01 avril 2019

Opération CHAMMAL Jordanie

Opération CHAMMAL Jordanie


L'Atlantique 2 opère depuis une base aérienne projetée (BAP), implantés sur la Base aérienne Prince Hassan située à 115 km au nord-est d'Amman (Jordanie)



Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 1000 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien en Irak et en Syrie dans la lutte contre le groupe terroriste Daech, en frappant l’organisation terroriste avec ses moyens aériens. 

Le dispositif complet est actuellement structuré autour de quatorze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale, huit Mirage 2000D) d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2 de la Marine nationale ainsi que de capacités de renseignement, de commandement, de contrôle (C2) et de ravitaillement. Il comprend également des militaires projetés à Bagdad pour la formation et le conseil des militaires irakiens.



Depuis le 19 février 2019, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2) est déployé sur la base aérienne projetée au Levant et mène des missions au profit de l’opération Chammal.

L’équipage, composé d’une trentaine d’hommes, participe notamment à la collecte du renseignement et constitue un véritable soutien pour les forces de la coalition internationale dans la lutte contre Daesh.


Etiquette de collier de sac en provenance de Jordanie
Détachement Chammal

A l’origine conçu pour la lutte anti sous-marine et la maîtrise du milieu aéromaritime dans une zone s’étendant de la frange littorale au grand large, l’ATL 2 s’adapte parfaitement aux zones désertiques du théâtre de l’opération Chammal où il réalise des missions à caractère aéroterrestre. Fort d’une autonomie en vol de quatorze heures, cet aéronef est une plateforme adaptable aux performances reconnues. Son action met en œuvre des spécialistes comme des opérateurs photo/imagerie, intercepteur radar, mécanicien et spécialistes des communications. Armé, ce moyen de renseignement peut également effectuer des frappes d’opportunité au profit des forces de la coalition par des bombes guidées laser.
Engagés ponctuellement depuis septembre 2014 dans l’opération Chammal, ces marins du ciel ont démontré toutes leurs compétences au cours des 2550 heures de vol réalisées.
L’Atlantique 2 continue de naviguer et de veiller sur l’océan de sable du Moyen-Orient.


Articles plus anciens
Jeudi 11 janvier 2018, l’avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL2) et son équipage ont réalisé leur première mission de renseignement de l’année depuis la base aérienne projetée en Jordanie.

Pli illustré (Pétra) en provenance de Jordanie V SPID A 400 29 sep. 2016

Après quelques semaines d’absence, les « marins du ciel » sont de retour sur la base aérienne projetée en Jordanie depuis le 9 janvier.
« Réactiver le détachement et préparer la première mission en deux jours constitue un véritable défi » témoigne le capitaine de frégate Charles, commandant du détachement ATL2. « Chaque membre d’équipage est un acteur clé de la préparation une mission dans l’environnement complexe de la zone irako-syrienne. Chacun dans son domaine se doit donc d’être autonome et réactif. »

Etiquette de collier de sac en provenance du détachement Chammal en Jordanie  23/01/2019

Le briefing a fait la synthèse de cette préparation. Devant l’ensemble de l’équipage, chaque opérateur a présenté ses éléments. Le coordonnateur tactique a exposé l’idée de manœuvre, et  les derniers doutes ont été levés. Ce dernier recalage était essentiel pour optimiser au maximum ce vol de plusieurs heures.
« Nous sommes très concentrés sur cette première mission » poursuit le lieutenant de vaisseau Raphaël, commandant de bord de l’équipage du jour : « Objectifs à atteindre, procédures, j’ai répété mentalement toutes les actions à réaliser durant notre vol.»

Etiquette collée sur l'étiquette de collier de sac attestant le contrôle du sac
à l'embarquement du vol RJ117 Royal Jordanian

Sur le tarmac, les mécaniciens de bord ont pris le relais des techniciens. Échange de consignes, vérification des systèmes vitaux : l’aéronef a été vérifié une dernière fois avant le décollage.
Depuis 2016, l’avion de patrouille maritime ATL2 a réalisé plus de 2200 heures et plus de 280 missions depuis la base aérienne projetée en Jordanie.

