24 décembre 2019

FLF LA FAYETTE MEDOR 2019 Méditerranée orientale Chypre gaz naturel Turquie

FLF LA FAYETTE MEDOR 2019

Du 16 au 20 septembre 2019, l’exercice Gabian mené par la force d’action navale (ALFAN) a réuni les patrouilleurs de haute mer (PHM) Commandant Bouan et Commandant Birot, le chasseur de mines tripartite (CMT) Orion, le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Loire, le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne, les frégates type La Fayette (FLF) Guépratte et La Fayette, la frégate multi-missions (FREMM) Languedoc et la frégate de défense aérienne (FDA) Forbin, pour un entraînement mutuel d’envergure.
Le 13 octobre 2019, la frégate La Fayette a mené un exercice bilatéral avec les forces armées chypriotes, représentées par le patrouilleur Commodore AndreasIoannides, un groupement de fusiliers marins, et un hélicoptère de type AW-139.
L’entraînement se déroulant au sud de Chypre a débuté sous la forme d’évolutions tactiques, qui ont permis de mettre en valeur les capacités manœuvrières des deux équipages, de parfaire la conduite d’opérations dans un cadre interallié, et d’approfondir leur compréhension mutuelle.
L’entraînement s’est poursuivi avec un exercice de visite de navire par un groupe de fusiliers marins chypriotes, descendus en corde lisse de l’AW-139 sur le Commodore Andreas Ioannides, puis montés à bord du La Fayette



Ils s’appellent Zohr, Leviathan et Aphrodite… Et ils sont à la source de tensions de plus en plus vives en Méditerranée orientale. Et pour cause : il s’agit d’importants gisements de gaz naturel respectivements découverts au large de l’Égypte, d’Israël et de Chypre. Et au regard de la manne financière qu’ils représentent, ils ne peuvent que susciter les convoitises et la remise en cause des frontières maritimes.

Des enjeux Economiques en Méditerranée Orientale 

Ces dernières années, plusieurs pays ont noué des coopérations pour exploiter au mieux ces ressources gazières. En effet, membre de l’Union européenne [UE], la République de Chypre s’est rapprochée d’Israël et de l’Égypte.

Ainsi, en septembre 2018, Nicosie et Le Caire ont signé un accord pour construire un gazoduc sous-marin afin de transporter le gaz chypriote en Égypte, où il devrait être transforé en gaz naturel liquéfié, avant d’être réexporté vers l’UE, laquelle soutient évidemment ce projet afin de moins dépendre de Moscou pour ses approvisionnements énergétiques.

Et cela vaut aussi pour le projet de gazoduc EastMed, lequel associe Chypre, Israël, la Grèce et l’Italie. Ayant fait l’objet d’un accord en décembre 2017, il doit relier les gisements Aphrodite et Leviathan à l’Europe occidentale, via une connexion avec le gazoduc Poseidon [qui fait le lien entre la Grèce et l’Italie, ndlr]. Théoriquement, il permettrait d’exporter jusqu’à 16 milliards de mètres cubes vers l’Union européenne.



À noter que la Russie garde un oeil sur ces développements. Elle est d’ailleurs impliquée en Égypte, avec Rosneft, ainsi qu’à Chypre, avec laquelle elle affiche une certaine proximité [cultuelle, avec l’héritage chrétien-orthodoxe commun, et économique, ndlr].

Cependant, ces arrangements ne sont pas du goût de tout le monde… D’où les tensions actuelles. « On voit […] très clairement, en Méditerranée orientale comme dans d’autres zones, que des puissances régionales adoptent des postures extrêmement dures qui n’avaient pas cours il y a encore quatre ou cinq ans », a en effet récemment résumé l’amiral Christophe Prazuck, le chef d’état-major de la Marine nationale.



En effet, la Turquie est l’un des acteurs régionaux qui entend avoir sa part du gâteau, en disant vouloir défendre les intérêts de la République turque de Chypre du Nord [RTCN], un État uniquement reconnu par Ankara.

Ces derniers mois, la Turquie a donc entrepris des forages dans les eaux de la République de Chypre. Ce qui a été vivement dénoncé par l’Union européenne. La France a d’ailleurs manifesté son soutien à Nicosie en envoyant une frégate participer à un exercice avec la marine chypriote.

« Les Turcs ont engagé une action de forage dans les eaux sous souveraineté chypriote. Nous avons décidé de mettre en place un régime-cadre de sanctions si, d’aventure, la Turquie poursuivait ces opérations. Nous allons prévoir une présence militaire dans cette zone », a même indiqué Jean-Yves le Drian, le ministre des Affaires étrangères, lors d’une audition au Sénat.

