06 mars 2015

Humour dans le carré par Donec

Fini le cambusard


Bonjour à tous,

Autrefois, l’eau était l’objet de soins attentifs. Puis vint le cambusard et la vie des équipages changea, elle y gagna en joie de vivre et en efficacité manœuvrière. Aujourd’hui s’il a disparu du carré O.M. (officiers mariniers) l’enthousiasme de nos équipages et leur professionnalisme ne se discute pas.


Des scientifiques se sont penchés sur ce paradoxe et ont découvert le « gène du camisard » qui transmis du grand père au petit fils n’implique plus une consommation excessive de liquide cambusé pour ce dernier. 


  

Il a reçu l’efficacité manœuvrière en héritage. Il n’est plus assujetti à des beuveries répétées et dégradantes. Il a comme on dit « ça dans le sang ».

A la semaine prochaine



Donec

05 mars 2015

Groupe DURANCE AUBE pétroliers caboteurs

Groupe DURANCE-AUBE
pétroliers-caboteurs

Pour répondre à Daniel Allançon, cette enveloppe pourrait dater des années 1940 L'Aube et la Durance sont à Mers-el-Kebir et font des Allers-retours entre le port algérien et Fos-sur-Mer





L’expérience du premier conflit mondial encourage la marine nationale à commander quatre petits pétroliers pouvant ravitailler des bâtiments mais attention, nous nous sommes pas encore au ravitaillement à la mer. Il s’agit de ravitailler à couple des navires sur des rades abritées.

L’Aube


Le pétrolier-caboteur L’Aube

-L’Aube est mise sur cale à l’Arsenal de Lorient le 1er mars 1920 lancé le 17 juillet 1920 et admis au service actif le 23 juin 1921.

Durant toute sa carrière, ce petit pétrolier de 2830 tonnes à pleine charge va être déployé en Méditerranée, ayant comme principale mission le ravitaillement sur rade des unités légères (torpilleurs et contre-torpilleurs) engagées dans de nombreux exercices avec l’Escadre.

En juin 1940, il est basé à Mers-El-Kébir, chargeant du mazout et du carburant diesel à Fos sur Mer pour ravitailler les dépôts de Mers-El-Kébir et parfois ceux de Bizerte voir de Gabès.

Du 25 octobre au 28 novembre 1941, il est échoué au bassin Vauban n°9 pour un nouveau grand carénage, destiné à le remettre totalement en état.

Après des travaux complémentaires à quai, l’Aube est armée pour essais le 21 décembre, sortant pour essais les 22 et 23 décembre puis pour remise en condition du 26 décembre 1941 au 7 janvier 1942. Il quitte Toulon le 8 janvier 1942, va charger à Fos sur Mer puis rallie Mers-El-Kébir le 13 janvier 1942 pour alimenter les dépôts souterrains de la base de la 4ème Escadre.

Du 5 janvier au 21 février 1945, le pétrolier L’Aube est échoué pour un grand carénage. A l’origine, il était prévu de désarmer le pétrolier en septembre 1945 mais son bon état général et le besoin en navires de ce type à décidé la marine de le prolonger encore cinq ans jusqu’en 1950. Après l’avoir envisagé un temps, on renonce à y installer un système de ravitaillement à la mer.

Après des travaux complémentaires à quai, le pétrolier L’Aube est armé pour essais le 12 janvier 1945, effectuant ses essais officiels les 13 et 14 janvier puis sa remise en condition du 16 au 26 janvier 1945.

Outre le ravitaillement des dépôts et des navires à flot, L’Aube sert également à l’occasion de navire-école pour les réservistes de la 5ème région maritime (Algérie et Maroc) qui rafraichissent leurs connaissances en matière de navigation, de défense aérienne à la mer…….. .

Le pétrolier-caboteur subit avant le second conflit mondial un troisième grand carénage. Il est échoué sur le dock-flottant du 16 janvier au 3 mars 1948 pour une remise en état complète. Après des travaux complémentaires à quai, il est armé pour essais le 24 mars, effectuant ses essais officiels les 25 et 26 mars avant sa remise en condition du 28 mars au 7 avril 1948.





