de Charybde en Scylla
Bonjour à tous,
La semaine passée les grèves s’effilochaient et la belle vie allait reprendre. Malheureusement l’Euro est venu tout polluer.
Je ne parle pas du sport mais des supporters : les hooligans. Cette engeance se caractérise par le front bas et le verbe haut. Ils sont jeunes, gras, peinturlurés et torse nu. Ils viennent de l’Europe entière, boite de bière en main, participer à cette grande messe de l’indigence intellectuelle.
La première phase consiste à remplacer un cerveau déjà peu développé en lui-même par une éponge à bière. Puis vient le baston, mise en jambe d’avant match. Suit la partie de football, objet de hurlements convulsifs, de jets d’objets divers, de cris de haine et de gesticulations hystériques. La fête se poursuit tard dans la nuit et se termine au petit matin dans les vomissures.
Les médias ne peuvent manquer ce bel exercice d’abrutissement de masse et s’en donnent à cœur joie, parvenant à repousser les frontières de la bêtise. Les journalistes chantent la beauté de cette foule à la dérive qui se défoule et s’alcoolise. Je me pose de sérieuses questions sur la mise en œuvre de l’enseignement des écoles de journalisme. Leur propos n’est pas l’analyse et la critique mais servir à la populace son picotin de sang et de fredaines.
Vivement le tour de France…
A la semaine prochaine
Donec
Il est bien entendu que ces remarques ne valent pas pour le sport lui-même. Il donne depuis Raymond Kopa et Roger Piantoni la possibilité à de pauvres garçons talentueux de recevoir une rémunération coquette en récompenses des sommes qu’ils rapportent à quelques hommes d’affaires mafieux.
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