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14 novembre 2024

SNA DUGUAY-TROUIN Brest 7 novembre 2024 Barracuda premier jour du timbre sous-marin

SNA DUGUAY-TROUIN Brest 7 novembre 2024 Barracuda premier jour du timbre

Le Télégramme 07 novembre 2024

À Brest, un départ en boulet de canon pour le timbre à l’effigie du sous-marin nucléaire d’attaque Duguay-Trouin



Un bloc timbre à l’effigie du sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Duguay-Trouin a été mis en vente en avant-première ce jeudi 7 novembre 2024 au bureau de poste de Brest Siam. Un SNA en pleine lumière, un rôle à contre-emploi pour cette merveille de technologie qui excelle habituellement dans la discrétion. Gros succès auprès des philatélistes ! Il faut dire qu’après le Redoutable en 1969, c’est seulement le deuxième sous-marin à être ainsi sorti de l’ombre et mis à l’honneur à travers un timbre.



Tirée à 320 000 exemplaires, cette création de Julien Le-Bail présente en plongée le submersible admis au service actif en avril 2024, dans le bleu profond de l’océan. « C’est une grande fierté de pouvoir rendre hommage à cette force unique qui contribue indirectement à la dissuasion nucléaire », a salué Jean-Christophe Merkler, délégué régional du groupe la Poste.  

Romu, Claude, Mité - 


« Cette fierté est largement partagée par les forces sous-marines françaises et ses 3 300 marins », a appuyé l’Enseigne de vaisseau Vincent Dubuc, officier de communication des forces sous-marines et de la force océanique stratégique.



Après l’édition d’un premier timbre mettant en avant le sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) Le Redoutable, le groupe La Poste et la Marine nationale réitèrent un partenariat, 55 ans après, pour rendre un nouvel hommage aux femmes et hommes qui œuvrent au quotidien, sans relâche, dans les fonds marins pour assurer la défense et les intérêts de la France.


Ramine, Claude, Romu -


Symbole de puissance, les nouveaux SNA de type Suffren représentent un joyau français qu’il convient de faire rayonner. Admis au service actif le 4 avril dernier par le chef d’état-major de la Marine, l’amiral Nicolas Vaujour, le SNA Duguay-Trouin a naturellement trouvé sa place dans ce projet. Qui plus est à l’approche de l’année de la mer (2025), évènement majeur qui souligne l’importance des enjeux maritimes pour la France.



Ainsi le timbre du SNA Duguay-Trouin a-t-il été dévoilé au salon des amiraux du CESM à l’École militaire de Paris en présence du vice-amiral d’escadre Xavier Petit, commandant les forces sous-marins et la Force océanique stratégique (ALFOST), les commandants du Duguay-Trouin, le commandant du SIRPA Marine et une délégation du groupe La Poste.







Un timbre historique pour la Marine nationale


Véritable ambassadeur culturel, ce timbre véhicule l’image de la Marine nationale au niveau national et international. Modeste par sa taille mais immense par sa portée, il a le pouvoir de voyager à travers le monde, de connecter les personnes et de porter, de lettre en lettre, une part de l’histoire de la Marine nationale.

Ramine, Claude


Le timbre du SNA Duguay-Trouin sera disponible et mis en vente à partir du 12 novembre prochain au tarif de 1,29€.




Merci à la Marcophilie navale Bretagne 

Ouest-France

Le Telegramme

Marine Nationale

13 novembre 2024

SNA Sous-Marin Duguay-Trouin Cherbourg Timbre premier jour Naval Groupe Club philatélique Cotentin

À Cherbourg, les timbres du sous-marin SNA Duguay-Trouin s’arrachent en quelques heures



Jeudi 7 novembre 2024 avait lieu à La Poste de Cherbourg-en-Cotentin (Manche), une vente en avant-première du timbre à l’effigie du sous-marin SNA Duguay-Trouin construit dans la capitale du Cotentin. Les philatélistes et passionnés de marine se sont pressés, dès l’ouverture du bureau de poste, pour se procurer la précieuse pièce de collection.