Le 5 septembre 1948, il était en mer entre Fos sur mer et Mers-El-Kébir pour un transport pétrolier sans escorte. Il reçoit l’ordre de filer à sa vitesse maximale soit 10 noeuds pour échapper aux sous-marins italiens voir allemands. Il y parvient en fin de soirée, livrant en douze heures ses 1500 tonnes de chargement.



La Durance


Le pétrolier-caboteur La Durance

-La Durance est mise sur cale à l’Arsenal de Lorient le 10 mars 1920 lancée le 11 septembre 1920 et admis au service actif le 1er septembre 1921.

D’abord déployée en Baltique en soutien de la Division Navale de Baltique et ce jusqu’en mars 1922, le sister-ship de L’Aube est basé à Brest, effectuant de temps en temps des incursions en Méditerranée en fonction des besoins de la Flotte. De mars à novembre 1930, le pétrolier est même dans l’Océan Indien pour soutenir deux sous-marins et un aviso.

Quand éclate la guerre de Pologne, le pétrolier-caboteur appartient aux forces de la 3ème Région Maritime, ravitaillant en rade de Toulon ou aux Salins d’Hyères les navires légers de la 2ème Escadre et plus généralement tous les navires militaires de passage.

En septembre 1940, le pétrolier-caboteur rejoint son sister-ship L’Aube à Mers-El-Kébir intégrant la nouvelle 4ème Escadre.
Comme son compère L’Aube, La Durance va effectuer des transports pétroliers entre Fos sur Mer où il charge mazout et gazole et Mers-El-Kébir. Il lui arrivera parfois d’alimenter les dépôts de Bizerte et de Gabès en particulier en chargeant le produit fini à Haïfa en Palestine mandataire.

Du 1er octobre au 12 novembre 1941, La Durance est échouée sur le dock-flottant de Mers-El-Kébir pour un grand carénage bien mérité.

Il subit une remise en état complète de sa coque, de son appareil propulsif, de son appareil évaporatoire, de ses citernes à mazout et à gazole, des systèmes de chargement et d’avitaillement…………. .

Armé pour essais le 2 décembre 1941, il sort pour essais les 3 et 4 décembre puis pour remise en condition du 6 au 16 décembre. Dès le lendemain, il quitte Mers-El-Kébir pour Fos sur Mer afin de charger du gazole pour alimenter les dépôts souterrains des sous-marin de la 2ème FSM.

Du 22 au 30 mars 1945, La Durance est à nouveau échoué pour un grand carénage. Comme son sister-ship L’Aube, il aurait du être désarmé en septembre 1945 mais il est au final décidé de le prolonger. Armé pour essais le 16 avril, il sort pour essais les 17 et 18 avril puis pour remise en condition du 20 au 30 avril.

Le 17 septembre 1947, il est victime d’une grave avarie à son appareil évaporatoire. Jugeant peu économique de réparer un navire aussi ancien, il est décidé de le mettre en position de complément le 25 septembre.

Privé de toutes les pièces susceptibles d’être récupérées, La Durance est désarmée le 7 octobre 1947 et condamnée le 18 octobre suivant.

Mouillée à Mers-El-Kébir, l’ancienne Durance est réduite au statut de citerne flottante, permettant le ravitaillement des navires de passage à Mers-El-Kébir et le 5 septembre 1948, l’ancien pétrolier assurait toujours cette mission.


04 mars 2015

BELLE POULE Carénage à Brest

BELLE POULE Carénage à Brest quelques escales 


Asturias - Une bouteille à la mer 02-08-10


La légende tient que François Ier serait à l'origine du terme « la Belle Paule » à propos de Paule de Viguier, terme rendu en occitan en Bella Paoula, qu'un corsaire bordelais aurait baptisé son navire quelques dizaines d'années plus tard en l'honneur de cette dame, et que ce nom aurait finalement été repris pour la frégate construite sous Louis XV





Paulliac 21-07-2013


Le 22 janvier 2015, la goélette Belle-Poule a fait une entrée remarquée au bassin 19 de l’ancienne base sous-marine située dans la base navale de Brest. La goélette, privée de ses mâts depuis le 15 janvier, poursuit en cale sèche une période d’entretien débutée le 5 janvier dernier.




