Affichage des articles dont le libellé est PH Jeanne d'Arc. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est PH Jeanne d'Arc. Afficher tous les articles

12 décembre 2022

Adieu à l'Alouette III Marine nationale aéronavale 22S Lanvéoc-Poulmic décembre 2022

Adieu à l'Alouette III Marine nationale aéronavale


Alouette III 444 photo JM Bergougniou

Alouette III - photo JM Bergougniou

Aussi, ce 9 décembre, les derniers exemplaires de l’Alouette III que possédait encore la Flottille 34F/ESHE [formée à partir de l’ex-escadrille 22S] seront officiellement retirés du service, à l’issue d’une cérémonie présidée par l’amiral Pierre Vandier, l’actuel CEMM, à Lanvéoc-Poulmic. 

Lanvéoc-Poulmic - 22S  maintenance Alouette III
photo JM Bergougniou
Il s’agit du second type hélicoptère à connaître un tel sort en l’espace de quelques mois, les Lynx, dédiés à la lutte anti-sous-marine [ASM], ayant tiré leur révérence en septembre 2020.

Alouette III 444 -  photo JM Bergougniou

Au total, la Marine nationale a disposé de 37 Alouette III, selon deux versions : la SA316B [avec une déclinaison dédiée à la formation au vol sans visibilité, 

la SA316B VSV] et la SA319B, équipée pour le vol IMC [conditions météorologiques de vol aux instruments] ainsi que pour la lutte ASM depuis les frégates de la classe Tourville, grâce à l’emport de deux torpilles Mk-46.

 
Appontage vu depuis la passerelle avia JDA
Alouette III photo JM Bergougniou




Cette mission sera ensuite reprise par les Lynx, lesquels permirent un saut capacitaire et technologique pour l’époque.


JDA - Alouette III sur le pont d'envol - photo JM Bergougniou

Le résultat fut un appareil pouvant emporter sept personnes (un pilote et six passagers), de construction semi-monocoque et reposant sur un train tricycle Messier à roue avant orientable et dont le fuselage était entièrement caréné.


JDA - Alouette III photo JM Bergougniou

Les Alouette III de l’aéronautique navale ont effectué quasiment toutes les tâches que l’on peut demander de faire à un hélicoptère : recherche et sauvetage, rôle du « Pedro » à bord d’un porte-avions, transport, formation, lutte ASM, liaison, etc. Aussi, en soixante-ans, ces appareils ont effectué plus de 330’000 heures de vol.

Au 1er juillet 2021, neuf exemplaires étaient encore opérationnels. Qui plus est avec une disponibilité supérieure à celle des appareils plus modernes… D’après les derniers chiffres communiqués en 2019 par le ministère des Armées, les Alouette III affichaient un taux de disponibilité de 44,7%, soit l’un des plus élevés parmi l’ensemble des hélicoptères des forces françaises.


JDA - Alouette III n° 100 photo JM Bergougniou

JDA - Alouette III photo JM Bergougniou

JDA - Alouette III photo JM Bergougniou

Alouette III photo JM Bergougniou

JDA - Alouette III photo JM Bergougniou



22S- photo JM Bergougniou

Le treuil - photo JM Bergougniou

voilure tournante - photo JM Bergougniou

JDA Alouette saisie sur le pont - photo JM Bergougniou


Alouette III - Turbine - photo JM Bergougniou
Le nouvel appareil était surtout équipé d'une puissante turbine de 870 ch thermiques, l' ARTOUSTE III B de Turboméca, qui était limitée à 550 ch mécaniques, tant pour le réducteur de turbine que pour la boîte de transmission de l'hélicoptère.

La Quille B....L


22S - photo JM Bergougniou

Ce vendredi, les trois derniers hélicoptères Alouette III encore en fonction ont fait leurs adieux à la Marine nationale à l’occasion d’une cérémonie sur la base d’aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic, au sud de Brest . 

L’appareil était devenu mythique dans les rangs de la Marine après soixante années de missions exercées au-dessus de tous les océans du globe.
 III rotor arrière -photo JM Bergougniou



22S - Alouette 806 - photo JM Bergougniou

22S - atelier -photo JM Bergougniou


22S - maintenance - photo JM Bergougniou
Avant d’équiper la Marine, ces hélicoptères capables de voler à 200 km/h ont été utilisés dans le civil, notamment pour du sauvetage et du transport de charges lourdes. Pour la Marine nationale, ils sont engagés dans des missions de lutte anti sous-marine en embarquant sur des frégates et porte-avions. A l’époque, ces capacités sont remarquables. 

22S poser - photo JM Bergougniou

22S maintenance - photo JM Bergougniou


L’Alouette est capable d’emporter 750 kg de marchandise à son bord, soit les deux tiers de sa charge à vide, et peut s’envoler à plus de 5.000 mètres d’altitude. 

