12 août 2016

Donec humour dans le carré Août 2016 L'Alsace m'inspire

la charge des cuirassiers de Reichshoffen.
Bonjour à tous,



Le 6 aout 1870 dans un orage de poudre et d’acier allait se dérouler à Morsbronn une bataille qui entra dans l’histoire au même titre que celle où se distinguèrent les hoplites spartiates : la charge des cuirassiers de Reichshoffen.





Les régiments français, sur la brèche depuis le matin se sont fait étriller par les troupes du Kaiser. Le bilan est accablant. L’armée est prête d’être encerclée. Le seul espoir réside dans la présence d’un détachement de cuirassiers qui attend à l’abri dans un vallon.

Dans la chaleur moite de cette journée d’été, les cavaliers sanglent leurs cuirasses et enfourchent leurs montures. Ils sont aux ordres du général Michel.

L’objectif, reprendre Morsbron dans un paysage de prés entrecoupés de vergers, de vignes et de houblonnières dont les longues perches se dressent vers le ciel.

Les obus s’abattent par dizaines, les fantassins allemands retranchés autour du village, derrière les fenêtres des maisons guettent les Français.

« Allez-y comme à Waterloo, vive la France ! »



Les escadrons se lancent à l’assaut. C’est l’hécatombe ; A 16h00 les survivants quittent le champ de bataille. Ils arriveront à Saverne vers trois heures du matin. Mais l’objectif est atteint, la progression allemande est stoppée, l’armée française peut se replier et commencer sa retraite. La légende de la charge des cuirassiers de Reichshoffen était née.

Pendant les années qui suivirent leur mémoire sera honorée et les survivants fêtés tant par les Français que par les Allemands devenus les maîtres de l’Alsace lorraine.

A la semaine prochaine

Donec


11 août 2016

aéronautique navale ANAMAN Rochefort cartophilie aéronefs Morane Saulnier Paris Flamant MD 312

aéronautique navale ANAMAN Rochefort cartophilie aéronefs Paris Flamant Morane Saulnier


Morane Saulnier 750 PARIS

Le Morane-Saulnier MS.760 'Paris' est un avion à réaction quadriplace construit par Morane-Saulnier, sous la direction de l'ingénieur Paul-René Gauthier, destiné principalement à des missions de liaison ou de transport léger. Apparu à la fin des années 1950, il a été construit à 165 exemplaires dont une bonne partie était toujours en service à la fin des années 1980. 

Un certain nombre d'avions ont été vendus à l'exportation ou à des opérateurs civils. Il est considéré comme l'un des tout premiers very light jet .


Commandés le 18 juillet 1956, les 14 MS "Paris" pour l'Aéronavale seront livrés à partir du 9 février 1959 à l'escadrille 11S, puis aux différentes formations :

le C.E.P.A (Commission d'Etude Pratique de l'Aéronautique), basé au centre d'expérimentation de St Raphaël.
















escadrille 3S
  • l'Escadrille 3S, chargée des misions de soutien et de servitude de la 3ème Région Maritime, basée à Hyères.














escadrille 11S

l'Escadrille 11S, escadrille de liaison de l'Etat-Major de la Marine, basée au Bourget.


l'Escadrille 2S, escadrille de soutien de la 2ème Région Maritime, basée à Lann-Bihoué.
la section réacteurs légers SRL, chargée des liaisons rapides et comme cible radar pour l'entraînement des chasseurs embarqués, basée à Landivisiau












  • l'Escadrille 57S, qui a reçu les avions de la S.R.L est chargée de l'entraînement et de liaisons, basée à Landivisiau.











M.D. 312 FLAMANT

En juin 1945, l'Armée de l'air française lance un appel d'offres pour un avion de liaison équipé de deux moteurs Lorraine Béarn. Marcel Dassault reprend des travaux réalisés par Bordeaux-Aéronautique (projet BA 30) pendant l'Occupation allemande, qu'il modifie. En juillet 1946, deux prototypes sont commandés par l'armée :
le MB 303, avion de liaison et d'entraînement au pilotage ;
le MB 301, avion d'entraînement à la navigation et au bombardement.

Inquiet du manque de puissance des moteurs Lorraine Béarn, Dassault prend l'initiative de développer sur ses fonds propres une version MB 315 équipée de moteurs Snecma 12 S Argus. Le MB 303 fait son premier vol le 10 février 1947, tandis que le MB 315 vole pour la première fois le 6 juillet 1947.