Cet arrêt technique majeur d’une durée de 5 mois permet de maintenir la goélette en excellent état, malgré son âge avancé et plus d’une centaine de jours de navigation par an. La « belle » soufflera cette année ses 83 bougies. Si la vieille dame n’a pas perdu de sa prestance, elle le doit en partie à l’équipage et aux marins de la base navale qui lui portent la plus grande attention au quotidien ainsi qu’à la direction du service de soutien de la flotte (SSF) de Brest qui coordonne tous les 4 ans une période d’entretien majeur industrielle.


Celle de 2015 permettra en particulier la réfection totale du roof passerelle datant de 1975, le remplacement du matériel de navigation, le changement d’un groupe électrogène et la refonte complète du compartiment machine (remplacement des caisses à gazole, de la chaudière, des réseaux fluides et électriques, isolation phonique). Au niveau charpente marine, certaines lisses, jambettes, barrots et lames de pont seront remplacés. La mature bénéficiera d’une nouvelle vergue de hunier fixe et d’une nouvelle corne pour la grand-voile.


Au total, ce sont plus de 200 lignes de travaux qui seront traitées sous la houlette du SSF, par le Chantier du Guip, l’entreprise NAVTIS, le service logistique de la marine, la DIRISI et l’équipage.


Les marins de la Belle-Poule réaliseront notamment les travaux d’entretien du gréement (près de 4 kilomètres de cordage), des poulies ainsi que les vernis. Certains profiteront également de cette période d’arrêt technique pour suivre des stages techniques (habilitation électrique, mouleur plastique) tandis que d’autres renforceront ponctuellement l’équipage de la goélette Etoile pour conserver leur savoir-faire.


À l’issue de cette période d’entretien, la Belle-Poule sera de nouveau opérationnelle fin mai pour reprendre sa mission de formation maritime et d’entraînement des officiers, officiers-mariniers et élèves des différentes écoles de la marine. Elle représentera également la France dès cet été lors de la 1ère étape de la Tall Ships Race 2015 entre Belfast (Irlande du Nord) et Alesund (Norvège). Après une escale aux Iles Féroé, la goélette rejoindra l’Islande pour entretenir ses relations historiques bilatérales. Elle relâchera enfin en Ecosse avant un retour sur Brest prévu mi-août. Un beau programme en perspective 


Source : Marine nationale
Crédits : Marine nationale


Belfast 13-08-2009

New-York 05-07-2009

Charlestown USA 26-6-2009 Insuffisance d'affranchissement 

TENERIFE 14-3-2009



Une des plus célèbres excentricité de la mode fut cette coiffure créée par Léonard . Cette coiffure dite à la "Belle-Poule" fut mise à la mode pour fêter la victoire de la frégate du même nom sur les Anglais le 17 juin 1778.

Il devient coiffeur de la Reine en 1780 après avoir été le coiffeur de Madame Du Barry.


Une minuscule frégate, toutes voiles déployées, était fixée sur leurs ondulations, couronnant ainsi d’une manière patriotique « des cheveux le moderne édifice ».

03 mars 2015

Le 196 le nouveau numéro d’urgence en mer

Le 196 le nouveau numéro d’urgence en mer



Ce nouveau numéro d'appel d’urgence - qui rappelle le canal 16 de la VHF ou l’ancien 1616 - permet de joindre directement et gratuitement, depuis un poste fixe ou un portable, un centre de sauvetage en mer, 7 jours sur 7 et 24 h sur 24.

D'un point de vue règlementaire, avec la mise en place du 196, les CROSS (Centres Régionaux Opérationnels de Surveillance et de Sauvetage), sont à présent considérés comme des services d’urgence. Ils peuvent ainsi solliciter les opérateurs de téléphonie pour pouvoir disposer de la localisation de l’appelant.

