05 avril 2022

Mali Barkhane Gao V SPID C 466

Mali Barkhane Gao V SPID C 466

Dans la ville du nord qui a vécu l'occupation djihadiste en 2012, la fermeture précipitée de la base militaire française est perçue différemment qu'à Bamako, la capitale.

Le 17 février, le Président de la République annonçait le retrait définitif des forces françaises au Mali dans un délai de «4 à 6 mois». Accueillant cette décision comme une «violation» de l'accord de défense liant les deux pays, les autorités maliennes ont réagi le 19 février en sommant les quelque 2400 militaires répartis sur les bases de Gao, Ménaka et Gossi, de plier bagage «sans délai».

Du 24 au 27 mars, les éléments français du Task group n°2 (TG2) franco-tchèque de la task force TAKUBA ont mené une opération conjointe dans le Liptako, avec le soutien des hélicoptères Tigre et Gazelle du Groupement tactique désert aérocombat (GTDA)



Dans la zone d’In Arraban, les deux task units ont manœuvré afin de reconnaitre des villages, permettant ainsi le contact avec la population. La reconnaissance de la vallée d’Erenga, refuge connu pour les groupes armés terroristes, a eu pour objectif de perturber leur réseau et donc favoriser la protection de la force.


Dans la journée du 26 mars, le TG2, appuyé par le Tigre, a mené différentes actions contre un groupe qui ont conduit à la neutralisation de plusieurs terroristes.


La fouille des points logistiques identifiés a donné lieu à la saisie de 9 motos, 1 pickup, 4 armes longues, 1 lance-roquette RPG, de nombreuses munitions et des équipements.

Alors que la ré-articulation de l’opération BARKHANE est en cours, le combat contre les groupes armés terroristes continue au Sahel.


Sources

https://www.defense.gouv.fr/actualites/barkhane-task-force-takuba-task-group-franco-tcheque-opere-vallee-derenga

04 avril 2022

Frégate ACONIT AGENOR 2022 mission annulée

Frégate ACONIT AGENOR 2022 mission annulée

L'agression russe contre l'Ukraine a modifié  la mission. Plus de Golfe Persique et de détroit d'Ormuz mais la Méditerranée occidentale.

Du 23 au 26 janvier 2022, plusieurs moyens aériens et maritimes ont été mobilisés dans les approches maritimes françaises, en Méditerranée, pour assurer la surveillance du bâtiment de collecte de renseignement russe Vasiliy Tatishchev.


Des avions de surveillance maritime Falcon 50 de la Marine nationale, des chasseurs Mirage 2000 de l’armée de l’Air et de l’Espace, ainsi que les deux Frégates de type La Fayette (FLF) Aconit et Surcouf se sont ainsi relayés, sous les ordres du commandant de la zone maritime Méditerranée, pour s’assurer des intentions et de la cinématique de ce navire.


La nouvelle mission découvrira certainement l'Espagne et ses îles enchantées...


Le 21 mars, la frégate type La Fayette (FLF) Aconit a appareillé de Toulon pour un déploiement de deux mois en Méditerranée centrale et occidentale. L’objectif de cette mission est multiple : entretenir la capacité d’appréciation nationale autonome de situation à l’Ouest de la Méditerranée, contribuer à la sécurité des approches maritimes de l’Europe et affirmer l’attachement de la France à la liberté de circulation maritime et aérienne.



Renforcé par un hélicoptère Panther de la flottille 36F de la base aéronavale de Hyères, les 170 marins de l’équipage navigueront pendant les deux prochains mois dans un espace allant du détroit de Gibraltar jusqu’en mer Ionienne et en Adriatique.

Ce déploiement sera également l’occasion pour le bâtiment d’approfondir la coopération de la Marine nationale avec les marines alliées de l’UE et de l’OTAN comme l’Armada espagnole, la Marina militare italienne, ou les forces armées albanaises, contribuant ainsi à affirmer le statut d’allié fiable et crédible de la France.

sources

03 avril 2022

Mission Jeanne d'Arc Djibouti V 10675 09 mars 2022 PHA Mistral FLF Courbet Wakri 22 Arta

Mission Jeanne d'Arc Djibouti V 10675 09-03-2022 PHA Mistral FLF Courbet



À l’issue de trois jours dans les antres du porte-hélicoptères amphibie (PHA) Mistral pour acquérir leur qualification aux techniques amphibies, une partie des marsouins du 5e RIAOM a débarqué le 13 mars aux lueurs de l’aube, aux côtés d’un sous-groupement tactique embarqué (SGTE) de la mission Jeanne d’Arc 22, armé par les marsouins de la 9e BIMa, sur les côtes d’Arta plage. Au même moment, le PC du 5, deux sous-groupements tactiques interarmes (SGTIA) et un sous-groupement aéromobile (SGAM) s’engageaient par la route et les airs dans le sud de Djibouti. Une fois les unités à terre, soutenues par le train de combat n°2, elles se sont livrées pendant une semaine au combat embarqué et débarqué pour contrer l’ennemi dans son invasion du territoire djiboutien, entre Hol Hol et Ali Sabieh.



