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20 septembre 2018

Cherbourg Naval Group commence à déconstruire les sous-marins nucléaires de première génération

Naval Group commence à déconstruire les sous-marins nucléaires de première génération



Cherbourg photo (c) JM Bergougniou


Naval Group commence à déconstruire les sous-marins nucléaires de première génération sur son site de Cherbourg (Manche) qui construit des sous-marins depuis plus de cent ans. Veolia et Neom (filiale de Vinci construction France) seront ses deux partenaires industriels principaux.



A l’occasion d’une opération technique délicate, le sous-marin Tonnant, retiré du service en 1999, a fait son entrée mardi 11 septembre dans une forme de déconstruction de Naval Group (ex DCNS) sur le port militaire de Cherbourg (Manche). Un temps fort présidé par Nathalie Smirnov, directrice des services de Naval Group et par Alain Morvan, directeur du site Naval Group de Cherbourg, en présence de représentants de la Direction générale de l’armement (DGA) et des industriels partenaires.



Cherbourg photo (c) JM Bergougniou

Le Tonnant passera dix-huit mois dans le bassin de déconstruction. Cinq autres sous-marins à déconstruire lui succèderont jusqu’en 2027. Il s’agit des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) de première génération, à l’exception du premier d’entre eux, le Redoutable qui va conserver son statut de … pièce de musée. 



Le Redoutable Cité de la mer Cherbourg photo (c) JM Bergougniou

Installé dans une cale sèche pour être visité par le grand public, il constitue l’une des principales attractions de la Cité de la Mer, le musée de Cherbourg consacré à l’aventure de l’homme sous la mer.


Cherbourg photo (c) JM Bergougniou





Naval Group - aujourd’hui détenu à 65 % par l’Etat et à 35 % par Thalès - sera le maître d’œuvre unique de l’ensemble des opérations de déconstruction pour son "client" la Direction générale de l’armement (DGA). Pour ce marché dont le montant n’a pas été dévoilé, Naval Group aura pour partenaire Veolia pour la déconstruction, la gestion et la valorisation des déchets et Neom (filiale de Vinci Construction France) pour le désamiantage. Les deux sous-traitants devraient mobiliser une cinquantaine de salariés sur ces opérations et Naval Group une dizaine.

Le Redoutable Cherbourg Cité de la mer photo (c) JM Bergougniou


















Cherbourg photo (c) JM Bergougniou

La chaufferie nucléaire préalablement démantelée



Cette déconstruction représente une activité nouvelle pour le site de Cherbourg – 2 400 salariés - dont la vocation depuis 1899 est de concevoir et de fabriquer des sous-marins. Le site qui a construit 107 sous-marins (dont 16 à propulsion nucléaire) est aujourd’hui mobilisé sur le programme "Barracuda" de six sous-marins pour la Marine nationale, dont quatre sont actuellement en construction à des niveaux d’avancement différents. Le Suffren en cours d’achèvement doit être mis en service 2020. Parallèlement aux programmes nationaux (Barracuda et conception du sous-marin lanceur d’engins de troisième génération), le site de Cherbourg est engagé dans les différents programmes internationaux de sous-marins, tous réalisés en transfert de technologie. Cette activité s’est amplifiée avec le contrat avec l'Australie de 2016, s’ajoutant aux programmes avec le Brésil et l'Inde.




EAMEA Cherbourg photo (c) JM Bergougniou

Les opérations de déconstruction ne concernent pas la chaufferie nucléaire, celle-ci ayant été déjà entièrement démantelée - par l’ex Direction des constructions navales devenue DCNS - pour les six sous-marins de première génération. Le chantier de démantèlement du sixième et dernier sous-marin, l’Indomptable, s’est achevé au premier trimestre 2016.


Cherbourg photo (c) JM Bergougniou

Revalorisation de 87 % de la masse solide des déchets





La déconstruction de la coque commencera par un nettoyage de celle-ci visant à en retirer les corps organiques (algues, coquillages…). Suivront le dégazage et le pompage des polluants résiduels avant le désamiantage. La découpe sera réalisée à l’horizontale par strates successives. Les éléments de la coque seront découpés par morceaux avant d’être évacués par voie routière. Pour le recyclage Naval group précise qu’il examinera les solutions de valorisation des déchets proposées par Veolia et soumettra les options à la DGA. "L’objectif est qu’aucun déchet ne reste en dehors de la filière" a expliqué un porte-parole de Naval Group.



Cherbourg photo (c) JM Bergougniou

 "Nous allons revaloriser 87 % de la masse solide des déchets après dépollution ou nettoyage". Les 13 % restants seront "envoyés dans des filières classifiées et autorisées par la DREAL (Direction régionale de l’environnement) sous l’autorité du préfet". On l’aura compris, le groupe naval militaire français n’entend pas procéder selon les méthodes les plus utilisées dans le monde, dont le "beaching" qui consiste en une déconstruction directement sur plage sans maîtrise des risques de pollution.


sources :

https://www.usinenouvelle.com/article/naval-group-commence-la-deconstruction-a-cherbourg-de-ses-premiers-sous-marins-nucleaires.N740379

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