Le 196 ne remplace pas le 112 - numéro d’urgence terrestre européen - et ne se substitue pas au canal 16 de la VHF qui reste le moyen le plus approprié à la disposition des marins pour donner l’alerte et communiquer avec les sauveteurs.

Ce numéro d'appel d'urgence est essentiellement destiné aux personnes qui, depuis le rivage, sont témoins d'une situation de détresse en mer.


Vous êtes témoins à terre d’un événement de mer impliquant des personnes; ces personnes vous paraissent en détresse:

Le 196 permet alors de joindre directement un centre de sauvetage en mer (CROSS), 24 H / 24 - 7 J / 7.

Le 196 est gratuit.

Le 196 permet au CROSS de vous localiser.

Le 196 permet également au CROSS de solliciter les opérateurs de téléphonie pour localiser le téléphone portable d’une personne qui, en mer, est témoin d'une situation de détresse ou y est impliquée.

27 février 2015

Humour dans le carré par Donec 2015 grippe

Molière et aéronavale
sans Antibiotiques, ça s'complique (JMB)



Bonjour à tous,

Depuis deux jours, je sens qu’il se passe dans ma gorge des gratouillis insolites. Je déglutis avec difficulté : la grippe est là.



Ne voulant pas me laisser dominer par le mal, je me rends immédiatement chez le médecin. Je lui dis me soigner déjà avec des fumigations et du paracétamol. Il s’étonne alors que je sois venu en consultation, ces médicaments contribuant largement à ma guérison.

A mon tour d’être surpris, je consulte pour mettre un point définitif au mal de gorge, bronchite, toux, sinusite. Je pense bien que les remèdes qu’il me prescrira mettront un terme à tous ces maux à venir.

Mais Il n’en est pas question, je dois suivre le « parcours médical » qui passe par l’épanouissement du virus. Naturellement si dans une quinzaine de jours le mal persiste il y aura surinfection, et une seconde visite définitive s’imposera.



Ainsi depuis dix jours je me traine, la gorge en feu et la tête prête à éclater en attendant la quinzaine de jours fatidique ou un remède de cheval pourra m’être prescrit. En attendant j’ai la satisfaction de sentir que mon virus mène la vie à grande guide et brule la chandelle par les deux bouts.

A la semaine prochaine

Donec

BREST sous les bombes Bretagne Finistère bombardement guerre 1939 1945

BREST sous les bombes 1940-1945

Sur une idée de Bernard Hily


Entre 1940 et 1944, Brest est la cible de 165 bombardements et 480 alertes, qui firent 965 morts et 740 blessés graves. Une liste, forcément non exhaustive, des bombardements concernant Brest et sa région pendant la Seconde guerre mondiale, peut être tentée.

A voir ce petit film d'une dizaine de minutes

https://www.youtube.com/watch?v=p1UD_dk3k3s&feature=youtu.be

25 septembre 1940 : des avions de la Royal Air Force bombardent à trois reprises le port de Brest ; la commune de Saint-Marc (Brest) étant particulièrement touchée. « L’émotion et l’indignation des Brestois est extrême » écrit le journal Ouest-Éclair. Il s’agit là des premiers bombardements de Brest. 24 juillet 1941 : chute d'un bombardier britannique à Ploudalmézeau. 18 septembre 1942 : bombardements de Brest et de sa banlieue. 28 septembre 1942 : bombardements de Brest et de sa banlieue . Un avion anglais tombe près du hameau de Kermabezet en Plouguin (l’aviateur saute en parachute) et un autre à Plabennec (l’aviateur est tué). octobre 1942 : un bombardier américain s’écrase au sol près de Saint-Vougay et un parachutiste américain est arrêté à Plougastel-Daoulas. 7 novembre 1942 : bombardement par 34 avions en deux vagues d’assaut successives de Brest, les cibles principales étant la base sous-marine et celle des torpilleurs (15 morts et 15 blessés parmi la population brestoise). 

