07 juin 2019

SNSM 7 juin 2019 La #SNSM est en deuil

Un bateau de sauveteurs en mer s’est retourné au large des Sables-d’Olonne

Un bateau de sauveteurs en mer s’est retourné au large des Sables-d’Olonne, ce vendredi 7 juin, en pleine tempête Miguel. Trois hommes de la SNSM sont décédés. Les quatre autres membres de l’équipage sont sauvés.

La est en deuil suite au décès de 3 de ses sauveteurs bénévoles lors d'une intervention en pleine tempête aux . "Cette disparition tragique provoque une immense émotion dans la famille des " - Xavier de la Gorce, président de la SNSM.




[] Les recherches aéromaritimes se poursuivent au large des pour retrouver le marin-pêcheur disparu du chalutier CARRERA. Le canot de survie, retrouvé vide, est échoué sur les rochers .

 





Amers et Azimut Où sont nos navires 4 juin 2019

Amers et azimut
Situation des principaux bâtiments déployés au 4 juin 2019

55 bâtiments   35 aéronefs    6 536 marins
Mission Clemenceau
PA Charles de Gaulle (océan Indien) + 18 Rafale Marine + 2 Hawkeye + 1 Caïman Marine + 2 Dauphin 
FDA Forbin (océan Indien) + Panther
FREMM Provence (océan Indien) + Caïman Marine
FASM Latouche-Tréville (océan Indien) + Lynx
BCR Marne (océan Indien)

Opération Chammal
FLF Guépratte (mer Méditerranée)
Atlantique 2

Opération Corymbe
PHM Cdt Bouan (océan Atlantique)

CTF 150
FAA Surcouf (océan Indien)

Mission Jeanne d'Arc
PHA Tonnerre (océan Atlantique) + Alouette III
FLF La Fayette (océan Atlantique)

Préparation opérationnelle
FREMM Languedoc (mer Méditerranée) + Caïman Marine
FAA Jean Bart (mer Méditerranée)
BSAOM D'Entrecasteaux (océan Pacifique)
Patrouilleur La Glorieuse (océan Pacifique)
BRS Antarès (océan Atlantique)
BRS Aldébaran (océan Atlantique)
BRS Altaïr (océan Atlantique)

Surveillance maritime
PHA Dixmude (mer Méditerranée)
FREMM Aquitaine (océan Atlantique) + Caïman Marine
FS Ventôse (océan Atlantique) + Panther
FS Germinal (océan Atlantique) + Alouette III
FS Vendémiaire (océan Pacifique) + Alouette III
BSAOM Bougainville (océan Pacifique)
BSAOM Champlain (océan Indien)
BSAM Loire (mer Méditerranée)
BSR Taape (mer Méditerranée)
Falcon 50 (Dakar)

Défense maritime du territoire
FREMM Bretagne (océan Atlantique) + Caïman Marine
PHM Cdt Blaison (océan Atlantique)
PHM LV Le Hénaff (océan Atlantique)
FASM La Motte-Picquet (océan Atlantique)
CMT Croix du Sud (océan Atlantique)
CMT Pégase (océan Atlantique)
PSP Flamant (océan Atlantique)
BBPD Vulcain (océan Atlantique)

Déploiement longue durée
BSAM Seine (océan Atlantique)

Mission hydrographique
BHO Beautemps-Beaupré (océan Indien)
BH Borda (océan Atlantique)

Opérations de guerre des mines 
CMT L'Aigle (océan Indien)
CMT Sagittaire (océan Indien)
365 jours par an, 24h sur 24, sur tous les océans et mers du globe, ce sont en moyenne 35 navires à la mer, 5 aéronefs en vol, 1 sous-marin nucléaire lanceur d'engins en patrouille, des fusiliers marins et commandos déployés, soit près de 5 000 marins sur, sous et au-dessus de la mer pour préserver les intérêts de la France et garantir la sécurité des Français. 

