CORYMBE 100 TCD SIROCO
L'Opération Corymbe est une opération militaire de la Marine nationale française visant à assurer une présence au large des côtes d'Afrique de l'Ouest depuis 1990
Sa mission est d'apporter un soutien à toute opération qui pourrait être ordonnée pour la sauvegarde de nos ressortissants et de nos intérêts dans la zone. C’est le cas depuis le début de l’opération Licorne en Côte d’Ivoire et d'affirmer l'intérêt que porte la France pour la situation des pays bordant le golfe de Guinée.
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http://jdb.marine.defense.gouv.fr/batiment/src
passage de la ligne Flamme Paris Tri Interarmées en date du 10 novembre 2009
Parfois la fiction et la réalité se mêle, j'ai découvert ce roman paru avant les vacances et écrit par un officier féru d'histoire Nous nous sommes rencontrés à l'Ecole des fourriers lors des journées BD
Le roman se déroule dans le cadre d'une mission Corymbe
Bonne lecture
Hervé Constantin est heureux de vous annoncer la sortie de son nouveau roman (fin juin 2009)
Edité aux Presses du Midi, 121 avenue d’Orient à Toulon
http://www.lespressesdumidi.fr/auteur_constantin.htm
Hervé CONSTANTIN Né le 27 juillet 1962 à Ollioules (Var) D’origine, entre autre, toulonnaise (14 générations trouvées) Marié 3 enfants A commencé à 19 ans dans la Marine en tant que matelot infirmier. A navigué autour du monde sur différents bâtiments (Trieux, Balny, D'Entrecasteaux, Rance et Ouragan) et a exercé en bloc opératoire et avec les Marins Pompiers de Marseille. Officier spécialisé de la Marine (psychologie appliquée concours 1997), il a dirigé, de septembre 2000 à juillet 2006, la 1ère année du diplôme d’état d’infirmier (Ecole du Personnel Paramédical des Armées à Toulon). Il est, à ce jour, après avoir été Directeur des Cours Adjoint et officier Patrimoine de l’Ecole des Fourriers de Querqueville (50), officier traitant au Groupement Interarmées Actions Civilo-militaires à Lyon (69). Passionné par la généalogie, il est passé par la petite puis la grande histoire pour finir par raconter des histoires. Publié depuis 2003, il a écrit : - Toulon, entre peste et choléra 2003 - L'automne bleu 2004 - L'instrumentiste 2005 - La poudre noire 2006 - Les saisons de feu 2008 Un nouvel ouvrage "Voyages en eaux troubles" est sorti en juin 2009.
Ceux racontant les aventures de Matthias sur le « grand bateau gris » sont imaginaires.
Les missions « Corymbe » sont le nom donné par l’état-major des armées au déploiement d’un bâtiment de la Marine Nationale dans le golfe de Guinée. Ces missions se succèdent au fur et à mesure des relèves de bâtiment. En avril 2009, on en est arrivé à la mission Corymbe numéro 97 [1].
Celle qui sert de cadre à ce roman est inventée de toute pièce mais peut donner une idée de ce que vivent les marins au quotidien lors de ce genre de déploiement. Elle peut aussi donner envie aux plus jeunes de vivre cette formidable aventure que reste, malgré la conjoncture, un engagement au sein de la Marine Nationale. J’irai même jusqu’à dire, que cette mission imaginaire peut donner des regrets à ceux qui n’ont jamais vécu ce genre d’aventure là…
Certains chapitres relèvent parfois du feuilleton « La croisière s’amuse », d’autres sont plus « opérationnels ». La vie d’un marin, c’est cela : du travail et du stress mais aussi beaucoup de bons moments que l’on partage dans la bonne humeur. C’est aussi une aventure de chaque jour, pleine de surprises. Disponibilité en est le maître mot et les contraintes sont nombreuses mais, en échange, une vie passionnante et diversifiée nous attend.
J’ai choisi un navire des plus modernes, un Bâtiment de Projection et Commandement (BPC), que j’ai nommé « Eclair », mis à l’eau, dans mes songes en 2005. Il est un digne prédécesseur des BPC actuels. Le premier BPC n’a été effectivement mis en service qu’en 2006. Le jeu du roman permet cet anachronisme du moment que le lecteur en a été averti.
