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06 mai 2009

Toulon revue navale Marine nationale 2004

Revue navale du 8 mai 2004 : 

La composition de la flotte



Vendredi, dans le golfe de Fréjus, Nicolas Sarkozy assistera à une revue navale commémorant le 64ème anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale en Europe.






Après six ans de guerre, l'acte de reddition de l'armée allemande entrait en vigueur le 8 mai 1945.



Rassemblant 15 bâtiments et 36 aéronefs, la revue navale se veut novatrice. « Faisant route vers la plage de Nartelle à 10 noeuds en deux lignes de file espacées de 500 yards, les bâtiments se sépareront à leur passage à la proue du BPC Mistral à bord duquel aura pris place le président de la République. En vingt minutes, la présentation rassemblera quinze bâtiments et trente-six aéronefs, Marine, armée de l'Air, armée de Terre, répartis en trois tableaux mobiles illustrant leur domaine d'emploi : projection, dissuasion, sauvegarde », explique la Marine nationale.








Projection : BPC, TCD, PR et FDALe premier tableau, et le plus « massif », regroupera le Bâtiment de Projection et de Commandement Tonnerre, le Transport de Chalands de Débarquement Siroco et le Pétrolier Ravitailleur Meuse. Ces trois unités seront précédées par les frégates de Défense Aérienne Forbin et Cassard, qui ouvriront la marche (le Chevalier Paul, toujours en essais, ne participera finalement pas à la revue navale). Ce groupe illustrera la capacité de projection de puissance, c'est-à-dire la possibilité pour la France de déployer loin et durablement une force armée. Elément essentiel de cette capacité, le porte-avions Charles de Gaulle ne sera pas présent, étant immobilisé jusqu'en septembre à cause de ses problèmes de propulsion.

Mais les autres entités seront bien là, à commencer par les FDA, chargée d'assurer la protection contre les attaques aériennes d'une force aéronavale ou "amphibie" ; les BPC et TCD, conçus pour transporter et débarquer troupes, véhicules et hélicoptères ; ou encore la Meuse, qui illustre la le déploiement d'une force navale dans la durée, grâce aux capacités logistiques que les ravitailleurs offrent aux unités de combat.« Dans le contexte géopolitique actuel, la 1ère ligne de défense de la France se situe parfois à l'étranger.

La capacité de projection de la France lui permet de garantir ses intérêts stratégiques, de protéger ses ressortissants. La projection s'entend ainsi comme les moyens de déploiement de nos forces à l'extérieur de nos frontières. Il s'agit d'être en mesure d'envoyer nos forces à plusieurs milliers de kilomètres dans des délais brefs pour engager tout un potentiel d'opération militaire différente : libérer des otages ou poursuivre des auteurs d'actes de terrorisme ; évacuer des ressortissants dans un environnement hostile ; assurer le maintien de la paix dans un cadre multinational ; opérer à distance du territoire, en alliance ou en coalition.

L'intervention s'appuie sur une capacité à projeter rapidement 30.000 hommes, 70 avions de combat, un groupe aéronaval et deux groupes maritimes. Ces interventions se situent nécessairement dans un cadre interarmées et multinational dans lequel la complémentarité France dispose des capacités pour jouer le rôle de nation-cadre », précise la marine. Dissuasion : FASM, SNA et CMTSuivant ce groupe de navire, le second tableau sera composé des Frégates de lutte Anti-Sous-Marine Primauguet, Montcalm et Dupleix, du Sous-marin Nucléaire d'Attaque Rubis et du Chasseur de Mines Tripartite Orion. Il illustrera la dissuasion, mission remplie par les Sous-marins Nucléaires Lanceurs d'Engins (SNLE) basés à Brest, mais aussi par les flottilles de l'aéronautique navale et de l'armée de l'Air, équipées du missile ASMP (puis ASMP-A). Pour que cette force soit opérationnelle, sa protection est primordiale, étant assurée côté maritime par les frégates et leurs hélicoptères ASM, les SNA, les chasseurs de mines et les avions de patrouille maritime.

