15 février 2024

Des grades dans la Marine - Qui fait quoi?

Des grades dans la Marine


Le MIDSHIP ne sait rien et ne fait rien

L'ENSEIGNE ne sait rien et fait beaucoup

le LIEUTENANT de VAISSEAU sait tout et fait tout

le CAPITAINE de CORVETTE sait tout mais ne fait plus rien

le CAPITAINE de FREGATE  transmet

le CAPITAINE de VAISSEAU demande où signer

L'AMIRAL s'étonne et ne comprend pas


Merci à Claude Arata pour ces informations.


13 février 2024

Crozet 7 décembre 2023 AMAEPF TAAF Marion Dufresne Alfred Faure

 CROZET TAAF

Représentant AMAEPF : Thierry PEZÉ
Dans le cadre d’une convention entre les TAAF (Terres Australes et Antarctiques Françaises) et l’AMAEPF (Amicale des Missions Australes et Polaires Françaises) chaque année, un représentant de l’amicale effectue une rotation avec le bâtiment ravitailleur le Marion Dufresne. 


Jeudi 7 décembre, cette nuit a été assez agitée, on entre dans « le dur », à 6h30, on prend le mouillage devant la baie du marin, débarquement de passagers par hélico, mais à cause de la houle et du vent le Marion change de mouillage vers la baie Américaine.


Vendredi 8 décembre, nuit calme à la baie US, le Marion reprend son mouillage en baie du Marin, le vent et la houle ont diminué ce qui permet de reprendre les opérations de ravitaillement par les airs, mais les conditions ne sont pas réunies pour le ravitaillement en gazole.


Samedi 9 décembre, je débarque sur la base Alfred Faure, il fait + 3,5 °C avec du vent : ça pique !
L’été austral a du mal à s’installer. L’équipe sécurité sur la DZ est beaucoup mieux équipée qu’à mon époque. Avec Pierre notre guide de la direction de l’environnement nous descendons vers la baie du marin en passant par les sas de biosécurité type frotte-bottes. La colonie de manchots royaux se signale de loin avec ses piaillements et son odeur. J’avais un peu oublié l’éclat des couleurs du manchot royal, certains sont en duvet marron d’autre couvent encore. Les Chionis sont très curieux et viennent près des photographes, les jeunes éléphants de mer se préparent à des combats plus intenses. L’aménagement de l’accès au quai et la réduction de l’empreinte au sol des bâtiments sont très bien réalisés, nous terminons notre visite en passant par la biosécurité de la base, puis nous allons au Bolard pour observer de loin un grand Albatros sur son nid.


Je rencontre Denis l’électrotechnicien, il me fera visiter la base après le repas. Les conditions ne permettent pas de dormir sur base, tout le personnel quittant Crozet doivent réintégrer le Marion dans l’après-midi. À la vie commune, le service des cuisines s’est surpassé pour nous recevoir : un superbe buffet trône au milieu de la salle, les différents hivernants connaissent la R.A.P. (revue australe et polaire). Denis me fait visiter les principaux bâtiments, je rencontre d’autres hivernants, Denis a hiverné également à Kerguelen c’est intéressant de discuter avec une personne qui a occupé le même poste, mais à une autre époque. Les VSC quittant sont sur le départ, c’est toujours des moments d’émotion intense, je préfère embarquer parmi les premiers laissant les hivernants faire leurs adieux.



Sources

https://www.amaepf.fr/thierry-peze-blog-2023/crozet-3

12 février 2024

BRF Jacques Chevallier déploiement de longue durée retour à Toulon

 BRF Jacques Chevallier déploiement de longue durée retour à Toulon




Le bâtiment ravitailleur de force (BRF) Jacques Chevallier est rentré, ce dimanche 4 février, à la base navale de Toulon à l'issue de son premier déplacement de longue durée. 



Un premier grand déploiement au cours duquel le BRF, livré en juillet dernier par les Chantiers de l’Atlantique et Naval Group, a été éprouvé dans la durée et différents environnements, en eaux chaudes comme en eaux froides, avec en cours de missions des manœuvres avec des marines étrangères permettant de vérifier son interopérabilité, comme ce fut par exemple le cas en Atlantique avec le porte-avions USS George Washington et HMS Prince of Wales, puis le porte-hélicoptères brésilien Atlantico.

11 février 2024

Les Pionniers de l'Antarctique Martin Mörck - Cook Scott Dumont d'Urville Charcot Mawson Shackleton Amundsen

 Les Pionniers de l'Antarctique Martin Mörck - Cook Scott Dumont d'Urville Charcot Mawson Shackleton Amundsen


Les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) ont confié à l’artiste graveur Martin Mörck la création d’un carnet de timbres qui rend hommage à sept célèbres pionniers de l’Antarctique : 

James Cook, Jules Dumont d’Urville, Jean-Baptiste Charcot, Roald Amundsen, Robert Falcon Scott, Douglas Mawson, et Ernest Shackleton, sept pionniers qui partagèrent la passion de l’inconnu et de la navigation dans les zones polaires.