https://commons.wikimedia.org/wiki/File:112_Brest
_d%C3%A9truit_US_Navy.jpg
23 janvier 1943 : bombardement de la base sous-marine de Brest (un avion américain est abattu en mer). Le port de commerce de Brest est touché, une trentaine de victimes. 29 janvier 1943 : raid sur Morlaix, l’objectif étant le viaduc ferroviaire (67 morts, dont 42 enfants de l’école maternelle Notre-Dame-des-Anges, 34 blessés, 7 disparus). Nuit du 13 au 14 février 1943 : un bombardier anglais ou américain est descendu par la ‘’Flak’’ allemande à Brest ; les éclats blessent deux civils. 27 février 1943 : raid sur le port de Brest mené par le ‘’VIIIe Bomber Command’’ américain (44 morts). 6 mars 1943 : raid sur Brest mené par 15 avions B-24 anglais protégés par un escadron de ‘’Spitfires’’ (40 tonnes de bombes sur les casernements de Recouvrance, nombreuses explosions à Lambézellec, Saint-Marc, Kerigonan, Porstrein, etc..) ; trois avions anglais et un avion allemand abattus). 

5 avril 1943 : plusieurs bombardiers anglais, après avoir bombardé Brest, visant en particulier un pétrolier de la Kriegmarine (la cible a d'ailleurs été ratée, mais des bâtiments de l'arsenal sont détruits et le bombardement provoque aussi de gros dégâts à Recouvrance et à Lambézellec), sont attaqués sur le chemin de leur retour par des avions allemands qui ont décollé du terrain d'aviation de Guipavas : deux avions Lockheed Ventura anglais s'abîment en mer dans la Manche, un troisième en fit autant peu avant le retour sur la base aérienne britannique de Portreath ; un quatrième s'écrase à Lestréhoné en Ploudalmézeau, les quatre aviateurs victimes sont H. E. Blundell (de la Royal Air Force), T. C. Du Bose, E. A. Norman et K. E. Price (tous trois de la Royal Canadian Air Force). Leurs tombes se trouvent dans le cimetière de Ploudalmézeau.
Un avion allemand fut aussi abattu lors de ces combats aériens.


10 avril 1943 : le vapeur ‘’Enez Eussa’’ qui faisait le service entre Brest et Ouessant est mitraillé par un avion anglais (deux blessés). 16 avril 1943 : 19 ‘’Liberators’’ larguent 52 tonnes de bombes sur Brest. La centrale électrique du Portzic et la corderie du port militaire sont endommagées et les réserves de mines et de torpilles de la pointe du Salou touchées). 25 juin 1943 : bombardement du terrain d’aviation de Guipavas ; un chasseur et un bombardier anglais abattus (4 morts). 

Lettre  pour l'Allemagne Wilhelmshaven au départ de Brest envoyé par la DCAMarine Brest

5 juillet 1943 : un avion anglais est abattu au-dessus de Plouguerneau et un avion américain au-dessus du Conquet. 12 juillet 1943 : nouveau bombardement du terrain d’aviation de Guipavas, ainsi que, le lendemain 13 juillet, la route nationale 12 qui est coupée à 1 km à l’est de Guipavas (une fillette de onze ans est tuée). 

 

3 août 1943 : quelques bombes sont larguées sur Guipavas. Un avion polonais est abattu à Plabennec, un autre à Bourg-Blanc ; un avion allemand est abattu àPlouvien. Nuit du 12 au 13 août 1943 : largage de tracts anglais mais adressés aux sous-mariniers allemands sur Saint-Pierre-Quilbignon et démontrant l’impuissance miliaire allemande face aux alliés. 
30 août 1943 : deux avions anglais mitraillent près de La Roche-Maurice un train de voyageurs parti de Brest et croisant un train de marchandises ; deux morts et sept blessés graves, débarqués en gare de Landivisiau. Le même jour, deux personnes sont blessées près de l’Aber-Wrac’h par des éclats de la D.C.A. allemande mitraillant un avion anglais. Nuit du 17 au 18 septembre 1943 : Bombardement de la voie ferrée Brest-Paris : deux bombes tombent au passage à niveau de Saint-Éloi en Plouigneau, deux à Pleyber-Christ près du pont du Rinduic, trois au Ponthou, etc… 22 septembre 1943 : nouveau bombardement du terrain d’aviation de Guipavas (une vingtaine de bombes tombent dans les champs voisins). 24 septembre 1943 : bombardement de Brest et de Guipavas entre 18 et 19 heures. Des bombes tombent aussi sur les villages de Penhoët et Kermacrour en Gouesnou. Le même jour, une quarantaine de bombes visent l’aérodrome de Lanvéoc dans la Presqu’île de Crozon. 