« La dissuasion nucléaire demeure un fondement essentiel de la stratégie de la France, au coeur de la défense nationale. Elle est la garantie ultime de la sécurité de la France et préserve notre indépendance nationale et notre autonomie de décision en toutes circonstances. Cette stratégie est strictement défensive : elle vise à exposer tous ceux qui menaceraient de s'en prendre à nos intérêts vitaux à une riposte entraînant des dommages inacceptables pour eux, hors de proportion avec leurs objectifs. En cela, elle représente une véritable « assurance vie de la Nation ».

La dissuasion s'exerce dans le cadre des normes juridiques internationales en vigueur auxquelles la France souscrit (charte des Nations unies, Traité de non-prolifération nucléaire, Traité d'interdiction complète des essais nucléaires). Face aux incertitudes du monde présent mais aussi futur, la crédibilité de la dissuasion repose sur la possibilité pour le Président de la République de disposer d'une gamme de moyens suffisamment diversifiés pour répondre à la diversité des situations auxquelles nous pourrions être confrontés.

Cette crédibilité est nécessairement soutenue par la modernisation permanente de ce pilier central de notre défense ». La sauvegarde : FLF, avisos et remorqueurLe troisième et dernier groupe naval illustrera la mission de sauvegarde. Il sera composé des Frégates Légères Furtives La Fayette et Surcouf, des avisos Enseigne de Vaisseau Jacoubet et Commandant Birot, ainsi que du remorqueur d'intervention, d'assistance et de sauvetage Abeille Flandre. Ce dernier remplace le patrouilleur Grèbe, qui ne participera pas à la cérémonie, comme initialement prévu.

Plusieurs de ces navires se sont notamment illustrés dans la lutte contre la piraterie ou le narcotrafic, alors que l'Abeille Flandre est restée célèbre pour ses sauvetages de navires en perdition au large de la Bretagne. « Espace d'échange et de liberté, la mer n'en est pas moins exempte de règles ni de dangers. Elle est le lieu par excellence de la contribution des armées à la protection de nos citoyens. Pour cela, la Marine nationale conduit en permanence dans un cadre interministériel des missions dites de sauvegarde maritime. Ce concept regroupe les missions appartenant à l'action de l'Etat en mer et au maintien d'une posture permanente de sûreté dans nos approches maritimes.

Dans ce cadre, la Marine nationale exerce, 24h/24 et 365 j/an, des missions de sauvetage et d'assistance, de prévention de la pollution jusqu'à des missions à caractère plus militaire pour lutter contre le terrorisme, les trafics ou la piraterie. L'accomplissement de ces missions permet à la France d'asseoir sa souveraineté en mer dans le 2nd espace océanique mondial couvrant 11 millions de Km² et d'assumer ses responsabilités sur la scène internationale. La sauvegarde maritime est capitale car elle a pour finalité d'assurer la sécurité et l'intégrité du territoire, la sauvegarde de la population, la liberté d'action du gouvernement et des acteurs socio-économiques du pays ».

Défilé aérien : 36 appareils en l'air

Au dessus de cette imposante flotte, avions et hélicoptères défileront dans les airs. Dans le premier tableau (projection), l'aéronautique navale alignera Rafale, Super Etendard et Hawkeye, l'armée de l'Air Rafale, Mirage 2000 et Awacs, et l'armée de Terre des hélicoptères Tigre et Gazelle.

Pour illustrer la dissuasion, on trouvera des Rafale et Mirage 2000 N de la marine et de l'armée de l'Air, un C 135 de l'armée de l'Air (pouvant assurer le ravitaillement des appareils lors d'un raid nucléaire), un Atlantique 2 et deux Lynx de l'aéronautique navale.

Enfin, au dessus des bâtiments illustrant la sauvegarde, on trouvera un Falcon 50 M, un Panther et un Dauphin de service public de la marine, ainsi qu'un Caracal de l'armée de l'Air. Le salut de la marine au chef de l'Etat comprend le tir de vingt et un coups de canons, suivis de sept cris de salut « Vi-ve la Ré-pu-blique » poussés par l'équipage, puis de la sonnerie « au champs ».

sources : mer et marine

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