20 octobre 2020

Frégate NIVÔSE Martin-de-Viviès Saint-Paul Amsterdam TAAF PAP Prêt à poster

Frégate NIVÔSE  Martin-de-Viviès Saint-Paul Amsterdam TAAF


Les Terres Australes et Antarctiques françaises ont émis 4 prêts à poster réprésentant les navires ravitailleurs des iles Eparses et Australes. Trois bateaux de la Marine nationale sont ainsi timbrifiés : la frégate Nivôse, le patrouilleur Austral L'Astrolabe et le BSAOM Champlain.

 
Un entier postal est un support sur lequel est habituellement imprimé un timbre-poste. Ce support est investi d'une valeur fiduciaire lui permettant d'être acheminé par le service postal. 
Les « prêts à poster » mis à la mode par l'administration postale sont, par delà leur désignation publicitaire officielle, des entiers-postaux normaux. Officiellement depuis 1995 (après des essais locaux en 1994)

Cette émission a fait l'objet d'un précedent article dans envelopmer.


Le premier pli à revenir est celui représentant la frégate Nivose.

Le Nivôse (F 732) est une frégate de la classe Floréal . Elle est basée au  port des la pointe des Galets, sur l'île de la Réunion

TàD Illustré Premier jour du PAP à
Martin de Viviès Amsterdam 02.02.2020





Le premier jour du prêt à poster s'est déroulé à la Base Martin de Viviès au District de Saint-Paul & Amsterdam le 2 février 2020

Le Nivôse est un navire de surveillance basée à La Réunion et chargé, entre autres, de contrôler le respect des Zones Economiques exclusives (ZEE)des îles françaises de l'océan Indien


Prêt-à-Poster TAAF - Navires Ravitailleurs - Lettre Verte - 20g - Lot de 4

L'ASTROLABE - CHAMPLAIN - NIVÔSE - MARION DUFRESNE

A la vente les PAP sont présentés dans une pochette filmée de 4 "prêts à poster" représentants les navires ravitailleurs des Terres Australes et Antarctiques Françaises

19 octobre 2020

Hydravion Aichi Indochine 8S BAN Cat Laï Saïgon

BAN CAT LAI Indochine
 Hydravion Aichi Indochine escadrille 8S 



la BAN Cat Laï est située sur la rivière de Saïgon

Cat Laï Postes Navales 18-12-1952
Service à la Mer - Cachet B.A.N. CAT LAI
 - Cachet ROND CAT LAÏ

Hydravion à flotteurs le plus prolifique de la marine impériale japonaise, l'Aichi E13A (code allié : Jake) devint vite un appareil familier dans les cieux du Pacifique durant la Seconde Guerre Mondiale.

Quatre exemplaires abandonnés par les Japonais furent récupérés par les forces françaises en Indochine et utilisés par l'escadrille 8S de l'aviation navale jusque fin août 1948

En 1937, la marine japonaise transmit aux constructeurs Aichi, Kawanishi et Nakajima des spécifications pour un nouvel hydravion de reconnaissance embarqué destiné à remplacer le vieux biplan Kawanishi E7K2. Ce dernier était en service depuis déjà six ans et commençait à accuser son âge. Les ingénieurs de la firme Aichi conçurent en réponse à cette demande deux prototypes : le E12 biplace et le E13 triplace. C'est ce dernier appareil qui devait être finalement proposé aux militaires.

Le E13A fut confronté au Kawanishi E13K (Nakajima s'étant retiré de la compétition entre temps). En décembre 1940, après une série de tests comparatifs, la marine japonaise décida de choisir le modèle présenté par Aichi. La production en série démarra dans les mois qui suivirent, juste à temps pour que les premiers appareils soient prêts pour participer à l'opération lancée contre la base aéronavale américaine de Pearl Harbor.