Des capacités qui lui ont permis de participer à des missions de sauvetage en mer jusqu’à sa fin de carrière mais aussi d’être équipé de torpilles et de sonars pour localiser et atteindre les sous-marins ennemis.
22S Lanvéoc Poulmic Alouette 279  - photo JM Bergougniou

la trousse à outils de bord  - photo JM Bergougniou

Treuil - photo JM Bergougniou

La possibilité d'effectuer des évacuations au treuil (capacité 175 
kg), et la bonne adaptation de la cabine aux missions sanitaires, puisqu'on pouvait loger en cabine deux civières, un malade assis et un assistant médical, ont fait de l'Alouette III un appareil très prisé pour toutes les missions de sauvetage. 



Sonde Pitot - photo JM Bergougniou


En soixante ans de carrière, l’ensemble de la flotte aura accumulé 328.000 heures de vol et 100.000 appontages, précise la Marine nationale. 



L’hélicoptère était notamment présent en avril 2008 quand trente plaisanciers du voilier le Ponant avaient été pris en otage par des pirates au large de la Somalie. Sans aide au pilotage, l’appareil est utilisé pour former les futurs pilotes.

photo JM Bergougniou


En soixante ans de carrière, l’ensemble de la flotte aura accumulé 328.000 heures de vol et 100.000 appontages, précise la Marine nationale. L’hélicoptère était notamment présent en avril 2008 quand trente plaisanciers du voilier le Ponant avaient été pris en otage par des pirates au large de la Somalie. Sans aide au pilotage, l’appareil est utilisé pour former les futurs pilotes.


01 juin 2022

PR ISERE Mission GEAOM Tunis 1975 PH Jeanne d'Arc Escorteur Forbin

le PR ISERE ravitaille la Jeanne Tunis novembre 1975



Ex-pétrolier océanique de la Caltex Petroleum SAF (nouveau nom en 1955 de la Société des raffineries de pétrole de la Gironde) et dénommé "Strasbourg", racheté par la Marine Nationale en 1964 pour renforcer la logistique du CEP. La cloche "Caltex-Strasbourg" était d'ailleurs toujours à poste sur la plage arrière après sa conversion Marine.
Le 28 décembre 1983 ,il devient le Q631 puis il est vendu pour démolition au Pakistan




TELEX de la "Jeanne" et du "Forbin"

Le jour de notre départ de Tunis, le 24 novembre, nous avions donné rendez-vous à des amis à nous, venus de Toulon. Je veux parler du pétrolier-ravitailleur Isère, avec qui nous avons passé, ma foi, de très bons moments. 









L'agrément de cette rencontre était renforcé par la gratitude qu'il est légitime de manifester à l'égard de ceux qui nous nourrissent. L'Isère a bien fait les choses et les bâtiments ne se sont séparés que lorsque le Forbin et la Jeanne d'Arc eurent fait leur plein de gazole et de courrier.

Dès le lendemain, nous entamions une série d'exercices avec deux bâtiments américains. C'est du moins, ce que nous ont affirmé nos détecteurs, nos transmetteurs et nos hélicoptéristes. Car de la Jeanne d'Arc et du Forbin, personne n'a pu voir le porte-avions Kennedy ni la frégate Pharris, qui se tenaient à une quarantaine de nautiques de notre groupe. Lorsqu'on sait que ce porte-avions mesure 302 mètres de long, jauge 80.000 tonnes, met en œuvre 90 avions, peut atteindre 34 nœuds et compte un équipage de 5.000 personnes, on regrette un peu de ne pas pouvoir satisfaire de visu une curiosité légitime. 

PR ISERE
Mais l'entraînement est l'entraînement, et n'a d'intérêt que dans des conditions bien déterminées. Du reste, pour mettre fin aux insinuations des esprits pervertis qui auraient suspecté d'hallucination nos opérationnels, le Kennedy nous a envoyé un bon nombre de « Corsairs », d' « Intruders » et de « Crusaders », ainsi qu'un hélicoptère « Sea King » qui se posa sur notre pont d'envol.




Sources 

Cols bleus : 06-12-1975 n° 1404


30 mai 2022

1986 centenaire de la statue de la Liberté La Jeanne d'Arc y était New-York Etats-Unis

1986 centenaire de la statue de la Liberté La Jeanne d'Arc y était New-York Etats-Unis


Statue de la Liberté : la Marine y était


NEW YORK, 3 juillet 21 heures : le président des Etats-Unis déclenche le rayon laser qui embrase la statue de la Liberté, festival de lumières d'une rare intensité. A la veille de « l'indépendance day », la Liberté éclaire à nouveau le monde. La célèbre statue à cent ans. La Jeanne d'Arc est là, au mouillage devant Manhattan, associant notre pays à des cérémonies qui débutent, évoquant ainsi le rôle important qu'il joua dans l'histoire du nouveau monde.