06 juin 2019

Donec : Les filles prennent le pouvoir Nicole Girard-Mangin médecin militaire guerre 14 18

Donec : Les filles prennent le 
pouvoir : Nicole Girard Mangin

Bonjour la compagnie,


Il y a quelques jours avait lieu la « journée du marin » dont l’objectif avoué est de susciter des vocations. Naturellement à cette occasion les préparations militaires marines ont le vent en poupe et sont à l’honneur. L’évènement avait lieu à Cannes où une goélette avait été affrétée. Un de mes amis a envoyé une photo des stagiaires prise sur le grand voilier. On voit trois pov’ matelots, entourés d’un escadron de huit » matelotes » conquérantes, preuve s’il en était que le pouvoir est en train de changer de main.

Il n’en a pas toujours été ainsi vers 1914 les filles étaient reléguées à des postes subalternes et sans avenir. Pour lever la tête hors de l’eau elles devaient être d’une trempe exceptionnelle à l’image de Nicole Girard-Mangin, médecin, maîtresse-femme et …suffragette.




D’origine meusiennne, Nicole MANGIN naît à Paris en 1878. A 18 ans elle entame des études de médecine et se marie deux ans plus tard avec André Girard négociant en vin fortuné. Elle travaille d’abord avec son mari mais en 1903, lasse de compter les bouteilles revient à la médecine. Elle présente sa thèse sur les poisons cancéreux en 1906. En 1914 la voilà au dispensaire de Beaujon.

Quand la guerre éclate, elle ne barguigne pas avec le patriotisme et s’engage. L’armée qui pense avoir affaire à Gérard MANGIN l’envoie comme médecin-auxiliaire à l’hôpital de Bourbonne-les-Bains. Bien en peine de se trouver un uniforme, elle en confectionne un en s’inspirant des femmes médecins britanniques.



Voulant se rapprocher de l’action, elle permute avec un confrère et s’installe à Reims. Elle accomplit son sacerdoce avec rigueur, fermeté et une infinie compassion. Pourtant au début de l’année 1916 mutée à Vacherauville dans un hôpital de campagne à quelques kilomètres de Verdun rien ne lui sera épargné. Femme, on lui interdit l’accès de l’hôpital. Mais son autorité, son charisme, sa compétence ne se discutent pas. Elle se rend indispensable.

Le 21 février 1916, désemparée, elle assiste à la déroute française. Le 25 février l’évacuation est ordonnée, il reste 9 blessés intransportables, elle décide de rester avec eux. Pendant deux nuits, elle connaît l’angoisse avant de ramener quatre des plus atteints à Clermont-en-Argonne, avec son chauffeur. Au cours du détour par Sivry-la-Perche, elle est légèrement touchée par un fragment de mica. Elle parvient à déposer ses patients à Froidos et repart à Bar-le-Duc où sont encore les cinq autres, en pleine zone de combat. Pour ce fait d’armes, elle est promue médecin-major en 1916.

On lui confie alors la direction de l’hôpital-école Edith Cavell à Paris où sont formées les infirmières auxiliaires.

Après la guerre, la terrible épidémie de grippe espagnole se déclare faisant des victimes par milliers. Nicole Girard-Mangin est à nouveau à la manœuvre ferraillant avec l’administration pour donner le meilleur à ses malades.

Elle disparaît il y a juste un siècle, le 6 juin 1919 pour avoir absorbé une trop forte dose de médicaments dans des circonstances qui restent troubles.

A la semaine prochaine

Donec

PS : comme chaque année le lundi de la Pentecôte nous nous rendrons à Fréjus sur la stèle du Thoron pour commémorer trois accidents de l’aéronavale : celui du Thoron, le crash du MD 312 au col de Gratteloup et le super Frelon qui c’est abimé en baie de Saint Tropez
Rendez vous sur la stèle à 10h00 (avenue de Lattre de Tassigny à l’angle de l’avenue du docteur Augier)

04 juin 2019

Michel Serres Marine nationale Philosophe académicien

Michel Serres 

"Je n’ai pas été marin très longtemps, mais dès que vous êtes marin, vous l’êtes pour l’éternité. C’est le sacre dans l’absolu. Vous faites partie d’un autre monde. Par la suite, j’ai un peu navigué, beaucoup sur les paquebots, mais je suis marin pour l’éternité… Je suis attaché à la Marine comme une branche à l’arbre."