L'Aichi E13A était un hydravion monoplan, avec une voilure implantée en position basse. Cette voilure pouvait se replier, afin de prendre moins de place à bord des navires. Contrairement au Mitsubishi F1M, il reposait sur deux grands flotteurs montés sous la voilure et il n'avait pas été prévu de train fixe pour les opérations terrestres. La structure de l'avion était entièrement métallique, à l'exception des gouvernes et des surfaces de contrôle.



L'équipage de trois hommes prenait place sous une grande verrière, dans une configuration en tandem. Il bénéficiait d'une bonne visibilité. Le pilote n'était pas dérangé par le capot moteur bien profilé qui se trouvait devant lui. Sous ce dernier se trouvait un unique Mitsubishi Kinsei 43 en étoile, entraînant une hélice tripale et développant 1 060 ch. Le Kinsei 43 permettait à l'E13A d'atteindre à basse altitude la vitesse maximale de 380 km/h. Les performances de l'E13A étaient encore plus convaincantes dans le domaine de l'endurance. Il lui était possible de tenir l'air pendant près de dix heures. La distance franchissable maximale était de 2 090 kilomètres.

E13A1 : Première version de série. Triplace pouvant emporter une bombe de 250 kg sous le  fuselage ou 4 bombes de 60 kg ou des des charges de profondeur sous les ailes.
E13A-1K : Conversion en appareil d'entraînement à double commande.
E13A1a : Seconde version de série, flotteurs redessinés et nouvel équipement radio.
E13A1a-S : Adaptation aux opérations de nuit.
E13A1b : Appareil équipé d’un radar de détection des navires de surface.
E13A1b-S : Le précédent équipé pour les missions de nuit.
E13A1c : Modèle destiné à l’attaque de navires de surfaces, 1 canon de 20 mm Type 99 Mk 1 tirant vers le bas sous le fuselage en plus de l’armement habituel. Cette arme supplémentaire fut ajoutée dans les dépôts de la Marine Impériale sur les derniers appareils de série.











L’escadrille 8S (aussi connue comme « escadrille du Calao », son insigne représentant cet oiseau) est une escadrille de l'aéronautique navale française. Créée en 1945 et dissoute en 1959, elle a participé à toute la guerre d'Indochine et au début de la guerre d'Algérie  Elle fut stationnée à Haïphong  et  Cat Laï. 

sources


https://www.anciens-cols-bleus.net/t9113p50-les-b-a-n-cat-lai-indochine

18 octobre 2020

Fête du timbre 2020 automobile Peugeot 204 cabriolet 404

Fête du Timbre 2020 - Thème ’Automobile’, an III.



Les fêtes du timbre 2020 ont été perturbées par la Covid-19. Confinement, distanciation ont fait que les manifestations furent décalées dans le temps...

Après l’élégance en mars 2019, c’est le thème de la Route des vacances qui sera le fil conducteur de la Fête du Timbre en mars prochain.



La Fête du Timbre 2020 est reportée à l’automne 2020, entre fin septembre et mi-octobre selon les possibilités de chaque association organisatrice.
Consultez les informations relatives à chaque ville - qui se préciseront au fil des semaines - afin de savoir si et quand elle sera organisée dans la ville de votre choix.

L'entreprise qui précède l'actuelle entreprise Peugeot est fondée en 1810, lors de la transformation du moulin familial sis à Hérimoncourt en aciérie. 


Différentes branches de la famille vont se lancer dans des productions très diversifiées, mais toutes basées sur l'acier (outils, ressorts, baleines de parapluies, armatures de corsets, moulins à café, pièces d'horlogerie, bicyclettes…)


À partir de 1886, Armand Peugeot commence à s'intéresser à l'automobile. En 1896, il crée la « Société anonyme des automobiles Peugeot ». 
Lorsqu'en 1955, la firme de Sochaux présente la 403, peu de temps après, Citroën lance la DS. La modernité de cette dernière amène le directoire de Peugeot a réagir rapidement, contrairement aux habitudes du constructeur jusque là. Dès la fin de l'année 1955, la décision de lancer en urgence l'étude de la remplaçante de la 403 est prise : la future 404



Parallèlement, ses neveux Pierre, Robert et Jules se lancent en 1897 dans la fabrication de cycles sous le nom « Les fils de Peugeot frères » et produisent en 1906 leur première automobile. Afin d'éviter une concurrence interne nuisible à la production, les deux entreprises de la famille Peugeot seront fusionnées en 1910 sous le nom de « Société anonyme des automobiles et cycles Peugeot ».

