Juan de Nova Iles Eparses TAAF CASA 235 Escadron de transport 50
Le premier CASA CN 235, affecté à l’escadron de transport 50 « Réunion », s’est posé le 4 juin 2015 sur le détachement air 181 « Lieutenant Roland Garros ». Il a été rejoint par un second appareil à la mi-juillet 2015.Ile Juan de Nova Iles Eparses TAAF 26-4-2021 TAAF. Casa CN 235 B aux Eparses, 2017 (dessin de Pierre-André Cousin, impression héliogravure) (© TAAF / PA. Cousin) |
Concernant Tromelin, suite à l’augmentation de la population aviaire, la voie aérienne est limitée voir suspendue sur certaines périodes. Lorsque les vols ne peuvent se faire, les TAAF assurent les relèves de ses personnels et partenaires ainsi que la logistique à l’aide de passages du Marion Dufresne, à minima une fois par an.
Le fait qu'elles n'ont jamais été perturbées par le développement des activités humaines (pêche côtière, urbanisation, pollution qui en découle, etc.) en a fait des sites de référence où l'état de naturalité, par exemple à Europa, est unique en son genre. Jusqu'à très récemment, les îles Éparses n'ont été soumises qu'à des pressions climatiques d'origine naturelle (acidification des océans, variations du climat, etc.) ou des événements cycloniques, ce qui leur confère un état de conservation unique dans l'océan Indien
Ile Juan de Nova Iles Eparses TAAF 26-4-2021 |
Depuis 1973, la présence militaire dans les îles Éparses contribue à l'affirmation de la souveraineté française dans le canal du Mozambique et à la préservation du milieu naturel.
Elle est opérée par les Forces armées de la zone Sud de l'océan Indien (FAZSOI) qui assurent les missions suivantes :
- garantir la protection du territoire national ;
- préserver les intérêts de la France et assurer le volet militaire de l'exercice de souveraineté des Éparses ;
- maintenir la sécurité dans la zone de responsabilité permanente (ZRP) ;
- assurer la posture permanente de sauvegarde maritime (PPSM) ;
- contribuer à la lutte contre la piraterie.
Plusieurs corps d'armée sont présents :
- un détachement du 2ème RPIMa (régiment parachutiste d'infanterie de marine) basé à Saint-Pierre de La Réunion pour les îles Juan de Nova et Europa, et du DLEM (détachement de Légion étrangère de Mayotte) pour les îles Glorieuses ;
- un représentant de la gendarmerie (officier de police judiciaire) présent sur chacune de ces trois îles en qualité de représentant de la préfète administratrice supérieure des TAAF. Il assure les missions préfectorales, administratives, judiciaires et militaires (prévôté) ;
- la Marine nationale n'est que ponctuellement présente à l'occasion des tournées de ravitaillement des îles (3 à 4 fois par an) ou bien lors de missions de surveillance dans la zone, à l'occasion desquels des échanges sont établis entre le bâtiment et le détachement à terre.
Les escadrons de transport 50 (ou « ET 50 »), basés sur le détachement aérien 181, assurent les relèves et ravitaillent les détachements militaires. On compte ainsi 9 rotations annuelles pour la mise en place des relèves sur Juan de Nova, Glorieuse et Europa.
Les liaisons aériennes permettent de relever les équipes, d'acheminer du matériel en petites quantités, et de procéder, par des entreprises civiles spécialisées, à l'entretien des osmoseurs et groupes électrogènes. Les tournées logistiques par bateau, assurées par le Batral (bâtiment de transport léger de la Marine nationale) et de manière exceptionnelle par le Marion-Dufresne, permettent d'acheminer du matériel de tous poids et tailles, d'évacuer les déchets, de compléter les stocks de carburant, des matériaux de construction volumineux et lourds, soit tout le nécessaire pour assurer une autonomie complète dans tous les domaines, avec les réserves qui s'imposent (eau, nourriture, carburant...).
Les liaisons aériennes permettent de relever les équipes, d'acheminer du matériel en petites quantités, et de procéder, par des entreprises civiles spécialisées, à l'entretien des osmoseurs et groupes électrogènes. Les tournées logistiques par bateau, assurées par le Batral (bâtiment de transport léger de la Marine nationale) et de manière exceptionnelle par le Marion-Dufresne, permettent d'acheminer du matériel de tous poids et tailles, d'évacuer les déchets, de compléter les stocks de carburant, des matériaux de construction volumineux et lourds, soit tout le nécessaire pour assurer une autonomie complète dans tous les domaines, avec les réserves qui s'imposent (eau, nourriture, carburant...).
Sources
http://www.senat.fr/rap/r19-664/r19-664_mono.html