8 octobre 1943 : bombardement du camp d’aviation du Poulmic ; des bombes tombent sur le bourg de Lanvéoc et les villages de Kerboul, Kertanguy et Kerlann. 9 octobre 1943 : bombardement du terrain d’aviation de Guipavas. 25 octobre 1943 : bombardement du terrain d’aviation de Lanvéoc (deux avions anglais sont abattus, l’un s’écrasant sur une maison. 29 octobre 1943 : bombardement du terrain d’aviation de Guipavas. 18 novembre 1943 : des bombes anglo-américaines tombent sur l’hôpital de Brest (un blessé léger) et un avion américain s’écrase à Kérinou. A Plabennec, un obus tombe sur le fournil d’une boulangerie. 


24 décembre 1943 : bombardement du terrain d’aviation de Guipavas par 12 bombardiers. 
29 janvier 1944 : nouveau raid anglais contre le terrain d’aviation de Guipavas (six personnes sont blessées par des éclats de la D.C.A., qui descend deux avions anglais. Le même jour, un avion mitraille en fin de matinée le bourg de Plabennec. 
6 février 1944 : bombardement de l’Aber-Wrac’h. 
21 avril 1944 : Brest est en état d’alerte après le survol par des avions alliés qui auraient mouillé des mines. 
Dans la nuit du 1 au 2 mai 1944, deux avions anglais tombent, l’un près de Plouguerneau, l’autre près de l’Aber-Wrac’h, victimes de la D.C.A. allemande. 
Les 8 et 9 mai 1944, et à nouveau le 29 mai 1944, le camp d’aviation de Poulmic est bombardé par l’aviation britannique. Les bombardements du 9 mai endommagent plusieurs habitations de Lanvéoc. 



Le 4 juillet 1944 un avion anglais est abattu par la D.C.A allemande sur le terrain d’aviation de Guipavas ; l’aviateur est fait prisonnier. Le 29 juillet 1944, l'usine de produits chimiques de Pont-Christ en Plounévez-Lochrist est mitraillée par des avions alliés. La toiture et des appareils sont endommagés. 5 août 1944 : bombardement du port de Brest par la Royal Air Force. 5 août 1944, 8 août 1944, 12 août 1944 : trois attaques en plein jour de la base sous-marine de Brest avec largage de bombes Tallboy(une bombe Tallboy est une bombe de plus de 5 tonnes contenant plus de deux tonnes d’explosifs) dans le but de tenter de percer l’épais plafond en béton de la base sous-marine. 7 août 1944 et 9 août 1944 : bombardement du port de Brest par l'US Air Force. 11 août 1944 : plusieurs vagues successives de bombardements surviennent dans cette seule journée, visant pour les premières principalement les installations allemandes situées à l’ouest de Brest comme le Fort du Mengant, le Fort du Petit Minou, la batterie côtière de Toulbroc’h en Plouzané, etc… (mais la plupart des bombes, larguées d’une altitude de 26 500 pieds, tombèrent dans l’eau) ; une autre vague de bombardement touche le secteur de l’École Navale, d’autres les diverses installations portuaires brestoises. 25 août 1944 : raid sur le Fort du Corbeau à Plougastel-Daoulas. 26 août 1944 : nombreux raids aériens dans cette seule journée, sur la Pointe Saint-Mathieu, sur l’Île Longue, sur le quartier de Kérinou à Brest, sur la Pointe des Espagnols ; sur le Fort de Cornouaille et le Fort Robert dans la Presqu’île de Roscanvel. 1er septembre 1944, 3 septembre 1944, 5 septembre 1944, 6 septembre 1944, 14 septembre 1944 : nouveaux raids aériens sur Brest (contre le Fort de Keranroux, le fort du Portzic, etc…). 3 septembre 1944 : Attaque aérienne contre seize positions de défense allemandes dans la Presqu’île de Crozon. Le siège de Brest dure du 7 août 1944 au 18 septembre 1944