Mais un évènement important dans ce dossier s’est produit le 28 novembre, avec la signature par le gouvernement d’unité nationale libyen [GNA], formé sous l’égide des Nations unies, et la Turquie d’une entente visant à renforcer leur coopération militaire et d’un protocole d’accord sur la délimitation de leurs eaux économiques respectives. Le souci est que, entre les côtes libyennes et turques se trouvent la Grèce, Chypre et l’Égypte. Or, Ankara et Tripoli ont fait comme si ces pays n’existaient pas…

Pour compliquer la donne, la situation en Libye est loin d’être stabilisée, l’autorité du GNA étant contestée par le gouvernement de Tobrouk qui, tirant sa légitimité des élections législatives de juin 2014, est soutenu par l’Armée nationale libyenne [ANL] du maréchal Haftar. Or, ce dernier, après avoir réduit la menace jihadiste dans l’est et le sud du pays, a lancé une offensive en direction de Tripoli. Offensive qui s’est enlisée, malgré le soutien des Émirats arabes unis, de la Jordanie… et de l’Égypte [et probablement de la Russie, dont il est dit qu’elle y a envoyé des mercenaires…].

S’agissant de l’accord en question, le porte-parole de la présidence turque, Fahrettin Altun, a expliqué qu’il s’agissait d’une « version plus large de l’accord-cadre de coopération militaire existant » entre Ankara et le GNA. Et d’ajouter que « la stabilité de la Libye est d’une importance critique pour la sécurité des Libyens, pour la stabilité régionale et pour combattre le terrorisme international. » Pour rappel, et en raison de sa proximité avec la confrérie des « Frères musulmans », la Turquie, comme du reste le Qatar, soutient déjà fortement le gouvernement de Tripoli, notamment via la fourniture d’équipements militaires [drones et blindés]

Quoi qu’il en soit, la Grèce a fait part de son « mécontentement » au sujet de ces accords conclus par Ankara et Tripoli. Et le ministère grec des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur libyen en poste à Athènes [et donc relevant du GNA, ndlr] pour obtenir des « informations » sur leur contenu. Le diplomate a jusqu’au 5 décembre pour fournir ce qui lui a été demande. Faute de quoi, « il sera expulsé », a précisé une source diplomatique grecque auprès de l’AFP.

« La signature de ce mémorandum ne peut pas violer les droits souverains des pays tiers » car « ce serait une violation flagrante du droit international de la mer », avait expliqué, le 29 novembre, Alexandros Yennimatas, le porte-parole du ministère grec des Affaires étrangères.

Mais Athènes a l’intention d’aller plus loin. Dans un premier temps, le ministre grec des Affaires étrangères, Nikos Dendias, s’est rendu au Caire pour évoquer le sujet avec Sameh Choukry son homologue égyptien et convenir « d’accélérer la délimitation des zones économiques exclusives de la Grèce et de l’Égypte. »

Puis, le 1er décembre, lors d’un discours prononcé lors du congrès de son parti, « Nouvelle-Démocratie », le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, a élevé le ton et dit vouloir demander le soutien de l’Otan dans cette affaire.

« Une alliance ne peut pas rester indifférente quand un de ses membres viole ouvertement le droit international et vise [à nuire à] un autre membre », a en effet lâché M. Mitsotakis.

Cette question sera donc évoquée lors du prochain sommet de l’Otan, les 3 et 4 décembre, à Londres. Et tout laisse à penser que la Turquie sera au centre des débats, notamment en raison de son offensive dans le nord-est de la Syrie, son rapprochement avec la Syrie et, ses actions en Méditerranée orientale relatives aux ressources gazières.


sources 

http://www.opex360.com/2019/10/12/la-france-deploie-au-moins-une-fregate-dans-les-eaux-chypriotes-ou-la-turquie-a-envoye-un-navire-de-forage/


Cols Bleus 

Postes du bout du Monde Tromelin Iles Eparses TAAF

Postes du bout du Monde Tromelin Iles Eparses TAAF





J'ai reçu en fin de semaine dernière ce pli de TROMELIN (Iles Eparses) portant le timbre lettre 20g - Tarif international 



les TAAF ont participé au Salon philatélique d’automne, organisa émis un feuillet souvenir, composé de deux timbres, intitulé « Postes du bout du monde 2 », reprenant les logos des Eparses et de la Terre Adélie, tiré à 13 500 exemplaires, accompagné d’une carte, au prix de 5 euros.
Création Nelly GRAVIER - Valeur faciale 20g tarif international - Format du timbre 26 x 56 mm - Impression Offset avec un vernis brillant sur les motifs



Création Aurélie Baras - Valeur faciale lettre 20 g tarif international - Prix de vente 5 € - Tirage 13 500.

https://www.lemonde.fr/mondephilatelique/article/2019/10/17/les-terres-australes-francaises-une-histoire-postale-qui-remonte-a-1893_6015810_5470897.html

19 décembre 2019

Donec Humour dans le carré Qui se souvient du Dourdy?

