Humour dans le carré par Donec
Un juste parmi les nations
Bonjour la compagnie,
La seconde guerre mondiale nous fit découvrir de magnifiques figures de héros mais aussi celles beaucoup moins ragoûtante de fieffés salopards.
Nous nous intéresserons aujourd’hui à un héros dont l’humanité ne fut reconnue que bien des années plus tard.
En 1940, le Portugal, pauvre pays jadis glorieux vit sous la férule d’un dictateur catholique : Salazar. Un personnage cependant en opposition avec les thèses racistes chères à Berlin ou à Vichy.
Le Portugal dispose d’une représentation consulaire à Bordeaux avec Aristides de Sousa Mendes. Qui est un aristocrate issu de la petite noblesse et confession catholique et d’opinion conservatrice et monarchiste. Il fut auparavant en poste dans différents pays, il s’y est distingué par de multiples incidents et indélicatesses financières.
Quand la guerre éclate il est âgé de 55 ans. Père de quatorze enfants, la morale chrétienne lui sert de boussole ce qui ne l’empêche pas de filer le parfait amour avec une maîtresse dont il aura une petite fille en 1940.
On n’imagine pas aujourd’hui, calfeutrés dans notre bien-être bourgeois, ce qu’a pu être la débâcle. La ville de Bordeaux est assaillie par des milliers de réfugiés dont de nombreux juifs pourchassés par les nazis et qui rêvent de partir vers l’Amérique.
Salazar souhaite que son pays reste neutre et contrôle depuis Lisbonne l’obtention du moindre visa qui permettrait aux citoyens de pays sous le joug des Allemands de gagner les Etats-Unis. Pourtant dès la « drôle de guerre » en 1939 De Souza commence à délivrer les fameux visas. Il ne les délivre pas au compte-gouttes, mais à tour de bras. Le consulat devenant la plaque tournante de tous ceux qui veulent embarquer vers l’Amérique.
Réprimandé par sa hiérarchie il déclare « S’il me faut désobéir je préfère que ce soit à un ordre des hommes qu’à un ordre de Dieu ». Il poursuivra son œuvre jusqu’au 23 juin sous l’œil médusé des fonctionnaires portugais chargés de le rapatrier de force.
Il faut savoir aussi que tout dictateur qu’il soit Salazar a hébergé la société d’aide aux migrants juifs.
Réprimandé par sa hiérarchie il déclare « S’il me faut désobéir je préfère que ce soit à un ordre des hommes qu’à un ordre de Dieu ». Il poursuivra son œuvre jusqu’au 23 juin sous l’œil médusé des fonctionnaires portugais chargés de le rapatrier de force.
Il faut savoir aussi que tout dictateur qu’il soit Salazar a hébergé la société d’aide aux migrants juifs.
De retour à Lisbonne notre consul est traduit devant un conseil de discipline mais Salazar se montre magnanime et bien que réprimandé, il touchera son salaire jusqu’à sa mort en 1954
.
Le nombre de personnes sauvées par De Souza Mandes n’est pas très précis mais il est sans doute supérieur à 10 000. En 1966 il sera honoré du titre de « juste parmi les nations ».
A bientôt pour de nouvelles aventures
Donec
Sur la peau de bouc (motifs de punitions dans la Marine) : « se servir de la brosse à dent d’un de ses camarades, plutôt que de la sienne, pour matriculer ses effets.
Les mots du Général : Une réunion du « R.P.F. » le Général parle et condamne le « .système ».
Il faut tuer la gueuse ! crie un « militant ».
Apprenez Monsieur qu’en France la République ne se renverse pas. Chassez-la et elle revient au galop
Le Gnaf
Il existait chez les officiers de marine un « éreintement » qui consistait à attribuer à la victime un surnom généralement obtenu par déformation de son nom propre et qui, très rapidement, finissait par remplacer celui-ci… Au moins pour les utilisations non officielles.
Ce jeu de mots avait un nom « le gnaf »(en 1928), en voilà quelques uns
NOM GNAF
ABEL L’émir
ADAM Le premier venu
D’ADHEMAR DE GRAND SAC L’amarrage du Grand sac
ALLEAUME Le baron Vurst
D’ANTIN TOURNIER DE VAILLAC Le Ravaillac – Régicide aussi
AUFFRAY Gégène
BARBIER Riton le fourbe
BATRO Le grand oiseau
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