La base aérienne projetée en Jordanie est opérationnelle depuis décembre 2014. Depuis cette date, elle contribue directement aux actions menées en zone irako-syrienne contre les terroristes de Daech, notamment au travers des près de 1500 missions de frappes qui y ont été réalisées, mais aussi des nombreuses missions de renseignements conduites.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense

https://twitter.com/etatmajorfr/status/1080805623216988160
http://www.opex360.com/2019/03/28/nouvel-avion-ravitailleur-de-larmee-de-lair-le-phenix-a-participe-a-sa-premiere-operation-exterieure/


Sources  :
Marine nationale 
Cols bleus
Ministère de la défense

http://envelopmer.blogspot.com/search?q=Jordanie+SPID

Un aéroport pour la principauté ?

Un aéroport pour la principauté?


La principauté de Monaco de par son exiguïté est dans l'impossibilité d'accueillir une piste d'aviation et un aéroport.

SAS le Prince très attaché à la Marine suite à sa formation à bord du PH Jeanne d'Arc souhaite associer Marine et Aviation : l'aéronavale. 


Pour pallier cette absence aéroportuaire, le rocher envisage d'acheter un porte-avions mis à la retraite par les Etats-Unis le Nimitz (CVN 68) et de l'ancrer devant le musée océanographique. 

La piste de 333 mètres sera rallongée d'une centaine de mètres pour permettre le décollage et l'atterrissage des avions à décollage court (STOL) et l'intérieur du bâtiment accueillera hôtels, restaurants et une annexe du casino. 


La configuration pourrait être celle-ci :


Salle des machines : Salle des machines et réacteurs pour pourvoir assurer l'autonomie énergétique du rocher, Banques et salles des coffres.
Pont no 4 : Cuisines Buanderie Entrepôts Stockage  et une pisciculture.
Pont no 3 : cuisines, salles de détente, centre médical, cinéma.
Pont no 2 : Restaurants, Pizzerias, Hôtels, Brasseries.
Pont no 1 : Hôtels, Casino, salles de spectacles, chapiteau de cirque.L
'îlot servira de tour de contrôle et d'aérogare et de poste de douane.
Un stade pourrait même être installé sur le pont d'envol.




L'aérogare pourrait porter le nom de Louise-Hippolyte. Nul ne sait qui en serait la marraine.



La principauté envisage même de créer une compagnie aérienne pour assurer les liaisons entre le nouvel aéroport et Nice-Côte d'Azur.

31 mars 2019

Marion Dufresne LD AUSTRAL SEAS Mission Crotale MD 218 Carotte 2019

Marion Dufresne LD AUSTRAL SEAS Mission Crotale MD 218 Carotte 2019


Le Marion Dufresne est un navire polyvalent. Lancé en 1995, il assure deux fonctions principales :


La recherche océanographique : sur la majeure partie des océans, elle était sous la responsabilité de l’IPEV jusqu’en janvier 2018 et est désormais sous celle de l’Ifremer.
La logistique des îles subantarctiques françaises : Crozet, Kerguelen, Amsterdam/Saint-Paul, sous la responsabilité des TAAF

Le carottage (en anglais diamond drilling, ou core drilling) est un type de forage d'exploration, visant à prélever un échantillon du sous-sol terrestre ou marin obtenu à l'aide d'un tube appelé carottier que l'on fait pénétrer dans le sous-sol. L'échantillon ainsi obtenu s'appelle une carotte (par analogie avec la racine de la plante du même nom, la carotte). Celle-ci est qualifiée d'échantillon stratigraphiquement représentatif, donc non perturbé.


 Crotale MD 2018

TAAF. Le 5 mars dernier au nord de l’archipel Crozet, par une météo plutôt mauvaise, le carottier Calypso a été déployé par plus de 2 300 mètres de fond au départ du Marion Dufresne, avec un tube de 70,2 m de long. Après 9h d’opération, celui-ci est revenu parfaitement droit et complètement rempli, avec un taux de récupération de 99,3%. Le dernier record de longueur de carottage était une carotte de 64 mètres, dans un tube de 65 mètres dans le golfe de Californie, record détenu également par le Marion Dufresne depuis 2002.



Cette carotte a été obtenue lors de la campagne Crotale, coordonnée par le CNRS, portant sur l’étude de la variabilité du courant circumpolaire antarctique, son évolution à l’échelle géologique, et son rôle dans les variations du CO2atmosphérique. Un tube a donc été déployé pour carotter au nord de l’archipel de Crozet, site localisé sous le front subantarctique par 2 300 mètres de fond. L’énorme épaisseur de sédiments (plus de 150 mètres), ainsi que la clarté des réflecteurs mis en évidence par le sondeur de sédiments du navire, a encouragé à déployer une carotte d’une telle longueur – 70,2 mètres de long.