Qui se souvient du Dourdy?

Bonjour à tous,

Régulièrement mon ami Guy Roche partait en pèlerinage au Dourdy en Bretagne. Je savais qu’avant le C. I. N. installé avenue de l’Ecole Navale à Brest l’école des mousses était au Dourdy.




Mais qu’en était-il vraiment ?

Comme vous l’imaginez bien l’explication se trouvait dans « Cols Bleus ».

Au temps où notre pays était exsangue, au lendemain de la guerre, vers 1945, l’Ecole des Mousses, incontournable centre de formation des futurs officiers mariniers devait rouvrir.

Malheureusement les bâtiments qui avant-guerre abritaient ces jeunes gens n’existaient plus. C’est ce moment que choisit le maire de Loctudy, le général de Penfentenyo de Kervereguen, frère de l’amiral, pour offrir à la Marine le château du Dourdy au bord de l’embouchure de la rivière de Pont-l’Abbé.

Le ministère nomme le capitaine de frégate Le Coz avec mission de faire le nécessaire pour accueillir 600 jeunes mousses un mois après. Les premiers arrivants furent les « pupilles de la nation ». Ils venaient de Bertheaume à côté du Trez Hir. Une centaine de maistranciers suivra. L’administration s’installe au château, les mousses aussi. Ils dormiront dans des hamacs comme au temps de la Marine à voile. Tout autour sont construites des baraques, très à la mode à l’époque, qui serviront de salles de cours. Un gymnase est même installé.

La vie est rude pour ces adolescents, l’hiver on casse la glace dans le lavoir pour laver son linge et les avirons des chaloupes sont bien lourds à manœuvrer.




Je rappelle que ces jeunes gens reçoivent outre l’enseignement général, une instruction militaire et manœuvrière. Leur scolarité terminée les voilà qui rejoignent le centre Siroco* pour faire respecter en Extrême-Orient l’idée que la France se fait de la liberté du monde.

En 1960 le Dourdy sera abandonné pour le « Groupe Armorique » qui désormais abritera les écoles préparatoires du pont à Brest avenue de l’école navale.

Adieu le Dourdy

Il n’empêche que l’ami Guy revenait régulièrement en pèlerinage sur les lieux de sa jeunesse et de son initiation à la vie « Marine ».

A la semaine prochaine

DONEC

*Siroco : centre de formation des fusiliers marins



16 décembre 2019

Nos Marins Luc-Marie Bayle le manoeuvrier ou le gabier

Nos Marins : juste une question

le manoeuvrier ou le gabier

Ce livret à la couverture  bleu a été édité par les soins du secrétariat d'état à la marine en 1943. La flotte s'est sabordée en novembre 1942. 


Ce petit ouvrage intitulé Nos Marins  est édité par Moullot à Marseille et un visa 8407 du 26-10-43... (en bas à droite )

1943 Marseille, Moullot - 1943 - Edition Originale - In-8 
Il présente les équipages de la Flotte, héritiers d'une tradition séculaire. 

Les Marins de la Marine nationale assurent l'armement et la mise en oeuvre des bâtiments de guerre, des unités de défense des côtes et des bases de l'Aéronautique Maritime.

Octobre 1943

La Ve armée américaine est entrée dans Naples incendiée par les Allemands.

Bastia est libérée.
La zone sud, ex zone libre (Unbesetztes Gebiet ) est occupée par les Allemands et les Italiens (11-11-42).

Mais Marseille n'est toujours pas libérée...


Alors comment ce visa est-il octroyé et par qui ? Ou se trouvait l'auteur? Pour qui travaillait-il?






15 décembre 2019

FAA CASSARD Dernière cérémonie des couleurs 12 décembre 2018

FAA CASSARD Dernière cérémonie des couleurs  12 décembre 2018

Il y a 31 ans, le 28 juillet 1988, la frégate antiaérienne (FAA) Cassard était admise au service actif.