Véhicules sur une barge de débarquement. - © Armée de Terre/CCH Arnaud K.
Du 12 au 15 mars, au large de Djibouti, le Sous groupement tactique embarqué (SGTE) de la mission Jeanne d’Arc a participé à Wakri 22, un exercice annuel conduit par les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDJ). De l’assaut amphibie aux exercices à terre, le SGTE s’est entraîné au changement de milieu et au combat de haute intensité. 

Appontage d'une gazelle. - © Armée de Terre/CCH Arnaud K.


Le soleil n’a pas encore dévoilé ses rayons. Les premiers militaires et véhicules du sous groupement tactique embarqué (SGTE) débarquent sur la plage depuis un engin de débarquement amphibie rapide (E-DAR), appuyés par les nautoniers de la frégate Courbet qui réalise des tirs contre terre simulés. En quelques heures, les engins de débarquement mettent à terre le SGTE, pour l’occasion renforcé du 5e régiment interarmes outre-mer (5e RIAOM) qualifié préalablement aux manœuvres amphibies à bord du PHA Mistral. Pour cette phase décisive, le groupe amphibie compte un patrouilleur djiboutien, appui essentiel à la protection de la manœuvre. Au total, les 180 militaires et la vingtaine de véhicules déployés permettent d’établir une tête de pont dans un compartiment de terrain favorable à leur progression sur le flanc de l'adversaire.

Les projecteurs à Paris

Les projecteurs à Paris 


Les projecteurs de Paris et de la banlieue servent à surprendre les aéroplanes et les ballons dirigeables venant essayer de bombarder. Il est bon, du reste, que les ballons dirigeables aient, eux aussi, à leur bord, des projecteurs électriques, soit pour repérer les régions au-dessus desquelles ils naviguent, les points qu'ils veulent attaquer, soit pour éclairer le sol où ils veulent prendre contact. En matière de guerre maritime, le projecteur n'est pas moins précieux. C'est lui qui, le plus souvent, permettra de reconnaître l'approche des torpilleurs ou même des sous-marins, quand ils naviguent en émersion partielle. C'est grâce à lui que l'on pourra peut-être apercevoir le périscope dominant la surface de l'eau, identifier son sillage. C'est grâce au projecteur que l'on peut trouver à l'horizon les navires ennemis et diriger sur eux le feu de l'artillerie. Ils rendent visible à l'oeil du canonnier la cible que constitue le navire ennemi ils ont, de plus, l'avantage de contribuer à éblouir par leur lumière les équipages des bateaux qui voudraient les attaquer, et pointer leur propre artillerie sur eux.

L'efficacité des projecteurs en matière militaire est aujourd'hui démontrée de la façon la plus manifeste. Et leurs services sont d'autant plus précieux que l'on peut les employer non pas seulement horizontalement ou en lançant leurs grands rayons lumineux suivant une inclinaison assez faible on a combiné des projecteurs qui s'orientent verticalement, pour fouiller le ciel, et qui rendent des services particuliers dans la lutte contre les aéroplanes et les dirigeables. En temps normal, quand l'atmosphère n'est point chargée de brouillard, un projecteur militaire bien combiné peut lancer ses rayons jusqu'à 9 ooo mètres, et, dans bien des circonstances, permettre d'identifier complètement l'objet sur lequel on vise avec la source lumineuse. Au surplus, la couleur, la coloration générale de cet objet a une influence puissante sur sa visibilité, aux rayons du projecteur mais aucun projecteur ne pourrait rendre visible un objet qui ne serait pas susceptible d'être aperçu dans des conditions normales en plein jour. Ce qui n'empêche que la visibilité des objets est quelquefois différente, suivant qu'il s'agit de la lumière solaire ou de la lumière d'un projecteur; l'on s'est aperçu, notamment, que les draps gris-bleu, dits horizon, qui ont le minimum de visibilité possible pendant le jour, ne présentent plus autant d'avantages, sont inférieurs aux draps bruns ou bleu foncé sous les radiations électriques d'un projecteur militaire.












