05 octobre 2018

mers et azimut Situation des principaux bâtiments déployés au 2 octobre 2018

mers et azimut

Situation des principaux bâtiments déployés au 2 octobre 2018
50 bâtiments   aéronefs    5 538 marins
Opération Chammal
FDA Chevalier Paul (mer Méditerranée) + Caïman Marine
FREMM Auvergne (mer Méditerranée) + Caïman Marine
 
Opération Corymbe
BPC Mistral (océan Atlantique) + Alouette III
PHM Cdt Ducuing (océan Atlantique)

CTF 150
FLF Courbet (océan Indien) + Panther
FS Floréal (océan Indien) + Panther

Déploiement longue durée
BSAH Rhône (océan Atlantique)
FREMM Bretagne (océan Atlantique) + Caïman Marine

Surveillance maritime
PHM Cdt Bouan (mer Méditerranée)
Patrouilleur Le Malin (océan Indien)
FS Germinal (océan Atlantique) + Panther
FS Ventôse (océan Atlantique) + Alouette III
Patrouilleur La Moqueuse (océan Pacifique)
B2M Bougainville (océan Pacifique)
Patrouilleur Arago (océan Pacifique)
Falcon 50 (Dakar)

Mission de soutien à la logistique antarctique
Patrouilleur polaire L'Astrolabe (océan Indien)

Défense maritime du territoire
PSP Flamant (océan Atlantique)
PSP Pluvier (océan Atlantique)
BRS Aldébaran (océan Atlantique)
CMT Andromède (océan Atlantique)

Mission hydrographique
BH Laplace (océan Atlantique)
BH Lapérouse (océan Atlantique)
BHO Beautemps-Beaupré (océan Atlantique)
BH Borda (océan Atlantique)

Opérations de guerre des mines 
CMT Céphée (océan Atlantique)
CMT Croix du Sud (océan Atlantique)
CMT Capricorne (mer Méditerranée)
CMT Sagittaire (mer Méditerranée)
BCR Var (mer Méditerranée)
 
Opérations de police des pêches
Patrouilleur La Glorieuse (océan Pacifique)
 

365 jours par an, 24H sur 24, sur tous les océans et mers du globe, ce sont en moyenne 35 navires à la mer, 5 aéronefs en vol, des fusiliers marins et commandos déployés, soit près de 5 000 marins sur, sous et au-dessus de la mer pour préserver les intérêts de la France et garantir la sécurité des français.

Gabare Locuste

Gabare Locuste 

Locuste est un nom vernaculaire ambigu désignant en français plusieurs espèces de criquets grégariaptes appartenant à l'ordre des orthoptères. 

Gabare est un nom féminin d'origine provencale, gabarra, tiré du grec ancien, Karabay qui signifie écrevisse, au figuré : bateau.

Au cours des siècles, elles sont successivement des embarcations pontées, à rames, à voiles ou à vapeur, utilisées pour le transport. Au XIXème siècle, les gabares deviennent des bâtiments de l'Etat, gréant trois mâts et jaugeant 300 à 400 tonneaux. Utilisée essentiellement pour le transport de chevaux, on les dénommait "gabares écuries". Une série de cinq fut construite, la Zélée, la Chevrette, la Truie, la Lamproie et la Coquille, rebaptisée Astrolabe.



Durant ces 50 dernières années, la gabare reste un bâtiment auxiliaire de 500 à 1000 tonnes, doté de moyens de manoeuvre et de levage importants, chargé en particulier de la réalisation de travaux sous-marins tels que les mouillages et relevages d'ancrages et de balises.



Elles ont participé à de nombreux mouillages et récupérations de mines, à la mise en place de matériel d'essai ou d'expérimentation, au repêchage des torpilles.
Si les gabares n'étaient pas les bâtiments les plus prestigieux de le Marine, on peut affirmer en toute objectivité qu'elles constituaient probablement l'une de ses principales chevilles ouvrières. Rustiques, efficaces, disponibles, discrètes, leurs services ont été appréciés sur toutes les mers du globe, par tous, civils et militaires, français et étrangers. Elles ont ainsi apporté leur précieux concours avec succès à des clients aussi divers que les forces sous-marines, l'aéronautique navale, les bâtiments de combat, la guerre des mines, l'expérimentation nucléaire, le Shom, la DGA... Elles ont très souvent oeuvré au profit de l'action de l'Etat en mer, la protection du littoral et pour différentes missions de service public.


