Brest se prend pour une station de ski et les oeufs sont parfois brouillés
L’aménagement des Capucins, c’est le grand dossier de la décennie pour Brest. Ce plateau surplombant la Penfeld était auparavant réservé à la Marine.
Revendu à Brest métropole, il doit devenir à terme une extension du cœur de ville. Cette semaine marque une grande étape avec le week-end de portes ouvertes à la médiathèque, avant son ouverture au public le 10 janvier. Le téléphérique, lui, a été remis en service jeudi et devrait tourner à plein ce week-end. Ouest-France
.Le téléphérique, en panne depuis dimanche, doit rouvrir à la circulation ce midi. Hier, il était en test. Entre ceux qui se moquent et ceux qui s'inquiètent, il n'y a guère que l'exploitant et le constructeur pour se montrer résolument optimistes.© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/finistere/brest/telepherique-sans-blague-il-repart-10-01-2017-11357476.php#JJk9xXeIDGoqooCL.99
Jusqu'au 19e siècle, le passage d’une rive à l’autre s’effectuait par un passeur, sur une grande barque prévue pour recevoir des passagers. Les Brestois devaient s’acquitter d’un droit pour la traversée.
Des témoignages rapportent les dérives courantes des bateliers, souvent ivres, qui laissaient la manœuvre aux passagers. Les accidents étaient fréquents et chaque noyade remettait en question le système des « passiers ».
Ce n’est qu’en 1836 que les gouvernants acceptent enfin d’étudier des propositions de conception d’un pont, à la suite des pétitions signées par les habitants de Recouvrance. Après maints projets délibérés et refusés, le conseil général des ponts et chaussées approuve celui des ingénieurs Cadiat et Oudry : le « Grand Pont » fut inauguré le 23 juin 1861
La remise en place du pont Gueydon, pont flottant entre les deux tours pivots de l’ancien pont National, n’eut lieu qu’en avril 1946, après dégagement des ruines. Grâce au pont Gueydon, les civils pouvaient franchir à pied la Penfeld en transitant par les portes Jean-Bart et Tourville.
le jour de l'inauguration photo CB |
carte valable pour un passage gratuit |
La remise en place du pont Gueydon, pont flottant entre les deux tours pivots de l’ancien pont National, n’eut lieu qu’en avril 1946, après dégagement des ruines. Grâce au pont Gueydon, les civils pouvaient franchir à pied la Penfeld en transitant par les portes Jean-Bart et Tourville.
Début 1949, une autre solution provisoire fut adoptée pour la circulation des voitures de tourisme, par le remplacement des caissons de bois du pont alors en place par des pontons métalliques. Cette adaptation quelque peu fragile est réalisée par les services de la Marine et de la DCAN.
Afin d’améliorer les conditions de transit d'une rive à l’autre, on envisage alors le recours au matériel laissé par les Alliés (en particulier le matériel Bailey) qui admet la circulation de camions jusqu'à 23 tonnes. Toutefois, le Génie exprime sa préférence pour le matériel allemand entreposé à Nouâtre-Maillé. Cette solution est adoptée début 1952.
Depuis quelques semaines, le téléphérique offre une nouvelle vue saisissante. Avec quoi en contrebas ? Une base militaire parfaitement interdite aux photos et vidéos ! Évidemment, cela fait belle lurette que les gendarmes maritimes ont lâché l'affaire. « Mais un photographe régulier et insistant finirait par être interpellé », commente-t-on sobrement à la préfecture maritime de Brest. La police nationale est également habilitée à débusquer les photographes insistants.
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merci à Claude Bélec