16 août 2021

La Chaussade forges royales Guérigny Cargo auxiliaire Nièvre Marine nationale

La Chaussade Cargo auxiliaire forges royales Guérigny 

En 1781 Babaud de la Chaussade vend ses forges à l'Etat. A la révolution les forges de la Chaussade sont administrées par le Ministère de la marine.. L'Etablissement est rattaché administrativement à l'Etablissement d'Indret de 1921 à 1925. Pendant l'occupation allemande, il est cédé à la société Lorraine des Aciéries de Rombas puis repris en 1945 par la Marine.
En 1964 les Forges Nationale de la Chaussade deviennent Etablissement des Constructions et Armes Navales de Guérigny.



Les fabrications ont été orientées depuis l'origine vers les besoins de la Marine de guerre: gréements, ferrures, chaînes, ancres, blindages ... Le recrutement du se fait par des embauches directes ainsi que par l’intermédiaire de l'Ecole Technique de l’établissement.


Le 30 juin 1971 l'établissement cesse ses activités. Les installations et l'Echelon de liquidation sont alors rattachés à l'Etablissement des Constructions et Armes Navale de Paris.




Les anciennes forges de la Chaussade sont liées à l’histoire de Guérigny, Pierre Babaud de la Chaussade (1706-1792) et ses forges. Profitant des ressources naturelles environnantes, le minerai de fer, les forêts de chênes et de nombreux cours d’eau, celui-ci implante et développe les forges royales. Cette manufacture des anciennes forges de Guérigny, est liée à la construction navale, c’est une des plus importantes de France au XVIIIe Siècle.


En 1781, l’État acquiert le site. Les forges poursuivent leur activité jusqu’en 1971. Pierre Babaud de la Chaussade est Né à Bellac le 27 septembre 1706, mort à Paris le 12 août 1792. Maître de forges, il possède des forges et des bois depuis 1720. Il fait des forges royales de Guérigny une manufacture d’importance nationale et, elles le resterons jusqu’à la première moitié du XXe Siècle. Après leur acquisition par l’État en 1780, une ordonnance royale leur conserve le nom de « forges de la Chaussade », en signe de reconnaissance pour les services que Babaud a rendus à la France.



Devenues nationales à la Révolution, les forges passent, en 1793, sous l'administration du Ministère des Finances puis, en 1820, de la Marine. Les ateliers sont modernisés, après 1828, avec la fabrication et l'utilisation des chaînes à la place des câbles en chanvre. Un très long bâtiment de près de 90 mètres de long est construit, par l'ingénieur de Marine Hubert, pour le montage des chaînes métalliques. Un autre abrite les bureaux de l'administration. Une presse hydraulique de 300 tonnes est mise à l'essai.

Des marteaux-pilons, dont un de 12 tonnes permettent de forger les ancres et les plaques de blindage des navires. Une fonderie est installée sur le bord de l'étang et des logements accueillent des ouvriers. Des turbines hydrauliques remplacent les roues à aubes en 1900 (turbine hydraulique de marque Brault, Teisset et Gillet).
C'est lors d'une restructuration, effectuée entre 1926 et 1929, que les forges sont arrêtées au profit de celles de Villemenant situées dans un autre quartier de la ville. Depuis, elles ont été préservées et aménagées en musée de la métallurgie, salle des fêtes, logements et salle des sport. Une association très active a permis la préservation des bâtiments et leur entretien. Présence de deux turbines hydrauliques sous abri et d'un ensemble d'arbres de transmission. Les forges emploient environ cinq cent ouvriers en 1875.

Un transport auxiliaire lancé en 1897 porte le nom de La Chaussage, il sera torpillé le 13 août 1918.



Cols Bleus n° 2178 11-07-1992



1992 : L'année La Chaussade

Les forges de La Chaussade, installées dans la Nièvre et particulièrement à Guérigny, constituaient au XVIIIe siècle une importante manufacture pour la fourniture des ancres et des fers pour la Marine. Elles doivent leur développement à Jacques Masson puis à son gendre, Pierre Babaud de La Chaussade (né à Bellac le 27 septembre 1706 et décédé à Paris le 15 août 1792).

En 1781, l'établissement sera acheté par le Roi. A partir de 1793, il sera géré par le ministère de la Marine.
La personnalité et l'œuvre de Pierre Babaud de La Chaussade reste en fin de compte insuffisamment connue aujourd'hui. C'est pourquoi l'association des Amis du vieux Guérigny (siège Mairie, 58130 Guérigny), à l'occasion du bicentenaire de sa mort, a décidé de consacrer l'année 1992 à ce maître de

forge et fournisseur des ancres et fers pour le service de la Marine royale et la compagnie des Indes.

