16 novembre 2014

Salon d'Automne Paris Slovaquie Lisa Bratislava

Salon d'Automne Paris 
Slovaquie Lisa Bratislava

Bratislava, connue aussi historiquement sous le nom de Pressburg est la capitale de la Slovaquie depuis 1993, située au Sud-Ouest du pays, juste à la frontière avec l'Autriche et avec la Hongrie, et à proximité de la frontière avec la République tchèque.


Création : Geneviève Marrot

La vignette LISA reprend les 
bâtiments emblématiques de Bratislava, capitale de la Slovaquie, pays invité d’honneur de ce salon 2014.

Le château de Bratislava, principale curiosité du centre historique de la ville surplombe 
le Danube, ainsi que l’église Sainte-Elisabeth, également connue sous le nom d’église bleue, de style Art nouveau.

Création : Geneviève Marrot


Merci à Jean-Michel Jehan


15 novembre 2014

Salon philatélique d'Automne La lettre verte a 3 ans

Salon philatélique d'Automne 
La lettre verte a 3 ans


6 émissions Premier Jour, 2 vignettes LISA, des souvenirs originaux, des collectons  des oblitérations Premier Jour et 
spéciale Salon.

Tous ces timbres et produits sont vendus en avant –première 
au Salon Philatélique d’automne.
  • 12 millions de lettres de 20 grammes ou moins sont transportées chaque jour.
  • 3,5 milliards de timbres sont vendus chaque année, dont 2,5 milliards de timbres Marianne
  • L’objectif de La Poste est de réduire de 20% ses émissions de CO2 d’ici 2015 : celles-cis sont passées de 300 millions de tonnes en 2004 à 515 millions en 2010 (du fait de l’intégration de Geopost et d’autres prestataires de transport notamment)
  • Selon un syndicat les kilomètres parcourus pour distribuer le courrier est passé de 912 millions de kilomètres en 2004 à 1.261 millions de km en 2009, mais serait stable selon la Direction.

Carnet en taille-douce à deux feuillets. 

Cette LISA complète les émissions du carnet et du bloc  « La lettre verte a 3 ans »Les timbres choisis symbolisent l’agriculture, la terre et la sauvegarde de l’environnement.

Ce carnet reprend le 1er timbre Marianne Lettre verte d’Yves Beaujard, l’actuel timbre
Marianne Lettre verte d’Olivier Ciappa & David Kawena, l’adaptation en taille-douce de la Cérès verte de 1850 de Jacques-Jean Barre et la semeuse de Lignée verte de 1803 d’Oscar Roty.

Création : Stephanie Ghinéa




Cete LISA complète les émissions du carnet et du bloc  « La lettre verte a 3 ans »

La Poste pousse la "lettre verte" au détriment du timbre prioritaire


http://lci.tf1.fr/economie/consommation/la-poste-pousse-la-lettre-verte-au-detriment-du-timbre-prioritaire-7748856.html

Discussion :


Il existait déjà deux tarifs différents pour les lettres du régime intérieur : la « lettre prioritaire » et le « pli non urgent », déjà rebaptisé « ecopli » par le marketing sans-doute afin d'introduire une ambiguïté entre « écologique » et « économique ».

Il y a maintenant trois tarifs différents grâce à l'adjonction d'un tarif « lettre verte » !
Peu avant, les mêmes hiérarques de La Poste S.A. avaient supprimé le tarif non-prioritaire pour les lettres du régime international, renchérissant ainsi massivement les envois non-urgents à destination de l'étranger. C'était pour simplifier, nous avaient-ils dit. Certainement la même simplification que l'adjonction d'un troisième tarif à l'intérieur de la France…




La « lettre verte » est « plus écologique », nous ont promis les managers de La Poste S.A., car « votre courrier ne prend pas l'avion ».
La réalité est hélas toute autre : si la « lettre verte » ne prend plus l'avion, c'est qu'elle prend le camion. Et s'il y a un report de trafic significatif des « lettres prioritaires » vers les « lettres vertes », La Poste S.A. devra faire circuler des camions supplémentaires pour les transporter pendant que tous les avions transportant les « lettres prioritaires » continueront évidemment de voler.
Il en résultera des émissions supplémentaires de CO2, de particules et d'imbrûlés des moteurs diesel des camions, une consommation accrue d'énergie fossile, plus de nuisances telles que le bruit, l'accroissement des circulations de poids-lourds présentant un danger significatif pour les autres usagers de la route, et la dégradation des chaussées.

