18 octobre 2013

Humour dans le carré par Donec

Donec donne dans la grande politique

Bonjour à tous,

Si tous connaissent la vie aventureuse que mène Donec sur les unités de notre flotte peu connaissent son œuvre diplomatique…et c’est bien dommage.

Le ciel vous tienne en joie et à la semaine prochaine.

Donec




Mon grain de sel par JMB

Prends un siège, Cinna, et assieds-toi par terreEt, si tu veux parler, commence par te taire

Ces deux vers sont certainement plus célèbres que ceux proposés par Donec...on va faire un petit retour en arrière et retrouver nos classiques


Cinna (ou la Clémence d’Auguste) est une tragédie de Pierre Corneille créée au Théâtre du Marais en 1641 et publiée en 1643 chez Toussaint Quinet.

Située à l'époque de la Rome antique, l'action témoigne de préoccupations plus contemporaines, et développe une méditation sur la mise au pas de la noblesse sous le règne de Louis XIII et le gouvernement de Richelieu. Hanté par la question de la grâce, Corneille ne cesse de se demander comment mettre fin à la spirale de la violence. Sa réponse est une apologie du pouvoir fort, dont la magnanimité est précisément l'un des attributs






Auguste. 

N'en délibérons plus, cette pitié l'emporte.
Mon repos m'est bien cher, mais Rome est la plus forte ;
Et quelque grand malheur qui m'en puisse arriver,
Je consens à me perdre afin de la sauver.
Pour ma tranquillité mon coeur en vain soupire :
Cinna, par vos conseils je retiendrai l'empire ;
Mais je le retiendrai pour vous en faire part.
Je vois trop que vos coeurs n'ont point pour moi de fard,
Et que chacun de vous, dans l'avis qu'il me donne,
Regarde seulement l'état et ma personne.
Votre amour en tous deux fait ce combat d'esprits,
Et vous allez tous deux en recevoir le prix.
Maxime, je vous fais gouverneur de Sicile :
Allez donner mes lois à ce terroir fertile ;
Songez que c'est pour moi que vous gouvernerez,
Et que je répondrai de ce que vous ferez.
Pour épouse, Cinna, je vous donne Émilie :
Vous savez qu'elle tient la place de Julie,
Et que si nos malheurs et la nécessité
M'ont fait traiter son père avec sévérité,
Mon épargne depuis en sa faveur ouverte
Doit avoir adouci l'aigreur de cette perte.
Voyez-la de ma part, tâchez de la gagner :
Vous n'êtes point pour elle un homme à dédaigner ;
De l'offre de vos voeux elle sera ravie.
Adieu : j'en veux porter la nouvelle à Livie.

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