Le Cassard devait rester en service jusqu'en 2022 quand, avec son sister-ship le Jean Bart, ils auraient dû être tous deux remplacés par deux FREMM DA. La frégate est finalement retirée du service actif le 5 avril 2019.
Tous les équipements utiles, qui peuvent être réemployés ou servir de pièces détachées pour d’autres systèmes sur des unités encore en service, sont récupérés avant que le bâtiment soit définitivement désarmé et condamné. Et il en reste encore à bord, à commencer par le radar SMART-S, qui date seulement de 2012. Les pièces de 100mm (modèle 68) sont pour mémoire encore opérationnelles sur les dernières frégates du type F70, ainsi que les anciens avisos (devenus patrouilleurs de haute mer) du type A69. 


Le Cassard remorqué le 28 juin au Lazaret (© JEAN-CLAUDE BELLONNE)

Les Sadral équipent quant à eux le porte-avions Charles de Gaulle, la frégate Jean Bart et seront aussi installés sur les trois frégates du type La Fayette (FLF) qui vont bénéficier d'une rénovation à mi-vie (RMV). Dans ce dernier cas, les six Sadral des anciennes frégates Montcalm, Dupleix et Jean de Vienne ont déjà été récupérés pour être reconditionnés et installés sur les FLF bénéficiant d'une RMV. La récupération des systèmes du Cassard, puis à l'avenir ceux du Jean Bart, permettra à la marine de disposer de rechanges supplémentaires, voire si elle le souhaite d'équiper d'autres unités pour améliorer leur autodéfense. Première des deux frégates antiaériennes du type F70 AA, le Cassard fut construit à Lorient et mis en service en juillet 1988. Son sistership, le Jean Bart, a suivi en 1991 et doit être désarmé en 2021. 



Le Cassard remorqué le 28 juin au Lazaret (© JEAN-CLAUDE BELLONNE)


 Longs de 139 mètres pour une largeur de 14 mètres et un déplacement de 5000 tonnes en charge, ces bâtiments ont été conçus pour atteindre 30 nœuds, leur propulsion comprenant quatre moteurs diesels totalisant une puissance de 43.200 cv. Les FAA ont été dotées d’un système surface-air SM-1 MR (un missile à poste sur la rampe Mk13 et 39 en soute) provenant des anciens escorteurs d’escadre Bouvet et Kersaint, désarmés en 1982 et 1983. Aussi appelés Tartar, ces systèmes avaient été débarqués des vieux EE puis envoyés aux Etats-Unis pour modernisation avant d’être réinstallés sur les nouvelles FAA, dont quatre exemplaires devaient être initialement construits. Les deux autres, finalement annulées pour des raisons budgétaires, devaient à cet effet recevoir les Tartar des ex-Dupetit-Thouars et Du Chayla. L’armement des Cassard et Jean Bart est complété par deux systèmes surface-air à très courte portée Sadral (6x2 missiles Mistral en batterie), 8 missiles antinavire Exocet MM40 Block2, une tourelle de 100mm, de l’artillerie légère, deux tubes lance-torpilles et un hélicoptère Panther. Ces FAA seront remplacées par les septième et huitième unités du programme FREMM. Des frégates multi-missions à capacités de défense aérienne renforcées actuellement en cours de construction dans l’établissement lorientais de Naval Group. Il s’agit des futures Alsace et Lorraine, qui rejoindront la Marine nationale en 2021 et 2022.

© Mer et Marine https://www.meretmarine.com/fr/content/le-cassard-depouille-de-ses-equipements

12 décembre 2019

Donec Humour dans le carré le sultanat des femmes

DONEC : Le sultanat des femmes

Bonjour la compagnie,

Notre imaginaire romantique se représente les beautés des harems confinées dans une vie d’oisiveté et de loukoums. Pourtant au XVIème siècle certaines de ces pensionnaires assumèrent les plus hautes fonctions de l’Etat.

L’empire ottoman était immense, et le sultan guerroyait en permanence aux confins du territoire. Pendant qu’il combattait, on pouvait compter sur quelques vizirs ambitieux pour fomenter un ou plusieurs complots définitifs.



Devant assurer ses arrières, Soliman le Magnifique avait résolu ce problème en confiant les rênes du pouvoir à Roxelane son épouse ukrainienne. Il rompait ainsi avec une tradition qui éloignait les femmes du pouvoir.

