Donec : qui sont nos amis ?
Salut la compagnie,
Si l’on parle aux Français d’ennemis héréditaires, ils pensent immédiatement aux Anglais qui ont d’abord brûlé Jeanne D’Arc et poursuivi leur besogne en coulant notre flotte à Mers el Kébir. Pourtant rien n’est simple. Ma mère en juillet 1944 faisait les foins dans la montagne limousine, elle vit des Wellington ou des Lancaster passer au ras de la cime des arbres. Ils venaient parachuter des armes au maquis du Colonel Guingoin qui faisait face à la brigade du Général Von Jesser. Ces avions salvateurs portaient les cocardes de la Royal Air Force.
Aujourd’hui, les Allemands que nous avons connus d’une méchanceté sans borne ne ménagent plus leurs embrassades, roucoulades et tendres poignées de main mais n’hésitent jamais à tirer la couverture à eux au prétexte que leur économie nous taille des croupières (grâce à qui ?). Ne serait-t-il pas plutôt des prédateurs héréditaires ?
Pourtant il est un peuple, qui vit aujourd’hui sous le joug d’un satrape oriental avec lequel nous n’hésitons jamais à faire un bout de chemin ensemble. La villa de mon amie à Saint Jean Cap Ferrat est nichée entre celle d’un diamantaire britannique et celle d’un oligarque russe. Sa clôture étant quelque peu démantibulée, le bijoutier a imposé une participation financière conséquente pour la pose d’un mauvais grillage alors que l’oligarque à réalisé une magnifique enceinte prenant les dépenses à sa charge.
Voilà bien exprimée la générosité des habitants de cet immense pays. Déjà le 29 novembre 1942 quand les membres de l’escadrille « Normandie » débarquent de trois Lisunov (DC3 construits en Russie) sur la base d’Ivanovo, ils sont acclamés dès leurs descente d’avion. Il y a là aux ordres du commandant Jean Tulasne, Roland de la Poype, Albert Durant, Marcel Albert, Joseph Risso, Albert Littolf et bien d’autres qui vont se couvrir de gloire et nouer de solides relations affectives et amicales.
Naturellement le Colonel d’aviation Corniglion-Molinier, personnage niçois hors du commun, participe à la mise en œuvre de cette aventure héroïque.
Si les Français ferraillent aux côtés des Russes dans le ciel moscovite, en France des fils de Russes blancs organisent des réseaux à commencer par le premier d’entre eux, celui dit du « Musée de l’Homme » mis en place par Boris Vildé.
Dès 1942, la France abrite un grand nombre de citoyens soviétiques, au moins 40 000, ce sont les prisonniers que les Allemands ont envoyés aussi bien sur le mur de l’Atlantique que dans les mines du Nord et du Pas-de-Calais. Ils disposent d’un statut d’esclaves qui va les inciter à jouer les filles de l’air et partir rejoindre les Francs-Tireurs et partisans français de sensibilité communiste.
Aujourd’hui, les Allemands que nous avons connus d’une méchanceté sans borne ne ménagent plus leurs embrassades, roucoulades et tendres poignées de main mais n’hésitent jamais à tirer la couverture à eux au prétexte que leur économie nous taille des croupières (grâce à qui ?). Ne serait-t-il pas plutôt des prédateurs héréditaires ?
Pourtant il est un peuple, qui vit aujourd’hui sous le joug d’un satrape oriental avec lequel nous n’hésitons jamais à faire un bout de chemin ensemble. La villa de mon amie à Saint Jean Cap Ferrat est nichée entre celle d’un diamantaire britannique et celle d’un oligarque russe. Sa clôture étant quelque peu démantibulée, le bijoutier a imposé une participation financière conséquente pour la pose d’un mauvais grillage alors que l’oligarque à réalisé une magnifique enceinte prenant les dépenses à sa charge.