02 avril 2022

FREMM AUVERGNE MEDOR 123 novembre 2021 Janvier 2022 mer noire

FREMM AUVERGNE MEDOR


Dans son dernier compte-rendu des opérations, publié le 9 décembre, l’État-major des armées [EMA] avait indiqué que la frégate multimissions [FREMM] Auvergne venait d’être engagée en soutien de l’opération Chammal, au large des côtes du Proche-Orient.


« La présence quasi permanente d’un bâtiment de la Marine nationale en Méditerranée orientale permet, dans une zone de contestation et de compétition, d’anticiper toute dégradation des relations entre acteurs régionaux pouvant avoir des répercussions sur les intérêts français et européens dans la zone », avait-il soutenu.


Avant de rejoindre l’opération Chammal, la frégate avait participé à l’exercice Polaris 21 et fait une escale à Naples, où ses officiers du groupement « Opérations » se sont rendus au quartier général de la 6e Flotte de l’US Navy.

Mais la présence de la FREMM Auverge en Méditerranée orientale aura été de courte durée. En effet, le 13 décembre, le navire français a franchi le détroit des Dardanelles puis celui du Bosphore afin de rejoindre la mer Noire, actuellement théâtre de fortes tensions entre l’Ukraine et la Russie.

D’ailleurs, et comme il le fait pour tout bâtiment appartenant à un membre de l’Otan, le ministère russe de la Défense n’a pas tardé à réagir à l’arrivée de la frégate française en mer Noire, laquelle a, semble-t-il, pris le relais du « destroyer » américain USS Arleigh Burke. 

En effet, déployé dans la zone depuis le 25 novembre dernier, celui-ci ne pouvait pas s’y maintenir plus longtemps afin de respecter la convention de Montreux, qui réglemente la navigation dans détroits turcs des navires militaires appartenant aux pays non riverains de la mer Noire.


Quoi qu’il en soit, l’état-major russe a indiqué, ce 14 décembre, que les « forces et les moyens de la Flotte de la mer Noire ont commencé une surveillance des activités de la frégate Auvergne de la marine française ». En clair, il faut s’attendre à ce qu’elle soit survolée par des avions de chasse russe si, d’aventure, elle s’approchait d’un peu trop près de la Crimée.

La FREMM « Auvergne » n’est pas inconnue des Russes… En 2018, Moscou l’avait accusée d’avoir causé la perte d’un avion de renseignement Iliouchine Il-20, au large de la Syrie. Ce qui s’est révélé totalement faux, l’appareil en question ayant été abattu… par un missile de la défense aérienne syrienne, tiré contre des F-16 israéliens qui venait de bombarder un site militaire dans les environs de Lattaquié.

Sources

Coopération avec la Bulgarie

https://www.defense.gouv.fr/actualites/mer-noire-lauvergne-conduit-exercice-bilateral-marine-bulgare

Passage des détroits

https://twitter.com/YorukIsik/status/1470503885454422026?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1470503885454422026%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=http%3A%2F%2Fwww.opex360.com%2F2021%2F12%2F14%2Fla-marine-russe-dit-surveiller-la-fregate-francaise-auvergne-deployee-pour-la-premiere-fois-en-mer-noire%2F


https://www.colsbleus.fr/fr/node/408

Surveillance russe

http://www.opex360.com/2021/12/14/la-marine-russe-dit-surveiller-la-fregate-francaise-auvergne-deployee-pour-la-premiere-fois-en-mer-noire/

01 avril 2022

PHA TONNERRE FLF COURBET AQUABA Jordanie 27 février 2022 erreur bateau 1er avril

PHA TONNERRE Mistral FLF COURBET AQABA Jordanie 27 février 2022


1er Avril 2022

Du Tonnerre au Mistral Gagnant. 
Un pli reçu hier peut laisser penser que...



Le PHA Tonnerre est en cale sèche à Aqaba. Il se pourrait peut-être qu'après l'ouverture d'un chantier naval à Aqaba en Jordanie que le PHA TONNERRE soit entré en cale sèche pour être équipé de propulseurs d'étrave... 
Doit-on croire ce pli marqué Mission Jeanne d'Arc 2022. F.L.F. Courbet - P.H.A. TONNERRE

Dans la réalité il s'agit d'une erreur sur le nom du bateau Sur ce tampon il convient de lire MISTRAL et non TONNERRE!