Né à Agen, le 1er septembre 1930, Michel Serres entre à l’École navale en 1949 et à l’École normale supérieure de la rue d’Ulm en 1952. Agrégation de philosophie en 1955. De 1956 à 1958, il sert comme officier de marine sur divers vaisseaux de la Marine nationale : escadre de l’Atlantique, réouverture du canal de Suez, Algérie, escadre de la Méditerranée. Doctorat en 1968. Enseigne à Clermont-Ferrand, Vincennes, Paris I et Stanford University.
Élu à l’Académie française, le 29 mars 1990, au fauteuil d’Edgar Faure (18e fauteuil).


Le deuxième Trafalgar

Le 7 décembre 2017
bloc-notes du mois de décembre 2017





Passant place de la Concorde, des milliers de touristes et de Parisiens peuvent lire désormais, affichée en lettres géantes, devant les colonnes de l’ancien ministère de la Marine, une phrase absurde en anglais. En bas et à gauche, mais en petits caractères, ils se consoleront en déchiffrant une traduction pour les nuls en un idiome désormais considéré comme un patois ringard et méprisable : la langue française.

Je parle ici au nom des marins et amiraux de l’histoire, humiliés jadis par l’Angleterre au soir de la bataille navale de Trafalgar. Aucun d’entre eux, je veux dire d’entre nous, n’en oublia jamais la blessure. Ne se révolteraient-ils pas si, revenus, ils voyaient cet aplatissement, cet avachissement, ce « lèche-cul » des puissants de ce monde ?

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les armées nazies avaient multiplié sur les murs de Paris et des villes de France des phrases en allemand. Et nos collabos disaient qu’il fallait bien que nous apprenions les mots des triomphants. Il faut bien qu’aujourd’hui nous soyons assujettis aux diktats des dominants.

Abêtissons-nous, acceptons, tête baissée, l’humiliation de ce deuxième Trafalgar, où l’armée ennemie est composée de nos concitoyens.


J’ai mis un bonnet rouge au vieux dictionnaire

Le 5 décembre 2013

Michel SERRES


Bloc-notes de décembre 2013

Je tiens d’abord à préciser que j’enseigne aux États-Unis depuis quarante-sept ans et que donc je ne suis pas, et de loin, un ennemi de la langue anglaise. Dont je respecte et admire les littérateurs, poètes, écrivains, savants et philosophes.

Mais il s’agit ici des langues en général.




Il existe six mille langues parlées dans le monde, dont plus de la moitié ne jouissent pas encore de l’écriture. Chiffre impressionnant, une langue meurt tous les quinze jours. Les experts pensent qu’en 2100, il n’en restera plus que six cents.

Cette question rejoint celle de la biodiversité. Les espèces vivantes meurent, nos langues suivent cette même destruction.

D’autre part, le monde a toujours ressenti le besoin d’une langue de communication. Dans l’Antiquité, le grec a servi de koinè, c’est-à-dire de langue commune aux marins, aux commerçants et aux savants. Synagogue est un mot grec et non hébreu ; pyramide est un mot grec et non égyptien.



Plus tard, le latin devient, et cela pour des millénaires, la langue universelle du droit, de la science et de la médecine – les travaux mathématiques de Riemann sont encore en latin, et même la thèse de Bergson. Cela dura jusqu’à Vatican II, où l’Église catholique fit retour aux langues vernaculaires ; de sorte qu’au Vatican, aujourd’hui, tout le monde parle anglais.

À l’âge classique, le français joua ce rôle, aujourd’hui l’anglais l’a remplacé. Qui sait si, demain, en raison de la densité ou du poids démographiques, le mandarin ou l’urdu ne prendront pas le relais ?



Mais j’écris le relais : a-i-s ! Tout le monde critique l’enseignement, qu’il faut réformer tant il est mauvais, dit-on, sans s’apercevoir que la fonction pédagogique est aujourd’hui assurée plus par les affiches, la publicité et les médias de tous ordres que par l’école. Comment voulez-vous qu’un instituteur enseigne à ses élèves comment écrire le mot relais, alors que les gosses le voient écrit tous les matins, en passant devant la gare : a-y ?