Après Roxelane d’autres épouses ou mères de Sultans furent vraiment des femmes d’influence et gouvernèrent le pays d’une main de fer. Une des plus remarquables fut la sultane Turhan très belle concubine du sultan Ibrahim. Elle s’appelait alors Nadia et venait aussi d’Ukraine. Elle avait été capturée par les Tatars de Crimée et fut mise au service de la mère du sultan, Kösem, elle-même d’origine grecque. Nadia-Thurhan avait reçu dans le harem une éducation appropriée.

Comme le sultan, âgé de 25 ans, n’avait aucune expérience de l’Etat et qu’il était, de plus, d’une santé mentale fragile, le pouvoir était assuré par Kösem. A 15 ans Turhan lui donne un fils, Mehmed. Mais le sultan meurt cinq ans plus tard. Mehmed monte alors sur le trône et Kösem affermit son pouvoir.



La marâtre décide alors de remplacer ce petit-fils par l’un des plus jeunes frères de l’ancien sultan dont la mère était plus malléable.

Heureusement Turhan avait de solides soutiens auprès des eunuques et des gardiens du harem qui passèrent à l’action et étouffèrent Kösem dans son sommeil.

Devenue sultane à son tour, elle assume la régence, éloigne ses ennemis les janissaires dans des provinces reculées puis les assassine et confisque leurs biens.

Quand son Mehmed atteint l’âge de 16 ans elle se retire et se consacre à des œuvres caritatives et fait l’édifier les plus belles mosquées du pays.

Ha ce bon vieux temps !

A la semaine prochaine
Donec

05 décembre 2019

Aéronautique navale ballon dirigeable aéronavale Zodiac VZ ZD Rochefort

ZODIAC les dirigeables

Au début du XXe siècle, la Marine Nationale doit s’adapter aux nouvelles méthodes de combat : apparition de la guerre sous-marine, essor des avions, des hydravions, des dirigeables.En 1910, la Marine Nationale acquiert son premier avion. En 1911, création des Centres d'Aviation de Brest et de Cherbourg puis l’année suivante, l'Aviation Maritime voit le jour. Le Service de l'Aéronautique Maritime est officiellement créé le 20 mars 1912 mais son organisation est mise en place en juillet 1914.
La Société française de ballons dirigeables et d'aviation, fut créée en mars 1908. Elle succède aux établissements Maurice Mallet créés en 1896 par le peintre et pilote de ballons M. Mallet.

Zodiac Aerospace est une entreprise aéronautique française créée en 1896 fournissant des systèmes et des équipements à destination des aéronefs. Elle est absorbée en 2018 par Safran, et les différentes entités renommées et dissoutes au sein du groupe.



Elle deviendra plus tard la société Zodiac. La société conçoit d’abord des dirigeables de petites dimensions avant de se lancer dans la fabrication de grands dirigeables souples.

Elle s’adresse aussi bien aux particuliers qu’aux entreprises pour la publicité. Par la suite, elle se consacre, sur demande de l’armée, à la production de ballons captifs et de dirigeables dès 1913.


La Marine décide de s'équiper de dirigeables de patrouille bi-moteurs, très maniables. Les Établissements des dirigeables Zodiac proposent un premier modèle VZ-0 de 2 150 m3. Il doit son surnom Grain-de-Café à la forme de sa nacelle et à son origine (construction par Mr Cohen, propriétaire des cafés Caïffa).


VZ Zodiac Vedette 
Les patrouilleurs de la maison Zodiac reçurent les identifications VZ pour Vedette Zodiac et ZD pour Zodiac Destroyer.


Le 21 décembre 1896, la Société « Mallet, Mélandri et de Pitray » est fondée par Maurice Mallet et ses associés, elle est à l’origine de Zodiac. À ses débuts, l’entreprise participe au développement de la production des premiers ballons dirigeables de sport et de tourisme.



En juin 1909, la société change de nom et devient la « Société française de ballons dirigeables et d’aviation Zodiac », puis simplement « Zodiac » en 1911. Elle connait alors une période d’essor dans la construction d’aéroplanes et de ballons, notamment par son activité au service de l'aérostation maritime et par sa participation à l’effort de guerre. Jusqu’aux années 1930, ce sont 63 dirigeables qui sortiront des ateliers Zodiac.