Au début des années 60,Peugeot, qui ne dispose dans sa gamme que de grandes berlines, décide de se repositionner sur le marché des berlines de taille moyenne (catégorie 6 CV) et de donner suite à la série à succès des Peugeot 201, 202 et 203. Connue jusque-là sous l'appellation de projet D12, la Peugeot 204 est présentée pour la première fois le 23 avril 1965
Merci à Claude

17 octobre 2020

Frégate Bretagne FREMM Equipage A Brest Marine nationale

Frégate Bretagne FREMM Equipage A Brest 

La Marine nationale a obtenu du ministère des Armées le feu vert budgétaire pour créer deux nouveaux équipages destinés à doubler l’armement d’une frégate multi-missions et d’un patrouilleur de service public. 

Fremm Bretagne  photo Patrick Le Pestipon

Une évolution qui a débuté cette année avec les FREMM Aquitaine et Languedoc, respectivement basées à Brest et Toulon, ainsi que le PSP Flamant stationné à Cherbourg. Ces bâtiments sont depuis cet été armés par deux équipages, qui se relaient à bord tous les quatre mois. 

PSP Pluvier photo JM Bergougniou


L’objectif de cette nouvelle organisation, déjà en vigueur sur un certain nombre d’unités spécialisées de la marine (BSAM, BSAOM, BHO, Astrolabe), vise à offrir aux marins davantage de visibilité entre une activité opérationnelle à la mer qui s’est accrue ces dernières années et leur vie privée. 

Fremm Bretagne  photo Bernard Hily

Tout en améliorant la formation, la gestion de carrière et, au passage, en permettant d'accroître le nombre de jours à la mer que les unités pourront réaliser chaque année. Sur un rythme de relève tous les 4 mois, les deux équipages (A et B) alternent entre période de « prise en charge » de leur bâtiment, conduisant des opérations et activités à la mer, et une période dite « en préparation », à terre, permettant la régénération de l’équipage, une préparation opérationnelle, ainsi qu’une contribution au maintien en condition opérationnelle. 

Fremm Bretagne  photo Bernard Hily

Après les Aquitaine, Languedoc et Flamant, ce sera, a-t-on appris auprès de l’Etat-major, au tour de la FREMM Bretagne (Brest) et du PSP Cormoran (Cherbourg) de passer au double équipage en 2020. La marine a par ailleurs d’ores et déjà obtenu de préparer la même opération pour le passage à cette organisation du troisième et dernier patrouilleur cherbourgeois, le Pluvier, en 2021. La mise en place se fera probablement encore une fois durant la période estivale, lorsque le gros des marins change traditionnellement d’affectation.



L’équipage d’une FREMM est de 109 marins sans compter le détachement de l' aéronautique). La Marine va récupérer le personnel des bâtiments retirés du service actif. 

FASM Primauguet photo Bernard Hily

En effet ces anciens bâtiments étaient dotés d'un personnel bien plus important que celui des nouvelles FREMM. Par exemple le Primauguet était armé par 240 marins, le Cassard par 250.. L'Aquitaine et le Languedoc vont trouver leurs équipages.

A Brest, la frégate La Motte-Picquet va être retirée du service actif et désarmée, le personnel viendra composer l'équipage B de la Bretagne. CQFD.