Les philatélistes faisaient la queue, jeudi 7 novembre 2024, à La Poste de Cherbourg pour se procurer le précieux timbre du sous-marin Duguay-Trouin, en vente en avant-première.

avec double oblitération SVP Marine nationale Cherbourg -en-Cotentin7-11-2024
SNA Duguay-Trouin
Les philatélistes faisaient la queue, jeudi 7 novembre 2024, à La Poste de Cherbourg pour se procurer le précieux timbre du sous-marin Duguay-Trouin, en vente en avant-première.

Il y avait du monde ce jeudi matin 7 novembre 2024 au bureau de poste de Cherbourg-en-Cotentin (Manche). Et des sourires resplendissants dessinés sur toutes les lèvres. Les Cherbourgeois pouvaient se procurer en avant-première le timbre émis par la Poste et la Marine nationale illustrant le sous-marin nucléaire d’attaque Duguay-Trouin en plongée.


« Pour une fois qu’il se passe quelque chose pour les philatélistes à Cherbourg », se réjouit Philippe, collectionneur de milliers de timbres. Pas question pour lui de manquer ce jour mémorable. Comme Yves Delahaye, son voisin dans la file d’attente. Ce timbre réunit ses deux passions : les timbres et la marine. « Quand j’avais 7 ans, j’ai fait la queue avec mon père pour acheter, le premier jour aussi, le timbre du Redoutable, raconte-t-il. Mon grand-père travaillait à l’Arsenal et il avait participé à la fabrication du sous-marin. Avec ce nouveau timbre, je finis la boucle. Et l’acheter en avant-première, c’est un petit plus. Je pourrais dire que j’étais là. »


Liliane envoie une lettre surprise à son neveu avec le timbre du sous-marin Duguay-Trouin à Cherbourg.
Liliane envoie une lettre surprise à son neveu avec le timbre du sous-marin Duguay-Trouin à Cherbourg. | OUEST-FRANCE
« Ça fait plaisir à tous les Cherbourgeois »
Obtenir l’enveloppe du premier jour, c’est aussi le petit plaisir de Catherine Leroy-Besson et Catherine Hengoat. Les deux passionnées trépignent d’impatience dans la queue. Elles patientent en calculant le nombre de timbres qu’elles achèteront. « Je vais en prendre pour ma sœur, pour un ami, pour mon neveu et bien sûr pour la collection du club des philatélistes », lâche l’une des deux amies.





Une enveloppe spéciale premier jour est délivrée à ceux qui achètent en avant-première le timbre du sous-marin d’attaque Duguay-Trouin à Cherbourg.
OUEST-FRANCE

Les 500 timbres en vente s’écoulent en quelques heures à peine. « C’est normal, c’est une avant-première sur un sous-marin qui a été construit à Cherbourg, lance Etienne Devailly, président du Cercle philatélique et cartophile du Cotentin. Ça fait plaisir à tous les Cherbourgeois. Beaucoup de personnes viennent pour des commandes d’amis ou de la famille, anciens de l’arsenal ou sous-marinier par exemple. »

Liliane est de ceux-là. Cette habitante de Cherbourg ne vient pas agrandir sa collection. « Mon neveu travaille pour la Marine nationale donc je lui fais la surprise de lui envoyer une lettre avec ce timbre. Il va être super content », sourit-elle en collant le précieux tampon sur le coin de son enveloppe. Thomas Helie, quant à lui, voit en cet objet un précieux souvenir. « Je suis fan de la marine et puis j’ai travaillé sur le sous-marin », confie timidement ce charpentier de Naval group. Si le submersible a quitté la pointe du Cotentin en avril 2023, des centaines de Cherbourgeois le garderont désormais éternellement auprès d’eux

 | OUEST-FRANCE
Ouest-France Noémie BAUDOUIN.
Publié le 07/11/2024 à 18h52

Un grand merci à Auguste Mouchel

17 octobre 2024

SNA TOURVILLE escale à Brest sous-marin FDI Ronac'h

SNA TOURVILLE escale à Brest sous-marin FDI Ronac'h

Un sous-marin de classe Suffren vient de croiser un autre fleuron de la Marine nationale et... de Naval Group





Lors de ses premiers essais à la mer, la FDI Amiral Ronarc'h a croisé la route d'un SNA qui quittait la rade de Brest, survolée par un H160 de la base d'aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic.