MD.312M : avion de liaison pour la Marine Nationale française (25 exemplaires construits, no 294 à 318)
En 1955 l’Aéronautique Navale commande des Dassault MD-312 pour des missions d’entraînement, de liaison, de transport, et de patrouille côtière. Une poignée d’entre eux furent affectés à la Flottille 14F, alors équipés de chasseurs-bombardiers Vought F4U Corsair, pour assurer les liaisons et l’entraînement des pilotes.
sources :


http://www.netmarine.net/tradi/symbolique/insignesaeroreg/index.htm

http://www.aeropassion.fr/3.html

http://www.netmarine.net/aero/unites/3s/index.htm


http://netmarine.net/aero/unites/57s/index.htm

Torpilleur SIMOUN Casablanca Naval bureau naval 56

Torpilleur SIMOUN Casablanca Naval bureau naval 56





Jusqu'en 1939, Le croiseur Emile Bertin navigue en Atlantique comme navire amiral d'une flottille de douze contre-torpilleurs dont le SIMOUN. À cette date, le navire est employé pour une mission secrète de transport de l'or de la Banque de Pologne de Beyrouth à Toulon.






Activité de l'Emile Bertin en mars avril mai 1939
Le Croiseur reste jusqu’au 7 mars et appareille à 13h40 pour Brest où il mouille le 10 à 14h44. Après des travaux en bassin, il repart le 25 avril à 16h45 pour Gibraltar, exercices de tirs et arrive le 28 à 11h45. Le Consul monte à bord de 15h45 à 16h15.
Il appareille le premier mai à 6h45 pour Tanger qu’il atteint à 9h00. Le commandant du navire allemand Leipzig monte à bord en visite officielle.
Le lendemain, le Bertin retourne à Gibraltar avant de reprendre la mer à 19h40 vers Oran qu’il atteint le 3 mai à 7h10. Il y reste jusqu’au 5 mai avant de se diriger vers Alger à 18h15. Il y mouille enfin le 6 mai à 7h15. Le 12 mai à 9h50, il appareille à nouveau pour Bizerte. Après un exercice de tirs, il arrive le lendemain à 10h57. Il ne repart pour Toulon que le 17 mai à 12h10 et arrive dès le lendemain à 11h25.

Le SIMOUN va faire escale à Gibraltar 1-5 1939. La carte postale porte le TAD du croiseur.






1945, l'approvisionnement reste encore un problème en France. Certains produits sont rares ou quasiment absents Le Ma^tre radio du torpilleur SIMOUN expédie de Casablanca vers Toulon un objet en cuir artisanal. Cet envoi se fait en recommandé par le bureau naval 56. Etiquette R 556.


Casablanca naval 1-8-45

La classe Bourrasque est une série de douze torpilleurs de la marine nationale française (tranche 1923) et entrée en service de 1926 à 1928. Chaque unité porte le nom d'un vent.




Les 26 torpilleurs de 1 500 tonnes familièrement appelés les 3 tuyaux furent les premiers torpilleurs construits après la première guerre mondiale. Ils appartenaient à deux classes pratiquement identiques. Les 12 Bourrasque et les 14 L'Adroit





Le Simoun et la Tempête, basés à Casablanca, rejoignent les alliés en novembre 1942 puis escortent les convois en Méditerranée jusqu'à la libération.

10 août 2016

Aéronautique navale ANAMAN cartophilie Carte postale Rochefort Musée avion aéronef histoire Charente Maritime

Des légendes de l'Aéro : le CORSAIR et le TEXAN


Dans les années 70, j'étais fana du feuilleton les têtes brulées. Feuilleton à la gloire de "Pappy" Boyington et de de son avion le CORSAIR.

CORSAIR Chance VOUGHT F4U-7


Gregory "Pappy" Boyinton
Le Chance Vought F4U Corsair est un avion militaire américain, utilisé lors de la Seconde Guerre mondiale et jusqu'en 1968 
Il est l'un des appareils les plus connus de la Seconde Guerre mondiale, notamment grâce à la série télévisée Les Têtes brûlées, laquelle a popularisé sa silhouette trapue et son aile en W (Aile en mouette inversée) qui rendent leCorsair presque immédiatement reconnaissable. Il s'illustra essentiellement dans le Pacifique, servant à la fois au sein de l'US Navy et de l'US Marine Corps.


La conception du Corsair débute en 1938 à la demande de l'US Navy qui voulait remplacer son chasseur embarqué, le Wildcat. Le projet, de l'ingénieur en chef Rex B. Beisel, est présenté le 8 avril 1938 et le 11 juin 1938la Navy passe commande d'un prototype ; son premier vol a lieu le 29 mai 1940.
Le nom de « Corsair », reprend le nom du Vought O2U Corsair, un biplan conçu dans les années 1920.