On peut considérer la gabare comme la plus belle école de manoeuvre. Si tous les bons boscos n'ont pas embarqué sur une gabare, tous les manoeuvriers de gabares sont devenus de bons boscos.

Gabare de l'U.S Navy AN-22 appelée ensuite Locust, elle est mise en service dans la Royale en février 1966.
Elle fera toute sa carrière au CEP et sera perdue suite à un échouage après son désarmement.
USS Locust (YN-17 / AN-22) était un navire poseur de filets de classe Aloe construit pour la marine américaine pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle a ensuite été transférée à la Marine française en tant que Locuste (A765). Il a été vendu à des propriétaires malaisiens mais a coulé après avoir heurté un récif au large de l'île de Cikobia (Fidji) le 30 juillet 1978. Il remorquait l'ancien navire français Scorpion, qui avait également coulé.




LOCUSTE
A 765
1941
50 m
850 t
1300 CV
39 h
13 nds



CARACTERISTIQUES

Type : Gabare
N° de coque : A765
Mis en service : 04 février 1966
Désarmé : 28 avril 1975
Autres noms : AN-22 (U.S Navy)
Locust (U.S Navy)

Déplacement : 560 tonnes
Longueur : 50 mètres
Maître-bau : 9,30 mètres
Tirant d'eau : 4,80 mètres
Puissance : 1 360 cv
Vitesse : 13 noeuds
Equipage : 37 hommes
Armement : 1 canon de 76 mm
3 canons de 20 mm
2 mortiers
sources :

Cols bleus n°2491 du 26 juin 1999 - LV Maurice Hurlet

https://en.wikipedia.org/wiki/USS_Locust_(AN-22)

04 octobre 2018

Humour dans le carré par Donec Affutons nos crayons

Affutons nos crayons



Bonjour la compagnie,

A Saint Jean Cap Ferrat, en octobre règne une température idéale, d’une extrême douceur. C’est pour cette raison que vers le quinze du mois, Sabine Demarte tout en éclats de rire et sourires enjôleurs reçoit les dessinateurs de presse pour un week-end de détente et d’amitié.




Tous ces artistes de la plume et du pinceau, venus de l’Europe entière vont s’affronter au cours de « battles » mémorables. 2 paperboards, un thème et hardi petit, que le meilleur gagne. Quart de finale, demi-finale, finale le tout dans la bonne humeur et la mauvaise foi.

Naturellement tous présentent leurs œuvres, proposent leurs albums qu’ils dédicacent. En plus ces maîtres de la caricature se feront un plaisir de vous « croquer ».

Le vernissage c’est vendredi 12 à 17 :00 avec présentation des artistes, battles, et pour conclure un cocktail du tonnerre de Dieu. C’est la grande vie.

Alors je vous donne rendez-vous pour vendredi 12 ou samedi 13 ou dimanche 14.

A la semaine prochaine

Donec

PS : je vous rappelle que le magnifique texte que vous pouvez lire sur le numéro 12 du « journal de la passerelle » est de Bernard DIMEY authentique poète auquel nous devons « Syracuse ». Aznavour a enregistré un disque « Aznavour chante DIMEY » une merveille.

Pierre Schoendoerffer

Pierre Schoendoerffer

A l'occasion de la sortie du timbre sur Pierre Schoendoerffer, Gérard Coline à eu l'attention de m'adresser ce pli premier jour. Merci à lui. 



Il rêve de devenir marin, lui qui n'a jamais vu la mer et embarque comme matelot sur un petit chalutier à voile et à moteur à 18 ans. Il est inscrit maritime. À 19 ans, il embarque sur un caboteur suédois de haute mer, comme matelot de pont léger. Il navigue essentiellement en mer Baltique et en mer du Nord.

à bord du CMT L'AIGLE Concarneau Photo (c) JM Bergougniou 
Appelé pour son service militaire, il rentre en France. À la lecture du Figaro il est frappé par un article de Serge Bromberger sur le caméraman Georges Kowal qui vient d'être tué. Il s'inscrit comme volontaire, intègre le Service cinématographique des armées et part en Indochine. Il est nommé caporal, puis caporal-chef. Il y rencontre Raoul Coutard, qui devient plus tard son opérateur. Il filme la guerre de 1952 à la chute de la bataille de Ðiện Biên Phủ en 1954 où il est fait prisonnier avec toute la garnison.