Le réseau aéropostal représente, en termes d'emissions de CO2, de pollution et de consommation d'énergie fossile, une part marginale dans tous les transports postaux et une part infinitésimale dans tous les transports aériens. C'est certainement le dernier transport aérien qu'il faudrait supprimer si les gouvernements, subitement, décidaient contre toute attente de prendre très au sérieux l'écologie.

Supprimer la poste aérienne - ce serait la conséquence finale d'un hypothétique report massif du trafic de la « lettre prioritaire » vers la « lettre verte » - ne contriburait en rien à résoudre les problèmes environnementaux et énergétiques que nous subissons. Bien au contraire, la disparition d'un service postal rapide provoquerait la multiplication des trajets de véhicules routiers justifiés par les besoins en transports rapides de plis et autres envois, ce qui se traduirait par une explosion des émissions de CO2, de polluants, etc. et par une explosion des coûts des entreprises recourant à cette multitude de transports, coûts qui sont toujours in fine à la charge des clients finaux et des contribuables.



Les plus jeunes lecteurs de ce forum l'ignorent probablement car ils ne l'ont jamais vu et les autres peuvent l'avoir largement oublié : au siècle passé, les transports postaux en France utilisaient, à moyenne et grande distance, le chemin de fer, et l'avion à grande distance pour les lettres (réseau aéropostal, qui existe encore).

 Il y avait des « trains-poste » nocturnes, exclusivement consacrés au transport postal, et des voitures postales qui étaient accrochées à des trains de voyageurs de grandes lignes. La plupart de ces services assuraient un tri manuel en cours de route.
La consommation d'énergie de ces transports était minimale, leurs émissions polluantes extrèmement faibles, et ils permettaient le transport des envois jusqu'au cœur des villes, réduisant ainsi au strict minimum la part des services troutiers assurant la desserte fine finale. D'autre part, les recettes des transports postaux permettaient à la SNCF de diminuer son déficit, ce qui soulageait le contribuable.

Le transport postal ferroviaire, qui était écologique avant l'heure, a été entièrement supprimé à l'exception de 3 TGV postaux (qui n'assurent aucun service de tri) entre Paris, Mâcon et Cavaillon (mais pour combien de temps encore ?).
Mieux encore, les emprises postales des gares (centres de tri postaux implantés en bordure des grandes gares de voyageurs et directement reliés aux quais) ont été liquidées.

Les nouveaux centres de tri postaux ont tous été construits en rase campagne ou dans des zones dites « d'activité » et reliés aux autoroutes proches au moyen de routes et de ronds-points qui contribuent activement à la vitrification des sols et donc à l'intensification des ruissellements qui amplifient les inondations.

Le tranfert intentionnel des infrastructures postales hors des villes est bien-entendu destiné à empêcher physiquement, pour des décennies, tout retour du transport postal au chemin de fer et à péréniser le transport routier sur des distances de plus en plus longues.
À grands renforts de camions et de trajets supplémentaires, le parcours d'une lettre d'un point à un autre du territoire devient de plus en plus contraire à toute raison : la mise en service de machines de tri quelque-part et la perspective d'économiser quelques emplois est devenu un prétexte suffisant pour infliger plusieurs centaines de kilomètres de voyage supplémentaire aux lettres et colis.

Il n'y a aucune trace de préoccupations écologiques ou environnementales dans ces agissements de La Poste S.A., ni d'ailleurs de préoccupations d'amélioration de la qualité du service postal, mais bien une idéologie totalitaire du « tout camions » poussée à son paroxysme contre toute raison.

Le sommet de l'absurdité du « tout camions » est atteint lorsque l'Administration interdit tel ou tel jour la circulation des camions (y-compris postaux, car grâce à la si intelligente transformation de la poste en « machin » de droit privé et à la transmutation acharnée des administrations postales en simples « opérateurs postaux » tout privilège des circulations postales a disparu) et que les colis postaux, bloqués pendants plusieurs jours, parviennent avec des retards éhontés aux destinataires.

Si La Poste S.A. voulait réellement devenir « plus écologique », comme sa propagande pour la « lettre verte » le prétend, elle pourrait commencer par supprimer sa filiale « Chronopost » car celle-ci n'a aucune raison d'être si la poste fonctionnait correctement et assurait elle-même les transports rapides de plis et de colis au-lieu de les sous-traiter à sa filiale. 