A cette époque, le siège social et les bureaux sont situés au 10 route du Havre à Puteaux, et les hangars à l'aérodrome de Saint-Cyr-l'École.












sources 

https://www.aerobase.fr/historique/dirigeables/zodiac.html

04 décembre 2019

Aéronautique navale Levasseur PL4 PL2 porte-avions Béarn hélice

Aéronautique navale Levasseur PL2 PL4

Les établissements Levasseur fournirent des avions torpilleurs embarqués à l'aéronautique navale pendant l'entre-deux-guerres



Pierre Levasseur débuta dans la construction aéronautique lorsqu'il présenta au Salon de la locomotion aérienne de 1909 un dispositif de propulsion adaptable à un hélicoptère.

Il se tourna ensuite vers l'hélice et, pour assurer le fonctionnement de son modeste atelier de la rue de Javel, à Paris, se consacra à la réalisation d'avions créés par d'autres ingénieurs. C'est ainsi qu'il bâtit le biplan Fernandez, puis le « Tubavion » métallique et enfin le triple monoplan Landeroin-Robert.



A la fin de la première année de guerre, Levasseur fut renvoyé à l'arrière afin de remettre en route ses ateliers. Désormais trop petits, ceux-ci furent transférés place Félix-Faure. A la signature de la paix, le constructeur avait produit 350 SPAD de chasse, des voilures pour des hydravions FBA et plus de 1500 hélices, auxquels s'ajoutèrent avant la Seconde Guerre mondiale 50 NiD-29, 145 Breguet 14, 80 MS-230, ainsi que plusieurs prototypes étudiés par des ingénieurs démunis de moyens industriels.

En 1920, Levasseur avait réalisé un bateau à hélice aérienne mue par le vent, conçu par Louis Constantin; quatre ans plus tard, il acheta à l'Américain Reed la licence de son hélice métallique, dont la rigidité des pales était assurée plus par la force centrifuge que par leur épaisseur, après avoir, dès 1921, testé plusieurs modèles d'hélices en bois à pas variable.
Levasseur PL2
Mis en service en juin 1926 sur le Béarn, premier porte-avions français, qui venait d'être achevé, les Levasseur PL-2, malgré leur moteur Renault peu fiable, formèrent l'escadrille 7-B2. Auparavant, et afin de tester les fuselages en bois collé qu'il destinait à ses avions marins, Levasseur avait réalisé le PL-1 TO3 un petit avion de tourisme qui vola en avril 1921.

Cependant, la firme de la place Félix-Faure allait acquérir ses lettres de noblesse avec la réalisation d'avions marins, capables, après avoir décollé de la terre ferme, de se poser sur l'eau et de flotter grâce à un fuselage-coque étanche. Avec l'aide de Charles Fréchet, directeur des fabrications de la firme, Levasseur conclut un accord avec le constructeur britannique Blackburn pour réaliser en France un avion torpilleur embarqué, le PL-2, qui vola en 1921 et fut produit à neuf exemplaires.

Levasseur PL4

Première production de la firme à fuselage parfaitement étanche, le PL-3 était un biplan triplace de surveillance maritime, équipé d'un moteur Lorraine de 400 ch, qui effectua son premier vol en mars 1924. Ce prototype permit la réalisation du PL-4, avion de reconnaissance embarqué
Le Levasseur PL 4 est un avion de reconnaissance embarqué français des années 1920 produit par le constructeur aéronautique Pierre Levasseur.

Ce biplan a été utilisé sur le porte-avions Béarn à partir de mai 1928. Il dispose d'un fuselage dit « marin » en bois : il avait la possibilité de larguer son train d’atterrissage et d’amerrir grâce à une coque profilée. 

Levasseur PL4 à l'appontage sur le Béarn
Toutefois, ce n’était pas un hydravion proprement dit, ne pouvant redécoller. Il s'agit du premier avion embarqué en service courant dans l’aéronavale française.




Sources :



29 novembre 2019

CHAMPLAIN EUROPA 23-8-2019

BSAOM CHAMPLAIN EUROPA 
23-8-2019

Mission ravitaillement
Deux semaines après une passation de commandement et la prise en charge du navire, l’équipage B a quitté Port-des-Galets le 17 août pour entamer une boucle autour de Madagascar et livrer matériel et vivres aux détachements présents sur les îles du canal du Mozambique. 


Ces détachements sont issus en ce moment d’une compagnie tournante du 1er régiment de chasseurs parachutistes, pour les îles Europa et Juan de Nova, et du détachement de Légion étrangère de Mayotte pour les îles Glorieuses. Ils y assurent une présence française par période de 45 jours.




Renforcé pour la mission par huit marsouins du 2e régiment parachutiste d’infanterie de Marine, le Champlain a su faire face aux conditions de débarquement parfois difficiles de la fin d’hiver austral pour tenir les délais et mettre à profit les trajets entre les îles.