à bord du CMT L'AIGLE Concarneau Photo (c) JM Bergougniou 
Libéré fin août par les accords de Genève, il reste en Indochine et se fait démobiliser sur place en janvier 1955. Il devient alors photographe pour de grands magazines étrangers et, avec le pécule que lui rapportent ses reportages photographiques, il décide de boucler son tour du monde en rentrant par l'Est.

à bord du CMT L'AIGLE Concarneau Photo (c) JM Bergougniou 


je rappellerai seulement quelques éléments de son oeuvre cinématographique :
La 317e SectionLa Section AndersonLe Crabe-tambourDiên Biên PhuLà-haut, un roi au-dessus des nuages


Avec Jean Raspail et le commandant du CMT L'Aigle photo (c) JM Bergougniou


Avec Jean Raspail et le commandant du CMT L'Aigle photo (c) JM Bergougniou



FLF Courbet ZMOI 2018 Passage de la ligne

FLF Courbet ZMOI 2018 Passage de la ligne 

Après avoir quitté Toulon le 30 juillet et patrouillé en mer Rouge et dans le nord de l’océan Indien, la frégate type La Fayette (FLF) Courbet a effectué une première relâche opérationnelle à Mombasa, au Kenya, du 18 au 23 août, ce qui lui a permis de coopérer avec la marine kenyane.
TRODAT V SPID 10234 25 SEP. 2018

Après cinq jours de patrouille en mer Rouge pendant lesquels le Courbet a contribué à l’appréciation de situation dans la région, le bâtiment a franchi le détroit de Bab El-Mandeb en liaison avec un avion de patrouille maritime allié, puis effectué un arrêt logistique à Djibouti pour ravitailler.

Sur Montimbramoi
TRODAT V SPID 10234 25 SEP. 2018

Le 11 août, la frégate a repris sa patrouille dans le golfe d’Aden et l’océan Indien au sein de la Task Force 150, dédiée à la lutte contre les trafics qui financent le terrorisme international.

Au terme de cette première partie de mission, marquée par une météo défavorable le long de la corne de l’Afrique, où la mousson génère un courant fort, un vent soutenu et une mer formée, le Courbet a effectué une première relâche opérationnelle à Mombasa au Kenya du 18 au 23 août. L’escale a permis de régénérer le potentiel de ses machines, de ravitailler en vivres, en eau, en carburant et de réceptionner des rechanges indispensables à la poursuite de sa mission.

TRODAT V SPID 10234 25 SEP. 2018

Ce passage à quai a également été l’occasion, pour les marins du Courbet, d’organiser des activités de coopération avec la marine kenyane. A ce titre, les rencontres avec des officiers de l’état-major du Navy Commander ont été riches en échanges autour des problématiques de sécurité maritime sur la façade est de l’Afrique. Un exercice majeur de lutte contre les incendies industriels a en outre été organisé à bord au profit d’une dizaine de cadets de l’académie navale kenyane. La démonstration, suivie d’un débriefing et d’une table ronde, ont permis de confronter les méthodes de travail des marins des deux pays.

C’est escorté par des vedettes de la marine kenyane que la FLF Courbet a appareillé le 23 août pour reprendre sa mission en océan Indien.

TRODAT V SPID 10234 25 SEP. 2018

La Mission de Défense 

La mission diplomatique de Nairobi comprend également une mission de défense qui a une compétence régionale couvrant le Kenya et la Somalie.
À sa tête, l’Attaché de défense, conseiller militaire de l’Ambassadeur, représente le ministère de la Défense au sein de la mission diplomatique et auprès des autorités militaires des deux pays d’accréditation.
Au Kenya, il est également chargé de promouvoir les relations militaires bilatérales et de piloter des actions de coopération militaire, basées essentiellement sur l’entraînement aux opérations de maintien de la paix et sur l’enseignement du français en milieu militaire.
Dans le domaine de la coopération, ses directives lui proviennent de la Direction de la coopération de sécurité et de défense (DCSD) du ministère des Affaires Étrangères.
Depuis octobre 2002, une section langue française au sein de l’école DEFSHE (Defense Forces School of Higher Education) a été créée. Un professeur de français a été mis en place afin de soutenir les efforts linguistiques des militaires kenyans. Environ 50 stagiaires sont formés chaque année.
La Marine Nationale a une place privilégiée dans la coopération militaire puisqu’elle est présente, par ses escales, environ trois fois par an et organise lors des départs des navires des exercices communs franco-kenyans appelés "PASSEX"
Sources :

Cols Bleus 
Marine nationale

https://en.wikipedia.org/wiki/French_frigate_Courbet

03 octobre 2018

E.C. L'ETOURDI Cherbourg Arsenal 1978

E.C. L'ETOURDI Cherbourg Arsenal 1978

L'étourdi est celui qui agit sans réflexion, sans attention, qui oublie facilement ; c'est un distrait, un inattentif. Molière sut tirer parti de ces absences...


