Aviso Premier maître L'Her Corymbe 122
Le 4 octobre 2013, la frégate de surveillance Germinal a achevé le 121e mandat de la mission Corymbe. Dorénavant, c’est l’aviso Premier-Maître L’Her qui patrouille dans le Golfe de Guinée.
Pourquoi la présence de la Marine dans le Golfe de Guinée?
Les conflits d'après les indépendance sont principalement internes aux états même s'ils ont une influence sur les états voisins et voire même sur la région.
En dépit de notables avancées dans la situation post-conflit, notamment au Liberia, en Sierra Leone et au Mali, la conflictualité liée à ces diverses crises reste effective et se manifeste par des résurgences (cas des rébellions touaregs), des pics épisodiques de violence (Casamance) ou une instabilité chronique accompagnée de violences politiques (Guinée Bissau).
Cette persistance malgré des avancées dans la stabilisation ainsi que la construction de la paix et la démocratie dans de nombreux pays, renvoie à une forte implication de diverses autres causes, profondes et structurelles, parmi lesquelles la variable démographique occupe une place très importante comme facteur de vulnérabilité en dépit des promesses d’avenir qu’elle pourrait comporter.
Douze pays de la région font partie du groupe des Pays les Moins Avancés (PMA). Le PIB par habitant reste faible, autour de $US350/an. Le taux de croissance inégal selon les pays est en moyenne de 5,5% l’an. 60% de la population vit avec moins d’un dollar par jour.
L’urbanisation accélérée verra selon les prévisions 60% de la population habiter dans les villes en 2025. Cette perspective et le chômage endémique des jeunes augmentent de manière sensible les risques de conflictualité et de violence.
La sécurité alimentaire qui dépend désormais des revenus monétaires est très sensible aux variations mondiales et locales du prix des denrées de base dont la flambée occasionne des émeutes de la faim.
En Afrique de l’Ouest certains pays sont ou ont été affectés par des fractures « ethno-géopolitiques », Nord/Sud dans la plupart des cas. Elles ont été, à partir de l’époque coloniale, induites, entretenues et/ou amplifiées par un accès inégal ou même discriminé aux services de l’éducation entre autres, et aux opportunités de promotion sociale. Ce n’est pas la diversité ethnique qui détermine d’emblée une certaine conflictualité. Celle-ci dépend des rapports historiques et politiques que les groupes entretiennent d’une part avec le pouvoir et d’autre part entre eux, notamment vis à vis des moyens de vie et d’épanouissement. Ces rapports se révèlent conflictuels surtout dans des contextes de compétition et/ou selon des exigences d’alliance et de solidarité dans une adversité léguée.
Toutefois certaines différences structurelles et culturelles entre les groupes peuvent constituer des facteurs de conflit. La coexistence de sociétés égalitaires et minoritaires avec des sociétés hiérarchisées majoritaires crée un environnement susceptible, dans certaines conditions historiques de déterminer des rébellions.
Le 4 octobre 2013, la frégate de surveillance Germinal a achevé le 121e mandat de la mission Corymbe. Dorénavant, c’est l’aviso Premier-Maître L’Her qui patrouille dans le Golfe de Guinée.
Pourquoi la présence de la Marine dans le Golfe de Guinée?
Pli du PM L'HER posté à bord le 6 octobre et passé par Roissy SPID le 10 octobre 2013 Merci à JEF BARON pour l'envoi |
Les conflits d'après les indépendance sont principalement internes aux états même s'ils ont une influence sur les états voisins et voire même sur la région.
Ils vont avoir pour enjeux soit la conquête du pouvoir d’Etat et un accès aux ressources ( Guinée Bissau ,Côte d’Ivoire, Liberia Sierra Leone ) , soit une autonomie politique, des motifs identitaires et/ou un autre partage des ressources naturelles ( MEND dans le delta du Niger et mouvements touaregs au Mali et au Niger, soit pour tenter une séparation (Biafra en 1967) ou obtenir une autonomie territoriale de type indépendantiste (Casamance au Sénégal en 1982).
En dépit de notables avancées dans la situation post-conflit, notamment au Liberia, en Sierra Leone et au Mali, la conflictualité liée à ces diverses crises reste effective et se manifeste par des résurgences (cas des rébellions touaregs), des pics épisodiques de violence (Casamance) ou une instabilité chronique accompagnée de violences politiques (Guinée Bissau).
Cette persistance malgré des avancées dans la stabilisation ainsi que la construction de la paix et la démocratie dans de nombreux pays, renvoie à une forte implication de diverses autres causes, profondes et structurelles, parmi lesquelles la variable démographique occupe une place très importante comme facteur de vulnérabilité en dépit des promesses d’avenir qu’elle pourrait comporter.
Douze pays de la région font partie du groupe des Pays les Moins Avancés (PMA). Le PIB par habitant reste faible, autour de $US350/an. Le taux de croissance inégal selon les pays est en moyenne de 5,5% l’an. 60% de la population vit avec moins d’un dollar par jour.
L’urbanisation accélérée verra selon les prévisions 60% de la population habiter dans les villes en 2025. Cette perspective et le chômage endémique des jeunes augmentent de manière sensible les risques de conflictualité et de violence.
La sécurité alimentaire qui dépend désormais des revenus monétaires est très sensible aux variations mondiales et locales du prix des denrées de base dont la flambée occasionne des émeutes de la faim.
En Afrique de l’Ouest certains pays sont ou ont été affectés par des fractures « ethno-géopolitiques », Nord/Sud dans la plupart des cas. Elles ont été, à partir de l’époque coloniale, induites, entretenues et/ou amplifiées par un accès inégal ou même discriminé aux services de l’éducation entre autres, et aux opportunités de promotion sociale. Ce n’est pas la diversité ethnique qui détermine d’emblée une certaine conflictualité. Celle-ci dépend des rapports historiques et politiques que les groupes entretiennent d’une part avec le pouvoir et d’autre part entre eux, notamment vis à vis des moyens de vie et d’épanouissement. Ces rapports se révèlent conflictuels surtout dans des contextes de compétition et/ou selon des exigences d’alliance et de solidarité dans une adversité léguée.
Toutefois certaines différences structurelles et culturelles entre les groupes peuvent constituer des facteurs de conflit. La coexistence de sociétés égalitaires et minoritaires avec des sociétés hiérarchisées majoritaires crée un environnement susceptible, dans certaines conditions historiques de déterminer des rébellions.
Sources :