Sources :

https://www.colsbleus.fr/exemplaires/11680#

Donec Humour dans le carré Genevoix au Panthéon, ce n'est pas trop tôt!

Genevoix au Panthéon, ce n'est pas trop tôt!

Bonjour la Compagnie,

Les écrivains qui nous ont immergés dans l’enfer de 1914 sont nombreux et beaucoup le font avec réalisme et talent, pourtant trois dominent le débat de la tête et des épaules c’est Blaise Cendrars avec la « Main coupée », Louis Ferdinand Céline et son « Voyage au bout de la nuit » sans oublier Maurice Genevoix avec ses témoignages aux les titres suffisamment évocateurs « Sous Verdun », « Nuit de guerre », « au seuil des guitounes », « La boue » et « Les Eparges ». Les téléspectateurs « d’Apostrophe » ou les auditeurs de « Radioscopie » n’ont pas oublié la voix de ce vieux jeune homme dynamique. Avec lui nous partageons l’existence même des « bonhommes » dans cette expérience effroyable où l’élite de l’Europe a laissé la vie. Le texte est extrêmement précis et vivant et loue cette extraordinaire camaraderie des tranchées. Il nous livre un récit poignant de l’instant de sa grave blessure. Il souffre mais voit tout et décrit chacun des protagonistes qui se penchent sur lui. Il pense que sa fin est proche. Et il n’a pas envie de partir de quitter sa famille du front.



Deux jours plus tôt, sur le même champ de bataille c’est l’écrivain allemand Ernst Jünger, futur auteur « d’Orages d’acier » qui était blessé.

Genevoix était devenu auteur par la grâce d’Ernest Lavisse directeur de l’Ecole Normale Supérieure où il avait fait ses études. Celui-ci avait demandé à tous les normaliens de correspondre avec lui et de décrire ce qu’ils vivaient. Très vite, il avait découvert le talent de ce jeune homme sportif et facétieux. Il l’incitera ensuite à publier le texte de « Ceux de 14 ». Il signera la préface.



En 1934 Genevoix obtiendra le Goncourt pour un beau roman de nature et de braconnage « Raboliot ».
Aux Vernelles, face à la Loire Il construira son œuvre. Nous y retrouverons son amour de l’eau, des animaux, des arbres et des fleurs. Nous y voyons l’empreinte des épreuves mortifères subies pendant la guerre et une échappée vers son grand amour de la vie.

Au 13 décembre

Donec

27 novembre 2019

CORYMBE 149 BCR SOMME fin de mission pour le BCR Escale au Maroc

CORYMBE 149 BCR SOMME fin de mission pour le BCR Escale au Maroc


Le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Somme a fait escale au Maroc du 16 au 20 novembre dernier.





Après avoir participé à la mission Corymbe dans le Golfe de Guinée, il a effectué une relâche opérationnelle dans le port de Casablanca.

Les membres de l’association marocaine de la Légion d’Honneur, conviés à bord samedi, ont assisté à une cérémonie militaire de remise d’insignes de la Légion d’Honneur. Ils ont ensuite pu visiter le BCR dont la mission principale consiste à assurer le soutien logistique et matériel des bâtiments déployés.



Le BCR SOMME a ensuite rejoint la Méditerranée pour accompagner l'exercice PEAN 19

sources :

22 novembre 2019

TAAF OP3 2019 Marion Dufresne île Tromelin Îles Eparses TAAF

TAAF OP3 2019 Marion Dufresne

Décidément ces derniers temps TROMELIN tient l'actualité! Après la sortie du timbre français sur l'île et les premières liaisons aériennes, le Marion Dufresne vient de toucher l'île lors de OP3-2019. Nous savions le départ imminent. 
Le Marion Dufresne, navire ravitailleur de la collectivité des TAAF appareillera le 8 novembre 2019 à destination de l’île Tromelin puis des îles australes pour assurer la relève des personnels et le ravitaillement des bases.
TàD île TROMELIN - îles Eparses TAAF 9-11-2019






La gygis blanche ou sterne blanche est un oiseau marin des régions tropicales. Le plumage est d'un blanc immaculé d'où son nom créole "oiseau la vierge" (zoizo la vierge). La base du bec est bleutée puis devient progressivement noire. Il est long, fort et pointu et paraît légèrement arqué bien que le culmen soit droit.
L'iris est brun et le cercle oculaire noir, mais le contraste avec le blanc du plumage fait ressortir de grands yeux noirs.
La queue est fourchue comme chez les noddys, mais les rectrices sont plus pointues. Les pattes bleu-acier sont palmées, et les palmures blanches ou jaunes.