L’Étourdi ou les Contretemps, comédie en cinq actes et en vers, fut créé à Lyon en 1655.
 La pièce devait avoir un succès durable et fut souvent reprise du vivant de Molière.

Par son étourderie ou sa maladresse, Lélie fait échouer onze machinations successives que son serviteur Mascarille, « fourbum imperator », a imaginées pour lui assurer la possession de Célie, une jeune esclave que le vieux Trufaldin garde chez lui sans savoir que c’est sa propre fille. L’intrigue est tirée principalement d’une œuvre italienne intitulée L’Inavvertito overo Scapino disturbato e Mezzetino travagliato (« Le Malavisé, ou Scapin déconcerté et Mezzetin tourmenté », 1629) qui n’est pas une commedia sostenuta ou eruditacomme on le lit souvent mais une commedia dell’arte


« Sous quel astre ton maitre a-t-il reçu le jour ? "







La classe L'Adroit est un type d'escorteur léger français inspiré des Patrol Coasters (PC), des patrouilleurs côtiers américains de classe PC-461. Construits pour la Marine nationale par des chantiers navals français après la Seconde Guerre mondiale, ils furent dénommés escorteurs côtiers.
Après une première série de 3 bateaux de la classe Le Fougueux, une seconde série de 11 escorteurs est construite. Ces petits bâtiments furent destinés à la lutte anti-sous-marine côtière.

L'escorteur côtier l'Etourdi a été construit en 1958 aux chantiers de la Méditérranée  au Havre et armé début 1959 à Lorient. 
Son premier commandant était le Lieutenant de Vaisseau Jullien André ( EN 45) 



Il a fait sa croisière d'endurance en Avril 1959 avec escale à Lisbonne et Gibraltar en compagnie de l'Escorteur côtier l'Ardent commandé par le Capitaine de corvette Martin Prével et de la vedette rapide. 




Basé à Oran il a participé à la surveillance maritime sur les côtes d'Algérie en particulier dans le secteur de Nemours. Son deuxiéme commandant fut le Capitaine de corvette Pruvost (EN 39)




Mis sur cale : 15 mai 1957
Chantier : Forges et chantiers de Méditerranée - Graville/Le Havre
Lancement : 5 février 1958
Admis au service actif : 22 mars 1959
Affectations successives :
22 mars 1959 - Mers el Kébir
5 juillet 1964 - Brest (2ème DEC)
1965 - Dakar
14 juin 1966 - Brest (2ème DEC)
1967 - Dakar et Brest (2ème DEC)
31 août 1968 - Dakar
20 décembre 1968 - Brest
1973 - Dakar et Brest
Dernière cérémonie des couleurs : 13 décembre 1976




la dernière cérémonie des couleurs a eu lieu le 13 decembre 1976. Condamne le 20 février 1978 il est coulé en 1978 sous le n° de coque Q 582  en Iroise

sources :

http://www.alabordache.fr/marine/espacemarine/desarme/escorteurcotier/letourdi/index.php

http://www.anciens-cols-bleus.net/t1586-l-etourdi-e-c

02 octobre 2018

BSAH RHÔNE DLD déploiement longue durée Alaska Colombie Britannique Port Victoria Dutch Harbour

BSAH RHÔNE DLD déploiement longue durée Alaska Colombie Britannique 
Le Rhône a quitté l'Alaska (Dutch Harbour) pour rejoindre Port-Victoria en Colombie-Britannique 





Photo by SLt M.X. Déry, MARPAC Public Affairs
On Sept. 27, France’s BSAH Rhone conducted a passing exercise with the Canadian Coast Guard.