© Sources
Marine nationale 

Mer et Marine https://www.meretmarine.com/fr/content/le-passage-au-double-equipage-dune-fremm-et-dun-psp-acte-pour-2020

15 octobre 2020

Humour dans le carré par Donec -Donec : des gros malins ces Français

Donec : des gros malins ces Français

Bonjour la Compagnie,
SIMCA fut une marque française pleine de fantaisie, créée par Henry-Theodore Pigozzi en 1934 pour construire des Fiat sur notre sol.
Dans les années 50, l’environnement automobile français est assez triste. Les austères Peugeot, les pétaradantes et fragiles Panhard, les incertaines Renault sans oublier les fantasques Citroën, font de Simca une marque un peu à part. Elle nous proposait la joie de vivre à l’italienne. Qui ne se souvient de la Simca Sport, de l’Ariane, de l’Aronde, du coupé 1200 S et de la P60 Montlhéry.
En 1963 les choses se gâtent pour Pigozzi quand le nouvel actionnaire, la marque Chrysler le licencie sans ménagement. Le chagrin fera disparaître notre ami quelques mois plus tard. Ayant la barre bien en mains les américains avec une incompétence qui force l’admiration vont s’employer à faire « couler » la boîte. Pourtant lorsque l’état major américain débarquait à Poissy, ils faisaient sentir aux Français qu’ils n’étaient qu’une filiale dispendieuse. Ils fouinaient partout, prompts à la critique.

Pourtant l’état-major de Simca va de l’avant et prépare discrètement de nouveaux modèles. Il a installé en douce un atelier de pré-production. C’est un outil révolutionnaire qui permet de lancer des avant-séries pour régler les difficultés de fabrication. Seuls les Japonais possèdent une telle installation. Vous imaginez bien que tout a été financé avec des queues de budget dans le plus grand secret.

Les Américains de Chrysler viennent régulièrement inspecter leur usine avec un regard soupçonneux concernant ces Français roublards et à l’esprit tordu. Pourtant nos compatriotes ne ménagent pas la qualité de leur accueil, ils mettent les petits plats dans les grands. Le whiskey et le champagne coulent à flot. Ce jour-là les patrons doivent reprendre l’avion dans l’après-midi, les bagages sont entassés dans le bureau du directeur. Ils s’apprêtent à honorer la gastronomie française. Pourtant le matin ils étaient passés devant l’atelier de « pré-production » sans trop comprendre l’utilité du bâtiment. Ce mystère pousse le responsable de la délégation à prendre force photos qui illustreront son enquête.

Dans le brouhaha du départ et des libations apéritives le directeur français chuchote quelques mots à sa secrétaire. Quand tout ce beau monde est parti au restaurant celle-ci interpelle une collègue et avec mille précautions se dirigent, armées d’un coupe-papier vers le bureau où les bagages sont stockés. Elles se saisissent de l’attaché-case qu’on leur a indiqué et le forcent sans autre forme de procès. Elles n’ont plus qu’à prendre l’appareil photo, l’ouvrir, voiler la pellicule et tout refermer. Le tour est joué et l’atelier de pré-production sauvé pour un temps.
Elles s’en iront ensuite avertir discrètement leur directeur de la réussite de leur mission et de la disparition des preuves concernant l’atelier clandestin.
A bientôt pour de nouvelles aventures

Donec
Cette semaine « dessins sauveteurs »

12 octobre 2020

FREMM AQUITAINE Joint Warrior 20-2 Baltique Atlantique 2020 Ecosse

FREMM AQUITAINE - Baltique Atlantique 

La FREMM AQUITAINE aurait rejoint l'exercice JOINT WARRIOR20-2 après une courte escale à Brest. Mais auparavant, durant tout le mois de septembre, l’équipage A de la frégate multi-missions (FREMM) Aquitaine a rempli une mission de présence en mer Baltique et en Atlantique, zone stratégique au cœur d’un nouveau jeu de puissance.



