30 ans du Marion Dufresne
En 1995, les Ateliers et Chantiers du Havre viennent de livrer le second Marion-Dufresne, navire de recherche et d'avitaillement des Terres australes. Candidats à la construction du paquebot Paul Gauguin, celle-ci est attribuée à Saint-Nazaire, lorsqu'apparaît la demande de l'armement norvégien Stolt Nielsen Tankers. Il s'agit de construire trois transporteurs de produits chimiques de 176 mètres de haute technologie. Les ACH relèvent le défi et concluent ce contrat pour des livraisons successives en juillet 1997, avril et décembre 1998. Des difficultés d'approvisionnement en matière première (de l'inox duplex pour 54 citernes) et les exigences d'un cahier des charges alors que l'entreprise poursuit simultanément sa modernisation créent d'importants retards. Ce calendrier n'est pas respecté, la trésorerie s'épuise, l'État intervient financièrement. L'État demande un audit de l'entreprise puis, le 31 août, indique à l'entreprise de «s'engager sans tarder dans la recherche d'un actionnaire de référence». Estimant qu'aucune proposition crédible n'a été formulée, le gouvernement décide, le 22 octobre, la conversion du site au terme de l'exécution de la commande en cours.
Amsterdam L'Austral et le Marion Dufresne © JM Bergougniou |
Largeur : 20,60 m
Creux : 12,80 m
Tirant d’eau : 6,95 m
Déplacement : 10.380 tÉ
Port en lourd : 4.900 t
Fret : 2.500 t
Le Port Réunion à quai © JM Bergougniou |
Propulsion et puissance : 3 groupes diesel-alternateur, total 8250 kW
• 2 moteurs électriques synchrones de propulsion : 2 x 3000 kW
• 1 propulseur avant de 750 kW
Autonomie : 2 mois
Vitesse maximale : 16 nœuds
Passagers : 114
Equipage maximum : 46 membres
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premier jour à Tromelin 30 mars 2025 |
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