01 janvier 2021

Humour dans le carré par Donec une tite picouse si you plait

Humour    dans  le  carré  
par  Donec 
une  tite  picouse  si  you  plait


Bonjour la compagnie,

Nous faisons aujourd’hui face à la terrible épidémie de la Covid 19 qui emporte les malades en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.

Les autorités misent désormais sur une vaccination à grande échelle qui nous permettra enfin d’être immunisés.

Mais est-ce bien utile ?

Quel est l’intérêt de ce traitement ? Certains de nos contemporains qui fréquentent assidument estaminets, bistrots, guinguettes ou lupanars en doutent. Ont-ils raison et que dit l’Histoire ?

Suivons les pas d’un éminent épidémiologiste qui passa sa vie à traquer les virus et à concevoir des antidotes que d’aucuns jugent bien inutiles : Paul Louis Simond.


Ce grand homme nait en 1858, suit les cours de l’école de santé navale de Bordeaux et se retrouve au tournant des années 1890 en Indochine puis en Chine pour participer aux campagnes de vaccination contre la variole. En 1895 il rentre en France pour suivre des études de microbiologie à l’institut pasteur. Comme il ne tient pas en place, les autorités l’envoient rapidement en Inde afin d’étudier et de tester des vaccins contre la peste. En observant les malades, il a noté de petites cloques évoquant la piqure d’un insecte. Il a alors l’intuition que la contamination ne se fait pas directement par le rat mais par la puce du rat. Il va lui-même faire la dangereuse expérience de la transmission de rat contaminé à rat sain par l’intermédiaire d’une puce.

Ainsi il préconise d’associer dératisation à désinsectisation pour éradiquer la maladie. En attendant il injecte le sérum contre la peste à grande échelle aux indes et ailleurs. Les sceptiques sont nombreux. Ils se moquent de cet Olibrius, de ses puces et de ses rats. Il faudra attendre 1906 avec de nouveaux travaux des anglais William Bacot et Charles James Martin pour que la preuve irréfutable soit faite.

Cet homme aura au cours de sa vie vacciné des milliers d’Hindous, de Chinois ou de Vietnamien. Peut-on imaginer que ces actions ont été réalisées en pure perte sans permettre d’épargner les vies de milliers d’êtres humains ? En tout cas lui, les mains dans le cambouis de la misère du monde le croyait. Il en est pour la Covid comme pour la peste ou le choléra : vacciner pour sauver. Bien sûr, nous sommes libres de nous en remettre à des idoles bienfaitrices mais obtient-on la même efficacité ? Certains le pensent, grand bien leur fasse.

Pour ma part ayant eu la TABDT* dans ma jeunesse et en y ayant réchappé, je n’ai plus peur de rien.

Alors bonne année 2021, oublions 2020… et à bientôt pour de nouvelles aventures

Donec

*TABDT : vaccination qui se pratiquait à l’heureux temps du service militaire à l’aide d’une aiguille à tricoter creuse qu’un infirmier approximatif enfonçait violement dans le dos des jeunes militaires et qui marquait leur passage à l’âge adulte. Ce vaccin était sensé prémunir le jeune homme contre la diphtérie, le tétanos, la typhoïde et j’en oublie.

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