Le 4 septembre dernier, la FREMM Aquitaine, actuellement armée par l’équipage A, a appareillé de son port-base à Brest, pour une mission de présence en appui de la stratégie française dans la région. La France, première nation à installer une base de recherches scientifiques dans l’archipel du Svalbard en 1963, a développé une solide connaissance des régions polaires. Dans les pas des grands explorateurs polaires français, Paul-Emile Victor et Jean-Baptiste Charcot, la Marine nationale est aujourd’hui l’une des garantes de cette tradition de présence française en Atlantique Nord, et jusqu’au-dessus du cercle polaire arctique. Espace disputé, l’Arctique pourrait même devenir, selon la Revue stratégique du ministère des Armées publiée en 2017, « un espace de confrontation ». La France y est présente au travers du déploiement de ses unités navales afin d’y anticiper l’évolution des enjeux, tels que, l’ouverture de nouvelles routes maritimes due au réchauffement climatique et la recherche de ressources naturelles encore inexploitées.



Une première étape en Baltique en soutien des partenaires de l’OTAN

Le déploiement de la FREMM Aquitaine a commencé en mer Baltique, après un transit le long des passages maritimes du Skagerrak et du Kattegat. Région au trafic maritime dense et aux nombreux compétiteurs stratégiques, la Baltique est également une zone de déploiement régulière pour la Marine nationale.


Ces quelques jours de navigation, ponctués par un exercice de ravitaillement à la mer avec la frégate allemande Nordrhein-Westfalen, ont contribué aux mesures de réassurance de l’OTAN envers les États du nord et de l’est de l’Europe. Afin de parfaire l’interopérabilité de la Marine nationale et de la Deutsche Marine, l’Aquitaine et une force maritime allemande se sont aussi exercées au partage de la situation tactique perçue par leurs différents senseurs. Ces interactions contribuent à parfaire la connaissance de ces zones de navigation et l’interopérabilité entre marines alliées.

L’Atlantique Nord, deuxième étape de ce déploiement

Nombreux sont les marins de l’équipage A de la FREMM Aquitaine qui ont été, pour la première fois, déployés dans ce théâtre. Le second-maître Alexis, opérateur au central opérations, y avait déjà opéré sur d’autres bâtiments, plus anciens. Mais c’est une première sur une frégate de ce type et il a pu appréhender lors de cette mission la complexité et les capacités d’une FREMM. « Je suis en charge du contrôle de la situation aérienne sur une zone d’opérations. Je participe à la classification de l’ensemble des aéronefs évoluant sur zone, une action qui peut aboutir à l’emploi de l’armement en situation de crise. La zone est vaste mais même au milieu d’un quart de nuit, entre un avion de ligne et deux chasseurs pas encore identifiés, tout peut se complexifier rapidement. »


Une fois arrivée dans ces latitudes plus froides, l’Aquitaine a poursuivi sa mission au profit de la fonction stratégique « connaissance et anticipation », une des cinq fonctions des armées selon le Livre blanc sur la Défense et la Sécurité nationale. L’équipage, en dépit de conditions météorologiques parfois rudes – mer formée et températures basses –, a poursuivi son entraînement, objectif permanent du marin et du militaire. Exercices de tir, mises en œuvre de l’hélicoptère embarqué Caïman Marine et exercices de lutte contre les sinistres à bord ont rythmé le quotidien des marins de l’Aquitaine.

Après plusieurs semaines d’opérations, l’Aquitaine a finalement rallié son port-base à Brest.

Pleinement intégré au sein du Task Group 606.01 de l’OTAN dans le cadre de l’exercice interallié JOINT WARRIOR 20.2, le patrouilleur de haute mer (PHM) Premier Maître L’Her a appareillé le 30 septembre de son escale à Glasgow (Royaume-Uni) pour se rendre dans le nord de l’Écosse et débuter une phase intense d’entraînement à la mer.

Au programme de ces deux semaines : exercices de lutte contre des menaces asymétriques, surface, sous-marines et aériennes, mais également de tirs, de guerre électronique et de NAVigation WAR(NAVWAR - opération en environnement GPS dégradé). La seconde moitié de cet exercice est consacrée à un entraînement multi-luttes avec le Carrier strike group (CSG – groupe aéronaval) britannique formé autour du porte-aéronefs HMS Queen Elisabeth. Ces manœuvres sont l’occasion pour les marines de l’OTAN de parfaire leur interopérabilité, aussi bien en termes de matériels que de savoir-faire conjoints, tout en aguerrissant les équipages dans un contexte opérationnel dense et complexe.