Et puisque nous sommes à la gare, disons un mot de la décision de la S.N.C.F. de mettre des cours d’anglais à la disposition de ses clients de première classe. Voilà une excellente idée ! Qui deviendra meilleure encore quand sera prise la décision complémentaire de mettre des cours de français à la disposition des voyageurs de seconde classe. Tant il reste vrai que la classe riche ou dominante se distingue des autres, par l’habit, la nourriture et les mœurs, mais aussi et surtout par la langue. Elle parlait latin quand le peuple parlait français : Molière se moque de ce tic chez les juristes et les médecins. Elle parla français quand le peuple rural parlait breton, gallo, alsacien, picard, basque, franco-provençal, catalan ou gascon. À la veille de la guerre que nous n’appellerons plus « guerre de 14 », 51 % des fantassins ne parlaient pas français, mais une langue régionale, de sorte qu’il fallut composer les régiments selon les provinces pour que les combattants se comprennent entre eux.

Rien n’a changé aujourd’hui. Les publicitaires, les financiers, tous leaders ou managers, ne veulent pas parler la langue du peuple. Ils parlent anglais, comme jadis ils parlaient latin ou grec.

Pendant que le français devient la langue des pauvres – la langue du peuple – la langue de la seconde classe.

Bonne idée donc de mettre des cours de français en seconde classe.

Alors, le peuple rira au comique de Molière, pleurera d’émotion aux poèmes de Verlaine, se passionnera aux récits de Maupassant, goûtera les chansons de Brel, le Belge, ou de Brassens le Sétois, bref, nagera dans la culture, pendant qu’en première classe, les riches apprendront le marketing, le merchandising, le leadership, bref, toutes les techniques à faire du fric, en trompant et tondant le plus souvent les voyageurs de la seconde classe.

Mais, comme les Bretons, ceux-ci peuvent aussi mettre le bonnet rouge. Victor Hugo l’avait même déjà dit : « J’ai mis, disait-il, un bonnet rouge au vieux dictionnaire. »

D’où mon idée, aussi simple que douce.

J’en appelle aux voyageurs de la seconde classe : qu’ils n’achètent jamais un produit désigné en anglais ; qu’ils n’obéissent jamais à toute publicité rédigée en anglais ; qu’ils n’entrent jamais dans « un shop », mais toujours dans une boutique ; qu’ils n’aillent jamais voir un film dont le titre n’est pas traduit…

…qu’ils fassent la grève douce de la langue.

Croyez-le bien : dès que baissera d’un point le chiffre d’affaires de ces parleurs d’un sabir qu’eux-mêmes ne maîtrisent pas, ils reviendront vite à notre langue qu’ils assassinent et mettent en danger.

Michel Serres
de l’Académie française


sources :


http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/michel-serres

http://www.academie-francaise.fr/le-deuxieme-trafalgar


Ecole Navale 

01 juin 2019

BSAM SEINE A604 SPID V 11314 Sainte Hélène RIO Campagne Jeanne d'Arc Humour

Les timbres à date marqueraient-ils les dates d'arrivée chez le destinataire?

BSAM SEINE  A604 SPID  V 11314 1er juin 2019


Encore un miracle... ces plis du BSAM SEINE portant le TàD V SPID 11314 datés du 1er juin 2019 sont arrivés le 1er  juin. Plus vite que les mails...

Encore une fois ces plis ne correspondent à rien.... et ne présentent aucun intérêt car

les dates du TàD sont erronées et ne correspondent pas aux dates d'escales.

Je comprendrais que le pli arrive en retard transmis par une dépêche ultérieure à condition que la date du TàD corresponde à la date de l'escale.. 

Donc destination poubelle...






Pour mémoire, parti de Toulon à la fin du mois de mars, le Bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Seine a réalisé la première escale de son déploiement de longue durée (DLD) à Dakar les 8 et 9 avril 2019.

