11 novembre 1918 : armistice entre les Alliés et l’Allemagne signé dans la clairière de Rethondes à Compiègne dans le wagon-salon du maréchal Foch qui sera appelé par la suite wagon de l’Armistice.
Il est conclu pour une durée de 36 jours mais sera régulièrement renouvelé jusqu’au traité de paix de Versailles le 28 juin 1919.
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Le début du mois de novembre 1918 marque l’assaut final des Alliés sur le front occidental. Relancées lors des derniers jours d’octobre, les offensives alliées reprennent la totalité du territoire envahi par l’ennemi depuis le début de la guerre.
Le roi Albert Ier à la tête du groupe d’armées des Flandres (GAF), composé de la 2e armée britannique du général Plumer, du contingent belge du général Gillain et de la 6e armée française du général Boissoudy, libère la Belgique. À l’est les contingents franco-américains forcent les lignes ennemies tandis qu’au centre les troupes franco-britanniques avancent depuis Le Cateau jusqu’à Valenciennes. En effet la bataille de la Sambre qui débute le 1er novembre, engage les 1 er, 3e et 4e armées britanniques, appuyées par les troupes françaises, sur un front reliant Le Quesnoy à Valenciennes.
À l’est, l’armée américaine, dirigée par le général Pershing, continue sur sa lancée et remonte de Grandpré, au nord de la forêt d’Argonne, jusqu’à Stenay le 4 novembre, pour enfin prendre Sedan puis Charleville-Mézières le 10 novembre. Au fur et à mesure, les villages et les villes sont occupés et sécurisés par les Alliés. Alors qu’en septembre, le haut commandement allemand ne voyait dans les offensives «Foch» qu’une occasion pour ses troupes de se ravitailler et de se réorganiser, le 4 octobre l’ennemi n’a d’autre choix que de demander l’armistice.
De son côté, l’Autriche-Hongrie cesse les combats avec les pays de l’Entente le 4 novembre. Concernant l’Allemagne, les négociations au début du mois de novembre sont alors bien entamées. Un conseil interallié, dont fait partie Georges Clemenceau, prépare à Versailles les clauses de l’armistice, dont les conditions sont présentées à une délégation allemande le 8 novembre : l’Allemagne doit accepter ou refuser les termes le 11 novembre avant midi. Une fois signé, l’armistice entraîne des manifestations de joie chez la population, qui attend l’annonce de l’arrêt des combats depuis plusieurs jours.
À l’est, les troupes alliées entrent dans les villes quelques jours plus tard ; ainsi, Metz est repris le 19 novembre, jour où l’armée américaine entre au Luxembourg. Les visites des chefs d’État et des troupes alliées dans les villes libérées ou dans les capitales sont accompagnées de festivités et de défilés où la foule, souvent des jeunes filles en costume régional, se mêle aux soldats. À leur entrée dans les villes, les grandes personnalités sont acclamées. Ainsi, le 22 novembre, le roi belge Albert Ier, et son épouse la reine Elizabeth sont assaillis par la population bruxelloise en liesse.
Dans Paris, les rues sont pavoisées des drapeaux des alliés et de couronnes de fleurs. Le président américain Wilson (en décembre) et le roi britannique George V sont également attendus par les habitants qui se rassemblent sur les grand-places et les principales artères.
À Colmar, le général de Castelnau, commandant le groupe d’armées de l’Est, défile à cheval, suivi des généraux Hirschauer (2e armée), de Mitry (7e armée), Lacapelle (1er CA) et Messimy (162e DI). Lors de ces rassemblements et de ces défilés ont lieu des actes symboliques tels qu’à Strasbourg où la statue équestre de Guillaume I er est renversée.
Pour l’ennemi, la signature de l’armistice signifie une défaite totale. Tous les termes de la convention exigés par les Alliés sont acceptés par l’Allemagne. Pendant le mois de novembre, les troupes allemandes sont sommées de quitter les territoires français et belge, et sont obligées de livrer 25 000 mitrailleuses, 5 000 canons, 1 700 avions, 5 000 locomotives, 150 000 wagons et 5 000 camions.
L’ensemble des sous-marins ennemis, 6 croiseurs de bataille et 68 autres bâtiments sont également livrés. Ces exigences doivent mettre l’Allemagne dans l’incapacité de reprendre la guerre. Enfin, les clauses de l’armistice annulent les traités de Brest-Litovsk avec la Russie et de Bucarest avec la Roumanie.
Le monument de Gentioux, en granit, en bronze et en marbre, est constitué d'une colonne élevée sur un socle de trois marches. Elle porte les palmes de la victoire ou de la paix. La hauteur du monument est de 3,80 mètres sur une largeur de 2,78 mètres. Sur une stèle sont gravés les noms des 58 soldats morts pendant la guerre de 14-18.
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La signature de l’armistice signifie pour les troupes allemandes un repli immédiat des troupes hors des territoires français et belges. Des convois hippomobiles sont organisés. En acceptant les termes de la convention, le haut commandement allemand doit livrer une grande partie de son armement et de son équipement : 25 000 mitrailleuses, 5 000 canons, 1 700 avions, 5 000 locomotives, 150 000 wagons et 5 000 camions. En abandonnant son matériel, l’armée allemande se trouve dans l’incapacité de reprendre les combats. L’armistice est une défaite totale pour l’ennemi, d’autant plus que les traités de Brest-Litovsk avec la Russie et de Bucarest avec la Roumanie sont annulés.