Le Corsair est conçu à partir de son moteur Pratt et Whitney (appartenant au même groupe United Aircraft Corporation) Double Wasp XR-2800, puis R-2800, 18 cylindres en double étoile développant 1850 ch (au décollage, 1460 ch à 6550 m) : la plus grande puissance disponible à l'époque (en dehors des moteurs de compétition), doté d'un compresseur à deux étages et à deux vitesses.



L'hélice, mise au point par Hamilton Standard (autre société du groupe United Aircraft), mesurait 4,04 m de diamètre (la plus grande de l'époque). La nécessité d'avoir un train d'atterrissage solide mais pas trop lourd et encombrant amena à choisir une voilure en W, ou « aile de mouette » inversée pour réduire la longueur du train. Avec un poids à vide estimé à 3 350 kg et une vitesse proche de 400 mph, soit 640 km/h, il était à l'époque supérieur à tout ce qui était à l'étude ailleurs dans le monde.



C'est à la demande du Gouvernement françaiset dans le cadre du M.D.A.P. (Mutual Defense Assistance Program) que Chance-Vought étudia une nouvelle et ultime version du prestigieux oiseau. Désignée F4U-7, cette version se révélait être un mariage entre le F4U-4 et l'AU-1.




Propulsé par un moteur Pratt & Whitney double étoile turbocompressé, 18 cylindres, R 2800-18W de 2.100 ch (hélice 4 pales, diamètre 4 m), il était armé, comme le F4U-4B et l'AU-1, de quatre canons de 20 mm et ses multiples points d'attache autorisaient l'emport de 10 roquettes de 127 mm, de deux bombes de 450 kg, de missiles air-sol AS-11, de conteneurs Matra 116G etc...



C'est le 2 juillet 1952 que le prototype X F4U-7 vola pour la première fois. Il fût suivi de 94 F4U-7 de série (79 en 1952 et 15 en 1953). Le dernier sortit le 31 janvier 1953 et ce sera aussi le dernier Corsair jamais construit, portant le nombre d'appareils produits au total de 12 571, toutes versions confondues.

Les Corsair français participèrent à toutes les opérations hors Métropole auxquelles la France fût mêlée depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
La Marine utilisa en fait un total de 163 Corsair : 94 F4-U7 et 69 AU-1.


Ce fut le cas de la dernière période de la guerre d'Indochine où les Corsair participèrent à de nombreuses missions d'appui et de protection tant depuis des bases au sol en Annam et au Tonkin (flottilles 12F, 14F puis 15F) que des porte-avions Arromanches, Bois Belleau et La Fayette, notamment en ce qui concerna la défense du camp retranché de Dien bien Phu.


Flottille 12F

A partir du 23 avril 1954, les 25 AU-1 prêtés par les Américains vinrent relever les Hellcat de la 11F dans la défense de Dien Bien Phu : la 14F opéra depuis Bach Mai. Après la chute du camp retranché, la 14F continua les opérations de guerre, puis des missions de protection à partir de Tan Son Nhut, à compter de juillet 1954. En août, elle se rééquipe progressivement de 17 F4-U7 livrés par le Dixmude. Les AU-1 restants sont restitués aux Etats-Unis, grâce à un convoyage de l’Arromanches vers Manille en août et un autre du Bois Belleau en décembre. 








Flottille 14F


Les F4-U7 Corsair furent à nouveau utilisés furent à nouveau utilisés en Indochine, par la 12F, à partir d’avril 1955, avec les porte-avions La Fayette et Bois Belleau, et sur la base de Tourane. Le Bois Belleau et la 12F quittent Saigon en novembre 1955. La dernière flottille à voler en Indochine avec le Corsair fut la 15F, qui effectua une campagne sur place du 11 février au 3 mai, avec le La Fayette.


Flottille 15F
Puis c’est la guerre d'Algérie où, entre 1955 et 1961, les Corsair des flottilles 12F, 14F, 15F et 17F, F4U-7 bientôt complémentés par des AU-1 d’occasion, opérèrent depuis Karouba, Télergma et Biskra, Ils eurent à assurer des missions de d'appui-feu, et les flottilles 15F et 17F assurèrent en alternance la mission d’entraînement pré-opérationnel depuis Hyères et Karouba Ces deux flottilles abandonnèrent le Corsair en 1962, la 12F faisant de même en 1963 ; les flottilles 12F et 17F terminèrent d’ailleurs avec un plan d’armement composé uniquement d’AU-1. La carrière du Corsair dans la Marine s’acheva avec la 14F, à Cuers, en septembre 1964.