Ce déploiement de longue durée vise à parfaire la maîtrise du bâtiment par l’équipage et à vérifier que les capacités militaires du bâtiment correspondent aux besoins exprimés par la Marine nationale.





Les deux jours à Dakar ont été mis à profit de représentants de différents organismes sénégalais, parties prenantes de l’action de l’Etat en mer : marine, sapeurs-pompiers, gendarmes maritimes, services environnementaux… La première journée a été dédiée à une présentation élaborée de concert avec les Eléments Français au Sénégal (EFS) sur la politique d’Action de l’Etat en Mer de la France et sa politique de lutte anti-pollution, en s’appuyant notamment sur le cas récent du Grande America.

La deuxième journée, plus pratique, s’est déroulée en mer pour présenter le matériel du bord, à l’image du barrage anti-pollution d’une longueur totale de 300 mètres et du canon à eau. Le personnel embarqué a également bénéficié d’une visite du BSAM par l’équipage A.


Le BSAM Seine serait passé à Sainte Hélène autour du... 17 avril 2019 bien avant la date du Timbre à date 
The French Navy offshore patrol ship ‘Seine’ is expected to arrive at St Helena this weekend – her exact arrival time is still to be confirmed. The vessel is calling at the Island en route from Senegal.
During her stay in St Helena waters, the Ship’s company will visit the French properties on the Island and host an on board reception for invited guests. Her Excellency Governor Lisa Honan will also host the crew at Plantation House.
The ‘Seine’ will depart the Island at 8am on Monday, 22 April 2019.
#StHelena #Seine #FrenchNavyVisit 

Fin avril, le Bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Seine a intégré le groupe Jeanne d’Arc dans la zone sud de l’océan Atlantique. Composé du Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre et de la Frégate type La Fayette (FLF) La Fayette, il avait a quitté l’Afrique du Sud le 19 avril dernier.



Cette intégration s’est faite dans le cadre de son déploiement longue durée (DLD). Elle offre aux équipages un éventail plus large de possibilités de préparation opérationnelle : mise en œuvre de l’équipe de visite, manœuvres aviation, évolutions tactiques, tirs, etc.

« C’est incroyable de se retrouver au beau milieu de l’océan Atlantique Sud ! » témoigne au petit matin le chef de quart du PHA Tonnerre devant la silhouette qui apparaît à l’horizon du BSAM Seine.





Cinq midships, embarqués sur le Tonnerre avec l’Ecole d’Application des officiers de marine (EAOM) ont eu la chance d’être hélitreuillés sur le BSAM Seine pour un embarquement de 6 jours. L’occasion pour eux d’effectuer du quart et de conduire différents types d’exercices sur un autre type de bâtiment. Homme à la mer, évolution tactique, avarie de barre ou encore lutte incendie : ces différents entraînements se conduisent différemment sur un PHA de 22 000 tonnes comptant 600 membres d’équipages et sur un BSAM qui compte 17 marins. Pleinement intégrés à l’équipage du BSAM Seine, les midships ont également pu découvrir les différentes missions dévolues à ce bâtiment polyvalent (remorquage, assistance, lutte anti-pollution etc.).

Le PHA Tonnerre, la FLF La Fayette et le BSAM Seine ont ensuite mis le cap vers l’Amérique du Sud et plus particulièrement vers le Brésil.






Jeudi 2 mai, le groupe Jeanne d’Arc a accosté dans le port de Rio de Janeiro (Brésil). Le PHA Tonnerre et la frégate La Fayette sont accompagnés par le BSAM Seine, en déploiement de longue durée avant son admission au service actif.

Les 3 bâtiments devraient rester à quai jusqu’au 7 mai, il n’est pas prévu de visites pour le grand public.

La marine brésilienne indique qu’il y aura un exercice entre les porte-hélicoptères brésilien et français à partir du 7 mai.

Le 8, le porte-hélicoptères brésilien Atlântico participera à ces exercices avec 6 autres bâtiments brésiliens : 4 frégates, une corvette et un navire de débarquement de chars de combat.