L'infrastructure et les moyens de transport et de distribution de Chronopost occasionnent une consommation d'énergie (chauffage et éclairage des bâtiments, informatique, carburants de ses propres véhicules... et de ceux des innombrables sous-traitants chargés de la distribution des envois !) et des émissions de CO2 et de polluants qui seraient évités si La Poste S.A. utilisait rationnellement ses propres moyens pour faire à bas coût et empreinte écologique minimale ce que « Chronopost » fait à prix d'or en consommant les ressources sans compter.
Une conséquence indirecte serait une réduction des dépenses des entreprises qui recourent aux services de « Chronopost », dépenses qui sont évidemment toujours payées in fine par les clients finaux et les contribuables.

Après tous ces errements anti-écologiques, la « lettre verte » est un pas de plus vers le retour à la bougie !

http://www.arcep.fr

Lettre verte

L'Arcep voit rouge

Depuis le 1er octobre, un nouveau timbre « écolo » à 57 centimes permet d’expédier une lettre de 20 g acheminée en 2 jours. La Poste met-elle cette offre trop en avant dans ses bureaux, au détriment de la lettre prioritaire (acheminement en 24 heures) ? C’est ce que craint le régulateur des postes (Arcep), qui va enquêter sur ses modes de commercialisation.

Désormais, pour expédier une lettre (20 g maximum), le consommateur a le choix entre trois types d’envoi. La lettre prioritaire à 60 centimes est acheminée en 24 heures, la lettre économique à 55 centimes (« Écopli ») en plus de 2 jours. Entre les deux, la « lettre verte », lancée le 1er octobre 2011, coûte 57 centimes pour un envoi en 2 jours « sans prendre l’avion » (d’où sa connotation « écolo »).

Ce nouveau timbre, l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) s’en méfie. « La nouvelle offre n’est acceptable que si elle ne conduit pas à une dégradation de l’accessibilité et de la qualité de service de la lettre prioritaire », explique-t-elle dans un communiqué. Tout en rappelant que « le service universel postal comprend obligatoirement une offre d’envois distribués le lendemain ». Or, selon elle, la Poste a une fâcheuse tendance à orienter ses clients vers la lettre verte : les carnets de timbres prioritaires ne sont plus distribués dans les automates, et ne sont pas non plus disponibles au guichet des bureaux de poste, a relevé l’Arcep. Elle a donc décidé d’enquêter sur les modes de commercialisation mis en place par la Poste, et sur la qualité de l’information consommateurs en ce qui concerne les choix qui s’offrent à eux.
L’écolo a bon dos

Il faut dire que pour la Poste, l’enjeu est plus économique qu’écologique. Avec cette nouvelle offre « verte », le groupe espère avant tout automatiser un peu plus le tri du courrier en assouplissant les contraintes horaires strictes liées à l’acheminement des envois prioritaires. 

À la clé, des millions d’euros d’économies

Alors pour séduire les consommateurs, la Poste a sorti l’argument qui fait mouche, l’écologie. Le timbre à 57 centimes a d’abord volé sa couleur – le vert – à l’Écopli, devenu gris. Puis elle a mis en avant l’acheminement par voie terrestre. En ne prenant pas l’avion, la lettre verte« émet 15 % de CO2 de moins qu’une lettre prioritaire ». Mais rien ne dit que la bonne vieille lettre économique Écopli a, elle, déjà pris l’avion… Dès lors, on comprend mieux les soupçons de l’Arcep qui, promet-elle, n’hésitera pas à sanctionner la Poste en cas d’abus.
http://www.quechoisir.org/services-vie-sociale/service-au-particulier/services-marchands/actualite-lettre-verte-l-arcep-voit-rouge

Merci à Jean-Michel, Olivier et René

Les TAAF au salon philatélique d'Automne Liaison Radio amateur

Les TAAF au salon philatélique d'Automne Liaison Radio amateur TROMELIN
Mise à jour 22-11-2014





Hasard des calendriers, l’expédition française FT4TA marquera le 60ème anniversaire de la première activité radio depuis l’île de Tromelin. En 1954, c’est Marc Jouanny FB8BK/T, présent sur l’île pour le compte de Météo France qui fut le premier radioamateur à émettre depuis le minuscule îlot récifal.


