25 mars 2020

1863 l'Ecole navale Impériale De Jousselin Brest

ECOLE NAVALE Impériale 

année scolaire 1862 1863

Marie Charles Michel de JOUSSELIN (1844 - 1923)Né le 6 juin 

Il entre dans la Marine en 1861 (port BREST), il est nommé Aspirant le 1er août 1863 puis Enseigne de vaisseau le 1er septembre 1867



Il prend les trois gallons de Lieutenant de vaisseau le 7 janvier 1874

Du 1er janvier 1879 à1881 il est au port BREST.

Chevalier de la Légion d'Honneur, le 3 février 1880

Le 27 avril 1883, détaché en congé sans solde et Hors cadre à la Compagnie Générale Transatlantique.




La Bretagne est le dernier paquebot d'une série de quatre navires-jumeaux mis en chantier en 1884, tous entrés en service en 1886. Les trois autres étant : La Champagne, La Bourgogne et La Gascogne.





Armé à Saint-Nazaire le 2 juillet, les chaudières éprouvées le 25. Après les essais en mer il quitte Saint-Nazaire le 5 août et gagne Le Havre le 7 du même mois , chargé de lest et avec un équipage réduit à 155 hommes. 



Il est mis en service le 14 août 1886 sur la ligne Le Havre—New York qu'il rejoint le 22. Il assure ensuite la liaison à raison d'un aller-retour par mois, la traversée prenant 8 jours.

Le premier commandement est confié à Michel de Jousselin lieutenant de vaisseau en disponibilité sans solde détaché à la Compagnie générale transatlantique.



Lors de sa 3e traversée Le Havre-New-York, en octobre 1886, il embarque la délégation française accompagnant Auguste Bartholdi pour l'inauguration de la Statue de la Liberté






L'école navale 

le document est un relevé des notes d'un élève de l'Ecole navale Impériale daté de janvier 1863. Ce relevé est plié et posté à son destinataire.



En 1827 par décision du gouvernement de Charles X, est rétablie à Brest une école embarquée sur un vaisseau-école, l'Orion qui prend le nom (confirmé en 1830) d’École navale. 
L'École restera embarquée (à flot) jusqu'en 1914, date à laquelle elle est transférée à terre. Elle est aujourd'hui implantée au sud de la rade de Brest, à Lanvéoc, dans l'anse du Poulmic.

Les élèves de l'École navale sont surnommés Bordaches, à partir du nom des vaisseaux baptisés Borda (trois successifs entre 1840 et 1913) et qui ont accueilli l'École navale jusqu'en 1913.

Lettre de Brest taxée 30 TàD type 14 Brest 26 janvier 1863

Tampon Ecole navale  Tà D type 14 Saint-Georges sur Loire janvier 1863




C'est en 1863, qu'on transfère l'École sur le Valmy (devenant Borda deuxième du nom), puis en 1890 sur L'Intrépide. La lettre du 15 janvier 1863 est émise du Borda.


L'élève De Jousselin se trouve en fin du 2e tiers du classement des élèves - 41e sur 69 -
Ce document les punitions en vigueur en 1863 : 
  • Vigie
  • Police 
  • jours de Prison
  • jours de Cachot
  • jours d'Amiral 

Merci à CB pour le document 

24 mars 2020

Lettre de Crimée 1856

Lettre de Crimée 1856 


Nous avions déjà évoqué dans un article précédent un courrier adressé de l'armée d'Orient à Besançon d'un dénommé Martin qui avait traversé vers 
Constantinople sur la Didon
Cette nouvelle lettre est datée du 12 mai 1856 et arrive à Besançon le 27.




Didon, riche princesse phénicienne, doit quitter son pays à la suite de l'assassinat de son mari. Elle passe par Chypre, puis poursuit sa route jusqu'à la côte de l'Afrique. Elle y fonde Carthage, refuse d'épouser Largas, roi de Mauritanie, prépare ses funérailles et se poignarde. Cet acte si énergique lui fit donner le nom de Didon, femme de résolution, au lieu de celui d'Élissa qu'elle avait porté jusqu'alors. La Didon porta ensuite les noms de Duchesse de Berry et de Résolue

Frégate la Didon de 1er rang de 60 canons 1825-1867 (lancée en 1828) Leroux (plan type Commission de Paris 1824) Toulon 30 canons de 30 28 caronades de 30 2 canons de 18 Frégate à poupe ronde



La guerre de Crimée oppose donc de 1853 à 1856 l'Empire russe à une coalition formée de l'Empire ottoman, de la France, du Royaume-Uni et du royaume de Sardaigne.
Provoqué par l'expansionnisme russe et la crainte d'un effondrement de l'Empire ottoman, le conflit se déroula essentiellement en Crimée autour de la base navale de Sébastopol. Il s'acheva par la défaite de la Russie, entérinée par le traité de Paris de 1856.