Flottille 17F


Entre-temps les Corsair furent engagés pendant la fameuse affaire de Suez déclenchée à la suite de la nationalisation du Canal par le Président égyptien Nasser, le 26 juillet 1956. Cette opération nommée « Mousquetaire » mettait en œuvre coté français les porte-avions Arromanches (ex-HMS Colossus) et La Fayette (ex-USS Samuel P. Langley, du nom de l'inventeur de la catapulte...) avec à leur bord les flottilles 9F (Grumman TBM Avenger torpilleurs), 14F et 15F (Corsair F4U-7). Ces unités reçurent l'ordre de couler la flotte égyptienne en rade d'Alexandrie. Les Corsair se présentèrent à l'attaque deux jours de suite (1er et 2 novembre 1956) mais durent abandonner leur mission par suite de la présence « gênante » de navires de la 6ème flotte U.S. venus embarquer les ressortissants américains.


L'Aéronavale, ne conserva aucun exemplaire de ses prestigieux avions... Toutefois, quelques uns de ces rares F4U-7 français existent toujours, rachetés par des... américains. C'est le cas du N° 133710 conservé au musée des Marines à Quantico, et c'est peut-être encore le cas du N° 133693 qui volait sous l'immatriculation N693-M...

North American SNJ5 TEXAN

Le North American T-6 Texan, est l'appareil d'entraînement standard des pilotes de chasse des nations alliées pendant la Seconde Guerre mondiale. Il fut connu sous les noms de SNJ au sein de l'US Navy, de AT-6 dans l'USAAC et de Harvard dans les forces aériennes du Commonwealth. Il remporta un gigantesque succès commercial : il fut produit à 15 495 exemplaires, toutes versions confondues.

 
L'Aéronavale française a aussi employé le T-6 comme avion école avancé.

SNJ Texan1221946-1968Avions d'entrainement, livrés entre 1946 et 1962. trente avions fabriqués au Canada servirent jusqu'en 1962, comme avions d'attaque légers


Escadrille 2.S

L'escadrille 2S, constituée le 6 novembre 1943 à Arzew, est héritière des formations de l'aviation maritime de Dunkerque et notamment de l'escadrille B101 (centre d'aviation maritime Cherbourg) et porte à ce titre la fourragère verte sans olive (croix de guerre 1914-1918), ainsi que de l'escadrille de bombardement 1B1 dont elle arbore l'insigne : un phénix tenant une bombe entre ses serres. En 1917, les escadrilles d'hydravions de chasse B101 et B102 ont été citées pour faits de guerre ayant permis la destruction ou la capture de sous-marins ennemis. Elle est dissoute le 1er juin 1946.






Le 1er novembre 1945 à Rochefort est créée l'escadrille 1S, chargée d'assurer les servitudes et liaisons en région maritime Atlantique. Son premier lieu d'affectation sera Lanvéoc-Poulmic où elle participera à la recherche des mines avec deux Morane 502. En mai 1951, elle sera la première unité à s'installer à Lann-Bihoué, avec pour mission la reprise en main des réservistes et les servitudes de région. Son parc aérien est constitué de Morane 502, Nord 1002, NC 701, Catalina et Helldiver. Par la suite, ses lieux d'implantations changeront sur la base de Lann-Bihoué au gré du temps, et son parc aérien comprendra entre autre des JRB 4, des Fouga Zéphyr, des Aquilon, des Alizé et desSNJ 5.

C'est le 1er avril 1955 qu'elle prend le nom d'escadrille 2S. L'escadrille 2S est restée depuis à la base d'aéronautique navale de Lann-Bihoué, sur le site de Kennadehoye depuis 1985. Elle est alors dotée de Nord 262 E, avions de surveillance maritime ainsi que d'Embraër E121 (Xingu), avions de liaison. Elle assurait alors des missions de défense ( sûreté des approches maritimes, missions au profit du Centre d'Essais des Landes, liaisons et soutien logistique, soutien du Centre d'Entraînement et d'instruction) et des missions de service public (police des pêches, lutte antipollution, recherche en mer).



Escadrille 52.S



Elle voit le jour, une première fois, à Khourigba (Maroc) le 1 janvier 1949. Elle est créée pour remplacer l'Escadrille 51S, son rôle est de former les pilotes. Ses avions seront : Morane-saulnier, SNJ-4, Nord 1002, etc....
Un moment déplacée à Port-Lyautey (Maroc), elle disparaîtra définitivement en 1961.

Sources :



http://www.netmarine.net/aero/aeronefs/corsair/francais.htm

https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_T%C3%AAtes_br%C3%BBl%C3%A9es_(s%C3%A9rie_t%C3%A9l%C3%A9vis%C3%A9e)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Chance_Vought_F4U_Corsair

https://fr.wikipedia.org/wiki/Force_maritime_de_l%27a%C3%A9ronautique_navale

09 août 2016

Cartophilie et aéronautique navale ANAMAN Rochefort Musée Charente Maritime Nord 2504 CRUSADER 10S CEPA

Cartophilie et aéronautique navale ANAMAN Rochefort




CRUSADER VOUGHT F8P


Au début des années soixante, la France cherche un successeur pour l'Aquilon. La Marine se tourne de nouveau vers Chance Vought.