Le Britannique James Cook est le premier navigateur européen à faire le tour du continent Antarctique en 1773.





L’année suivante, en 1912, l’officier britannique Robert Falcon Scott atteindra lui aussi le pôle Sud, un mois après Amundsen, mais perdra tragiquement la vie lors de son voyage retour.




Entre 1911 et 1914, le géologue australien Douglas Mawson cartographie plus de 3 000 km de côtes en Antarctique, permettant ainsi à de nombreux navigateurs d’explorer les mers du sud autour du grand continent glacé.



Entre 1914 et 1917, l’explorateur britannique Ernest Shackleton tentera en vain de traverser l’Antarctique. Malgré la perte de son navire, l’Endurance, broyé par les glaces, il réussira à sauver l’ensemble des membres de son expédition. L’épave de son navire a été retrouvée le 7 mars 2022 par 3 000 m de fond en mer de Weddell en Antarctique.



Jules Dumont d’Urville, officier de la Marine nationale française, est une figure majeure de l’histoire polaire française. Il a découvert en 1840 une nouvelle terre, la terre Adélie, nommée ainsi en hommage à sa femme Adèle, et il a posé le pied en Antarctique pour la France. La terre Adélie est aujourd’hui l’un des cinq districts des TAAF.



En 1911, Roald Amundsen, explorateur norvégien, a dirigé la première expédition qui atteindra le pôle Sud.





Autre pionnier français de l’Antarctique, Jean-Baptiste Charcot, médecin et marin, a commandé en 1904 la première expédition française à hiverner en Antarctique.


https://taaf.fr/actualite/a-la-rencontre-de-martin-morck-artiste-graveur-norvegien-et-les-pionniers-de-pionniers-de-lantarctique/


10 février 2024

DDU Hélicoptères L'Astrolabe P 800 Dumont d'Urville Terre-Adélie 2023

 DDU Hélicoptères L'Astrolabe P 800 Dumont d'Urville Terre-Adélie 2023



L’été est arrivé en Antarctique, et les contrats de soutien de Canadian Helicopters sont à nouveau en pleine activité. Nous fournissons des services d’hélicoptère en soutien aux activités de recherche scientifique en Antarctique depuis plus de 30 ans. Ces activités se déroulent pendant les mois d’été en Antarctique et peuvent inclure des navettes entre le navire et la côte, des relevés radar et LIDAR, la chasse aux météorites, la reconnaissance des glaces, la prise de vues aériennes/photographiques, et le transport de charges pour le déploiement de camps. 









Le départ du raid logistique vers la station Concordia avait lieu il y a deux semaines. Concordia est la station franco-italienne située au cœur de l’Antarctique à environ 1200km de Dumont D'Urville. Pour que Concordia puisse continuer de fonctionner, plusieurs raids logistiques (2 ou 3 par an) sont organisés afin de maintenir un approvisionnement de la station en vivres, gasoil et matériel scientifique et technique.

Le point exact de départ du Raid ne se situe pas à Dumont D'Urville, mais juste à côté à quelques kilomètres, toujours en Terre-Adélie mais depuis la station Robert Guillard à cap Prudhomme, qui se situe elle directement sur le continent et non sur une île.

Le raid est divisé en trois convois, tractant chacun environ 200t de fret, soit un total de 600t de fret par raid. Chaque convoi est tracté par deux ou trois véhicules "challenger" améliorés années après années afin d'affronter au mieux les conditions extrêmes. Les équipes du raid réalisent une vraie prouesse technique en affrontant les conditions extrêmes de l'antarctique lors de la traversée. 



09 février 2024

Basler vol 11 et 12 2023 décembre Dumont d'Urville novembre décembre 2023 liaison Concordia Mario Zuchelli

 Basler vol 11 et 12 2023 décembre  Dumont d'Urville novembre décembre 2023 liaison Concordia Mario Zuchelli 

Le Basler BT-67 est un avion produit par Basler Turbo Conversions à Oshkosh, Wisconsin.

Cet avion est construit sur la structure réaménagée du Douglas DC-3, ces modifications augmentent la durée d'utilisation du DC-3. 

Si vous suivez la flèche le vol n° 11 est de Mario Zucchelli
vers Dumont d'Urville
Cette modification inclut l'ajout de turbopropulseurs Pratt & Whitney Canada PT6A-67R, l'allongement du fuselage, le renforcement de la structure, la modernisation de l'avionique et des modifications sur les bords d'attaque et le saumon des ailes.

Il assure les liaisons entre Mario Zucchelli, Dumont d'Urville et Concordia.