L’exercice se terminera le 10 mai à Vitória (état d’Espírito Santo).


https://lecap.consulfrance.org/Escale-du-Groupe-Jeanne-d-Arc


31 mai 2019

Humour dans le carré par Donec :en regardant RMC découvertes

En regardant RMC Découvertes 

par DONEC

Bonjour la compagnie,
R M C découvertes est une chaîne documentaire où se croisent des reportages lénifiants et de véritables enquêtes de l’Histoire. Ces jours-ci, elle évoquait longuement les « Einsatzgrouppen », organisation d’assassins enrégimentés aux ordres du gang qui avait pris le pouvoir en Allemagne vers 1933.

On est consterné par la férocité de ces hommes dont les chefs sont de brillants universitaires. Ce qui ne gâte rien dans l’ignoble c’est qu’en Ukraine et dans les pays baltes, en 1943, les pires crimes sont perpétrés par des supplétifs locaux à leur solde. Ils vont assassiner femmes et enfants avec une incroyable sauvagerie.





Je ne peux m’empêcher de penser au mot de Céline « la sale âme héroïque et fainéante des hommes » et à l’effrayante absurdité de ces vies brisées.

Ces meurtres de masse ne furent pas le privilège des Teutons. Les soviets et leurs épigones chinois ne sont pas en reste. La Révolution Culturelle chère à notre apôtre de l’existentialisme et à son égérie, tracèrent les nouvelles frontières de l’ignoble…dans le sens de l’Histoire heureusement.

Après tous ces drames nous pouvions penser que l’Homme allait lever le pied. Il n’en fut rien. En 1994, au Rwanda, une partie de la population aiguillonnée par l’infâme radio des « mille Collines » et cinquante années de haine a passé l’autre moitié de la population au fil de la machette. Le monde entier observait la scène …les bras ballants.





Lénine (un autre criminel fou), comme Marx, prétendaient que la violence était accoucheuse d’Histoire. Naturellement le détonateur de cette violence, c’est la haine imaginaire pour un bouc émissaire à sale gueule.
Les pays européens, ont atteint un niveau de vie que nous envieraient nos ancêtres. Depuis soixante-dix ans nous n’avons pas connu de conflits majeurs. Nous disposons de mille outils qui permettent un exceptionnel accès à la culture. Les loisirs de toutes sortes sont à la portée du plus grand nombre.

Mais cela ne suffit pas, le mécontentement puis la haine envahissent villes et campagnes, on manifeste, on insulte et on pleure le « bon vieux temps » à jamais disparu. Le monde entier s’enfièvre. Tout cela fait froid dans le dos quand on connaît l’arsenal nucléaire que chacun entasse dans sa cave et dans son grenier.

Ce serait bien le Diable si un de ces jours un docteur Folamour n’appuyait pas sur le bouton histoire que nous nous retrouvions réduits à l’état de crêpes carbonisées.

Restons optimistes malgré tout et à la semaine prochaine.

Donec

30 mai 2019

Canonnière PEI HO Chine Tangkou forts Takou guerre de l'Opium

Canonnière Pei Ho Tongkou Chine 

Une carte postale postée à Plouhinec  le 26 mai 2010 à destination de Lorient et arrivée le 27 va nous permettre d'évoquer la Chine, les canonnières et le port de Tongkou orthographié Tangkou, Taku, Taku...

La carte sans légende représente une japonaise assise à une table devant un livre. la main droite soutenant la tête. Une tristesse dans le regard, elle semble être ailleurs... Nuit de chine, nuit câline... de nombreuses prostituées japonaises étaient présentes en Chine et en Indochine.

Un cachet bleu PEI HO - Service Marine  TONGKOU - CHINE


Le scripteur de la carte postale dit " Je viens de recevoir mon ordre de rappel pour le 1er juin annulant mon départ pour Brest. Respectueusement à vous"

La carte est adressée à Monsieur Peronnet 1er maître de mousquèterie au bataillon de fusiliers de Lorient.
Lors de la seconde guerre de l'opium en août 1860, les troupes franco-britaniques prennent les forts du PEi HO. Cette victoire permet de prendre Tiajin et l'accès à la capitale Pékin. C'est la chute de l'Empire Qing.