Flamme en date du 29-9-2018 code postal  V7B Richmond 

La base des Forces canadiennes (BFC) Esquimalt est la base navale de la côte ouest du Canada pour l'océan Pacifique. Elle fait partie des Forces maritimes du Pacifique de la Marine royale canadienne. Elle est située à Esquimalt sur l'île de Vancouver en Colombie-Britannique.


http://www.lookoutnewspaper.com/cfb-esquimalt/

01 octobre 2018

La Marine au siège de Paris 1870 Canonnière et Infanterie de marine Dépêche télégraphique Cherbourg préfet Maritime

La Marine au siège de Paris 1870 


Ce sont deux dépêches télégraphiques qui vont nous permettre d'évoquer le rôle de la Marine lors de la guerre contre les Prussiens en 1870.

la première du 1er septembre 1870, la seconde du 8 septembre.

Elles émanent toutes les deux du Préfet Maritime de Cherbourg à l'attention du Ministre de la Marine à Paris. Le préfet maritime est alors Pierre Gustave Rozé.

La situation

les forts au Nord et à l'est de Paris 
La presse parisienne dénonce l'affront de la « dépêche d'Ems », telle que réécrite par Bismarck. La mobilisation, arrêtée secrètement le 13 juillet, fut signée le 14. Le 15, elle fut approuvée par le Corps législatif. 

Malgré les ultimes avertissements d'Adolphe Thiers (« Vous n'êtes pas prêts ! », criait-il aux parlementaires belliqueux), le Corps législatif français vote aussi les crédits de guerre. Le 16 juillet, le maréchal Bazaine est placé à la tête du 3e corps de l'armée du Rhin. Il reçoit autorité sur les armées des généraux Frossard et Ladmirault ainsi que sur la Garde impériale. Le général Chabaud-Latour est chargé de la défense de Paris. Des travaux sont entrepris au fort du Mont-Valérien, aux forts de Montrouge, de Bicêtre, d'Ivry, de Vanves, d'Issy, puis le 3 août aux forts de l'Est, et à Saint-Denis ; plus d'une vingtaine de redoutes sont construites.

Le 19 juillet 1870, l’Empire français déclare la guerre au royaume de Prusse


Les élites françaises sont très confiantes dans leur armée et se font des illusions sur ses chances de succès


Dépêche télégraphique annonçant un détachement de
5 officiers et 410 hommes

Cinq jours après Reischofen, le 11 et le 12 août, les premiers marins mirent pied à terre dans la gare de l’Ouest, et presque jour par jour des convois analogues se succédèrent. Les autorités maritimes, on le voit, n’avaient pas perdu de temps. Pour la foule qui assistait à l’arrivée des wagons, c’était un spectacle et une fête. Elle n’avait alors comme distraction que des corps de pompiers dont la courte exhibition n’avait pas été heureuse, ou des mobiles de province qui n’avaient encore ni l’uniforme régulier, ni l’allure martiale qu’ils ont aujourd’hui. Tout autre était l’aspect de ces hardis compagnons, à l’air résolu, pittoresques à voir, avec leur chapeau en cuir à bords retroussés et leur col de chemise étalé sur les épaules. Leurs physionomies respiraient une confiance qui gagnait les plus timides, et en songeant que nos forts allaient être placés sous leur garde on se sentait raffermi.


Amiral Rozé
Du Préfet Maritime au ministre de la guerre Cherbourg 8 septembre 1870
 "un détachement d'Infanterie de marine composé de 5 officiers et de 410 hommes partira de Cherbourg ce soir par le train de 5h20 et arrivera à Paris demain à 4h35 du matin"
La constitution de cette troupe, commencée dans les ports divisionnaires, s’acheva dans Paris avec cette célérité que la marine met à tout ce qu’elle fait. À peine le concours des officiers et des équipages eut-il été admis qu’on ramena dans les bassins la flotte de transport armée à si grands frais ; les équipages furent débarqués et réunis aux marins disponibles dans les divisions. Avec ces éléments, que devait accroître plus tard l’arrivée des célibataires de vingt-cinq à trente-cinq ans, on avait pu former neuf bataillons de six compagnies chacun. Le bataillon-école des marins fusiliers de Lorient nous avait été envoyé en entier, et le vaisseau-école des canonniers, le Louis XIV, mis en première catégorie, avait fourni un onzième bataillon de plus de 1,000 hommes. 