La Station de recherche Concordia , ouverte en 2005, est une installation de recherche franco-italienne construite à 3 233 m au-dessus du niveau de la mer à un endroit appelé Dôme C sur le plateau antarctique. 

Il est situé à 1 100 km (680 mi) à l'intérieur des terres de la station de recherche française de Dumont D'Urville , à 1 100 km (680 mi) à l'intérieur des terres de la station australienne Casey et à 1 200 km (750 mi) à l'intérieur des terres de la station italienne Zucchelli à Terra Nova Bay . 

La gare russe Vostok est à 560 km (350 mi). Le pôle Sud géographique est à 1 670 km (1 040 mi). L'installation est également située dans la revendication australienne sur l'Antarctique, le territoire australien de l'Antarctique .



alors que toujours suivant la flèche  le vol n° 12
viendrai de Concordia 
vers Dumont d'Urville

Annoncé initialement autour du 30 octobre, le premier avion, qui marque le début de la campagne d'été, est finalement arrivé le 8 novembre avec 18 passagers à bord.

Emile Fénétrier©TAAF

08 février 2024

Bâtiment d'Assistance des pêches Aviso Détroyat 1979 Terre-Neuve Saint-Pierre Miquelon Cols bleus Marine nationale

 Bâtiment d'Assistance des pêches Aviso Détroyat 1979





du Détroyat



LUNDI 5 février, tout est prêt à bord du Détroyat pour rejoindre l'escadre et faire escale à Porto. Le lendemain les permissionnaires qui rentrent s'étonnent que les dispositions d'appareillage ne soient pas commencées et, à l'appel, l'officier en second apprend à tous la nouvelle mission dans 4 jours le Détroyat appareille pour les bancs de Terre-Neuve,


Le 16 février, le Détrayat se réveille sous la glace, une couche de 10 cm recouvre l'avant et l'équipage commence à casser la glace. Le soir nous rencontrons des plaques de glace en formation au large de Saint-Jean de Terre-Neuve. Samedi 17, nous retrouvons le chalutier Nève mais une mer très forte interdit tout mouvement et nous rallions Saint-Pierre. Dimanche 18, deux heures de travail pour dégager les apparaux de manœuvre puis le Détroyat s'accoste à Saint-Pierre.


Le Détroyat a distribué 1450 lettres, 110 colis, 8 tonnes de matériel, il a reçu 1310 " lettres pour la France. Le médecin et le dentiste ont commencé leur travail : 9 consultations médicales, 5 dentaires, 2 hospitalisations à bord. Malgré le froid et la corvée de glace tous les matins, le moral est au beau fixe.




du Détroyat 

VENDREDI de 16 mars, après trois jours de tempête de sud, pendant lesquels des vents de 40 à 60 nœuds ont cloué à quai le Détroyatet le chalutier Shamrock. le vent tourne à l'ouest â 26 nœuds. Les deux bâtiments en profitent pour s'éviter laborieusementet reprendre la mer. Pendant ces troisjours d'escale forcée, la fraternité des marins a joué. Ceux de la Royale et ceux du grand métier ont tiré quelques bords ensemble dans les rues et les bars de Saint-Pierre. Le capitaine du Shamrock, Jean Recher, s'est prêté de bonne grâce à la corvée des dédicaces de son livre « Le Grand Métier » — Journal d'un capitainede pêche de Fécamp. 


Après l'appareillage, tandis que le Shamrock fait route sud vers le banc de SaintPierre, le Détroyat met le cap à l'est pour retrouver les cinq chalutiers de Bordeaux : Finlande, Zélande, Islande, Jutland, Commandant Gué, qui sortent du golfe du SalntLaurent et font route vers le banc de Scatarie. Les chalutiers attendent le Détroyat à 'la limite des glaces pour faciliter les mouvements. Du 17 au 21, souffle une tempête de nord-est. Des vents de 36 à 46 nœuds interdisent tout mouvement par zodlac. Deux fois le Détroyat passe en rade de SaintPierre pour faire remettre du courrier par la pllotlne, courrier distribué sur les chalutiers par bouée postale. Le 21 au soir, le vent tombe, la mer se calme rapidement. Dans la nuit du 21 au 22, le médecin et le dentiste ont quelques malades è soigner sur le banc de Scatarle puis le Détroyat rallie la baie de Saint-Georges où se trouvent quatre chalutiers. En début de nuit, le Détroyat reprend la route de Saint-Pierre où Il accoste le 23 au matin après sept Jours d'assistance bien remplis.


Cols bleus 

1979/03/03 (N1557).

1979/03/31 (N1561)


Via Sibérie transsibérien chine Blaise Cendras corps expéditionnaire corps d'occupation chemin de fer Russie

Via Sibérie Blaise Cendras est l'un de mes auteurs préférés. Né en Suisse, il va s'engager durant la première guerre mondiale dans l...