La carotte a été ouverte, décrite et photographiée, puis passée au banc de mesure. Elle ne présente aucune déformation et est essentiellement composée de boues à diatomées. Des mesures préliminaires à bord suggèrent que la carotte couvre le dernier million d’années et permettrait donc d’effectuer des études à très haute résolution sur les derniers cycles climatiques.




Depuis le programme Cinema initié par l'Ifremer, puis mené conjointement avec le CNRS et l’Institut polaire français) jusqu’au projet EQUIPEX-CLIMCOR, mené par le département océanographie de l’Institut polaire français, des travaux n’ont cessé d’améliorer le système de carottage du navire et de l’équiper des outils indispensables à ces opérations « géantes ». La jouvence du navire en 2015 a permis de mettre en œuvre un nouveau portique de carottage plus ergonomique, mieux équipé et d’une capacité 45 tonnes, pour assurer la continuité avec le nouveau treuil grand fond. Les tangons ont été intégralement changés et la structure du navire modifiée pour dégager de l’espace de coursive extérieure tribord afin de permettre le passage de tubes plus longs. Le navire a été équipé de sondeurs parmi les plus performants existants et l’instrumentation globale a été complètement revue



Sources :


https://wwz.ifremer.fr/Espace-Presse/Communiques-de-presse/Record-de-longueur-de-carotte-sedimentaire-encore-battu

https://www.flotteoceanographique.fr

https://www.clicanoo.re/Societe/Article/2019/03/26/Une-carotte-record-pour-le-Marion-Dufresne_571568


https://www.lemarin.fr/secteurs-activites/environnement/24962-marion-dufresne-des-carottes-geantes-4-000-m-de-profondeur


https://wwz.ifremer.fr/Espace-Presse/Communiques-de-presse/Record-de-longueur-de-carotte-sedimentaire-encore-battu

29 mars 2019

Mission Jeanne d'Arc GEAOM 2019

Mission Jeanne d'Arc GEAOM 2019
la réalité dépasse la fiction Mozambique IDAI

Cachet TRODAT 25 février 2019 V SPID 10909 PHA Tonnerre
A la suite du passage du cyclone IDAI qui a dévasté le Mozambique, le Zimbabwe et le Malawi le 14 mars 2019, des forces armées sont engagées pour venir en aide aux populations sinistrées.Le Mozambique a demandé l'aide de la communauté internationale le 20 mars 2019.

La France et l'Union Européenne ont décidé d'y répondre. La décision d'envoyer le PHA Tonnerre et la FS Nivôse a été actée le 23 mars par les autorités politiques françaises.
Tàd V  SPID 10486 FLF  LA FAYETTE 3 mars 2029
Les forces armées de la zone sud de l’océan indien (FAZSOI) se mobilisent pour venir en aide à la population du Mozambique, qui a été durement touchée par le passage du cyclone Idai, dans la nuit du jeudi 14 au vendredi 15 mars 2019.

Les moyens militaires des forces de souveraineté des FAZSOI, ainsi que la présence du porte-hélicoptères amphibie « Tonnerre » dans cette zone permettent d’apporter une réponse rapide et adaptée à la demande d’assistance du Mozambique. Près de 700 soldats, marins et aviateurs sont mobilisés dans cette opération, baptisée « Caouanne ».
Dès le vendredi 22 mars, un Transall a effectué un premier transport aérien de matériel logistique humanitaire d’urgence (tentes entrepôts, générateurs, kits d’éclairage, outillage…) entre la Réunion et la ville de Beira, particulièrement sinistrée.
Le samedi 23 mars 2019, la frégate de surveillance Nivôse, de la base navale « Port des Galets » des FAZSOI ainsi que le Porte-Hélicoptères Amphibie (PHA) Tonnerre, en mission Jeanne d’Arc, ont été mobilisés pour le chargement et le transport de fret humanitaire.
La cale à Dzaoudzi avec l'e-dar et la barge 