Le début du mois de novembre 1918 marque l’assaut final des Alliés sur le front occidental. Relancées lors des derniers jours d’octobre, les offensives alliées reprennent la totalité du territoire envahi par l’ennemi depuis le début de la guerre.
Le roi Albert Ier à la tête du groupe d’armées des Flandres (GAF), composé de la 2e armée britannique du général Plumer, du contingent belge du général Gillain et de la 6e armée française du général Boissoudy, libère la Belgique. À l’est les contingents franco-américains forcent les lignes ennemies tandis qu’au centre les troupes franco-britanniques avancent depuis Le Cateau jusqu’à Valenciennes. En effet la bataille de la Sambre qui débute le 1er novembre, engage les 1 er, 3e et 4e armées britanniques, appuyées par les troupes françaises, sur un front reliant Le Quesnoy à Valenciennes.
À l’est, l’armée américaine, dirigée par le général Pershing, continue sur sa lancée et remonte de Grandpré, au nord de la forêt d’Argonne, jusqu’à Stenay le 4 novembre, pour enfin prendre Sedan puis Charleville-Mézières le 10 novembre. Au fur et à mesure, les villages et les villes sont occupés et sécurisés par les Alliés. Alors qu’en septembre, le haut commandement allemand ne voyait dans les offensives «Foch» qu’une occasion pour ses troupes de se ravitailler et de se réorganiser, le 4 octobre l’ennemi n’a d’autre choix que de demander l’armistice.
De son côté, l’Autriche-Hongrie cesse les combats avec les pays de l’Entente le 4 novembre. Concernant l’Allemagne, les négociations au début du mois de novembre sont alors bien entamées. Un conseil interallié, dont fait partie Georges Clemenceau, prépare à Versailles les clauses de l’armistice, dont les conditions sont présentées à une délégation allemande le 8 novembre : l’Allemagne doit accepter ou refuser les termes le 11 novembre avant midi. Une fois signé, l’armistice entraîne des manifestations de joie chez la population, qui attend l’annonce de l’arrêt des combats depuis plusieurs jours.
À l’est, les troupes alliées entrent dans les villes quelques jours plus tard ; ainsi, Metz est repris le 19 novembre, jour où l’armée américaine entre au Luxembourg. Les visites des chefs d’État et des troupes alliées dans les villes libérées ou dans les capitales sont accompagnées de festivités et de défilés où la foule, souvent des jeunes filles en costume régional, se mêle aux soldats. À leur entrée dans les villes, les grandes personnalités sont acclamées. Ainsi, le 22 novembre, le roi belge Albert Ier, et son épouse la reine Elizabeth sont assaillis par la population bruxelloise en liesse.
Dans Paris, les rues sont pavoisées des drapeaux des alliés et de couronnes de fleurs. Le président américain Wilson (en décembre) et le roi britannique George V sont également attendus par les habitants qui se rassemblent sur les grand-places et les principales artères.
À Colmar, le général de Castelnau, commandant le groupe d’armées de l’Est, défile à cheval, suivi des généraux Hirschauer (2e armée), de Mitry (7e armée), Lacapelle (1er CA) et Messimy (162e DI). Lors de ces rassemblements et de ces défilés ont lieu des actes symboliques tels qu’à Strasbourg où la statue équestre de Guillaume I er est renversée.
Pour l’ennemi, la signature de l’armistice signifie une défaite totale. Tous les termes de la convention exigés par les Alliés sont acceptés par l’Allemagne. Pendant le mois de novembre, les troupes allemandes sont sommées de quitter les territoires français et belge, et sont obligées de livrer 25 000 mitrailleuses, 5 000 canons, 1 700 avions, 5 000 locomotives, 150 000 wagons et 5 000 camions.
L’ensemble des sous-marins ennemis, 6 croiseurs de bataille et 68 autres bâtiments sont également livrés. Ces exigences doivent mettre l’Allemagne dans l’incapacité de reprendre la guerre. Enfin, les clauses de l’armistice annulent les traités de Brest-Litovsk avec la Russie et de Bucarest avec la Roumanie.
Gentioux Creuse le monument aux morts
Le monument fait figurer un enfant le poing tendu vers l'inscription « Maudite soit la guerre », symbolisant la douleur et la révolte après la perte d'un père lors de la Première Guerre mondiale.
Le monument aux morts de Gentioux est l'un des monuments aux morts pacifistes français parmi les plus connus.
Le monument de Gentioux, en granit, en bronze et en marbre, est constitué d'une colonne élevée sur un socle de trois marches. Elle porte les palmes de la victoire ou de la paix. La hauteur du monument est de 3,80 mètres sur une largeur de 2,78 mètres. Sur une stèle sont gravés les noms des 58 soldats morts pendant la guerre de 14-18.
En bas de la colonne, un écriteau portant l'inscription « Maudite soit la guerre » est désigné par un orphelin habillé avec un sarrau, la blouse de l’écolier, en sabots avec sa casquette à la main. Le visage triste, il lève le bras, le poing serré, en montrant les 58 noms gravés.