Pour rejoindre la Corse, après une longue et sinueuse traversée de l'hexagone, le plus simple pour le breton moyen est de rejoindre Toulon.
La circulation à Toulon pourrait être le thème d'un jeu vidéo... par exemple en voiture (choisir sa marque, son modèle), ses horaires (de 07h30 à 09h15), allez du point A au point B en passant ou en ne passant pas par le tunnel... la carte s'affiche avec les sens interdits, les flux des voitures immatriculés 83, le flux des voitures non immatriculés 83, en choisissant ses dates, par exemple départ en vacances, ou retour de vacances... les camions de livraisons stationnés en double-file, les véhicules stationnés en double-file pour acheter un paquet de cigarettes ou pour draguer une charmante brune à l'accent point...
heureusement, les rues étroites de Chicago permettent encore de découvrir quelques coins sympas et de s'éloigner des fumées des pots d'échappement
Finalement arrivés au port avec la complicité d'un autochtone, l'embarquement se fait rapidement... ou presque.
Au quai d'honneur, un bateau gris commence ses manoeuvres, c'est une frégate... un coup de téléobjectif, il apparait que c'est le Jean de Vienne
les vitres du pont supérieur sont sales, pleines de sel, de coulées blanches, de gros points impacts des embruns... pas idéal pour les photos
Au loin le mat d'une des nouvelles frégates, certainement le Chevalier Paul
au bassin, le CDG en attente de remplacement de quelques pièces à l'usinage plus précis
quelques "amphibiens" dans le fond de l'arsenal
le TCD Foudre
Un dernier adieu au Jules qui attend sagement son désarmement et c'est la route pour l'ile de beauté
passage devant Saint-Mandrier au large de ce cap que l'on veut transformer en navire et qui supporte mâts et antennes
c'est parti, cap sur Ajaccio
Drôle de mer quand même où les oiseaux et les poissons sont rares