La statue est aujourd'hui plus qu'un symbole. Elle est peut-être l'image de la nation américaine, société libre, dynamique et puissante. Le faste et l'ampleur des fêtes que nous allons vivre, témoignent de son importance mais rappellent également son origine française et la part que nous avons prise à sa rénovation.


Le célèbre monument fut offert par la France en 1886, à l'occasion du centième anniversaire de la naissance des Etats-Unis sur une idée de l'historien Edouard de Laboulaye. Sa réalisation fut l'œuvre du sculpteur Bartholdi. Cent ans plus tard, sa restauration est le résultat d'une formidable mobilisation de moyens financiers, mélange de sponsoring et de collectes privées, d'idées les plus originales et surtout de volonté traduisant une grande ferveur patriotique. La torche de la statue, rénovée en France, symbolisait autrefois la flamme de l'espoir qui animait les nouveaux immigrants.


Acteur privilégié de ces cérémonies, la Jeanne d'Arc a appareillé de Brest le 21 juin en compagnie de la frégate Tourville ; après une escale technique aux Açores, le groupe est renforcé par la corvette Jean de Vienne. Trois bâtiments qui avec la Patrouille de France et la Garde républicaine représenteront les forces armées françaises à New York. La traversée est mise à profit pour continuer l'entraînement au sein du groupe ou avec des unités de l'Allemagne fédérale et de la Marine américaine, et pour achever les derniers préparatifs de cette importante mission de représentation.

Le 2 juillet, en mer au large de New York, la Jeanne d'Arc, portant la marque de l'amiral commandant l'escadre de l'Atlantique, prend place entre l'USS Yorktown et l'HMS Ark Royal dans une imposante ligne de file de trente-huit bâtiments de treize marines différentes étalée sur 14 nautiques. Le lendemain, cette gigantesque formation pénétre dans la rivière Hudson. La Jeanne d'Arc franchit le pont de Verrazano au milieu d'une multitude de voiliers et d'embarcations venus l'accueillir, confirmant son immense prestige dans le monde. Elle mouille à 12 h 45 devant Manhattan, non loin de la statue, à proximité du porte-avions Kennedy.

Le soir, un grana show à l'américaine, retransmis par télévision, et présidé par M. Reagan, marque l'ouverture des festivités. Le président Mitterrand esl là, seul chef d'Etat invité. La statue de la Liberté, vedette parmi celles de la soirée, éblouira toute la nuit une innombrable assistance.

Le 4 juillet, le président Reagan à bord du cuirassé Iowa passe en revue tous les bâtiments au cours de l'« international review »: saluts au canon, équipages aux postes de bandes. Tandis que les alphajet de la Patrouille de France peignent le ciel à nos couleurs, l'équipage au garde- à-, vous ressent avec émotion la grandeur de cet événement.

Peut-être moins grandiose, mais tout au&si somptueux, le défilé des grands voiliers, majestueux, remontant l'Hudson au milieu d'une cour de petits bateaux est un spectacle inoubliable. Tous sont là : le Vespucci, YEagte, le Libertad... et le Belem.

Cette journée anniversaire se termine en apothéose par un feu d'artifice sans précédent, véritable féérie. Une demi-heure de couleurs et de fleurs de lumière, dans la nuit scintillante de New York. Acteur d'un jour, la Jeanne d Arc est aussi un spectateur admiratif. Au cours de ces deux journées passées au mouillage des centaines d'invités sont venus à bord de nos bâtiments partager avec nous ce spectacle inoubliable.


Le 5 juillet, nos trois bâtiments accostent à Brooklyn : l'équipage va découvrir New York et s'adonner au tourisme en Amérique. New York, une ville aux ressources incalculables pour le visiteur. L'architecture, le commerce, les arts sont l'expression vivante du mythe américain. La fête continue à terre : concert à Central Park, bals, défilés. Il reste deux jours pour amasser des souvenirs et rapporter des images et des idées. D'autres réceptions ont lieu à terre ; la ville déjà envahie de millions de visiteurs américains, accueille des milliers de marins venus de nombreux pays. En retour, les bâtiments ouvrent leurs coupées pour permettre aux New Yorkais de satisfaire leur curiosité.


Mardi 8 juillet, les trois bâtiments appareillent au terme d'une escale inattendue, une escale à grand spectacle. Cinq jours passés en compagnie de « Miss Liberty », comme la nomment les Américains. Pour la Jeanne d'Arc, qui s'apprète à passer quelques mois à Brest pour préparer la prochaine campagne, peut-être n'est-ce qu'un au revoir.

Sources

Cols bleus 12 juillet 1986 n° 1904


https://envelopmer.blogspot.com/2020/11/camembert-jeanne-darc-escale-new-york.html



Marion Dufresne MD 243 OISO 34 THEMISTO MARGOCEAN OHA-GEODAMS IFREMER 2024

  Marion Dufresne MD 243 OISO 34 THEMISTO MARGOCEAN OHA-GEODAMS IFREMER 2024 11 janvier 2024. Le Marion Dufresne a largué les amarres depuis...