En 1859, après le refus de la Chine d’autoriser l’établissement d’ambassades à Pékin comme stipulé dans le traité de Tianjin, une force navale sous le commandement de l’amiral Sir James Hope encercla les Forts Peiho gardant l’embouchure de la rivière Hai He, mais subit des dommages et fit retraite sous la couverture d’un escadron naval de la marine américaine commandé par Josiah Tattnall.


Amiral Protet

En 1860, une force anglo-française se réunit à Hong Kong. En février, le général Cousin-Montauban demande au contre-amiral Protet de reconnaître les possibilités de débarquement au nord de Peï-Ho.



Le 1er août 1860, le général Cousin-Montauban et le corps expéditionnaire débarquent sur la plage de Peh-Tang, tandis que la flotte procède au bombardement des forts du littoral. Les Chinois n'opposèrent qu'une faible résistance, et abandonnèrent Peh-Tang qui tomba sans combat. En revanche, onze jours seront nécessaires pour sortir de la boue de l'estuaire et redéployer les troupes.
L'offensive reprend le 12 août avec une manœuvre d'enveloppement. Rapidement, les forts de Tang-ku de deuxième ligne, pris à revers, doivent cesser toute résistance.





Six jours de plus pour acheminer de la logistique et l'artillerie et le 18 août, la brigade mixte d'infanterie de marine reprend l'offensive. Le feu chinois redouble d'intensité, stoppant net le 102e de ligne.
Le 21 août, la 4e brigade britannique et le général Collineau, à la tête d'un bataillon de marsouins, tentent alors un coup de force. Munis d'échelles, les hommes partent à l'assaut du fort principal. Les Chinois tentent vainement de les arrêter, à coup d'artillerie, de longues piques et de mousqueterie. A court de munitions, ils sont contraints de déverser tout ce qu'ils trouvent pour stopper l'ascension des marsouins. 



En vain. Les hommes se cramponnent fermement aux échelles, et finissent par submerger les Chinois. Le commandant Testard pénètre le premier dans le fort, suivi par le drapeau du 67e (South Hampshire). Toutefois, la lutte continue avec acharnement pendant trois heures à l'intérieur de l'enceinte contre les derniers survivants.
Les forts sérieusement endommagés, les troupes du général Sengge Rinchen sont contraintes de se retire

La carte postée dans le Morbihan et portant le cachet du Pei Ho provient très certainement du bâtiment stationné à Tongkou.On peut supposer que l'expéditeur a été sur le bord lors d'un séjour en Chine.
Canonnière PEI HO

Pendant la guerre des Boxeurs (ou Boxers), la Marine avait créé à Tongkou, à l’embouchure du Pei-Ho un Centre administratif du Pei-Ho destiné à servir de base de transit pour les transports maritimes à destination de nos forces d’occupation. Cet organisme était relativement important puisque son état-major comprenait 1 lieutenant de vaisseau, 1 commissaire de 1ère classe et 2 médecins de 2ème classe. 

En 1905, ayant perdu son utilité, ce centre fut supprimé, mais, pour maintenir une présence dans le golfe de Petchili, un des remorqueurs de Tongkou, le Lieutenant Contal, construit en 1901, fut transformé en canonnière par l’installation de 3 canons-révolvers et rebaptisé Pei-Ho.

Canonnière PEI HO

1905-1922 : sur le fleuve Pei-Ho, stationnaire à Tongkou
26.03.1906 : abordé par le vapeur Amping, dégâts modérés, en réparations jusqu’au 11 mai
15.04.1908 : amarré à son appontement de Tongkou, le Pei-Ho est abordé par le vapeur Koonshing. Les dégâts sont importants, le bâtiment doit passer au bassin
Etat-major en janvier 1911 :
La canonnière était amarrée à Tientsin, à usage de centre administratif.

Commandant : Fernand Collin, Enseigne de vaisseau.
Médecin de 2e classe : Francis Le Page.

Liste établie d’après les travaux de Gilles Jogerst.


PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...