Dans le cadre d’une collaboration avec la collectivité des TAAF, 7 opérateurs français séjourneront sur l’île du 30 octobre au 10 novembre 2014. Pendant 12 jours, ils tenteront d’établir un maximum de connexions radio à travers le monde. 




Pour accroître la visibilité de leur opération, il est également prévu qu’ils établissent une ou plusieurs liaisons radio avec le salon philatélique d’Automne à l’Espace Champerret (Paris), événement qui sera marqué par l’émission d’un bloc-timbre inédit spécialement conçu pour l’occasion.



L’ingénieur en chef de la météorologie, Serge Frolow, est mandaté pour étudier la faisabilité de l’implantation d’une station météorologique. Né le 16 janvier 1903 à Saratow en Russie, il sortit premier de l’école d’agronomie coloniale de Nancy (Meurthe-et-Moselle) et fit ensuite une carrière de météorologue avant d’être le premier chef de la météo européenne.


Il conduit en novembre 1953 une mission de reconnaissance afin d’évaluer les besoins et les possibilités offertes. Ses conclusions sont rendues dans un rapport en date du 22 janvier 1954. Il envisage l’installation d’un bâtiment préfabriqué et l’aménagement d’une piste d’atterrissage d’environ 1000m. Instruit des difficultés de localisation rencontrées lors de la mission préliminaire, l’installation d’un radiophare est envisagée. Un émetteur de 50 watts fourni par le représentant local de S.F.R (Société Française Radio-Eléctrique), quelques pièces de rechanges et du matériel de contrôle seront emportés.


Le 26 avril 1954, le Marius Moutet appareille de Tamatave. L’équipe est composée de Serge Frolow, un ingénieur météo (Langlois), un médecin (Legeais), un géologue (Pavlosky), deux adjoints techniques contractuels (Chedhomme et Jouanny), un commis principal (Rapiera), deux ouvriers spécialisés du Service et 10 manœuvres. 32 tonnes de matériel dont 8 tonnes de ciment et une demie tonne d’essence sont embarquées pour les besoins de la mission.




A nouveau, l’île est difficilement localisable en raison de la mauvaise visibilité et de la couverture nuageuse qui rend le point d’Etoile (calcul de la position) délicat. Finalement, le mouillage est réalisé à 1500m de la pointe Nord-Ouest de l’île. Le débarquement sera mouvementé et parsemé d’embuches. Il faudra toute la ténacité et le courage de ces pionniers pour débarquer une partie du matériel au terme de dizaines d’allers et retours.
Les premières transmissions radio sont effectuées le 5 mai dans la soirée. Il est fait état d’une excellente liaison entre Tromelin et le Service Central Météorologique de Madagascar le 6 mai. Deux jours plus tard, les premiers renseignements météorologiques étaient transmis.

Ce bloc-timbre hors-programme d’une valeur faciale de 1,05 € sera émis à hauteur de 50 000 exemplaires et sera dévoilé le 6 novembre 2014. Il ornera l’ensemble des cartes QSL qui seront émises par l’équipe de radioamateurs à l’issue de l’expédition pour attester des contacts radio, cartes qui seront elles-mêmes affranchies depuis l’île de Tromelin !
Pendant toute la durée du salon, des membres du radio-club de Provins F6KOP assureront sur le stand des TAAF une présentation du radioamateurisme.
Source : TAAF


merci à René Pauilat pour les envois


14 novembre 2014

Quelques nouvelles du Marion Dufresne

Quelques nouvelles du 
Marion Dufresne


Le 2 novembre 2014, le Marion Dufresne faisait escale à Port Louis sur l'île Maurice pour faire le plein de carburant







http://ports.com/mauritius/port-louis-harbour/photos/#/show-gallery?o=video-0
Port Louis, la capitale, a été fondée par le gouverneur et pionnier français Bertrand-François Mahé de La Bourdonnais en 1735.Située sur la côte Nord-Ouest, Port Louis est la capitale administrative et des affaires.

et le 10 novembre, il quittait Le Port Réunion pour les Terres Australes dans le cadre de l'OP3. 




Mme la préfète des TAAF embarquait pour sa première mission australe.



Bonne traversée.