 La flottille 12F renaît en octobre 1964, la 14F six mois plus tard. Le dernier des 42 F-8E (FN) - FN pour French Navy - est livré en 1965 c'est également le dernier des 1261 Crusader à sortir des chaînes de Dallas. 

Les Crusader F-8E (FN) furent produits pour l'aéronavale française, avec des ailes hypersustentatrices modifiées spécialement conçues pour les porte-avions de petites dimensions.
En 1999, plus de 10 avions avaient dépassé les 5000 heures de vol, et certains avaient plus de 1000 appontages au compteur, ce qui est considérable pour un avion embarqué. Ces appareils auraient dû être retirés à partir de 1985, à l'arrivée prévue des Rafale, mais ceux-ci ayant subi des retards budgétaires, pour faire la soudure, la Marine souhaitait des F-18 d'occasion, mais elle dû se contenter d'un programme de rénovation des F8-P, qui s'est terminée en 1997 : visite approfondie de la quille centrale, changement de la pieuvre électrique, et installation d'un détecteur d'alerte radar, qui faisait cruellement défaut depuis vingt ans. Le programme ne comportait pas le remplacement du vieux radar, qui n'est ni « look-down » ni doppler, ce qui mettait les Crusader hors d'état d'affronter un intercepteur moderne, comme le Mig 29. C'est en partie pour cette raison qu'ils n'ont été engagés à bord du Foch que jusqu’au 1er mars 1999, lors des missions Trident au-dessus de l’ex-Yougoslavie.


NORD 2504

Construit à un seul exemplaire au lieu de cinq prévus, le Nord 2504 est dérivé du célèbre Nord 2501 utilisé massivement par le transport aérien militaire français et plus connu du grand public sous le nom de Noratlas. L'appareil effectue son premier vol le 17 novembre 1958 avant d'être livré à l'aéronautique navale en juin 1959.

Affecté toute sa carrière à la BAN Fréjus - Saint-Raphaël (escadrille 10S), sa grande soute aménagée lui permettait d'effectuer aussi bien de l'instruction (radaristes, navigateurs) que des expérimentations au profit du CEPA. Le 2 décembre 1959, il sortira sans trop de dommages de la rupture du barrage de Malpasset qui détruit partiellement la base aéronavale.



Escadrille CEPA/10S

Son histoire se confond avec les origines de l'aéronautique navale française. Créé et installé sur l'aérodrome de Fréjus Saint-Raphaël (proche de Saint-Tropez) dès 1911, l'existence du service de l'aviation maritime est formalisée par un décret du 20 mars 1912.

Il dispose du croiseur Foudre, transformé en porte-aéronefs. Dès sa première année d'existence, il se distingue par l'expérimentation de l'hydroaéroplane Canard Voisin. Cet aéronef atteindra la vitesse record de 70 km/h.

L'année 1914 voit le premier décollage d'un avion de type René Caudron depuis la piste en bois de la Foudre.
Le 8 septembre 1916, afin de dissocier les missions d'expérimentation de celles d'instruction des pilotes, la commission d'études pratiques d'aéronautique (Cepa) est créée Sa mission est de procéder aux études expérimentales prescrites par le ministre.




Basé à la BAN d'Hyères, le centre d'expérimentations pratiques et de réception de l'aéronautique navale (CEPA/10S) est l'organisme spécialisé de la Marine pour l'expérimentation, la validation de nouveaux matériels aéronautiques et la réception et le convoyage des aéronefs de l'aéronautique navale.

Le CEPA/10S a été créé en septembre 2001 avec la dissolution de l'escadrille de Réception de convoyage etd'Expérimentation/10S (ERCE/10S). Au 1er octobre 2001, le CEPA/10S, réunissait 180 militaires et 50 civils.