Après un appareillage depuis Toulon le 18 février, c’est au Levant que la mission Jeanne d’Arc fait escale pour la première fois. Après avoir passé le canal de Suez, le porte-hélicoptère (PHA) Mistral mouille à Aqaba, en Jordanie. Passex, premier exercice d’une série, est mené conjointement avec les forces armées égyptiennes.

Le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre est entré la semaine dernière en cale sèche aux bassins Vauban, à Toulon, dans le cadre d’un arrêt technique majeur programmé. Le chantier, qui doit s’achever au mois de juin, va permettre d’assurer le carénage de la coque et la maintenance des équipements du bâtiments, dans le cadre du contrat de maintien en condition opérationnelle (MCO) des PHA assuré en cotraitance par Naval Group et les Chantiers de l’Atlantique. Mais le Tonnerre, en service depuis 2007, va aussi bénéficier d’une importante amélioration technique, a appris Mer et Marine. 11 février 2022

Croiseur cuirassé Gueydon 1916 division légère Martinique

Croiseur cuirassé le croiseur cuirassé Gueydon 1916


Croiseur cuirassé affecté en 1915 sur les côtes de l'Atlantique de Brest à Gibraltar. 

Journal de bord novembre 1916 le Gueydon est en carénage
au Lamentin
En 1916 sert en Amérique du sud et Antilles. La carte postale est datée du 27 novembre 1916 et rédigée par un aspirant de marine du cuirassé Gueydon depuis Fort-de-France.

Carte postale du 26 novembre 1916 à destination d'Amiens

Expédiée par l'aspirant Lenoir à bord du Gueydon 4e division légère
Transité par le paquebot ligne N°2

Le Gueydon est armé au port militaire de Toulon en 1903. Il fait sa première campagne en Extrême-Orient. Il participe ensuite à la Première Guerre mondiale, faisant essentiellement campagne sur les rivages de l'Amérique du Sud et des Antilles.


Accident au « Gueydon » On nous télégraphie de Lorient

Le croiseur cuirassé Gueydon effectuait hier sa dernière sortie en essais d'endurance de vingt-quatre heures, et pendant plus de la moitié de l'épreuve tout marchait à souhait, quand soudain des chocs répétés se faisait entendre dans le cylindre à haute pression de la machine tribord. Les expériences furent aussitôt interrompues, et le navire, à l'aide de sa machine axiale. revenait au mouillage. Le Gueydon, qui est attendu en escadre de la Méditerranée, ne pourra reprendre la mer que dans trois semaines environ.




De notre correspondant à Lorient

Le grand croiseur cuirassé Gueydon vient de terminer magnifiquement sa série d'épreuves officielles, en accomplissant ses essais d'endurance de vingt-quatre heures, au large de Lorient. Ce beau bâtiment, commandé par le capitaine de vaisseau Massenet, avait à son bord une commission présidée par le commandant Goudeao, major général par intérim et dont voici succinctement reproduit le rapport


Avec une consommation de 730 grammes, par cheval-heure, les 28 chaudières Niclausse, dont ce bâtiment est muni, ont donné une pression de 16 kilogs, par centimètre carré, correspondant à la force de 1,100 chevaux imprimant pendant toute la durée des essais une vitesse de 18 noeuds 8.


 

Le taux de consommation prévue au marché était de 800 grammes par cheval heure. Le résultat, dont on ne cache pas sa satisfaction, dans la marine, est donc tout a fait concluant. les faibles dépenses de charbon, présentant l'énorme avantage, outre l'économie dans le chauffage, de permettre un rayon d'action plus étendu.

Ajoutons que les chaufferies du Gueydon sont disposée pour employer le pétrole comme combustible dans le cas ou cela serait nécessaire.

Le croiseur aussitôt armé ralliera l'escadre de la Méditerranée à laquelle il est destiné.


Recto de la carte postale Cachet service à la mer
En 1923, il subit une refonte à l'Arsenal de Brest et, en 1926, une autre à Toulon pour servir d'école de canonnage. En 1927, il remplace le Pothuau comme navire-école des canonniers. Il est rayé du service actif en 1935, et sert alors de ponton-caserne à l’École Préparatoire de la Marine.

Au début de la Seconde Guerre mondiale il est basé à Brest et sabordé la veille de l'entrée des troupes allemandes dans la ville, puis en 1943, les Allemands, pour leurrer les observateurs de la RAF, le maquillent en faux Prinz Eugen. Il sera détruit lors de la prise de Brest.

Sources

PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...