De son côté, à Mayotte, le Tonnerre a embarqué plus de 90 palettes de matériel, l’ensemble de l'équipage et les 130 élèves officiers.
L’armée de Terre compte à bord une section du 1er régiment étranger de génie (1er REG) dotée de moyens lourds EGAME/EGRAP (tractopelles), présente sur le Tonnerre depuis le début de la mission Jeanne d’Arc. Un détachement du régiment d’infanterie chars de marine (RICM) a également embarqué avec ses 2 GBC (véhicule cargo tout terrain militaire) et ses 7 MASSTECH (véhicules 4×4 de nouvelle génération) à Djibouti alors qu’il participait à l’exercice Wakri. Deux hélicoptères Gazelle du 3e régiment d'hélicoptères de combat sont disponibles sur le bâtiment.
Cachet TRODAT 6 mars 2019 V SPID 10909 PHA Tonnerre

PHA TONNERRE le pont d'envol

Le groupe Jeanne d’Arc, qui comporte le Tonnerre et la frégate La Fayette a été scindé à cette occasion pour répondre à une double mission : si le PHA Tonnerre, renforcé de moyens dPHA Tes Forces Françaises de Djibouti, est réorienté pour contribuer à cette mission d’assistance humanitaire, la frégate légère furtive La Fayette maintient quant à elle sa participation aux missions de souveraineté dans le canal du Mozambique, dans laquelle était engagé le groupe Jeanne d’Arc. Le Tonnerre a appareillé le 25 mars.
en relisant le dossier de presse, on se rend compte que la réalité dépasse la fiction

MISSION « JEANNE D’ARC » 2019  Dossier de presse



LA MISSION « JEANNE D’ARC » 2019 EN QUELQUES MOTS Partir loin, longtemps, en équipage La mission « Jeanne d’Arc » est un déploiement opérationnel de longue durée (5 mois) d’un groupe amphibie permettant aux officiers élèves de la Marine nationale d’apprendre leur métier à la mer, appréhendant ainsi au mieux la complexité des missions et des théâtres d’opérations. Cette année, ce groupe est articulé autour du porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre et de la frégate de type La Fayette (FLF) La Fayette.





La mission « Jeanne d’Arc » illustre la polyvalence, l’endurance et l’expertise nécessaires aux marins de la Marine nationale pour remplir leurs missions dans un cadre interarmées et interalliés, sur toutes les mers du globe. Ce sont 130 jeunes officiers de marine français et étrangers qui embarqueront pour une formation pratique au sein d’un déploiement opérationnel de cinq mois. Il s’agit d’officiers issus de l’École navale (de carrière ou sous contrat), de l’École du Commissariat des armées ou encore d’officiers stagiaires de marines partenaires présents seulement pour la mission.



1 mission, 4 objectifs 


 Formation à la mer des officiers élèves Ce déploiement en équipage pour une durée de cinq mois constitue une première mise en situation opérationnelle, au terme d’un cycle d’études académiques. La participation des officiers en formation au déploiement du groupe amphibie est l’occasion d’acquérir la connaissance des systèmes navals modernes par la pratique du métier. Ils seront ainsi prêts à l’exercice de leurs fonctions à l’issue de la mission « Jeanne d’Arc » qui constitue l’aboutissement de leur formation de marin. 

 Un déploiement opérationnel dans des zones d’intérêt stratégique La France est la seule nation européenne présente en permanence sur les océans Indien, Atlantique et Pacifique. La Marine nationale déploie régulièrement ses unités dans des zones d’intérêt stratégique, conformément à la revue stratégique de défense et de sécurité nationale. Le pré-positionnement du groupe « Jeanne d’Arc » permet de maintenir une connaissance approfondie de ces zones, d’en étudier les évolutions, mais aussi d’anticiper l’apparition des crises en conservant une capacité autonome d’appréciation de la situation. Comme tous les équipages de bâtiments de combat en mer, les marins déployés en mission « Jeanne d’Arc » peuvent être engagés dans une opération sur ordre du chef d’état-major des armées.




La mission Jeanne d’Arc est un déploiement opérationnel illustrant le large spectre de missions assurées par la Marine nationale, en interarmées : 

- Participation en soutien à des opérations internationales : Le groupe passera plusieurs semaines à la mer dans les zones d’opérations et sera capable d’apporter une capacité opérationnelle de circonstance, en fournissant sa contribution (notamment amphibie avec son groupe tactique embarqué jusqu’à Djibouti), sous faible préavis, à une opération militaire. 

