13 juin 2009

BREST 2012

Et oui, déjà on parle de Brest 2012

on a à peine terminé Brest 2008 que la communication arrrive pour BREST 2012
Recherchons les cartes postales.... j'en ai 3

Brest ville

François Cuillandre. « Brest 2012 va de soi »

19 septembre 2008

Brest 2008, port du Château, ex-Clem, halles Saint-Louis, grand stade, Zénith, service minimum dans les écoles... Sans oublier le congrès du PS, le maire de Brest évoque les multiples sujets qui font l'actualité en cette rentrée. Quel bilan tirez-vous de cet été à Brest, particulièrement riche en gros événements ? Avec le Tour de France, Brest 2008, mais aussi les 20 ans des Jeudis du port, l'été a été, il est vrai, assez exceptionnel... L'ensemble de cette programmation a d'ailleurs permis de sauver les meubles sur le plan touristique. Pour ce qui concerne particulièrement Brest 2008, au-delà du succès médiatique, la plupart des échos qui nous parviennent nous disent que nous avons retrouvé l'esprit de Brest 1992... En plus, il semble que, du point de vue des comptes, nous finissions à peu près à l'équilibre. Avec tout ça, Brest 2012 va de soi... Quels dossiers souhaitez-vous faire avancer en priorité au cours des 18 mois qui viennent ? Ce sont surtout des projets sur le long terme et qui arrivent à maturité, comme la livraison du port du Château. Dans la foulée, dès que nous aurons récupéré l'ancien Centre auto principal de la Marine, nous nous attaquerons à la partie terrestre du projet, en commençant à y installer des commerces, des logements... Il y a aussi le début des chantiers de la salle des spectacles sportifs, de la Maison du Théâtre, à Lambé, du Mac-Orlan. Et des Capucins dont nous serons devenus propriétaires d'ici quelques semaines ! Et je n'oublie pas la poursuite de la rénovation urbaine de Pontanézen ni, bien sûr, les premiers coups de pioches du tramway, courant 2009 ! L'enquête publique autour de ce projet arrive en novembre... Nous travaillerons, par ailleurs, avec Pen Duick, sur le projet du « Brest Ultime Challenge », un tour du monde au départ de Brest, sans escale, en solitaire et en multicoques, dont la première édition est prévue pour 2011. À l'origine, il avait été annoncé par Paris que l'ex-Clemenceau aurait quitté Brest, l'hiver dernier... Il est toujours là. Estimez-vous que le traitement de ce dossier est aussi « exemplaire » que l'avait promis l'État ? Je rappelle qu'il s'agit d'une compétence de l'État... Mais, en effet, le calendrier prévu n'a pas été respecté. En plus, il y a maintenant un contentieux du côté britannique dont nul ne sait ce qu'il sortira. Je regrette que l'État n'ait pas favorisé une solution française, voire brestoise, en privilégiant exclusivement l'aspect financier de la question... Le dossier des halles Saint-Louis semble avancer lentement. Où en est-on ? En fait, les choses se passent normalement, même si ça peut sembler long. Les procédures sont de plus en plus lourdes et compliquées... Acquisitions foncières, enquêtes publiques, appels d'offres, contentieux éventuels, montages financiers... Il est fréquent qu'un projet soit lancé au début d'un mandat et aboutisse au mandat suivant ! Pour les halles Saint-Louis, les choses vont s'accélérer puisque la compagnie retenue, Phalsbourg, devra avoir déposé une demande de permis de construire pour le 24 octobre au plus tard. Les travaux doivent débuter d'ici un an et durer jusqu'en 2011. Pour l'heure, 25 des 26 commerçants des halles actuelles ont donné leur accord pour intégrer la structure provisoire, qui sera installée au square Marc-Sangnier et qui va nous coûter 360.000 €. Et pour le futur grand stade ? Les discussions se poursuivent avec le propriétaire du foncier, alors je n'ai pas envie d'en dire trop là-dessus... Mais les choses sont ce qu'elles sont : il nous faut 12 hectares et le coût, hors taxe, d'une place dans un tel équipement est évalué à 3.000 €, ce qui n'est pas rien... Un stade de 30.000 places est donc hors de question. Quant aux délais... À Grenoble, ils viennent d'inaugurer le leur au bout de dix ans... À Lille, là encore, il a fallu dix ans avant que le projet soit enfin signé... Mais dès à présent, j'ai proposé aux dirigeants du Stade brestois de nouveaux aménagements importants à Francis-Le Blé. Par exemple, nous