Chaque bataillon était commandé par un capitaine de frégate, chaque compagnie par un lieutenant et un enseigne de vaisseau. Les compagnies étaient composées de 120 hommes, ce qui portait à 720 hommes environ l’effectif de chaque bataillon. En tenant compte du nombre d’hommes fourni par le Louis XIV, d’un ou deux contingent de charpentiers et de timoniers envoyés des ports, d’environ 200 engagemens volontaires contractés à Paris, l’effectif des marins appelés pour la défense a été en chiffre rond de 9,000. Comptons pour mémoire seulement 1,200 hommes d’artillerie de marine, lesquels, sauf quelques servants pour les mortiers des forts, furent mis à la disposition du ministre de la guerre, qui les employa pour la plupart aux batteries de campagne alors en cours d’organisation.

Le Ministre de la Marine et des colonies est alors Charles Rigault de Genouilly.


Il ne reste plus, pour achever cette énumération, qu’à y comprendre, comme élément auxiliaire, l’infanterie de marine. On a vu qu’au lendemain de nos premiers revers elle avait été incorporée dans l’armée active et dirigée sur le camp de Châlons, pour aller peu après tristement se dissoudre à Sedan, non sans avoir toutefois opposé à l’écrasement de la force de beaux élans de bravoure. De cette magnifique division, composée de deux brigades et de quatre régimens, il ne restait plus dans les ports que les dépôts : avec ces dépôts et tout ce que les nouvelles lois de recrutement y ajoutèrent, l’on forma 4 bataillons de marche s’élevant à un total de 3,200 hommes, qui vinrent, vers la fin du mois d’août, rejoindre le bataillon des marins proprement dits et prendre part à leurs travaux. Tout compte fait et en additionnant ces diverses catégories, on a donc, entre fantassins de la marine et marins des équipages, un effectif de plus de 12,000 hommes qui ont pu être placés sous le même commandement.



Le grand mérite de la marine est d’avoir, au milieu du vertige général, gardé un sang-froid exemplaire, d’être restée ferme dans son devoir quand tant de gens oubliaient le leur. On lui avait confié les forts de Paris, elle prit à cœur de les mettre en bon état de défense ; ailleurs on menait mollement les travaux, elle conduisit avec la plus grande vigueur ceux dont elle était chargée. Cette tâche l’absorbait, et elle y avait pris goût ; les émotions, les incidens du dehors, n’avaient pas la puissance de l’en détourner. Pourtant, au dedans des remparts, des tableaux étranges se succédaient, manifestations patriotiques sur la place de la Concorde, manifestations révolutionnaires devant l’Hôtel de Ville, défilés de corps nouveaux qui depuis sont devenus sous nos yeux une solide armée, et qui alors n’étaient que des ébauches : mobiles de Paris et des provinces, bataillons de marche sans cohésion suffisante et composés en partie d’échappés de Sedan, fractions de deux contingents et recrues des levées extraordinaires, enfin garde nationale formant ses détachements de guerre pour aller combattre hors de l’enceinte.



Dès la chute du jour, on voyait nos matelots par bandes regagner leurs forts sans que le club ni le cabaret les en pussent détourner. Dans les forts mêmes, combien ils étaient ingénieux, que de ressources d’imagination, que d’esprit d’invention ! Les postes des bastions sont surtout construits avec un art infini. On s’y arrête avec curiosité. Il y a pour les officiers et pour les marins des installations et des décorations variées. Au fond, ce ne sont guère que des terriers dont il a fallu soutenir les voûtes et les côtés par des rondins qui leur servent de garnitures et de supports. Ces rondins, réguliers autant que possible et coupés par tranches, sont disposés avec un goût que le treillageur le plus habile ne désavouerait pas ; ils contribuent en outre à défendre le terrain supérieur contre les projectiles et les éboulements. 


L’ensemble forme de véritables casemates. L’officier de quart a un lit ou ce qu’on nomme en marine uncadre, et tout auprès une table chargée de quelques papiers relatifs au service. Dans le poste des marins, les cadres, au nombre de huit, sont superposés l’un à l’autre sur les deux côtés : les cadres supérieurs touchent le plafond, les cadres inférieurs reposent sur le sol. Dans tous les postes, il y a une lampe qui brûle en permanence. Tous également ont des ornements appropriés, des tentures tirées on ne sait d’où, quelquefois des pavillons qui, dans cette pénombre et assortis du mieux possible, produisent un certain effet. Outre ces réduits, il règne à mi-hauteur, dans le pourtour des bastions, quelques promenoirs en maçonnerie pour les hommes de corvée. Çà et là, de petites poudrières s’ouvrent également à portée des batteries pour loger les gargousses qui doivent être le plus prochainement employées. Naturellement ces magasins de dépôt sont fortement maçonnés et constitués de manière à être à l’abri de tout accident.