Diverses manifestations ont été prévues au cours de l'année 1992 parmi lesquelles une exposition et un colloque.

Les bâtiments des anciennes forges de La Chaussade à Guérigny (inscrits ou classés à l'inventaire des Monuments historiques) vont accueillir du 27 juin au 20 septembre, une exposition intitulée « Le XVIIIe siècle: l'âge d'or des maîtres de forges » avec comme sous-titre « sur les pas de M. de La Chaussade ». Il s'agira d'évoquer cette époque qui reposait sur le minerai, le charbon de bois et l'énergie hydraulique et spécialement l'œuvre de Pierre Babaud de La Chaussade avec des maquettes de bateaux, des machines, des plans... La reconstitution d'une forge aux ancres d'après l'Encyclopédie figurera à côté d'objets ayant appartenu à M. de La Chaussade.

Le colloque La Chaussade, organisé par le conseil scientifique du vieux Guérigny, se déroulera le samedi 19 septembre 1992. Cette journée d'étude aura pour thème :
— Pierre Babaud de La Chaussade, sa famille, ses associés, son entreprise, la construction navale.
— Le patrimoine immobilier des Forges de La Chaussade, son devenir, ses réutilisations successives.
— La situation administrative et économique du Nivernais à la fin de l'ancien Régime.


Les communications seront présentées dans la Maison jeunesse-culture-loisirs à Guérigny (qui est un ancien bâtiment des forges de La Chaussade). Les travaux seront

ensuite publiés dans les actes du colloque au cours de 1993. Un dîner au Chateau de Bizy appartenant à une descendante de l'illustre maître de forges clôturera cette manifestation.

Pour présenter une communication au colloque, il convient de se faire inscrire le plus rapidement possible en écrivant au siège de l'association les Amis du vieux Guérigny. L'inscription est gratuite, mais des frais seront demandés pour la participation au repas et pour recevoir la publication des travaux. Pour ceux qui voudraient assister au colloque, il conviendra de la même façon de se faire connaître avant le 1er septembre prochain.

Rappelons que depuis septembre 1991, une flamme philatélique apposée à la poste de Guérigny rappelle fort opportunément ces manifestations.


14 août 2021

Transport auxiliaire Consul Horn Guerre 1914 Bordeaux capture

 Transport Auxiliaire Consul Horn



Le Consul-Horn est un cargo de 2.514 t. construit en 1901 par la Helsingørs Jernskibs og Maskinbyggeri A/S, d’Elseneur  (Danemark) pour le compte de la Dampfschiffs Rhederei Horn AG, de Lübeck (Allemagne). 

Il est capturé le 7 ou le 8 août 1914 par les autorités maritimes du port de Bordeaux, où ce navire se trouvait alors au mouillage , son équipage étant provisoirement incarcéré à la caserne de la rue de Belleville.



Administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre du 12 mars 1915 au 23 février 1918 [Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 735.].

 En convoi d’une trentaine de bateaux transporteurs protégés par des navires de guerre il effectue régulièrement le trajet entre Cardiff et Salonique, pour transporter du charbon gallois pour l’armée d’Orient, à Salonique. Il est à Bizerte quand survient l’armistice. 
En Décembre 1919, à la suite de modifications intervenues dans la composition de la flotte charbonnière de la Marine de l’État, il est donné en gérance par le Ministre de la Marine à la Compagnie des bateaux à vapeur du Nord, de Dunkerque.

Avec d' autres cargos de prise il est mis en vente par le Service de la solde et des prises, le 25 juillet 1921 à Toulon, selon la procédure d’adjudication sur soumissions cachetées (J.O. 2 sept. 1921, p. 10.203). 


Acquis par l’armement Pietro Pittaluga, de Gênes (Italie), et renommé Sampierdarena. Cédé en 1923 à la Reederei Kayser AG, de Hambourg (Allemagne), et renommé Heinz Kayser. Cédé en 1923 à la société d’armement Leonhardt & Blumberg, de Hambourg (Allemagne) et renommé Lotte Leonhardt. Cédé en 1924 à la Lubeck Linie, de Lübeck (Allemagne) et renommé Herrenwyken 1928.

Lors d’une tempête, il sombre au milieu de l’Atlantique, le 23 novembre 1928, par suite d’une voie d’eau, alors qu’il allait d’Härnösand (Suède) à New York avec un chargement de pâte à papier. 

sources


(Le Temps, n° 19.425, Samedi 12 septembre 1914, p. 1 ; 
La Croix, n° 9.667, Vendredi 18 septembre 1914, p. 6, en rubrique « Sur mer » – 
Liste des navires capturés ou retenus dans les ports français)

https://forum.pages14-18.com/viewtopic.php?t=47046

13 août 2021

BSAOM Champlain Iles Eparses TAAF Europa 26-4-2021

 BSAOM Champlain Europa 26-4-2021

Régiment des forces terrestres d'Outre-mer (FT OME) stationné à La Réunion, le 2e régiment de parachutistes d’infanterie de Marine (2e RPIMa) tient une posture d'alerte 7 jours sur 7 pour être en mesure d’intervenir en 24h dans la zone de responsabilité permanente (ZRP) des forces armées dans la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI).