Le centre a pour principales missions de :

  • suivre le développement et la mise au point des aéronefs ou des matériels;
  • d'effectuer des essais techniques particuliers, des essais de réception et des essais officiels d'intégration de systèmes d'armes ;
  • d'étudier et valider des améliorations de matériels en service dans l'aéronautique navale ;
  • d'assurer les vols à caractère technique des aéronefs de l'Aéronautique Navale liés à la maintenance aéronautique réalisée hors marine ;
  • d'assurer les vols de convoyage et les mouvements administratifs des aéronefs de l'Aéronautique Navale à partir ou à destination des industriels ;
  • d'élaborer et tenir à jour les programmes des vols techniques, de réception et de mise au point des aéronefs de l'Aéronautique Navale ;
  • d'assurer les fonctions de centre de coordination informatique pour l'informatique opérationnelles de l'Aéronautique Navale.
La compétence du CEPA/10S s'étend à tous les avions et hélicoptères de l'Aéronautique Navale, à leurs systèmes d'armes, à leurs équipements, aux matériels de sécurité des vols, aux matériels de soutien des aéronefs et à la formation spécialisée du personnel, mais aussi aux installations aviation des porte-avions et des bâtiments porteurs d'hélicoptères.

sources :

http://netmarine.net/aero/aeronefs/crusader/index.htm

http://www.defense.gouv.fr/marine/organisation/forces/aeronautique-navale/escadrilles/escadrille-cepa-10-s


http://www.netmarine.net/aero/unites/10s/index.htm

08 août 2016

Aéronautique navale et cartophilie ANAMAN Rochefort musée avion Charente Maritime 11F 17F 14F 12F super Etendard Crusader



Aéronautique navale et cartophilie
CRUSADER et Super Etendard 



J'ai commencé à vous parler des aéronefs ayant servi dans l'aéro à partir des cartes postales réalisées par le Musée de Rochefort. Nous allons découvrir deux nouveaux avions. Le Super Etendard et le le Crusader



À la fin des années 1960, la Marine nationale française lance des études pour remplacer ses Étendard IV et Vought F-8 Crusader au sein de son aviation navale. Elle accepte en 1969 le projet du Jaguar M (version navalisée du Jaguar franco-britannique), mais celui-ci est abandonné en 1973. 
Le Dassault Super-Étendard est un avion d'attaque et de chasse français construit par Dassault, destiné à être embarqué à bord de porte-avions. Successeur de l'Étendard IV, il a été produit à 85 exemplaires mis en service par la Marine nationale française et l'Argentine.
Le Super Etendard
L'achat d'avions américains comme le Douglas A-4 Skyhawk ou le Vought A-7 Corsair II est également envisagé, mais le gouvernement français impose finalement le choix du Super-Étendard proposé par Dassault. 


Équipée de Dassault Super-Étendard à partir de septembre 1978, la 11F reçoit alors la mission d'assaut maritime et terrestre, de jour comme de nuit. Ses avions sont armés en particulier de missiles anti-navires AM-39 Exocet, et aptes à l'emport de la bombe nucléaire AN-52. Ils participent à l'opération Olifant au Liban en 1983. En 1989, le missile de croisière ASMP remplace l'AN-52 pour les missions de frappe nucléaire.
La flottille 11F est déployée en Adriatique de janvier 1993 à février 1995 (mission Balbuzard), et participe aux opérations de la FORPRONU en ex-Yougoslavie.


La flottille 17F est une unité de combat de l'Aéronautique navale française créée le 1er avril 1958. Toujours active, la 17F est actuellement équipée d'une dizaine de Super-Étendard modernisés ("SEM") en ligne et sa mission principale est l'assaut maritime et terrestre, de jour comme de nuit. Elle est traditionnellement surnommée "La Glorieuse".

La flottille reçoit ses premiers Étendard ("SUE") à partir de septembre 1980. Elle effectue plusieurs missions opérationnelles notamment au Liban (raid de représailles sur Baalbek en novembre 1983, protection du rapatriement des ressortissants français en 1989). Le 18 août 1993, la 17F quitte Hyères pour la BAN Landivisiau et est, un an plus tard, la première unité à recevoir des Super-Étendard modernisés ("SEM").

Vought CRUSADER F8-E

Le F-8 Crusader (initialement F8U) est un intercepteur supersonique construit par Vought aux États-Unis, et embarqué à bord de porte-avions. Il se caractérise par une entrée d'air frontale et par une voilure à incidence variable. Malgré une charge supplémentaire due à son équipement naval, il affiche les mêmes performances que son homologue terrestre, le North American F-100 Super Sabre.

Une version spéciale désignée F-8E(FN) fut construite pour la France : les porte-avions de la Marine nationale étant plus petits que ceux de son homologue américaine, il fallut augmenter l'incidence de l'aile ainsi que la surface des gouvernes de profondeur et modifier le dispositif hypersustentateur. Les 42 appareils commandés ont été livrés à partir de 1964 et subirent plusieurs améliorations pendant leur service.

Au début des années 1990, les 17 derniers exemplaires ont été progressivement mis au standard F-8P afin de les prolonger encore quelques années (révision intégrale du système électrique et des commandes de vol, nouveau siège éjectable, nouveaux équipements électroniques dont un ILS et un détecteur d'alerte radar). Les Crusaders français ont été définitivement retirés en décembre 1999 pour être remplacés par des super étendard modernisés.

