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28 octobre 2022

SNA Rubis Retrait du service actif Toulon Cherbourg octobre 2022

SNA Rubis Retrait du service actif

 Mis sur cale à Cherbourg en décembre 1976, initialement dénommé Provence, le Rubis avait été lancé en juillet 1979 et livré à la Marine en février 1983.

Il reste le plus compact des SNA construits dans le monde, avec un panel de missions qui s’est étendu depuis une refonte qui a amélioré leur efficacité. Très sollicités, ces SNA ont été des pièces maîtresses durant la guerre du Kosovo, en Afghanistan et en Libye.


Le Rubis sera le deuxième SNA à être retiré du service actif, après le Saphir. Cette classe de sous-marin est progressivement remplacée par la classe Suffren.

Il entrera d’abord dans une phase de démantèlement, qui se concrétisera par la découpe de la tranche réacteur.

Dans le Cotentin, le programme de déconstruction des sous-marins lanceur d’engins de première génération avance. Notifié en 2016 par la Direction générale de l’armement (DGA), le programme de déconstruction des cinq coques, d’un montant global d’environ 120 millions d’euros, est entré dans une phase concrète en fin 2018.



Le démantèlement est une opération sensible au point de vue de la sécurité nucléaire, techniquement délicate à réaliser, mais maîtrisée, notamment sur les plans de la radioprotection et du traitement des déchets. En revanche, la gestion de la coque libérée de son installation nucléaire après contrôle n'entraîne plus de contraintes particulières sur le plan de la sécurité nucléaire. Le sous-marin amputé de sa tranche réacteur est remis à l'eau et remorqué vers un quai en attente de déconstruction. Toutes ces opérations de démantèlement ont lieu dans les sites DGA du port militaire de Cherbourg.

La mise à l'arrêt définitif

Cette opération d'une durée de quelques mois consiste principalement à décharger le coeur du réacteur nucléaire et à débarquer les différentes énergies. Les éléments combustibles irradiés constituant le coeur sont entreposés dans la piscine de l'atelier réacteur du Homet en attendant leur reprise par le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) pour stockage et/ou retraitement. Le sous-marin est alors mis en sécurité pour éviter tout risque de naufrage du navire et de pollution.

Le démantèlement de niveau I

Des matériels de la tranche réacteur sont débarqués, des installations de surveillance supplémentaires sont mises en place.

Le démantèlement de niveau II

La partie confinée est réduite au minimum, l'étanchéité et la protection biologique sont renforcées. Une décontamination poussée est opérée, tous les fluides sont vidangés et le circuit primaire réduit aux grandes capacités est asséché. Les traversées de cloison sont soudées par des tapes métalliques et l'étanchéité du compartiment est vérifiée. Cette opération dure de dix à douze mois suivant l'état radiologique du sous-marin. Cette phase se termine sur le dispositif de mise en eau par la découpe de la tranche réacteur alors parfaitement confinée.

 plus de liaison avec lereste du sous-marin, la tranche réacteur peut être découpée sur le dispositif de mise en eau. Le navire est remonté au niveau du sol. L'opération d'une durée de trois mois consiste à séparer cette tranche de 700 tonnes du reste du navire. La tranche sera transportée sur plate-forme vers son lieu d'entreposage.

L'avant et l'arrière du sous-marin sont alors repositionnés grâce au système de marcheurs puis joints par soudage, l'ensemble est remis à l'eau et la coque entreposée le long d'un quai.
Merci à Claude Bélec

Sources

La Presse de la Manche

DGA


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