Le Mozambique, ancienne colonie portugaise située au sud-est du continent africain plongée dans une grave crise sécuritaire, fait partie des 14 pays de cette ZRP.Dimanche 28 mars 2021, compte tenu de l’évolution négative de la situation suite à la prise de la ville portuaire de Palma par des groupes armés djihadistes, le GTIA 2 (groupement tactique interarmes) armé par le 2e RPIMa a été placé en alerte 12h sur ordre de l’état-major interarmées des FAZSOI. En effet, cette ville est distante de quelques kilomètres d’un complexe industriel majeur regroupant de nombreux expatriés, notamment européens et français. Ce GTIA est composé d’un 1er échelon, susceptible d’être projeté par opération aéroportée (OAP) qui regroupe plus de 160 parachutistes issus de l’état-major, de la section commando d’appui à l’engagement (SCAE) avec le groupe de commandos parachutistes (GCP) et le groupe d’assaut par mer (GAM), de la 1ère compagnie de combat et d’une équipe armant la base opérationnelle avancée de projection (BOAP).



Un second échelon est prévu en renfort afin de porter cet effectif à plus de 250 hommes après renforcement par 3 sections de la 3e compagnie. Le fret au départ de la Réunion est estimé entre 15 et 20 tonnes. Par ailleurs, le GTIA 2 est configuré pour intégrer une compagnie d’infanterie en renfort issue du Détachement de la Légion Etrangère (DLEM) de Mayotte en alerte à 48h, ou des unités de l’échelon national d’urgence (ENU). La base arrière du régiment, capable de poursuivre les missions permanentes (dont la protection des emprises et la présence sur les îles Éparses) et d'accueillir des renforts, est appuyée notamment par la 2e compagnie de réserve (La Bourbon).Cette mise en alerte a été ramenée à 24h la semaine suivante et l’évolution de la situation est attentivement suivie par l’EMIA FAZSOI. Photos © CC1 Jimmy / 2e RPIMa - Tous droits réservés






Des plis de l’escale à Glorieuses du BSAOM "Champlain" lors de sa tournée aux îles Eparses, sont arrivés oblitérés au 26/04. 

Lettre TAAF INFO

Humour dans le carré Donec : la hyène de la Gestap

Donec : la hyène de la Gestap


Bonjour la compagnie,

Comme j’étais las des héros, des compagnons de la Libération, des infirmières modèles et résistantes, je me suis dit que je pourrais jouer une musique un peu plus virile sur fond glauque.

J’ai donc trouvé une héroïne du mal, Violette MORRIS, devenue sous l’Occupation la « Hyène de la Gestap ». Le décor est planté, voyons ce personnage.


Il est haut en couleurs, de bonne naissance, fille du baron, militaire en retraite, Pierre Jacques MORRIS et de Betsy SAKAKINI riche héritière levantine. Elle nait à Paris en 1893. Sportive accomplie, elle a découvert dans son couvent de l’Assomption à Huy le charme des plaisirs saphiques auxquels elle restera fidèle toute sa vie. Courageuse et casse-cou, elle va se distinguer pendant la première guerre comme estafette motocycliste. En 1918 portant un uniforme masculin, elle décide de ne porter que des complets-vestons. Ayant reçu l’héritage conséquent de ses parents, elle se consacrera au sport, à tous les sports : Automobile, football, athlétisme, cyclisme, natation pugilat. Son slogan : « ce qu’un homme peut faire, Voilette peut le faire ! » Malheureusement son caractère, son attitude et son franc-parler indisposent les patrons de fédérations qui la laissent souvent sur le banc de touche, suspectant qu’elle soit un homme travesti. Pour cette raison elle ne participe pas aux jeux olympiques de 1928. Amie de Jean Marais, de Jean Cocteau et de Joséphine Baker, elle est la maîtresse de l’actrice Yvonne de Bray. Cocteau se servira de ce couple pour écrire la pièce : « les monstres sacrés ». Ses démêlés avec la justice, la police et différentes fédérations sportives étant innombrables, elle se lance dans la compétition automobile. En 1928 elle gagne le Bol d’Or sur B.N.C. marque de cyclecars célébrissime à l’époque.