Après un retour non programmé à la mi-septembre 2024 pour « des ajustements techniques », le SNA de 99 mètres de long avait repris la direction de l’Atlantique avec, pour objectif, de réaliser sa première plongée profonde, une série d’entraînements et de multiples autres essais.









Malgré cette séquence tenue secrète par la DGA (Direction générale de l’armement), le Tourville est donc réapparu du côté de la rade de Brest (Finistère), samedi 12 octobre 2024. Avec à ses côtés, un autre invité de marque : la frégate de défense et d’intervention (FDI) Amiral Ronarc’h.


13 octobre 2024

SNA Tourville essais à la mer Cherbourg sous-marin nucléaire d'attaque

SNA Tourville essais à la mer 

Le Tourville est le troisième sous-marin de la classe Suffren du programme Barracuda. Les trois suivants baptisés de Grasse , Rubis et Casabianca sont actuellement en construction à divers stades d’avancement, avec des livraisons prévues jusqu’en 2030, tel que prévu par la Loi de programmation militaire 2024-2030.



Revenu pour des « ajustements techniques » à Cherbourg (Manche), le sous-marin nucléaire d’attaque Tourville s’apprête à effectuer de nouveaux essais au large du Cotentin.





La Presse de la manche ©Jean-Paul BARBIER
Après une première étape en Manche et un retour au bassin à Cherbourg, les essais en mer conduiront le Tourville à réaliser des essais en Atlantique. L’ensemble de ces essais à la mer sera mené par l’équipage du sous-marin et selon un déroulement fixé par les ingénieurs et techniciens de la DGA, de la Direction des applications militaires du CEA, de Naval Group et de TechnicAtome.. Ils ont pour objectif de vérifier, de manière progressive, l’ensemble des capacités techniques et opérationnelles du sous-marin. Ils dureront jusqu’à sa livraison prévue à la fin de l’année 2024.
Pendant toute la phase des essais en mer, le navire reste la propriété de Naval Group et de TechnicAtome. Il est placé sous la responsabilité de la Marine nationale pour son commandement opérationnel et en sa qualité d’exploitant nucléaire délégué. Maîtres d’ouvrage du programme Barracuda, la DGA et le CEA sont, quant à eux, responsables des essais jusqu’à la réception du navire et sa livraison à la Marine nationale.
Le Tourville est le troisième de série des six sous-marins de la classe Suffren du programme Barracuda. Les trois autres sous-marins (de Grasse, Rubis et Casabianca) sont actuellement en construction à divers stades d'avancement, avec des livraisons prévues jusqu'en 2030, conformément à la Loi de programmation militaire 2024-2030. Les six sous-marins commandés par la DGA dans le cadre du programme Barracuda renouvelleront d’ici à 2030 la composante des sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) de la Marine nationale, constituée de SNA de type Rubis mis en service à partir des années 1980. Les deux premiers SNA Barracuda, le Suffren et le Duguay-Trouin, ont été respectivement admis au service actif en juin 2022 et en avril 2024.

Comme leurs prédécesseurs, les sous-marins nucléaires d’attaque du programme Barracuda sont équipés d’une propulsion nucléaire qui leur confère un rayon d’action et une discrétion remarquables. Ils sont plus rapides, plus endurants et plus polyvalents que les SNA de la génération précédente avec leurs nouvelles capacités de mise en œuvre de forces spéciales et de frappe d’objectifs terrestres situés à plusieurs centaines de kilomètres à l’aide de missiles de croisière navals. Ils représentent un bond technologique qui permet à la France de rester dans le club très restreint des nations qui mettent en oeuvre des SNA modernes et performant
Sources
DGA/ Marine nationale/Naval Group

18 septembre 2024

SNA TOURVILLE première plongée septembre 2024 Cherbourg double oblitération sous-marin

SNA TOURVILLE première plongée septembre 2024

Peut-être que le PIC de Noyal Rennes Armorique va devenir le nouveau port base du SNA Tourville?

Encore une double oblitération Code ROC 46451A-01 Ille et Vilaine NOYAL RENNES ARMORIQUE PIC


Il ne devait pas revenir à Charbourg… Après une période d’essais estivale coupée en deux, en juillet et début septembre, le sous-marin nucléaire d’attaque Tourville avait quitté définitivement Cherbourg et le site de Naval Group où il a été construit.