Congrès de Paris

par Édouard-Louis Dubufe







La décision d'attaquer la Crimée fut prise sans véritable préparation
Les commandants alliés ne disposaient d'aucune carte de la péninsule et ignoraient l'importance des défenses russes. Par ailleurs, la lecture de récits de voyages les avaient convaincus que le climat y était doux, ce qui, associé à la croyance en une victoire rapide, les fit négliger les préparatifs pour un combat hivernal. De leur côté, les soldats n'avaient pas été informés de leur destination et certains pensaient qu'ils seraient déployés dans le Caucase. Même après avoir pris la mer, le lieu de l'attaque faisait débat, mais il fut décidé de débarquer le 14 septembre dans la baie de Kalamita près d'Eupatoria à 45 kilomètres au nord de Sébastopol. Si le débarquement français fut achevé en moins d'une journée, celui des Britanniques fut particulièrement chaotique et dura près de cinq jours. Ce retard réduisit les chances de succès d'une attaque surprise contre Sébastopol et l'avancée vers le sud ne débuta que le 19 septembre.


Lettre pour Besançon taxée 30 TàD Armée d'Orient Crimée 13 mai 1856 

Les températures chutèrent durant la deuxième semaine de novembre et une violente tempête, le 14 novembre 1854, ravagea les campements alliés et coula plusieurs navires dont le steamer anglais Prince transportant des uniformes d'hiver. 



Cette tempête, étudiée par le météorologue Emmanuel Liais, est à l'origine de la création du premier service météorologique français. L'astronome Urbain Le Verrier démontre, en effet, à l'Empereur Napoléon III que les armées auraient pu être prévenues à l'avance de l'arrivée de la tempête si un réseau d'observations relayées par le télégraphe avait été en place. La pluie, la neige et le froid remplirent les tranchées de boue et transformèrent en fondrières les chemins reliant les ports aux positions sur les hauteurs ; les chevaux de trait surmenés et manquant de fourrage moururent en grand nombre et cela compliqua fortement le ravitaillement des troupes



Cachet arrivé Besançon 27 mai 






Aimable Jean Jacques Pélissier, duc de Malakoff est un militaire français devenu maréchal de France, né le 6 novembre 1794 à Maromme et mort à Alger le 22 mai 1864. Artilleur de formation, il sert ensuite dans l'état-major et remplit à de nombreuses reprises les fonctions d'aide de camp. Il participe ensuite à la conquête de l'Algérie et en ressort quinze ans plus tard avec le grade de général de division. Appelé en Crimée pour y prendre le commandement en chef des troupes françaises, il est fait maréchal de France après la chute de Sébastopol le 12 septembre 1855.










Au camp le 12 mai 1856

Chère Maman 

Je commence ma lettre par te dire que je me porte de mieux en mieux, l’autre jour j’ai entendu le colonel qui disait en me voyant passer, tenez regardez Martin, il va bientôt crever dans sa peau, enfin quand tu me reverra chère Maman, tu ne pourras jamais te figurer comme j’étais mal portant cet hiver J’ai maintenant une vraie figure de chanoine.
Enfin j’espère bientôt te le prouver par ma présence , tout le premier corps est déjà embarqué bientôt viendra notre tour, on dit que nous embarquerons avec le Maréchal Pélissier, car c’est nous qui fournissons son service nous lui servons pour ainsi dire de garde.
Je crois qu’on nous fait faire quarantaine à notre retour en France , à cause du typhus qui règne toujours. 






Après cela je pense bien que le colonel ne nous refusera pas une permission , tu penses qu’après une aussi longue séparation j’aurai un bien grand plaisir à revoir ma bonne petite famille.
Remercie mon bon frère Léonce de la lettre qu’il m’a envoyée, j’en attends quoique cela j’espère bientôt en recevoir une de toi.
Je crois que jamais nous ne serons si heureux qu’ici, aussi après avoir passer quelques temps en France près de vous je voudrais revenir en Crimée, il n’y a rien au monde comme la vie de campagne.
Je te dirai entre parenthèse, chère maman que les fonds sont bougrement bas.
Adieu chère Maman embrasse bien pour moi, mon père, Léonce, Georges et Abel.
Je ne puis me rappeler si je l’ai déjà vu quand j’étais en permission, mais je n’en suis pas certain.
Ton fils qui t’aime de tout son cœur.










http://envelopmer.blogspot.com/2016/09/une-lettre-de-constantinople-1855.html

23 mars 2020

Guerre 1939 - 1945 congés d'armistice

Congés d'armistice

L’armée d’armistice : l’armée nouvelle

La défaite de l’armée française en juin 1940 la laisse complètement désorganisée et quasiment anéantie. La convention d’armistice signée le 22 juin 1940 autorise la reconstitution, en zone libre, d’une armée de terre métropolitaine de 100 000 hommes, créée le 25 novembre 1940 et destinée exclusivement au « maintien de l’ordre intérieur ».
serment des préfets  sources ECPAD 
Cette armée d’armistice comprend 100 000 hommes en France (dont 6 000 gardes mobiles), auxquels s’ajoutent 60 000 gendarmes, 10 000 pompiers de Paris et 15 000 travailleurs coloniaux (malgaches et indochinois stationnés dans le sud-est de la France).