Il prendra part, en soutien associé, à : - l’opération Sea Guardian (opération de sûreté maritime de l’OTAN en Méditerranée, lancée en juillet 2016),


Boutre indien controlé en mission ATALANTE

- l’opération Enduring Freedom (opération de lutte contre le terrorisme et les trafics illicites en océan Indien et en mer d’Arabie), Le groupe participera en outre à l’opération ATALANTE, opération européenne de lutte contre la piraterie en océan Indien au moment où la France met en place à Brest une structure de partage de l’information maritime (Maritime Shipping Center Horn of Africa – MSC-HOA) dans le cadre du transfert à Rota (Espagne) de l’Operational Head Quarter ATALANTE. 


- Missions de souveraineté Le groupe Jeanne d’Arc conduira des missions de souveraineté pendant lesquelles il contribuera par sa présence à la protection de nos espaces maritimes. Ces missions seront menées en particulier lors : 

 de la patrouille dans le canal du Mozambique qui permettra une présence renforcée autour de Mayotte et qui pourra donner lieu à des opérations d’opportunité contre la pêche illégale, De manière générale, sa présence permettra d’assurer des missions de souveraineté maritime en intégrant d’autres moyens navals (des FAZSOI) et de l’aéronautique navale (F50 Marine). 

 du passage au large de la Guyane,


  du passage dans la zone Antilles (Martinique, Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy) où le groupe s’associera aux opérations menées par les Forces armées aux Antilles (FAA), dans le domaine de l’action de l’Etat en mer et de la lutte contre le narcotrafic en mer. 


- Missions d’assistance humanitaire (secours aux populations sinistrées en cas de crise) Outre la capacité permanente de contribution, sous faible préavis, à une opération militaire inopinée, le groupe sera capable, à tout moment, de répondre à une demande d’assistance humanitaire en cas de catastrophe naturelle. 



Le groupe se préparera à cette éventualité par : 


- un exercice d’assistance aux populations en cas de catastrophe naturelle à Mayotte en avril, - un exercice bilatéral du même type, avec les forces armées néerlandaises, en Martinique en mai, afin d’entretenir le savoir-faire et de prendre en compte le retour d’expérience lié aux actions réalisées conjointement après l’ouragan Irma.Pour mémoire, en septembre 2017, les armées néerlandaises et françaises, à bord, entre autres, du PHA Tonnerre, avaient porté secours aux sinistrés de St Martin et St Barthélémy, suite au passage des ouragans Irma et José. 


L’interopérabilité et la coopération régionale, socle de nombreuses opérations Lors du déploiement du groupe « Jeanne d’Arc », de nombreuses actions de coopération sont programmées entre la Marine nationale et les marines des grands partenaires de la France (Égypte, Brésil, États-Unis). Elles témoignent de la volonté de maintenir un très haut niveau d’interopérabilité avec nos alliés, nécessaire à la conduite d’opérations dans une coalition internationale. En effet, nombreux sont les engagements dans lesquels nous n’agissons pas seuls mais dans le cadre d’une coalition : contre Daech, contre la piraterie maritime ou les trafics en océan Indien, aux Antilles ou en Méditerranée, dans la sécurisation des voies maritimes et la contribution au respect du droit maritime. La France contribue à la stabilité de ces régions aux côtés de ses grands partenaires. Grâce à ses forces de souveraineté pré-positionnées, ses implantations militaires permanentes en océan Atlantique et Indien, et grâce aux déploiements réguliers de ses bâtiments sur toutes les mers du globe, la France assure une présence unique parmi les pays européens. 





Au-delà de la coopération internationale, le déploiement du groupe « Jeanne d’Arc » dans les zones des territoires ultra-marins de la France contribue à l’exercice de notre souveraineté nationale, en plus des Forces armées aux Antilles (FAA) et Forces armées en Guyane (FAG). Principal point d’appui du théâtre « Caraïbes », ces forces sont engagées dans la lutte contre la pêche illicite et le narcotrafic en mer, et sont pré-positionnées pour venir en aide aux populations en cas de catastrophe naturelle ou pour agir dans le cadre de coopérations internationales.





 Soutien naval à la diplomatie Le déploiement du groupe « Jeanne d’Arc » contribue à renforcer le rayonnement de la France à l’étranger. Sa seule présence est un signal fort de notre pays et un appui incontestable à notre diplomatie. Comme pour tous les bâtiments de la Marine nationale à l’étranger, les escales permettent d’entretenir et consolider les relations que la France entretient avec le pays d’accueil. Elles sont une opportunité pour des actions à forte valeur ajoutée, en soutien de l’influence française.