Cette nouvelle phase de tests, tenue secrète, devait l’emmener en Atlantique avec pour objectif de valider des essais opérationnels, qui nécessitent notamment plus de profondeur qu’en mer de la Manche.

Le futur bâtiment de la Marine nationale devait ensuite, à terme, rejoindre son port d’attache, Toulon (Var), comme ses prédécesseurs, le Suffren et le Duguay-Trouin, ainsi que tous les autres SNA de classe Rubis.

« Pour des ajustements techniques »
Seulement, tout ne s’est pas passé comme prévu. À l’instar du Suffren, le premier de série, revenu au bercail en 2020 « pour des ajustements techniques », le Tourville a dû faire demi-tour et rejoindre son « cocon » cherbourgeois, mardi 17 septembre 2024. Pour la même raison (officielle) que son prédécesseur du programme Barracuda. 


La première sortie en mer du SNA Tourville, marquant le début des essais en mer du navire, constitue une étape cruciale du programme Barracuda. Le franchissement de ce jalon fait suite aux travaux d’achèvement et à une série d’essais à quai réalisés depuis le transfert du sous-marin du hall de construction de Naval Group à Cherbourg vers le dispositif de mise à l’eau en juillet 2023. Après essais des équipements installés à bord, il a été mis à l’eau dans le bassin de Cachin. Ces essais ont permis de vérifier le bon fonctionnement des différents systèmes et équipements du sous-marin, son étanchéité, ainsi que sa propulsion, avec le démarrage de la chaufferie nucléaire, également connu sous le nom de « première divergence », le 24 avril 2024.

Après une première étape en Manche et un retour au bassin à Cherbourg, les essais en mer conduiront le Tourville à réaliser des essais en Atlantique. L’ensemble de ces essais à la mer sera mené par l’équipage du sous-marin et selon un déroulement fixé par les ingénieurs et techniciens de la DGA, de la Direction des applications militaires du CEA, de Naval Group et de TechnicAtome.. Ils ont pour objectif de vérifier, de manière progressive, l’ensemble des capacités techniques et opérationnelles du sous-marin. Ils dureront jusqu’à sa livraison prévue à la fin de l’année 2024.

Pendant toute la phase des essais en mer, le navire reste la propriété de Naval Group et de TechnicAtome. Il est placé sous la responsabilité de la Marine nationale pour son commandement opérationnel et en sa qualité d’exploitant nucléaire délégué. Maîtres d’ouvrage du programme Barracuda, la DGA et le CEA sont, quant à eux, responsables des essais jusqu’à la réception du navire et sa livraison à la Marine nationale.




Le Tourville, troisième sous-marin nucléaire d’attaque de classe Suffren, a effectué, mercredi 17 juillet 2024, sa plongée statique au large de Cherbourg (Manche).



18 mai 2024

Aviation maritime Philippeville Algérie 1914-1018 guerre Bône hydravion Méditerranée

Aviation maritime Philippeville Algérie 



Les principales missions de l’Aviation maritime sont la surveillance des routes d’accès aux ports, l’escorte et l’éclairage des convois, reconnaissance, la recherche des mines et l’attaque des sousmarins.


Au début de la guerre, la Marine ne possède que huit appareils de marques disparates, onze pilotes et un navire transporteur d’hydravions. Une seule base est en service : le Centre d’études de Saint-Raphaël. A la fin de la guerre, l’Aviation maritime aura 702 pilotes et 1 264 appareils. A partir de 1917, devant l’accroissement considérable de la force sous-marine allemande, l’Aviation maritime se développe. L’organisation territoriale côtière comprend les secteurs partagés en 1916 en divisions de patrouilles aériennes. Sur toutes les côtes océaniques et méditérranéennes sont créés trente-cinq centres (patrouilles aériennes) équivalents à une ou plusieurs escadrilles de douze, puis seize hydravions, et trente Postes de combat, détachés des Centres, de quatre à six hydravions, plus des Postes de relâche pour le ravitaillement et des bases de combat, non occupées en permanence, prévues pour une section de deux hydravions. 



