Sous-marin Psyché
Dans les années cinquante, des sous-marins de tonnage moyen, entre 400 et 1200 tonnes, doivent compléter l'éventail des futures forces sous-marines, et améliorer encore leurs caractéristiques.
Le 17 septembre 1952, l'État-Major général adresse au Service Technique des Constructions Navales (STCAN) une note au sujet d'un projet de " sous-marin torpilleur de 2ème classe ". Autrement dit, d'un sous-marin de taille modeste, déplaçant environ 700 ou 750 tonnes. Cette note est signée par l'amiral Rosset, ancien sous-marinier, chargé de " la flotte en construction ".
Reprenant les caractéristiques relatives à l'appareil propulsif, la détection, le silence et la maniabilité des Aréthuse, l'État-Major général demande en outre
- une immersion périscopique aussi grande que possible ;
- une profondeur d'immersion sensiblement plus importante que celle des Narval et Aréthuse ;
- 13 noeuds en plongée, 6 en marche silencieuse et 7 au schnorchel ;
- au minimum 6 tubes lance-torpilles intérieurs dont 4 d'étrave, 2 arrière et 14 torpilles de réserve ;
- une DLT (Direction de Lancement de Torpilles) semblable à celle des Narval, les tubes arrière étant surtout destinés aux lancements défensifs sur adversaire "menaçant"
Escale Kiel du 13 au 17 février 1986 |
Les onze sous-marins entrèrent successivement en service entre juin 1964 et mars 1970. L'expérience acquise avec les Narval et les Aréthuse leur avait largement profité. Aux essais et en service, ces sous-marins de moyen tonnage firent preuve de remarquables qualités.
Atteignant 16 noeuds en immersion, très silencieux, maniables, plongeant à 300 m (avec l'habituel coefficient de sécurité 2), munis d'un équipement de détection et d'un système d'arme élaborés, ils sont aptes aussi bien à la chasse aux sous-marins qu'à l'attaque de bâtiments de surface.
Escale Séville 1987 |
Longs de 57 mètres et pouvant accueillir à leur bord 50 à 60 hommes pour des missions de 30 jours, ils disposent de qualités notables. Atteignant 16 nœuds en plongée ou encore une immersion de 300 mètres, équipés de systèmes d'arme et d'équipements de détection très perfectionnés, ils sont aussi bien aptes à la chasse aux sous-marins qu’à l'attaque de bâtiments de surface. Cette série, compte-tenu de ses caractéristiques polyvalentes et de son coût de construction assez réduit, est construite pour plusieurs marines étrangères comme le Portugal, le Pakistan, l'Union Sud-Africaine et l'Espagne.
Mission Okoumé escale Dakar |
En janvier 1987, le sous-marin Psyché quitte Lorient pour effectuer la mission Okoumé au large des côtes d'Afrique, avec l'escadre et soutenu par le BSM Rhône. Des escales sont effectuées à Agadir, Dakar, Abidjan (où le bâtiment est momentanément indisponible), puis au retour à Santa Cruz de Ténérife. Il rentre le 4 juin 1987 à Lorient.
Dakar du 20 au 26 février 1987 et Abidjan de la mi mars à mi avril , pendant 1 mois pour carénage de la Psyché et d'une vedette ivoirienne par le soutien du Rhône.
Escale Islande Reykjavik |
Reykjavik du 4 au 11 décembre 1986
départ de Lorient début novembre , le sous marin faisait des plongées sous les glaces pendant quelques jours et était accompagné du Rhône.
BREST 92 |
Le nom d’Armada apparaît pour la première fois en 1994, du 10 au 17 juillet avec un budget qui passe à 42 millions de francs (6,5 millions d’euros) et Vingt-huit grands voiliers, une vingtaine de vieux gréements et dix-sept bâtiments de guerre dont le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc et deux sous-marins, l’Agosta et le Psyché. Le 14 juillet, 1 500 marins défilent en ville.
Le 3 juillet 1998, la Psyché est placée en complément. Elle est désarmée à Toulon, le 29 septembre 1998. Ce jour est marqué par la dernière cérémonie des couleurs, présidée par le vice-amiral Bernard Capart, commandant des sous-marins d'attaque, qui se déroule sur l'esplanade de l'escadrille des sous-marins à Toulon.
Aujourd’hui, deux Daphné sont devenus des sous-marins musées : le sous-marin Flore à Lorient et le Delfin, sous-marin de la marine espagnole, visitable à Torrevieja. Enfin, le sous-marin Barracuda de la marine portugaise devrait être visitable à l’avenir à Almada, en face de Lisbonne.
Merci à PLP
Sources :
Ouest-France
Armada Rouen
NetMarine
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