La première journée d’exercice a mis à l’honneur les artilleurs du bord qui ont notamment pu s’entraîner au tir contre terre au Cap Wrath (extrémité nord-est de l’Écosse) avec leur canon de 100mm, principal système d’armes du Premier Maître l’Her. Ce tir, mené en coopération avec la frégate portugaise Corte Real et la frégate belge Leopold 1, a permis d’atteindre tous les objectifs terrestres assignés.

L’équipage du Premier Maître L’Her se prépare déjà pour sa prochaine activité: la défense rapprochée contre des embarcations hostiles rapides évoluant à proximité des lochs écossais !

sources 
Marine Nationale

10 octobre 2020

BCR SOMME pétrolier ravitailleur FlotLog panne propulsion

BCR SOMME et nouveaux ravitailleurs



Un article de Ouest-France du 9 octobre nous fait part d'une panne de propulsion du BCR SOMME

Le remplacement des pétroliers ravitailleurs de classe Durance est évoqué depuis 2009 et la loi de programmation militaire 2009-2014 sous le nom de FLOTLOG. Leur remplacement devait intervenir alors entre 2017 et 2020...

Ce remplacement a été décidé du fait du vieillissement de ces navires et du fait qu'ils ne soient plus aux normes actuelles pour transporter du pétrole (simple coque par exemple)



Le BCR Somme a pour mission principale le soutien logistique des bâtiments à la mer : le ravitaillement en combustibles (mazout, gazole, carburéacteur), eau distillée, vivres, munitions, médicaments et matériels de rechange. Cette manoeuvre conditionne l'autonomie des forces aéronavales quand elles sont déployées loin de leurs bases. Le BCR Somme peut ravitailler en liquides les bâtiments à la mer, soit à couple soit en flèche















La Somme de retour à Brest sous bonne escorte photo Bernard Hily




La Somme de retour à Brest sous bonne escorte - Kéréon
photo Bernard Hily
 

La Somme de retour à Brest sous bonne escorte - Mengam
photo Bernard Hily

anecdote concernant la SOMME

vendredi 06 novembre 2009 





Ce dessin de Chaunu va orner les maillots de 250 équipiers de La Somme. Ce vaisseau de la «Royale», basé à Toulon, commande la flotte française dans l'océan Indien. 
 Il s'est fait attaquer, le 6 octobre, par des pirates qui l'avaient pris pour un cargo, et qui sont tombés sur un os... 
  
Cinq assaillants avaient été capturés. L'anecdote a inspiré Chaunu, dont le dessin, publié le 8 octobre dans Ouest-France, a plu à l'équipage. Le porter en tee-shirt, a expliqué un officier à notre dessinateur, est une bonne façon de « dédramatiser la situation », notamment pour les familles inquiètes de la dangerosité des missions au large des côtes somaliennes 

Les nouveaux ravitailleurs

Quatre bâtiments sont prévus pour équiper la Marine nationale en remplacement des pétroliers ravitailleurs de Classe Durance. Le 18 mai 2020, la Marine nationale annonce les noms des quatre bâtiments, mettant à lhonneur des ingénieurs du génie maritime11 : Jacques ChevallierJacques StosskopfLouis-Émile Bertin et Gustave Zédé.

Les quatre nouveaux bâtiments doivent être construits à Saint-Nazaire aux Chantiers de l'Atlantique. 

La construction du premier bâtiment est à lorigine prévue pour début 2020 pour une livraison fin 2022, les trois autres devant suivre pour une livraison devant séchelonner de 2023 à 2029. La première tôle du premier navire est finalement découpée le 18 mai 2020. A terme ce bâtiment sera le plus gros, en tonnage, de toute la flotte après le Charles de Gaulle.