Les Crusader sont officiellement opérationnels le 1er mars 1966. 




La flottille 12.F est reconstituée le 15 octobre 1964 avec son armement de 12 appareils. 
La 12.F quitte le 30 juillet 1968, la base de Lann-Bihoué et s'installe à Landivisiau
















Le 1er mars 1965, c'est au tour de la fameuse flottille 14.F, auparavant sur Corsair de recevoir l'appareil. 


Du 28 avril au 6 mai 1965, quatre appareils effectuent une campagne à bord du Clemenceau . Un détachement de la CEPA, le DEM 530 est crée le 13 janvier 1965 ; il a pour but d'adapter le Matra 530 au Crusader. Le 6 juillet 1965, le Crouze effectue ses premiers ravitaillements en vol sur Étendard IVP. Le 8 septembre les deux flottilles de F-8 sont regroupées au sein du GAN 2 (Groupe AéroNavale 2). 

En octobre 1974 (Clemenceau) et juin 1977 (Foch), plusieurs appareils de la 14.F prennent part aux missions Saphir (I et II) au-dessus de Djibouti. 

Le 7 mai 1977, deux Crusader partent en patrouille séparées contre d'hypothétiques F-100 Super-Sabre de l'Armée de l'Air Française (4/11 Jura) stationnés sur la base interarmées de Djibouti. 

Le leader croise deux chasseurs, il engage le combat (qui est censé être un exercice) et appelle son ailier à la rescousse.....en fait il s'agit de deux Mig-21 Fishbed yéménites, chacun armé de quatre missiles. 

Les deux appareils français passent l'armement sur "on" mais finalement chacun repart de son côté. Il s'agit de la seule et unique interception guerrière d'un Crusader français.

07 août 2016

Le B2M D'Entrecasteaux à Nouméa Nouvelle Calédonie 1er août 2016

Le B2M D'Entrecasteaux à Nouméa Nouvelle Calédonie


Samedi matin, une enveloppe craft de l'agence philatélique OPT-NC Nouméa. 
Questionnement avant d'ouvrir, je n'ai rien commandé... Qu'est-ce?





Bien protégée, une enveloppe de l'arrivée du B2M D'Entrecasteaux à Nouméa Nouvelle-Calédonie. TAD bien frappé, un plaisir de pli philatélique. Bravo l'OPT-NC.






Timbre à 110F CFP représentant l'île de Tiga,
représentant de LIFOU à Brest 2016
photo (c) JM Bergougniou

Ce tout-petit bout de terre, de six kilomètres sur deux, qui s’élève à 76 mètres au-dessus du niveau de la mer de Corail, est situé à égale distance de Maré et de Lifou. Ne possédant pas de lagon mais un vaste platier creusé de canyons, l’île abrite, dans sa partie nord-ouest, une seule tribu de 150 habitants environ, qui est rattachée au district de Lössi (Lifou).

Pour subsister sur ce minuscule point de terre desservi par voies maritime et aérienne, les Si Toka (comme on appelle les habitants de Tiga) doivent cultiver, dans les champs situés sur le plateau supérieur, des ignames et des patates curry et pratiquer la pêche en haute mer ainsi que la cueillette, sur le platier, de coquillages et d’araignées de mer. N‘étant équipée ni de l’eau courante ni de l’électricité, la tribu dépend entièrement des réserves d’eau de pluie stockées dans les citernes et de l’énergie fournie par les panneaux solaires.


Préparation du bougna à Brest 2016 
photo (c) JM Bergougniou


préparation du bougna patates douces, ignames, oignons, tomates, coco râpé
à Brest 2016 
photo (c) JM Bergougniou



Sur Tiga, qui produit du coprah et possède un gisement de phosphate inexploité, on ne trouve ni hôtel ni restaurant mais un dispensaire, une épicerie, un temple protestant, une agence postale, un aérodrome et une très jolie plage qui borde la partie occidentale de l’île.
















à gauche cachet illustré représentant le B2M et un portait de D'entrecasteaux
et le TAD Nouméa-R.P. Marine en date du 1-8-2016




Un grand merci à Daniel Allançon pour son envoi





Le franc Pacifique, est, avec l'euro, une des deux monnaies officiellement utilisées au sein de laRépublique française. Également connu sous le nom de franc CFP, il a cours dans les collectivités françaises de l’océan Pacifique : Nouvelle-Calédonie, Polynésie française et Wallis-et-Futuna.



