Affichage des articles dont le libellé est Tunisie attentat mars 2015 Bardo palais musée histoire Bey Montsouris Paris observatoire Mouchez. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Tunisie attentat mars 2015 Bardo palais musée histoire Bey Montsouris Paris observatoire Mouchez. Afficher tous les articles

19 mars 2015

Tunisie le palais du Bardo mars 2015 Amiral Mouchez et observatoire de Montsouris Marine nationale Tunis

Du palais du Bardo à Tunis au parc de Montsouris de Paris

"Deux Français sont morts dans l'attaque du musée du Bardo, à Tunis, perpétrée mercredi 18 mars (2015), confirme l'Elysée dans un communiqué. L'attaque a fait au moins 19 morts, dont 17 touristes, a annoncé dans la soirée le Premier ministre tunisien Habib Essid, revoyant à la baisse le bilan précédent de vingt touristes tués."
TAD d Le BARDO Tunisie merci à Claude Arata

En hommage aux victimes de l'attentat je vais donc vous parler du Musée du Bardo et retracer brièvement son histoire.





L'ancienne résidence beylicale (du bey) fondée au xve siècle abrite aujourd'hui le siège du Parlement tunisien ainsi que le musée national du Bardo célèbre pour ses mosaïques. 


Le Bardo est d'abord un palais élevé sous le règne du sultan hafside Abou Faris Abd el-Aziz el-Mutawakkil (1394-1434) et emprunte son nom au mot espagnol prado qui désigne un pré, et par extension, un jardin


Le site bénéficie ensuite de la faveur des beys mouradites : Hammouda Pacha (1631-1666) restaure et embellit le palais et en fait la résidence permanente de la dynastie4. Les voyageurs de l'époque rapportent aussi bien le luxe des demeures que la beauté de ces jardins agrémentés de parterres de fleurs, de fontaines et de pièces d'eau4. Avec l'arrivée des beys husseinites au xviiie siècle, Le Bardo subit agrandissements et embellissement des palais, jardins et dépendances. Une mosquée est élevée sous le règne d'Hussein Ier Bey alors que son successeur Ali Ier fait aménager des salles d'apparat, dont une salle de justice et une salle pour ses audiences, et renforcer les fortifications flanquées de tours rondes de la petite cité,


L'hôtel de la monnaie et l'école militaire sont transformés en caserne de la garde beylicale et la réduction du train de vie de la dynastie libère des espaces pour abriter le musée national ouvert en 1882. Le harem de Sadok Bey abrite les collections antiques dès 1888 et le palais de Mahmoud Bey les collections arabes dès 1900. 

Avec l'arrivée du tramway en 1908, les environs de la cité se couvrent de lotissements résidentiels qui accueillent des familles européennes8. Le Bardo est finalement érigé en municipalité le 8 mai 1909 bien qu'il reste encore peu peuplé avec 384 habitants en 1926.



Le musée national du Bardo, dont la création est décidée par le décret beylical du 7 novembre 1882, est inauguré le 7 mai 1888 en présence d'Ali III Bey ; il occupe une partie de l'ancien palais beylical du Bardo. Plus ancien et plus important musée tunisien, il renferme près de 130 000 pièces réparties en cinq départements et se distingue notamment par sa collection de mosaïques qui est l'une des plus riches au monde




Le musée rassemble l’une des plus belles et des plus grandes collections de mosaïques romaines du monde grâce aux fouilles entreprises dès le début du xxe siècle sur les différents sites archéologiques du pays dont Carthage, Hadrumète, Dougga ou encore Utique.

Le musée possède aussi de riches pièces découvertes lors des fouilles de sites libyco-puniques dont principalement Carthage, même si le musée national de Carthage a la vocation d’être le musée de ce site archéologique majeur. Les pièces essentielles de ce département sont les masques grimaçants, les statues de terre cuite et les stèles d’un intérêt majeur pour l’épigraphie sémitique, la stèle du prêtre et l’enfant étant la plus célèbre. 




Le musée abrite également des œuvres grecques découvertes en particulier dans les fouilles du navire de Mahdia, dont la pièce emblématique reste le buste d’Aphrodite en marbre, rongé par la mer et pourtant toujours d’une beauté émouvante


Paris Le Parc Montsouris



Le parc Montsouris est imaginé au Second Empire dans le but d'offrir aux Parisiens des espaces verts aux quatre points cardinaux de Paris : 


  • bois de Boulogne à l'Ouest, 
  • Buttes-Chaumont au Nord,
  • bois de Vincennes à l'Est, 
  • et parc Montsouris au Sud.

Haussmann décide de sa construction en 1860, et confie sa réalisation à l'ingénieur Alphand (et non ALFAN). Le site est choisi sur les anciennes carrières désaffectées de Montsouris. L'aménagement de ces carrières posa de multiples problèmes. Ce lieu avait été utilisé, lors de la fermeture définitive du cimetière des Innocents, pour ensevelir les restes des défunts. 
On dut en retirer 813 tombereaux d’ossements. (ceci ne donna pas le nom de boulevard Ossements)


Palais du Bardo, observatoire météorologique



Cet édifice reproduisait à une échelle réduite une partie de la résidence d'été du Bey de Tunis. Il fut conçu par l'architecte Alfred Chapon pour représenter la Tunisie à l'Exposition universelle de 1867. 

Racheté à Jules de Lesseps pour 150 000 francs par la Ville de Paris en 1868, il fut remonté par Davioud en 1869 dans la partie sud du parc. Les ouvriers tunisiens mirent quatre mois pour l'installer au point le plus haut du parc.

Prévu à l'origine pour servir de logement au personnel de l'Observatoire chargé de l'étude et du climat parisien, il eut à souffrir du siège de Paris en 1870 puis de la Commune en 1871.

Après restauration on le transforma pour en faire un observatoire météorologique dirigé jusqu'en 1886 par Marié-Davy. Puis il fut doté d'un service consacré à l'étude des eaux et des cimetières de Paris et de la plaine de Gennevilliers, irriguée par les égouts. À partir de 1893 il abrita également un service des analyses chimiques et bactériologiques de l'air de la capitale.



En 1875, le capitaine de vaisseau Mouchez, membre du Bureau des longitudes depuis 1873, fait approuver son projet d'un observatoire chargé de compléter les connaissances astronomiques des officiers issus de l'École navale. Le projet est appuyé par Hervé Faye (1814-1902), Président du Bureau des longitudes, plusieurs institutions et ministères, la Marine, l'Instruction publique, le département de la Guerre, et surtout la Ville de Paris, qui assurera pratiquement à elle seule, le fonctionnement de l'observatoire, quand, en 1900, la Marine se désengagera du fonctionnement de cet observatoire.

Entre 1875 et 1910, l'observatoire est dirigé essentiellement par des officiers de Marine ayant tous évolué dans le cercle des amis proches de Mouchez. Ce dernier sera devenu entre-temps, en 1878, le premier marin directeur de l'Observatoire de Paris.

Sources :


http://www.bardomuseum.tn/

Naufrage du Lamoriciere Jumiège Aviso Impétueuse 1942 Minorque

SS Lamoricière  Aviso impétueuse naufrage Le 6 janvier 1942 à 17 heures le paquebot " Lamoricière" de la "Compagnie Générale ...