs.


De retour à Lisbonne notre consul est traduit devant un conseil de discipline mais Salazar se montre magnanime et bien que réprimandé, il touchera son salaire jusqu’à sa mort en 1954
.
Le nombre de personnes sauvées par De Souza Mandes n’est pas très précis mais il est sans doute supérieur à 10 000. En 1966 il sera honoré du titre de « juste parmi les nations ».

A bientôt pour de nouvelles aventures

Donec

Sur la peau de bouc (motifs de punitions dans la Marine) : « se servir de la brosse à dent d’un de ses camarades, plutôt que de la sienne, pour matriculer ses effets.

Les mots du Général : Une réunion du « R.P.F. » le Général parle et condamne le « .système ».
Il faut tuer la gueuse ! crie un « militant ».
Apprenez Monsieur qu’en France la République ne se renverse pas. Chassez-la et elle revient au galop
Le Gnaf
Il existait chez les officiers de marine un « éreintement » qui consistait à attribuer à la victime un surnom généralement obtenu par déformation de son nom propre et qui, très rapidement, finissait par remplacer celui-ci… Au moins pour les utilisations non officielles.
Ce jeu de mots avait un nom « le gnaf »(en 1928), en voilà quelques uns
NOM GNAF
ABEL L’émir
ADAM Le premier venu
D’ADHEMAR DE GRAND SAC L’amarrage du Grand sac
ALLEAUME Le baron Vurst
D’ANTIN TOURNIER DE VAILLAC Le Ravaillac – Régicide aussi
AUFFRAY Gégène
BARBIER Riton le fourbe
BATRO Le grand oiseau

PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...