La parité officielle du franc Pacifique a été dans un premier temps fixée par l’arrêté du 31 décembre 19984, puis par le code monétaire et financier, à :

  • 1 000 XPF = 8,38 € (exactement)
  • 1 XPF = 0,008 38 €
  • 1 € ≈ 119,33174 XPF (environ)

Ainsi tout en conservant leur monnaie, les collectivités françaises du Pacifique (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française et territoire des îles Wallis-et-Futuna) bénéficient notamment de l’accès sans risque de change aux marchés de la zone euro.


OPT-NC
http://www.opt.nc/courrier/timbres-et-philatelie

Agence Philatélique
CALEDOSCOPE
5 Rue Anatole France
98841 NOUMEA CEDEX
Tel 29 19 90
Ouvert en continu de 07h45 à 15h30 du lundi au vendredi.
www.caledoscope.nc


Aéronavale aéronautique navale aéronavale cartophilie et aéronef Etendard IVM Xingu Embraer

Aéronavale aéronautique navale aéronavale cartophilie et aéronef



Le Musée de l'aéronautique navale de Rochefort a été inauguré à l'occasion du centenaire de l'aérostation maritime à Rochefort.


J'ai eu l'occasion de le visiter lors de la sortie annuelle de l'association des anciens marins du PH Jeanne d'Arc.


Une visite à ne pas manquer.

http://www.anaman.fr/

Les visites guidées et commentées, sont assurées par des bénévoles, membres actifs de l'association :

Horaires de départ des visites :
le mardi : 9 h 00 et 14 h 00
le samedi : 14 h 00 et 15 h 30
Sur rendez-vous uniquement pour les groupes






La petite boutique du musée vend des cartes postales des aéronefs ayant servi dans la marine. Avis aux cartophiles.


EMBRAER XINGU

L' Embraer 121 Xingu est un petit bi-moteur de fabrication brésilienne. Le rayon d'action et la vitesse du Xingu en font un appareil économique et rapide pour transporter, sur des liaisons transverses ou vers les pays européens, cinq personnes et leurs bagages. Sa deuxième mission est la formation des pilotes multimoteurs dans le cadre des normes de la réglementation civile. Conçu pour les missions école, il offre un cockpit équipé d'une double commande et d'une instrumentation complète et bien adaptée au vol.



11 exemplaires en 2011 sur la base de Lann-Bihoué (Flottille 28F)





La flottille 28F est située sur la base aéronautique (BAN) de Lann-Bihoué (Morbihan). Elle met en œuvre des Embraer 121 depuis sa recréation en 2001.
Ses missions sont :Les missions de la 28F sont

la liaison,
la maturation ou vieillissement des pilotes fraîchement issus de l’école,
ainsi que le transport de fret léger (les sièges sont démontables).
La flottille compte actuellement 13 pilotes, sous le commandement du CC David Carré (depuis juin 2013).


ETENDARD IV M

L'Étendard IV est un avion d'attaque léger construit par Dassault et destiné à être embarqué à bord deporte-avions. Il a été construit à 90 exemplaires, mis en service de 1962 à 2000 dans la Marine nationale.

Le premier prototype de l'Étendard IVM fait son vol inaugural le 21 mai 1958. Le second avion dispose de tout le système d'arme, de la perche de ravitaillement en vol et des ailes repliables. Le troisième est équipé d'un réacteur britannique Rolls-Royce Avon et d'un système de soufflage d'aile mais sera perdu lors d'une explosion au sol. Le quatrième est le premier à disposer de la quille sous le nez, qui corrige des problèmes de roulis.


Le premier avion de série décolle le26 juillet 1961. Les 90 exemplaires commandés sont livrés à la Marine nationale entre le 9 décembre 1961 et le 26 mai 1965. Remplacés par les Super Étendard, les derniers Étendard IVM sont réformés en 1991




Flottille 11F



Flottille 15F





Flottille 16F




Flottille 17F






Flottille 59S














Appontage d'un étendard IV sur le Clemenceau. 
Il a été touché par un missile

Le 15 avril 1994, l'Étendard IVP no 115, en mission de reconnaissance, est touché par un missile sol-air en Bosnie-Herzégovine au-dessus de Gorazde. Privé du volet de profondeur, criblé d'impacts, le capitaine de corvette Pierre Clary réussit un exploit de pilotage et, avec l'aide de son équipier, il ramène l'avion à bord du Clemenceau après un appontage à une vitesse supérieure à la normale. Une équipe de télévision présente sur le porte-avions immortalise l'appontage2. L'avion est réparé dans les ateliers de Cuers et reprend son envol un mois et demi plus tard ;



Sources :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dassault_%C3%89tendard_IV


http://www.defense.gouv.fr/marine/organisation/forces/aeronautique-navale/flottilles/flottille-28f


http://www.ffaa.net/aircraft/etendard/etendard_fr.htm



http://www.escadrilles.org/reportages/flottille-28f/

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