Humour dans le carré par donec

embusqués et bon vieux temps
par Donec




Bonjour à tous,

En 1914 le courage et le mépris de la mort n’était pas l’apanage de toute l’armée française qui cachait en son sein toute une population d’embusqués. Même Clemenceau ne parvint jamais à l’envoyer au baroud.





Cependant on ne la faisait pas aux Parisiens.

Telle cette histoire arrivée à l’écrivain Francis de Miomandre.

Se rendant à son travail, il est pris à partie par une receveuse de bus :

- « Il y en a qui préfèrent le boulevard aux tranchées ! » - « Le stylo c’est moins lourd que la riflette ! »





Il proteste.

« De quoi, de quoi, v’la que vous m’insultez, descendez embusqué ! » et elle lui assène au passage un coup sur la tête de son porte tickets.

Il se fait soigner et deux heures plus tard, la tête bandée il reprend le même autobus où la même receveuse l’accueille sans le reconnaitre. Elle écarte les passagers.

- « Les grands blessés d’abord, montez mon officier ! »

Le ciel vous tienne en joie et à la semaine prochaine

Donec

13 novembre 2014

Philippe Kieffer Pierre Bourgoin

Philippe Kieffer  Pierre Bourgoin



Pierre-Louis Bourgoin (1907-1970) rallie les Forces Françaises Libres (FFL) dès juin 1940.
A la tête du 2ème Régiment de chasseurs parachutistes, il participe aux opérations du débarquement de Normandie en étant parachuté en Bretagne dans la nuit du 10 au 11 juin 1944. 




Philippe Kieffer (1899-1962) s’engage dans les Forces Navales Françaises Libres le 1er juillet 1940. A la tête d’un commando de Fusiliers-marins, il exécute plusieurs raids nocturnes sur les côtes françaises occupées. Le 6 juin 1944, il dirige les 180 « bérets verts » qui sont les seuls Français à débarquer en Normandie pour libérer la France.


Enveloppe dédicacée par Madame Kieffer 


D’origine alsacienne, Philippe Kieffer est né le 24 octobre 1899 à Port au Prince (Haïti). Très bon élève, il poursuit ses études aux Etats­Unis et est diplômé d’une
école des Hautes études commerciales de Chicago.

Très sportif et même athlétique, Philippe Kieffer est dans les années trente co­directeur de la banque nationale de la République d’Haïti et secrétaire de la chambre de commerce d’Haïti puis directeur de banque aux Etats­-Unis.

Rentré en France en mai 1939, il est mobilisé dans l’armée de terre le 2 septembre 1939 avant de passer dans la marine un mois plus tard.

Quartier-­maître secrétaire, il sert à l’Etat-­major de l’amiral Nord à Dunkerque jusqu’en juin 1940.

Le 18 juin 1940, il est évacué de Cherbourg à destination de Southampton. A Londres, il s'engage dans les Forces navales françaises libres, le jour de leur création, le 1er juillet 1940.


Il se porte volontaire comme officier de bataillon de fusiliers marins mais sa parfaite connaissance de l'anglais le fait rapidement nommer officier interprète et du chiffre de 3e classe. Chargé des relations avec les services britanniques, il enseigne l’anglais aux élèves de la première promotion de l’Ecole navale sur le bâtiment école Président Théodore Tissier.


Président Théodore Tissier

En 1938 il est transféré à la Marine nationale pour servir d'annexe à l'École navale en rade de Brest.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, il participe à la tentative d'évacuation des forces alliées encerclées du 11 au 13 juin 1940 à Saint-Valery-en-Caux.
Le 3 juillet, il est saisi par la Royal Navy. Il est aussitôt réarmé par les Forces navales françaises libres(FNFL). Il sert alors de bâtiment-école aux équipages de la FNFL au Royaume-Uni.



Souhaitant une affectation plus active, il obtient de quitter son poste d’interprète en août 1941 et est envoyé en stage d’officier fusilier le mois suivant. Très bien noté par l’encadrement britannique, il persuade alors le vice ­amiral Muselier de convaincre les Britanniques de constituer une unité de commandos de fusiliers marins de la France libre. Après de longues discussions, le principe est accepté.

Promu enseigne de vaisseau de 1ère classe en décembre 1941, il prend à la même date le commandement d’une compagnie de fusilier marins commandos dont il assure lui­ même le recrutement sur la base du volontariat. En avril 1942 la trentaine d’hommes ainsi recrutés suit le stage commando en Ecosse au camp d’Achnacarry puis un entraînement spécialisé pendant un an.