La DGA missionnaire Naval Group, au début du mois de septembre 2017, afin détudier une version française du Vulcano compatible avec les besoins arrêtés par le programme FLOTLOG. En conséquence de quoi lAmiral Prazuck déclarait lors de son audition devant la commission Défense nationale et forces armées de lAssemblée nationale le 11 octobre 2017 que « le repreneur de STX, l’Italien Fincantieri, a d’ailleurs établi les plans d’un pétrolier ravitailleur pour la marine italienne, plans qui nous conviennent à 98 % ; la marine nationale s’est donc rapprochée de Fincantieri pour étudier les possibilités de partenariat franco-italien en la matière. » Ces 2% de différence pourraient correspondre à un hôpital embarqué devant être plus grand pour satisfaire les besoins français. Aussi, lune des dernières images de synthèse du Vulcano dévoilée par Fincantieri dévoile un espace plus grand devant le bloc passerelle. Une tranche supplémentaire pour une cuve de plus pour combler les besoins du GAn ? 


Merci à Bernard Hily

08 octobre 2020

RHM Malabar Contrôle des pêches 1984 chalutier ISLANDE IV SNPL

RHM Malabar Contrôle des pêches 

1984

Le bâtiment d'assistance aux pêches RHM Malabar voit son agence postale ouverte du 15 janvier  au 1er avril 1984.


RHM Malabar à Saint-Malo
photo JM Bergougniou

Suite aux restrictions imposées par la restriction des zones de pêches, les armateurs vont se diversifier notamment en partant à la pêche à la crevette dont le marché japonais est friand.

La grande pêche est la plus menacée, particulièrement la flotte morutière qui a dû abandonner deux de ses chalutiers en 1980.


La pêche de la crevette nordique a commencé au début des années 1970 lorsqu’un programme de pêche exploratoire a permis de confirmer la présence de stocks de crevettes (Pandalus Borealis et Pandalus Montagui) d’abondance commerciale dans les eaux s’étendant de l’île de Baffin vers le sud jusqu’à la côte nord-est de Terre-Neuve. 


Pandalus Borealis
Elle s’est par la suite élargie afin d’inclure la pêche au large de la côte est de Terre-Neuve dans la zone de pêche à la crevette (ZPC) 7, puis le Grand blanc (division 3M de l’Organisation des pêches de l’Atlantique Nord-Ouest [OPANO]).

Troisième puissance maritime du monde, la France ne parvient pas à faire vivre sa pêche ; tandis que les pêcheurs, eux, ne réussissent pas à nourrir les Français. En 1980, pour la 3ème année consécutive, la valeur des importations vient de dépasser celle de la production nationale.

RHM Malabar à Saint-Malo 
photo JM Bergougniou
La situation semble irréversible car c'est chaque stade de la filière poisson qui pose un problème : incertitudes sur l'évolution réelle des ressources naturelles trop longtemps surexploitées, interdictions politiques d'accès aux lieux de pêche depuis l'apparition des zones économiques exclusives des 200 milles, difficultés liées au renchérissement du coût du carburant, immobilisme d'un système de distribution atomisé et coûteux, insuffisances enfin de l'industrie de transformation. Ce tableau est d'autant plus décourageant que la politique européenne de la pêche s'enlise depuis 4 ans. « C'est la valeur du poisson qui doit rémunérer le navire » a posé en principe le Ministre de la mer. L'objectif est clair : c'est le prix auquel ils vendent leurs poissons et non l'aide de l'État qui doit permettre aux armements d'équilibrer leurs charges.

La Morue


De son nom scientifique gadus morhua callarias, la morue est un poisson marin appartenant à la famille des gadidés. Quand il est consommé frais ou décongelé, il apparaît sous le nom de cabillaud. Le nom « morue » est, en théorie, réservé au même poisson quand il est séché et/ou salé. 