L’embarquement de Matthias se passe donc entre 2005 et 2008 sur un bâtiment flambant neuf, plein de promesses d’exotisme et de rêve d’ailleurs. Il vous emmènera de l’Indonésie souffrante à la Birmanie (ravagée par le passage du cyclone Nargis en 2008), en passant par l’Afrique de l’Ouest et ses éternels problèmes existentiels.
Au cours de votre lecture vous rencontrerez des personnages typiques, d’autres atypiques. Il vous semblera même parfois reconnaître… un ami.
Soyez rassuré, les personnages sont totalement imaginaires et ces pages n’ont d’autobiographiques que certains passages décrivant la vie embarquée. Ceci-dit, on est tous des personnages de roman ! Le roman de la vraie vie est souvent autrement surprenant que tout ce qui pourra paraître en édition.
Les influences et sources d’inspiration sont multiples. J’ai, par exemple, une tendresse toute particulière pour Renée Michel, la concierge du roman de Muriel Barbey, « L’élégance du hérisson ». La voisine de Sylvie, Marguerite, lui ressemble peut-être un peu. La nébuleuse des ONG (Organisations Non Gouvernementales) fait partie intégrale de ce texte. Elle y a un rôle à jouer. Certains lecteurs trouveront peut-être que je rentre parfois trop dans le détail et que cela coupe un peu le fil du roman. Je l’assume. Il y a des choix à faire lorsque l’on écrit. Tous les auteurs savent qu’ils sont parfois délicats voire difficiles et ne satisfont pas forcément tout le monde (S’ils satisfont l’auteur, c’est déjà bien).
Pas de jugements de valeur basiques, pas d’a priori, pas non plus de secret d’Etat ni de polémiques stériles mais une réflexion mûrement documentée à la source, entre autres, des ouvrages de monsieur Jean-Christophe Ruffin, aujourd’hui ambassadeur de France au Sénégal dont le passé humanitaire est bien connu. Ses livres, dont « Le piège humanitaire », difficile à trouver à la vente, même sur Internet, ont été un enchantement de chaque instant.
Celui de monsieur Erik Orsenna, « L’avenir de l’eau », est édifiant et devrait en faire réfléchir plus d’un.
Cols Bleus m’a aussi fourni son lot d’informations institutionnelles. L’institution militaire, la Marine notamment, y est d’autant plus importante que c’est en son sein que tout se passe.
Autre particularité de l’histoire que vous allez lire : à chaque escale, vous découvrirez, au fil des aventures qui s’y déroulent, le contexte géopolitique des pays abordés.
Comme dans toute société humaine, toute entreprise, les marins (les militaires en général) ont besoin de la considération de leur hiérarchie, de la reconnaissance des efforts et des sacrifices fournis. Ils donnent le meilleurs d’eux-mêmes lorsque les conditions de vie et de travail sont bonnes et s’ils ont la certitude que celles et ceux qu’ils laissent au port, lorsque de longues missions les en éloignent, ne manqueront de rien. Leur absence est déjà suffisamment pesante.
Ils peuvent même aller jusqu’au sacrifice suprême pour leur Patrie.
La Marine en pleine mutation a-t-elle compris que sans ses équipages (2), elle n’est rien ? L’avenir nous le dira !
La vie personnelle des héros, Sylvie et Matthias, tous deux infirmiers, est comparable à ce que peuvent vivre certains couples que l’absence, l’ennui et les désillusions rendent amers.
Leur histoire a commencé dans « L’instrumentiste » (publié en 2005), roman auquel il est parfois fait allusion dans ce récit (3).
Confrontés à ce que l’on pourrait appeler des « accidents de la vie », ils ont remonté la pente. Matthias, qui a déjà fait une mission humanitaire alors qu’il n’avait pas encore fini ses études d’infirmier de bloc opératoire, y a pris goût. La sécurité civile l’a recontacté (4). Il n’a pas résisté à l’appel de l’urgence, à l’envie de se rendre utile. Son goût pour l’aventure et les défis d’une existence hors du commun le tient toujours autant.
Sylvie semblait en avoir pris son parti.
Mais… Rien n’est jamais simple !
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