Incorporée au n°10 Commando dès juillet 1942 la compagnie reste sous les ordres de Philippe Kieffer promu à la même date lieutenant de vaisseau.

Une quinzaine d’hommes du commando Kieffer prennent part au raid du 19 août 1942 sur Dieppe.

Le 8 octobre 1943, le 1er Bataillon de fusiliers marins commandos (1er BFMC) est créé et la troupe française, composée de deux compagnies, est affectée à l'exécution de quelques raids nocturnes sur les côtes françaises occupées, en petits groupes, dans le cadre de la préparation au débarquement.

En 1944 les efforts du commandant Kieffer sont récompensés. Le 1er BFMC est rattaché à l'un des plus glorieux commandos anglais, le n° 4 (lieutenant ­colonel Dawson), au sein de la 1st Special

Service Brigade (Brigadier General Lord Lovat). Les hommes que Kieffer avait réunis et entraînés, allaient être les premiers Français à débarquer pour libérer la France.

Le 6 juin, les 177 "Bérets verts" débarquent à Sword et prennent pied à Ouistreham ; puis à Benouville, Amfreville et Bavant. Blessé le 6 juin, refusant de se laisser évacuer pendant deux jours,



Kieffer retrouve son unité le 13 juillet, au moment où elle allait percer vers la Seine et Honfleur.
Décidé à entrer à Paris avec les premiers, il prend une jeep, deux hommes, et fonce vers à travers la Normandie à peine libérée. Il est le premier à entrer à Paris par Saint-­Cloud ; quelques 
jours plus tard il a la fierté d'y faire défiler son unité.





Dans les combats de la libération, il a la douleur de perdre un de ses trois enfants, son fils de 18 ans qui, ayant rejoint un maquis est tué par les allemands en Ile­ de­ France.
En octobre 1944, le capitaine de corvette Kieffer, avec son bataillon ­ porté à l'effectif de trois compagnies  conduit son unité à l'attaque de Flessingue et de Walcheren, clé du port d'Anvers. Puis il participe à des raids sur les îles hollandaises occupées, toujours avec le n° 4 Commando britannique.
Nommé délégué à l'Assemblée consultative provisoire en 1945 et conseiller général du Calvados (1945­-1946), il est ensuite fonctionnaire international à l'Etat-­major des Forces interalliées (OTAN).
En 1954 il est nommé capitaine de frégate de réserve.

Philippe Kieffer est décédé le 20 novembre 1962 à Cormeilles en Parisis. Il a été inhumé à Grandcamp dans le Calvados.

• Commandeur de la Légion d'Honneur
• Compagnon de la Libération ­ décret du 28 août 1944
• Croix de Guerre 39/45 (5 citations)
• Military Cross (GB)
• British Empire Medal (GB)





Pierre­ Louis Bourgoin est né le 4 décembre 1907 à Cherchell (Algérie).
Instituteur depuis 1925 et chasseur de fauves, il effectue son service militaire en 1928 au 3e Régiment de tirailleurs algériens où il est nommé sous­-lieutenant de réserve.

Promu au grade de lieutenant de réserve en 1938, il rallie les Forces françaises libres dès l'été 1940 en Oubangui­ Chari.



Il prend part au ralliement de l'Oubangui ­Chari à la France libre en août 1940 et est incorporé au Bataillon de marche n°2 (BM2), au sein duquel il commande le Groupe franc.

Il participe à la campagne de Syrie en juin 1941, au cours de laquelle il est blessé par un éclat d'obus, avant d'être promu capitaine au mois de décembre. Passé au Groupe de Bombardement Lorraine, il fait toute la campagne de Libye avec cette unité, en qualité de commandant de l'échelon à terre.

En mars 1942, il est blessé une seconde fois, par balle. Il effectue ensuite un stage de parachutiste avant d'être détaché aux services secrets britanniques où il est chargé de missions spéciales de renseignements.





A la tête de parachutistes, il prend part ensuite à des coups de mains en Tunisie, où le 23 février 1943, dans une opération de commando derrière les lignes ennemies, à Tunis, il est très grièvement blessé; il porte 37 traces de blessures et est amputé du bras droit.