Dans les années 1960, la consommation de la morue surgelée (sous le nom de cabillaud) remplace la consommation de la morue salée. De nouveaux perfectionnements techniques conduisent à accroître encore la productivité. Les nouveaux chalutiers sont des navires-usines aux moteurs puissants, équipés de systèmes de navigation électronique et de sonars. Ils repèrent les bancs de poissons en grande profondeur et sont équipés de cales frigorifiques et de machines aptes à débiter le poisson en filets ou en plaques. Les campagnes de pêche sont maintenant plus courtes mais beaucoup plus rentables. Le volume des prises s’envole et atteint 1 800 000 tonnes de poissons par an, soit 6 fois plus que la moyenne annuelle des années 1850 à 1950.

Les tensions qui marquent les rapports de la France avec le Canada en matière de délimitation des zones économiques exclusives autour de Saint-Pierre-et-Miquelon ont connu à la fin de l'année 1984 un regain d'actualité avec le refus opposé par les autorités d'Ottawa d'accorder au nouveau chalutier-congélateur usine « La Bretagne » une licence de pêche dans les eaux du golfe du Saint-Laurent ; deux chalutiers de l'armement bordelais SNPL, qui pêchent sur les bancs de Terre-Neuve, ont -dû renoncer à s'immatriculer au quartier de Saint- Pierre

Société Nouvelle des Pêches Lointaines SNPL

Cette nouvelle société présidée par Jean-Roger Domecq est issue de la fusion de la "Pêche au Large" (les frères Jean et Gérard Vidal) et de "Pêcheries de Bordeaux-Bassens" (famille Dezeustre). Le directeur commercial et de l'armement est Jacques Dezeustre, son frère Guy est directeur des services techniques, Gérard Vidal directeur de achats et Michel Peyrot, secrétaire général. 
Sont ainsi regroupés les trois navires de la famille Vidal et les cinq de la famille Dezeustre. 

La SNPL reprend les activités des sociétés absorbés-fusionnées du poisson congelé notamment pour les sociétés de distribution comme Findus ou Vivagel suite aux reventes  de 1972 et fusion de 1977.

BATIMENT D'ASSISTANCE DES PÊCHES 16-2-1984
SNPL FINLANDE - SNPL ISLANDE IV

Les activités du port de Saint-Pierre, qui constituaient autrefois avec la pêche et les dépenses de l'administration, l'essentiel de l'économie locale, ont diminué sensiblement au cours des dernières années. Cette évolution a pour cause principale les mesures de restriction de pêche édictées par le Canada en 1977, ce qui a eu pour conséquence une forte diminution de la fréquentation des chalutiers étrangers dans la région de Terre-Neuve.


BATIMENT D'ASSISTANCE DES PÊCHES 7-3-1984
SNPL ISLANDE IV

Construit au chantier Oelkers à Hambourg en Allemagne, le Malabar, admis au service actif en février 1976, a été désarmé plus tôt que prévu. En décembre 2016, durant son arrêt technique, une expertise avait mis en évidence un vieillissement de la coque nécessitant des travaux trop importants pour ce remorqueur de 40 ans d'âge.

Conçu à l'origine pour la sauvegarde des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE), le Malabar a vu ses missions se diversifier : assistance, sauvetage, lutte antipollution, contrôle des pêches en Atlantique Nord, mission dans les Caraïbes en 2003, renfort aux Antilles en 2004.

Sources

Musée de la Marine - Dans les mailles du filet

https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/histoire-de-la-peche-commerciale

Rapport du Sénat

https://www.senat.fr/rap/1981-1982/i1981_1982_0060_20.pdf

https://www.lemonde.fr/planete/article/2010/02/19/la-guerre-de-la-crevette-nordique-est-declenchee-entre-le-canada-et-le-danemark_1308433_3244.html


Voyage à bord du Marion Dufresne TAAF Terres Australes et Antarctiques Françaises timbre philatélie 2023 Kerguelen Amsterdam Crozet Saint-Paul

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