Carte du déploiement de la mission « Jeanne d’Arc » 2019 Au départ de Toulon le 25 février, le groupe « Jeanne d’Arc » 2019 effectuera un déploiement de 5 mois qui le verra transiter par les mers, pays et régions suivants : - la mer Méditerranée et le canal de Suez (Egypte), - la mer Rouge (Djibouti), l’océan Indien via le détroit de Bab-el-Mandeb et le canal du Mozambique (Mayotte, Madagascar), - le cap de Bonne-Espérance (Afrique du Sud), puis l’océan Atlantique (Brésil), - les approches de la Guyane, la mer des Antilles (Martinique, Colombie), le golfe du Mexique (Mexique), - la mer des Sargasses et l’océan Atlantique (Etats-Unis, Açores), - enfin, le détroit de Gibraltar et la Méditerranée, pour un retour à Toulon en juillet


Le groupe « Jeanne d’Arc » 2019 est articulé autour du porte-hélicoptères amphibie Tonnerre et de la frégate de type La Fayette La Fayette. Les officiers en formation embarqués sont pleinement intégrés aux équipages de ces deux bâtiments. Le groupe sera ponctuellement renforcé par un état-major embarqué et un groupe tactique embarqué de l’armée de Terre, ainsi que de détachements hélicoptères de l’Aviation légère de l’Armée de Terre (ALAT)





Les officiers en formation prennent une part active au sein du groupe « Jeanne d’Arc ». Pendant ce déploiement de longue durée, ils sont continuellement placés en situation de responsabilité dans des conditions opérationnelles. Cette mission les prépare à l’exercice de leurs futures responsabilités à bord des unités de la Marine nationale en mettant en pratique les connaissances acquises à l’École navale.



Cette pédagogie s’appuie sur un rythme de navigation soutenu et le « compagnonnage » avec les marins des deux bâtiments du groupe « Jeanne d’Arc » lors d’une mission opérationnelle. Lors de la mission « Jeanne d’Arc » 2019, 130 officiers élèves embarqueront : 

- 79 enseignes de vaisseau dont 8 officiers étrangers intégrés à la promotion 2016 de l’École navale (74 hommes et 5 femmes) ; - 36 officiers sous contrat long dits « OM/SC » (32 hommes et 4 femmes) ; - 8 commissaires-élèves des armées d’ancrage Marine (6 hommes et 2 femmes) ; - 7 jeunes officiers invités en cursus « extérieur » originaires d’Australie, du Brésil, de République démocratique du Congo, d’Egypte, du Maroc (2) et du Royaume-Uni. 
Ils seront rejoints pour de courtes périodes par une cinquantaine de stagiaires : - 8 administrateurs des affaires maritimes ; - 5 médecins des armées appelés à débuter leur carrière dans la Marine nationale ; - 10 sous-lieutenants de l’Ecole de Saint-Cyr Coëtquidan ; - 13 stagiaires-ingénieurs de la Direction générale de l’armement ; - 15 stagiaires de l’EDHEC issus de l’Advanced Management Program. Le détachement de l’armée de Terre 

L’armée de Terre participe avec un groupe tactique embarqué (GTE) de 150 militaires appartenant à la 6 ème brigade légère blindée (6ème BLB) issus du 21ème régiment d’infanterie de marine (21ème RIMa)


et du 1er régiment étranger du génie (1 er REG). Ces troupes seront appuyées par un détachement de deux hélicoptères Gazelle, l’ensemble étant présent jusqu’à Djibouti. Enfin, une dizaine de sous-lieutenants de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr Coëtquidan embarqueront en stage de formation en début de mission.


merci à Joël et à la section Ile de France

https://www.mediatheque.marine.defense.gouv.fr/search.do?q=GEAOM%202019


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Photos :

Médiathèque de la marine 


Copyright :

©Simon Ghesquiere/Marine Nationale/Défense

Amers et Azimut Où sont nos navires ? 26 mars 2019

Amers et azimut
Situation des principaux bâtiments déployés au 26 mars 2019
56 bâtiments    38 aéronefs    6 089 marins
Mission Clemenceau
PA Charles de Gaulle (mer Méditerranée) + 20 Rafale Marine + 2 Hawkeye + 2 Dauphin + 1 Caïman Marine
FREMM Provence (mer Méditerranée) + Caïman Marine
FREMM Languedoc (mer Méditerranée) + Caïman Marine
FDA Forbin (mer Méditerranée) + Panther
BCR Marne (mer Méditerranée)