Photos US Navy

26 février 2015

Mission ARROMANCHES PA Charles de Gaulle janvier mai 2015

Mission ARROMANCHES  PA Charles de Gaulle


Nono pour le Télégramme 





Daesh: Les Rafale du «Charles de Gaulle» ont largué leurs premières bombes





SPID ROISSY 24-02-2015  sur étiquette LISA MUROL
Les chasseurs du Charles de Gaulle ont largué mercredi leurs premières bombes, deux jours après le début de l'engagement du porte-avions dans les opérations de la coalition internationale contre le groupe Etat islamique en Irak, a constaté un photographe de l'AFP.
Un des quatre Rafale qui avaient décollé le matin du bâtiment, au nord du Golfe, est revenu sans aucune bombe et l'autre avec la moitié de son emport initial. Ils étaient partis avec quatre bombes chacun, à guidage laser ou GPS. Aucune précision n'a été donnée à bord du Charles de Gaulle sur la nature de leur engagement et sur les cibles visées. Les deux autres Rafale sont revenus avec leurs quatre bombes.
«On a frappé un camp d'entraînement utilisé par Daesh dans l'ouest de l'Irak, près de la frontière avec la Syrie, à Abou Qaim», a précisé Marc Gander, conseiller en communication du contre-amiral Eric Chaperon qui commande le groupe aéronaval du porte-avions. Les six bombes larguées ont visé la même cible, a-t-il précisé.


20 Minutes  Créé le 25.02.2015 à 14:58 
Mis à jour le 25.02.2015 à 19:24 



Déployé dans le cadre de la mission Arromanches, planifié de longue date, le groupe aéronaval vient de recevoir l’ordre de renforcer les composantes françaises déjà engagées dans l’opération Chammal.

Cet engagement opérationnel en Irak marque la détermination de la France à prendre toute sa part dans la lutte contre Daech. Seul pays avec les Etats-Unis à mettre en œuvre un groupe aéronaval dans cette guerre contre le terrorisme, la France apporte un renfort à la coalition, comme le souligne le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian : « Déployer le groupe aéronaval français n’est jamais anodin. C’est ici un signal politique fort, qui vient conforter la détermination de la France à vaincre cette barbarie que représente Daech. »






Le 23 février, à l’occasion d’un déplacement à bord du Charles de Gaulle, le ministre de la Défense a en effet annoncé en personne aux 2 600 marins de la Task Force 473 leur ralliement à l’opération Chammal. Dans la continuité du déploiement Bois Belleau effectué en 2014, le GAN sera ainsi intégré au sein de la Task Force 50 américaine, pour constituer aux côtés du porte-avions USS Carl Vinsonune « carrier battle force » unique.



SPID ROISSY 24-02-2015  sur enveloppe PAP Charles de Gaulle  (Merci à C.A.)

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise dorénavant 3 200 militaires Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafaleet six Mirage 2000D), d’un avion ravitailleur C-135 FR, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval1.
SPID ROISSY 24-02-2015

Le GAN est constitué d’un état-major embarqué, du porte-avions Charles de Gaulle, du groupe aérien embarqué (12 Rafale Marine, 9 Super Étendard Modernisés et 1 Hawkeye), de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, de la frégate anti-sous-marine britanniqueHMS Kent, du pétrolier ravitailleur Meuseet d’un sous-marin nucléaire d’attaque agissant en précurseur.



Patrouilleur Outre-Mer Auguste Techer Essais à la mer

Patrouilleur Outre-Mer Auguste Techer Essais à la mer Nommé en hommage au sergent Auguste Techer, Compagnon de la Libération et natif de La ...