Cherbourg le 1er septembre 1870

Le préfet Maritime au Ministre de la Marine
"La huitième et dernière canonnière partira aujourd'hui pour Paris"
Il s'agit de 8 canonnières de type ESTOC et une de type Farcy. (voir tableau ci-dessus)
Il n’en est pas de même des canonnières, qui sont simplement en tôle, et ne résisteraient ni à un boulet, qui percerait inévitablement la coque, ni même à une de ces fortes balles en acier fondu dont les Prussiens chargent depuis quelque temps leurs fusils de rempart. Ces navires ont en revanche un excellent armement, un canon de 16 se chargeant par la culasse, d’une grande justesse et d’une portée de plus de 6,000 mètres ; ils sont commandés par un lieutenant de vaisseau, et ont 20 hommes d’équipage. Des mouches en tôle, sortes d’embarcations à vapeur armées d’un petit canon, agiles et pouvant se porter partout, complètent cette flottille, placée sous le commandement supérieur du capitaine de vaisseau Thomasset. Contrariée tantôt par les eaux basses, tantôt par les ouvrages offensifs semés sur ses lignes de passage, elle a pu néanmoins, au bas de Sèvres et de Meudon, à Saint-Denis, à Saint-Ouen et à Choisy-le-Roi, donner à ses canonniers plus d’une occasion de faire leurs preuves.
caractéristiques
dimensions25.40 x 4.90 x 1.63 m (26.91 x 4.90 x 1.42 sur Caronade) déplacement 90/103 t vitesse5 / 6.5 n effectif 26 h propulsion 1 hélice - 1 machine à vapeur à deux chaudières de 13 chn, 61 ch voilure : 117 à 162 m² Machines à pilon fabriquées à Marseille (Forges et Chantiers de la Méditerranée) : 1 cylindre d = 0,35 m ; c = 0,3 m ; 2 chaudières ; hélices 4 ailes de 1,158 m ; 2 chaudières à haute pression ; pas de condenseur. 
Flambant : 7,5 n à 210 t/mn pour une pression de 4,25 atm et une puissance de 60,8 chi, la consommation étant de 2,8 kg/chi/h.
Les Biscaïen, Boutefeu, Pertuisane et Sabre ayant été transformé en remorqueurs, ont été remotorisés avec des 70 chn. armement1x16cm ou 1x14cm sur gaillard (selon les bateaux) et même 1x 12cm pour la Caronade - 1x4 de montagne la coque est en bois et barrots en fer (coque composite)

Gazette N° 147 Section Aéronautique Navale octobre 2018

Gazette N° 147 Section Aéronautique Navale octobre 2018


Je viens de passer 2 semaines et demie au VIETNAM et au CAMBODGE. La Marcophilie Navale m’a suivie pendant tout le circuit avec quelques bâtiments de la Marine Nationale : Cantho, Vinh-long et Lac Tonlé Sape. Et ensuite la Section Aéro avec les deux bases de Cat-Lai et Tan Son Nuth

Quelques documents sur L’Aéro en Indochine







Nouvelles du mois

Vous avez certainement reçu l’enveloppe avec le tampon du détachement 33 F à bord de la FREMM BRETAGNE. L’agent postal du bord a eu l’amabilité de mettre le tampon de la Frégate.

Petite information le tampon de la mission de la FREMM a été réalisé par la Section BRETAGNE

Après trois mois de vacances je vais reprendre mon activité en télépnonant aux Officiers Traditions des : Bases, Services, Flottilles et Escadrilles

Infos supplémentaires

Il me reste quelques jeux du P.A.BUSH et quelques séries de 5 timbres du blason de la Base de Lann-Bihoué
4F , 17F et GAE, enveloppes avec tampon timbres US le jeu 7,20 €
4F , 17F et GAE, enveloppes imprimée et timbres US le jeu 9,00 €
Lot de 5 timbres Blason de la base 7,50 €

Bien amicalement

O. LAUDRIN

Garde-Pêche GOLO Mariage à Ajaccio quartier-maître mécanicien

 Garde-Pêche GOLO Mariage à Ajaccio quartier-maître mécanicien C'est un faire-part de mariage qui va servir à illustrer notre article su...