réfléchissons à une nouvelle tribune tubulaire, comme celle dont Reims vient de se doter, que nous pourrions louer ou acheter, puis revendre. Pour un coût réduit, elle pourrait être mise en place en trois mois et offrirait à Francis-Le Blé une capacité d'accueil comprise entre 13 et 14.000 places assises et couvertes. Ce qui pourrait déjà satisfaire - partiellement - les exigences de la Ligue 1, en cas de montée... En attendant le futur grand stade. Qu'en est-il du projet de Zénith ? Il est trop tôt pour une échéance mais précisons que le Zénith et le grand stade concernent la même acquisition foncière... Un tel équipement est sûrement nécessaire mais coûterait entre 40 et 50 millions d'euros... On a peut-être fermé trop tôt la porte à la possibilité d'un stade multifonctions avec un toit qui se referme, ce qui permettrait aussi d'y accueillir des spectacles. Il faut se repencher sur la question, comme Lille vient de le faire. Reste le problème de la pelouse, mais là aussi, les choses pourraient peut-être évoluer... Le contrat affermant l'eau à Veolia arrivera à terme en 2012. Mais, déjà, se pose la question de la meilleure solution de faire baisser le prix de la facture à l'usager... Soyons clairs : le prix de l'eau ne dépend pas uniquement du mode de gestion. Et comparer le prix de l'eau d'une ville à une autre n'a pas grand sens... Quel rapport entre Grenoble, et ses neiges éternelles, et Brest ? L'assainissement pèse aussi sur la facture : BMO a investi 50 millions d'euros sur Maison-Blanche et la zone portuaire... Et il ne faut pas s'imaginer que c'est Veolia qui fixe le prix de l'eau à Brest... Quoi qu'il en soit, en 2012, quel que soit le choix définitif, on ne repartira pas sur les mêmes bases qu'en 1987 ! Nous recevons pas mal d'échos sur le mauvais entretien de certaines rues, comme celles de Richelieu, de Saint-Marc, de Paris... On peut toujours faire mieux, c'est sûr, mais nous subissons à Brest les conséquences des rues remblayées à la va-vite lors de la reconstruction. Ceci dit, le budget voirie de BMO représente tout de même 6 millions d'euros tous les ans, pour 1.200 km de voirie, et nous essayons vraiment de satisfaire toutes nos communes. Comment réagissez-vous à l'obligation faite aux communes d'assurer l'accueil des élèves les jours de grève des enseignants ? En tant que maire, je regrette qu'une telle décision nous ait été imposée sans concertation. L'État vise à obliger les collectivités à suppléer ses propres carences. C'est comme si, demain, des agents de la ville se mettaient en grève et que j'allais demander à l'État de me fournir ses propres fonctionnaires pour les remplacer... Il reste aussi pas mal d'incertitudes, comme sur les responsabilités, notamment pénales, de chacun en cas d'accident ou sur la compensation financière. Le ministre nous dit « Débrouillez-vous ». Ce n'est pas acceptable ! Qui a votre préférence dans la perspective du prochain congrès du PS ? Il faut d'abord mettre fin à la cacophonie au sein du parti et qui explique, à mon avis, pour beaucoup la remontée de Sarkozy dans les sondages, ainsi que la bonne image dont bénéficie Besancenot avec ses solutions d'un autre âge. A priori, mon choix se porte sur le tandem Delanoë-Hollande, en souhaitant que leur alliance s'élargisse avant le congrès. Mais, je le répète, il nous faut un leader qui mette un terme au désordre ambiant. Vous ne détenez actuellement qu'un seul mandat électif, celui de maire. Comptez-vous être candidat à d'autres élections, cantonales, régionales, etc. ? Je suis aussi président de BMO. Mais en tant que maire de Brest, j'occupe aussi des fonctions annexes comme président du CHU, de la Sopab, de l'Office HLM... Des fonctions que je tiens à assumer complètement. Pour les régionales, c'est non. Les Brestois qui y siègent actuellement font bien leur travail et, de toute façon, cela supposerait que je me déplace fréquemment à Rennes et je n'ai pas de temps pour cela. Les cantonales ? C'est non aussi. Elles doivent permettre à une nouvelle génération de militants d'émerger, pour qu'un d'entre eux, un jour, me succède (sourire). Quant aux européennes, mon nom figurera peut-être sur la liste du PS mais pas en position éligible...

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