Opération Chammal
Atlantique 2

Opération Corymbe
PHM LV Le Hénaff (océan Atlantique)

CTF 150
FASM Latouche-Tréville (océan Indien) + 2 Lynx

Opération Caouanne (assistance humanitaire au Mozambique)
PHA Tonnerre (océan Indien) + Alouette III
FS Nivôse (océan Indien) + Panther

Mission Jeanne d'Arc
FLF La Fayette (océan Indien)

Surveillance maritime
BCR Var (mer Méditerranée)
FS Ventôse (océan Atlantique) + Alouette III
FS Vendémiaire (océan Pacifique) + Alouette III
FS Prairial (océan Pacifique) + Alouette III
Patrouilleur La Glorieuse (océan Pacifique)
Patrouilleur Arago (océan Pacifique)
B2M D'Entrecasteaux (océan Pacifique)
B2M Bougainville (océan Pacifique)
PAG La Résolue (océan Atlantique)
BSAM Rhône (océan Atlantique)
CMT Capricorne (mer Méditerranée)
CMT Lyre (mer Méditerranée)
BEGM Thétis (mer Méditerranée)
Falcon 50 (Dakar)
Falcon 200 Gardian (Japon)

Défense maritime du territoire
PHM Cdt Ducuing (mer Méditerranée)
PSP Flamant (océan Atlantique)

Déploiement de longue durée
BSAM Seine (mer Méditerranée)

Mission hydrographique
BHO Beautemps-Beaupré (océan Indien)
BH Laplace (océan Atlantique)

Opérations de guerre des mines 
CMT L'Aigle (océan Indien)
CMT Sagittaire (océan Indien)
CMT Cassiopée (océan Atlantique)
CMT Céphée (océan Atlantique)
CMT Andromède (océan Atlantique)
CMT Pégase (océan Atlantique)
CMT Orion (mer Méditerranée)
BRS Altaïr (océan Atlantique)

Opérations de police des pêches
PSP Pluvier (océan Atlantique)


365 jours par an, 24h sur 24, sur tous les océans et mers du globe, ce sont en moyenne 35 navires à la mer, 5 aéronefs en vol, 1 sous-marin nucléaire lanceur d'engins en patrouille, des fusiliers marins et commandos déployés, soit près de 5 000 marins sur, sous et au-dessus de la mer pour préserver les intérêts de la France et garantir la sécurité des Français. 

Frégate LANGUEDOC MEDOR janvier à avril 2019 Méditerranée Orientale escale Haïfa Israël

Frégate LANGUEDOC MEDOR 

 janvier à avril 2019 Méditerranée Orientale 

En patrouillant dans le canal de Syrie, l’objectif de son déploiement était de participer à l’appréciation autonome de situation de la France dans le cadre de son engagement au Levant, et de poursuivre les efforts de coopération bilatérale avec les partenaires régionaux.



28 mars 2019


L’ambassade de France rappelle que la France et Israël « entretiennent un dialogue étroit sur les questions internationales d’intérêt commun ». Ainsi, cette coopération de défense « s’inscrit dans le cadre de ce dialogue stratégique ».

« Dans le domaine maritime, elle s’exprime plus particulièrement à l’occasion d’escales des bâtiments de la Marine française en Israël, qui donnent lieu à des échanges et des interactions. Les escales en Israël sont en outre assez fréquentes en raison du positionnement stratégique et des facilités logistiques offertes par Israël », affirme l’institution.


La frégate multi-missions Languedoc, actuellement en escale à Haïfa. (Crédit photo : Nathan Cahn/Ambassade de France en Israël)

La frégate multi-missions Languedoc, actuellement en escale à Haïfa. (Crédit photo : Nathan Cahn/Ambassade de France en Israël)

Le porte-avions Charles de Gaulle est actuellement lui aussi déployé dans la région. Les navires ont ainsi pour tâche de « fournir un appui à l’opération Chammal en renforçant son pilier aérien.
Etiquette de collier de sac postal en provenance de l'opération Chammal
et ayant transité par Royal Jordanian
L’opération Chammal, qui mobilise plus de 1 000 militaires, est le nom donné au volet français de l’opération interalliée Inherent Resolve (OIR) visant à apporter un soutien militaire aux forces locales engagées dans le combat contre Daech en Irak et en Syrie ».

https://www.youtube.com/watch?v=AGTNVa0rwfU&feature=youtu.be

Sources :

Ambassade de France en Israël

The Times of Israël

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