Des centres et des postes de combat partent des sections d’en principe deux hydravions (FBA H4, Donnet-Denhaut et Tellier) dont le rayon d’action atteint 300 kilomètres. Le terme de centre aéronautique disparaît en juin 1917 au profit de patrouilles aériennes. 


Le 10 novembre1916, la décision est prise de créer le centre d’aviation du port d’Alger, près de
l’usine électrique, dans un étroit plan d’eau entre le quai de Sète, sur le Grand Môle, et le quai de
Caen. L’Entreprise Gregor se charge des travaux et le centre sera agrandi en avril 1917.


Les patrouilles aériennes d’Algérie-Tunisie dépendant du secteur de la Méditerranée, comportent
d’ouest en est le centre d’Oran (dont dépendent les postes de combat de Nemours et Mostaganem,
le centre d’ Arzew, poste de combat : Cherchell, le centre d’Alger, postes de combat : Ténès et
Bougie, le centre de Djidjelli, le centre de Bône, postes de combat : Collo, le centre de Bizerte,
postes de combat : Tabarka et Kélibia ; le centre de Sousse, postes de combat : Sfax et Lampedusa
et le centre de Marsala.

Les postes de combat (également dénommés postes de relâche lorsqu’ils sont utilisés de façon
temporaire) sont généralement équipés d’un hangar Bessonneau et d’un mât de mise à l’eau.
L’activité des postes de relâche est assez irrégulière, elle dépend du passage des convois et des
difficultés de mise en oeuvre qui demandent quelquefois des pilotes habiles. 



D’une manière générale, l’effectif complet des centres et des postes ne sera jamais atteint. Il n’y aura jamais guère plus
de dix hydravions opérationnels à Alger et à Bône et deux à quatre à Cherchell, Ténès, Bougie et
Djidjelli. Des postes de combat provisoires, comme Béni-Saf, sont quelques fois activés.


Le 20 septembre 1917, une section de Bône découvre un sous-marin camouflé en voilier qui attendait un important convoi. Le 9 octobre 1917, une section de Bône dégage et sauve une goélette italienne canonnée par un sous-marin et le 10 octobre 1917, une autre section de Bône découvre
un sous-marin à l’avant d’un convoi et le fait plonger. Le 4 décembre 1917, une section de Bône attaque un sous-marin qui attend un convoi.

Le 21 mars 2018, le quartier-maître charpentier Bellan écrit un courrier à Marie-Louise de Rians dans le Var.

Aviation Maritime Philippeville  - TàD Philippeville  23-3-1918

TàD arrivée RIANS VAR 1-4-18
Après avoir philosophé sur le mariage et précisé qu'en ce moment il est "neutre" il précise qu'en ce moment, il n'est plus à Bône... "Le centre de Bône m'a envoyé à Philippeville comme chef de poste au centre de ravitaillement pour avions. Mon plus gros travail c'est de m'embêter". 

INSTRUCTION sur le recrutement, la formation, l'avancement du personnel spécialisé dans l'aviation maritime du 9 janvier 1918.


"Les appareils ne viennent pas souvent depuis huit jours que j'y suis aucun appareil n'est arrivé. C'est presque l'Amérique. Souhaitons voir la fin de la guerre dans ces conditions."


Sources
ARDHAN

INSTRUCTION sur le recrutement, la formation, l'avancement du personnel spécialisé dans l'aviation maritime du 9 janvier 1918.

19 mars 2024

SNA TOURVILLE prise d'armement Cherbourg Barracuda mars 2024 Naval Group

SNA TOURVILLE prise d'armement Cherbourg Barracuda mars 2024 Naval Group

Rennes Armorique code ROC 46451A a encore frappé avec son arme de destruction massive l'OMEC TOSHIBA... et vive les doubles oblitérations...



Le 20 juillet 2023, le sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Tourville est sorti de son chantier de construction pour être transféré vers le dispositif de mise à l’eau. 

 La cérémonie de prise d'armement pour essai du sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Tourville s'est déroulée ce vendredi matin 15 mars sur le site de Naval Group à Cherbourg. Petit-frère du Suffren et du Duguay-Trouin, ce navire de 99 mètres de long est le troisième né de la série des Barracuda.