En 1936 elle participe aux jeux olympiques de Berlin. Elle est alors approchée par l’Abwehr , une association de malfaiteurs pour laquelle elle se mit à espionner. En 1937 elle est arrêtée pour avoir, en état de légitime défense tué un légionnaire qui l’avait menacée. Elle est libérée dans la foulée.

Pendant la guerre, recruté par Helmut KNOCHEN, chef du renseignement SS à Paris, elle est chargée d’engager des espions et de contrer les membres anglais du S.O.E .. D’aucuns prétendent que rue des Saussaies elle se chargeait de l’interrogatoire des prisonnières, elle acquit ainsi sa réputation de « Hyène de la Gestap. ».


La Résistance décide alors d’en finir et lui tend une embuscade. Le 26 avril 1944 elle survient à fond les manettes au volant de sa traction 15 6 cylindres gonflée. Le groupe « Surcouf » ne lui laisse aucune chance. Elle est volatilisée. La 15 et ses occupants disparaissent sans laisser de trace.

Voila pour notre Hyène !


Naturellement j’aurais dû plutôt vous parler d’Alix MARRIER d’UNIENVILLE née à l’île Maurice en 1915 et décédée à Paris en 1998, résistante dès juillet 1940, agente du SOE, parachutée en France arrêté par la Gestapo, elle feint la folie, s’évade, retrouve Paris avec les Américains. D’une beauté sculpturale, elle devient une des premières hôtesses d’Air France et vole sur le mythique Super-Constellation. Elle écrit « en vol » témoignage d’une hôtesse de l’air, En 1950 elle est la première femme à recevoir le prix Albert Londres. Une autre destinée….

A bientôt pour de nouvelles aventures

Donec

L'anecdote du jour : Un jour Jean François Kahn demande bêtement au merveilleux Francis BLANCHE sa définition du rire, il lui répond : "Quand on me pose cette question, je n'y suis pour Bergson!"



12 août 2021

BSAOM Champlain Juan de Nova Iles Eparses TAAF 30-6-2021

BSAOM Champlain Juan de Nova Iles Eparses TAAF 30-6-2021


L’équipage A du Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) "Champlain" est rentré le 15 juillet 2021 à Port des Galets à l’issue de sa mission de ravitaillement des îles Eparses. Déployé depuis juin, il est revenu à son port base après avoir réapprovisionné en vivres et en matériels les détachements du 2e RPIMa des îles d’Europa, de Juan de Nova et de la Légion étrangère  des Glorieuses. 

De nombreux faits ont marqué cette mission. Une patrouille menée conjointement avec un navire comorien a permis de renforcer l’interopérabilité entre les unités française et comorienne. À cette occasion, le "Champlain" a fourni du carburant ainsi que divers matériels au navire des garde-côtes comoriens. La mission s’est poursuivie par une patrouille vers la Réunion dans des conditions de mer difficiles et s’est achevée par une "journée des familles" à quai.

Les BSAOM sont adaptés à des missions de ravitaillement et de soutien grâce à leurs grandes capacités d’emport et grâce à leur plage arrière. Ils peuvent notamment recevoir six conteneurs Équivalent Vingt Pieds (EVP) et permettent de renforcer les actions de coopération de la Marine française avec ses partenaires dans la zone. (info Cols Bleus)















sources


Marcophilie Navale - Section TAAF et Polaire

INFORMATION n°21-2020/21 – début août

11 août 2021

Juan de Nova TAAF Iles Eparses BSAOM Champlain Patrouilleur Astrolabe 30 juin 2021

Juan de Nova TAAF Iles Eparses BSAOM Champlain Patrouilleur Astrolabe 

Le risque covid perturbe encore des programmations de missions, des plis expédiés à un bâtiment ont été transférés vers un autre, suite aux retards de la poste réunionnaise (bateau parti), ou annulation de rotation aux Eparses (problème sanitaire); cela pourrait se constater par la traçabilité de nos plis, sachant que les équipages sont consignés à bord lors des escales, les échanges de courriers restreints... ce qui "fait le piment" de nos collections!


La covid a encore perturbé des courriers: des plis expédiés pour la tournée aux Eparses de l'Astrolabe, retardés, sont arrivés après son départ; mais la vaguemestre, consciencieuse, a préparé les plis en y apposant différents tampons du P800, signés par le commandant; les timbres étant en rapport avec les Eparses, j'ai demandé que nos plis soient transférés au Malin, programmé pour une mission aux Eparses, mais en raison d'un closter, c'est le Champlain qui a assuré la rotation de juin aux Eparses. Et ainsi, les plis revenus comportent les tampons de l'Astrolabe et ceux du Champlain au verso avec son cachet service à la mer (cf Europa du 14-6, et la suite à venir)



Sources
René Pauliat Marcophilie navale section TAAF

PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...