08 Novembre 2019 — Appareillage à 16h sous le commandement du commandant Adrien Eyssautier.
Les cales et les cabines du Marion sont bien remplies :
113 passagers dont onze passagers-visiteurs enthousiastes s’apprêtent à quitter le Port pour vivre une expédition exceptionnelle avec un programme très chargé par des missions scientifiques inédites impliquant une ambitieuse logistique, à accomplir en 32 jours…

Comme à chaque voyage de nombreuses surprises et nouveaux défis animeront cette rotation. Avant de mettre le Cap vers le Sud, nous ferons un crochet de 535 km vers le nord pour faire escale à Tromelin, une île des éparses.

On largue les amarres et c’est parti!


TàD île TROMELIN - îles Eparses TAAF 9-11-2019
L'île des Sables, un îlot perdu au milieu de l'océan Indien dont la terre la plus proche est à 500 kilomètres de là... À la fin du XVIIIe siècle, un navire y fait naufrage avec à son bord une "cargaison" d'esclaves malgaches. Les survivants construisent alors une embarcation de fortune. Seul l'équipage blanc peut y trouver place, abandonnant derrière lui une soixantaine d'esclaves.
Les rescapés vont survivre sur ce bout de caillou traversé par les tempêtes. Ce n'est que le 29 novembre 1776, quinze ans après le naufrage, que le chevalier de Tromelin récupérera les huit esclaves survivants : sept femmes et un enfant de huit mois.



09 Novembre 2019 — Arrivée à 14h devant la célèbre” île des esclaves oubliés” :
Un reptile aux mâchoires géantes est découvert depuis le pont! Débarquement avorté, observation à distance.



Sources TAAF

21 novembre 2019

FASM PRIMAUGUET dernière cérémonie des couleurs 20 novembre 2019

FASM PRIMAUGUET dernière cérémonie des couleurs 20 novembre 2019





En ce 20 novembre 2019, dernière cérémonie des couleurs pour la FASM Primauguet. Elle avait gagné le poste n°5 en septembre.
Mercredi après-midi 11 septembre, le pont de Recouvrance a été levé pour le passage de la frégate Primauguet, dépouillée de sa mâture et de nombreux équipements.


photo Ouest-France
Elle a rejoint le poste n° 5 en Penfeld. C’est à ce quai que le bâtiment va poursuivre les opérations de désarmement qui ont commencé le 1er avril, après un ultime déploiement en mer Baltique et Atlantique nord.

La frégate ira également en forme de radoub pour des travaux d’obturation d’orifices de coque et dépose des hélices… Et après la dernière cérémonie des couleurs, ce sera l’attente de l’ultime voyage pour un chantier de déconstruction.

Après 33 ans de bons et loyaux services, les 230 membres d’équipage de la frégate ont en effet réalisé leur dernière mission en mer Baltique et Atlantique nord avant son désarmement et son retrait du service actif, le 26 juillet 2019.


Comme le Cassard puis, en 2020, le La Motte-Picquet, le Latouche-Tréville et le Jean-Bart, le bâtiment est en effet remplacé par les nouvelles frégates multimissions (Fremm).

Cinq d’entre elles sont pour le moment en service : l’Aquitaine (2015) et la Bretagne (2019) à Brest, ainsi que les Provence (2016), Languedoc (2017) et Auvergne (2018) à Toulon (Var).

En essais, la Normandie sera opérationnelle à la pointe bretonne en 2020.






photo Claude Bélec
photo Claude Bélec
photo Claude Bélec

Spécialistes de la traque des sous-marins, les frégates F70 interviennent seules ou au sein d’une force natio­nale ou multinationale. Elles ont pour mission principale la protection de la force océanique stratégique (FOST) et des groupes aéronaval et amphibie contre la me­nace que représente un sous-marin.
photo Claude Bélec


Elles disposent de sonars remorqués et d’hélicoptères spécialisés Lynx qui augmentent sensiblement leurs capacités intrinsèques de détection et de lutte. Elles sont également dotées de puissantes capacités de lutte antinavire et anti-aérienne. Elles sont progressivement remplacées par les frégates multi-missions qui incarnent la nouvelle génération de frégates dédiées notamment à la lutte sous la mer.



photo Claude Bélec





le responsable des désarmements photo Claude Bélec

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