 Au nom du ministre des Armées, le sous-marin nucléaire d'attaque Tourville est armé à compter de ce jour". Les mots du vice-amiral d'escadre Jacques Fayard, commandant des forces sous-marines françaises, sonnent comme une forme de naissance pour le navire. "La cérémonie d'aujourd'hui marque une étape importante. Le Tourville va passer d'un état d'objet industriel inerte à celui de navire armé. Pour moi, armé, c'est quelque chose de vivant", explique Laurent Espinasse, directeur sous-marins chez Naval Group.


Les 65 membres de l'équipage bleu du sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Tourville ont pris possession de leur navire ce vendredi au cours d'une cérémonie sur le site de Naval Group à Cherbourg. Sous le commandement du capitaine de frégate Guillaume Egret, 40 ans, ces marins vont avoir la mission de réaliser les essais à quai et à la mer dès cet été. Un équipage "bleu" qui sera bientôt rejoint "dans les mois qui viennent" par un autre équipage "rouge" de 65 marins pour avoir un cycle continu, à terre et en mer. Ce dernier sera le sixième équipage de la classe Suffren.


"C'est un honneur de se tenir ici, à Cherbourg, dans le berceau de l'excellence industrielle où plus d'un centaine de sous-marins ont été construits", confie le commandant du Tourville, huitième navire à porter ce nom, mais seulement le premier sous-marin. "Pour beaucoup, ici, le sous marin, c'est le travail de toute une vie. Et donc, dans quelques mois, vous allez prendre le Tourville et lui faire quitter pour la dernière fois Cherbourg. Ce sera pour nous un grand moment d'émotion. Je me rappelle encore, quinze ans après le départ du Terrible de Cherbourg, où, sans annonce particulière, des centaines de collaborateurs s'étaient réunis, en silence, pour assister à ce départ et à cette déchirure", ajoute Laurent Espinasse.


 Près 
de 100 mètres de long, 5.200 tonnes en plongée... le SNA Tourville, petit-frère du Suffren et du Duguay-Trouin, est un petit bijou de technologie issu du savoir-faire de Naval Group. "Ceux, comme moi, qui ont eu l'honneur de commander un SNA de type Rubis*, mesurent parfaitement le saut technologique que nous sommes en train de franchir avec l'arrivée de la classe* Suffren*. Les forces sous-marines française voient pour les quarante prochaines années leurs capacités opérationnelles décupler. Deux fois plus gros, deux fois plus armés, deux fois plus endurants. Cela doit faire notre fierté collective"*, explique le vice-amiral d'escadre Jacques Fayard. Parmi les grandes particularités de ces SNA : l'emploi de missiles de croisière naval.
"Quand les vents mauvais se lèvent..."

Une cérémonie chargée de symboles. D'abord, avec la remise du premier fanion à l'équipage du Tourville. Un fanion où se dresse le blason d'Anne-Hilarion de Costentin, comte de Tourville, maréchal de France au XVIIIe siècle, qui a notamment remporté les victoires de Béveziers (1690) et de La Hougue (1692). Une prise d'armement qui intervient également dans un contexte international de tensions, en particulier avec la Russie sur fond de conflit ukrainien. "Par les temps qui courent, quand les vents mauvais se lèvent. Nul doute qu'il constituera une capacité opérationnelle redoutable pour nos armées", confie le commandant des forces sous-marines françaises.

En son honneur, cape noire à croix de Malte et chapeaux bicorne ornés de plumes d’autruche et d’une bande d’or, plusieurs chevaliers de l’Ordre sont présents à la cérémonie. « Le comte de Tourville a intégré l’Ordre dès sa jeunesse. À 16 ans, il débute son apprentissage qui durera deux ans et fera de lui un spécialiste de la guérilla navale. » Sous l’impulsion de Colbert, il constituera la flotte militaire française. Ses faits d’armes sont nombreux mais son aura dépasse de loin les seules compétences militaires.

« On retiendra son extrême polyvalence. Il a été de charpentier jusqu’à un excellent amiral. S’y ajoutent des qualités de caractère car il est modeste et doté du sens de l’équité. » Un grand homme dont les valeurs sont désormais entre les mains des sous-mariniers.



Merci à Joël IdF

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