Voilà bien exprimée la générosité des habitants de cet immense pays. Déjà le 29 novembre 1942 quand les membres de l’escadrille « Normandie » débarquent de trois Lisunov (DC3 construits en Russie) sur la base d’Ivanovo, ils sont acclamés dès leurs descente d’avion. Il y a là aux ordres du commandant Jean Tulasne, Roland de la Poype, Albert Durant, Marcel Albert, Joseph Risso, Albert Littolf et bien d’autres qui vont se couvrir de gloire et nouer de solides relations affectives et amicales.
Naturellement le Colonel d’aviation Corniglion-Molinier, personnage niçois hors du commun, participe à la mise en œuvre de cette aventure héroïque.
Si les Français ferraillent aux côtés des Russes dans le ciel moscovite, en France des fils de Russes blancs organisent des réseaux à commencer par le premier d’entre eux, celui dit du « Musée de l’Homme » mis en place par Boris Vildé.
Dès 1942, la France abrite un grand nombre de citoyens soviétiques, au moins 40 000, ce sont les prisonniers que les Allemands ont envoyés aussi bien sur le mur de l’Atlantique que dans les mines du Nord et du Pas-de-Calais. Ils disposent d’un statut d’esclaves qui va les inciter à jouer les filles de l’air et partir rejoindre les Francs-Tireurs et partisans français de sensibilité communiste.
Autre source de participation des Russes à la résistance française : les incorporés de force dans la Wehrmacht. Plus de 650 000 soviétiques, des Ukrainiens, des Tatars, des Cosaques, des Arméniens, des Géorgiens sont contraints de servir les nazis. Mais les désertions se produisent à grande échelle. Ainsi c’est un bataillon entier composé d’Ukrainiens de la Waffen-division-grenadier der SS qui rejoint les maquis du Haut Doubs avec armes et bagages. Les Georgiens, les Arméniens ou les Tatars ne sont pas en reste et désertent après avoir éliminé leurs cadres allemands. Dans le Nord et l’Est de la France ce sont des groupes entiers qui sont créés composés de ressortissants Soviétiques.
Tout naturellement c’est le Parti Communiste qui encadre et organise tout ce beau monde pour franchir l’obstacle de la langue. Mais il se montre particulièrement efficace.
L’épilogue sera glorieux pour les héros de « Normandie-Niemen » et ils entreront dans la légende atteignant pour certains d’entre eux les rangs les plus élevés et prestigieux de la hiérarchie militaire. Il n’en sera pas de même pour les héros Russes de la Résistance Française qui retourneront dans la « mère-patrie ». Staline leur ayant préparé un accueil à sa façon dans les plaines glaciales de Sibérie.
Pour conclure il n’y a chez les Russes ni la fourberie des Britanniques, ni la morgue suffisante des Allemands à notre égard. Peut être sont t-il alors les amis héréditaires dont nous rêvons même si aujourd’hui un satrape oriental les conduit sur un mauvais chemin.
A bientôt pour de nouvelles aventures
Donec
Sur la peau de bouc (motifs de punitions dans la Marine Nationale) : « Demander une permission de 24 heures pour l’enterrement de sa grand-mère et être rencontré sur le Grand Pont menant une vache à l’abattoir ».
Les mots du Général :
Le général Massu a fait des siennes, dans une interview, il a laissé entendre qu’au fond De Gaulle n’était pas loin de ressembler à un « bradeur vulgaire ». Le crime de « lèse-majesté » est si éclatant qu’il est impossible de pardonner au fidèle grognard. Son limogeage provoque sept jours d’émeutes en Algérie.
Le Général fait comparaître devant Sa personne l’auteur ahuri de cette redoutable réaction en chaîne. Massu transpire. Le Général s’avance vers lui et bonhomme :
- Alors Massu quoi de neuf ?
Le Général fait comparaître devant Sa personne l’auteur ahuri de cette redoutable réaction en chaîne. Massu transpire. Le Général s’avance vers lui et bonhomme :
- Alors Massu quoi de neuf ?
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