Dès sa guérison, il rejoint l'Angleterre et est nommé commandant ; il prend alors le commandement, en novembre 1943, du 4e BIA et qui deviendra le 2e Régiment de chasseurs parachutistes (2e RCP).









Avec son bataillon, le Bataillon du Ciel, il participe aux opérations du 6 juin 1944.









Parachuté dans la nuit du 10 au 11 juin en Bretagne, il rassemble autour de lui les 3 000 maquisards et fixe les 85 000 Allemands, pour interdire l'accès à la Normandie. Ce sont les combats de Saint­Marcel le 18 juin 1944. Puis nombreux coups de mains lors de la libération de Paris et sur la Loire.



Fin août 1944 il reçoit la mission de couvrir avec son régiment sur la rive droite de la Loire, le flanc droit de l'armée américaine dans sa marche vers l'est et, en
septembre, à la tête de ses troupes, attaque une colonne allemande de 18 000
hommes qui remontait du sud­ ouest. A Saint-­Pierre­-le­-Moutier, il capture 3000 Allemands et s'empare d'un matériel considérable.

En novembre 1944 le lieutenant­ colonel Bourgoin est nommé inspecteur des parachutistes.

Il est démobilisé en octobre 1945


12 novembre 2014

Route du Rhum et Gendarmerie Maritime Aber Wrac'h Gendarmerie Maritime VCSM Bretagne course au large Trieux

Route du Rhum et Gendarmerie Maritime





Cette année à la Route du Rhum, rien n'était fait pour les philatélistes…
Pas de bureau temporaire, un départ le dimanche 2 décembre ce qui impliquait une fermeture des bureaux de poste de la veille 1er décembre…

La gendarmerie était présente sur la zone de départ avec 3 bateaux 

La gendarmerie nationale de Lézardrieux avec une vedette Raidco Marine du type UFC 11.00, un modèle développé et réalisé par le chantier Ufast de Quimper.

https://www.youtube.com/watch?v=9dLaHwWZQw4

ACTAE vedette de la brigade nautique de Lézardrieux (c) JM Bergougniou
Et deux VCSM (Vedette Côtière de Surveillance Maritime) L'Aber Wrac'h et la Trieux

La Trieux se voit assignera surveillance de la zone de la Pointe du Grouin et l'Aber Wrac'h celle du cap Fréhel

Voici quelques photos de ces vedettes, peu de l"Aber Wrac'h car embarqué à bord, beaucoup de la Trieux.

Aber Wrac'h (c) JM Bergougniou

(c) JM Bergougniou

(c) JM Bergougniou

Bouée 6 sous Fréhel (c) JM Bergougniou

Une partie de l'équipage (c) JM Bergougniou

A la passerelle (c) JM Bergougniou

Sur le cap (c) JM Bergougniou

Jumelée avec Audierne (c) JM Bergougniou

(c) JM Bergougniou

(c) JM Bergougniou

Hélicoptère de la gendarmerie (c) JM Bergougniou

La cloche Aber Wrac'h (c) JM Bergougniou

SODEBO et Trieux (c) JM Bergougniou
"C’est la deuxième fois que je couvre la Route du rhum. Il y a quatre ans, c’était encore plus spectaculaire mais aussi plus dangereux : les bateaux de plaisance s’approchaient beaucoup trop près des concurrents, sans réaliser qu’un trimaran lancé à pleine vitesse va vraiment très, très vite. Cette année, les curieux étaient plus disciplinés grâce à la présence en plus grand nombre de la gendarmerie maritime..."  Damien Meyer  AFP

VCSM Trieux (c) JM Bergougniou

SODEBO (c) JM Bergougniou

SODEBO (c) JM Bergougniou

SODEBO  (c) JM Bergougniou

SODEBO (c) JM Bergougniou

VCSM TRIEUX  (c) JM Bergougniou

Banque Populaire (c) JM Bergougniou

VCSM Trieux  (c) JM Bergougniou

VCSM Trieux (c) JM Bergougniou

VCSM TRIEUX (c) JM Bergougniou

Loïck Peyron   Banque Populaire (c) JM Bergougniou

amiral Mouchez SAINT-PAUL TRANSIT DE VÉNUS 1874 premier jour 21 septembre 2024 TAAF

amiral Mouchez SAINT-PAUL TRANSIT DE VÉNUS 1874 1er jour 21-09-2024 L’Académie des Sciences, vivement préoccupée, comme toutes les Sociétés ...