Le navire tricolore mouille en Russie depuis lundi pour y être inspecté sous toutes les jointures par l’état-major. A la clé, un contrat de plus de 900 millions d’euros.
Il y a encore quelques années, on aurait frôlé la troisième guerre mondiale. Un bâtiment de guerre tricolore s’approchant des côtes soviétiques aurait en effet immédiatement essuyé les tirs nourris de l’armée rouge. Mais, lundi, c’est en toute quiétude que le porte-hélicoptères Mistral de la Marine nationale a accosté à Saint-Pétersbourg. Mieux, le fier navire a été accueilli avec égards et curiosité ! Et pour cause, la Russie s’apprête à acheter un exemplaire de ce bâtiment de projection et de commandement (BPC). Un événement pour Moscou, qui n’a pas pour habitude de faire ses emplettes auprès des industries d’armement étrangères, qui plus est concernant un matériel aussi imposant (et accessoirement « certifié Otan »).
cliché AFP
Ce marché sans précédent devrait connaître d’autres développements. Ainsi que le révélait France-Soir le 24 septembre, Moscou devrait négocier un important transfert de technologie à la faveur de ce contrat. En clair, la Russie pourrait construire au moins trois autres exemplaires de ce BPC dans ses propres chantiers navals de Saint-Pétersbourg. Une aubaine pour la France puisqu’un modèle de type Mistral s’affiche à près de 300 millions d’euros, prix catalogue.
pli réalisé par la section Ile de France
pour en savoir plus :
http://bpcmistral.free.fr/russie2009.htm
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