La répartition par département est d’un régiment d’infanterie et, par région militaire, d’une brigade d’artillerie avec un régiment de 75 et un régiment de DCA, d’une brigade de cavalerie mécanique et portée et d’unités du génie.5


Il faut adjoindre à ces effectifs ceux de la Marine (60 000 hommes) et ceux de l’armée de l’air(80000 hommes) ainsi que ceux de l’Empire français (220000 hommes environ, évoqués infra avec l’armée d’Afrique).



le maréchal reçoit une francisque des élèves de Tulle

Les conditions de l’armistice (22 juin 1940) sont rudes pour la Marine. L’article 8 exige que la flotte française, bien qu’invaincue, soit désarmée. L’amiral Darlan, chef d’état major depuis 1937, joue un rôle essentiel auprès du maréchal Pétain. La Marine nationale, de ce fait, se sent solidaire du gouvernement. Certaines unités cependant échappent à son autorité comme la force X, escadre spécialement formée pour faire face à une intervention de l'Italie en Méditerranée orientale. Basée à Alexandrie, commandée par le contre-amiral Godfroy, elle est en fait sous l’autorité du vice-amiral britannique Cunningham.
Après l’Armistice du 22 juin 1940, le gouvernement de Vichy a opéré un dégagement des cadres de l’armée avec le bénéfice d’un congé d’Armistice rémunéré. Les personnels non concernés et démobilisés ont alors pu s’engager dans l’Armée d’Armistice. Lors de la dissolution de cette armée, le 8 novembre 1942, les militaires ont pu être placés à leur tour en congé d’Armistice.





Dès janvier 1941 le régime de Vichy décide de mettre à l'écart tous les hommes politiques de la IIIe République, surtout ceux qui ont voté contre les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain le 10 juillet 1940.




Sont alors internés les personnages influents de la presse ou du monde des affaires, ceux qui sont tenus pour responsables de la guerre et de la défaite, en somme tous les ennemis du régime de Vichy.

Les lieux choisis pour devenir des prisons d'Etat sont des hôtels luxueux de la ville de Vals les bains, au sud de l'Ardèche. Parmi eux, on trouve l'hôtel des Bains, l'hôtel du Vivarais et le château Clément . Ils seront équipés de clôtures, barreaux aux fenêtres, puis des fils barbelés.

Parmi les personnalités célèbres internés, on peut citer :

- Paul Reynaud
- Louis de Rotschild
- Vincent Auriol
- Jules Moch
- Marx Dormoy
- Marcel Bloch.


La Marine se replie en Zone libre, Vichy bien entendu, Clermont ferrand mais aussi Vals les bains en Ardèche.



DE TRIBORD A BABORD L'APPLICATION DES LOIS RELATIVES AUX CONGES D'ARMISTICE

A l'issue du congé d'armistice dont peuvent bénéficier sous réserve de conditions que nous avons définies la dernière fois les officiers et officiers mariniers maintenus en service dans la zone occupée, au même titre que ceux qui servent toujours dans la zone non occupée, les titulaires ne peuvent être réintégrés dans les cadres que par décision de l'amiral de la Flotte, secrétaire d'Etat à la Marine, et dans la limite des besoins d'encadrement résultant de l'organisation de l'armée de mer du temps de paix.

En cas de non-maintien au service, les intéressés sont admis, soit à faire valoir leurs droits à pension, s'ils remplissent les conditions requises stipulées par la loi du 14 avril 1924, soit à bénéficier de dispositions particulière dans des conditions prévues par les lois du 19 septembre 1940 fixant les mesures de dégagement des cadres prises à l'égard des officiers et officiers mariniers.

Pour le calcul des pensions. le temps passé en congé d'armistice est considéré comme ayant ouvert le droit iL la solde à terre n° 1. en ce qui concerne 1es officiers, et d la solde n" 2 pour les officiers mariniers. Toutefois, pour les titulaire de congés qui ont fait connaître dans un délai de quatre mois. à partir du 20 septembre 1940, date de promulgation des lois de dégagement des cadres. leur désir de quitter définitivement la marine. les pensions accordées en exécution des dites lois, seront calculées d'après la solde afférente au grade et à 1 échelon de solde détenus par les intéressés, au moment de leur radiation des cadres, sans qu'il soit tenu compte de la solde moyenne des trois dernières années, comme l'a prescrit l'article 2 de la loi du. 14 avril 1924.


Notons que toutes les dispositions relatives aux congés d armistice sont applicables aux divers corps civils de la marine crées par les lots du 26 août 1940. qui ont remplacé des corps militaires correspondants de l'armée de mer. soit dans les services a terre soit même à bord des bâtiments de la Flotte. Louis d'Armor.



À partir de novembre 1942, à la suite du débarquement allié en Afrique du Nord, l'Armée d'armistice cesse d'exister : d'une part, les unités stationnées en Afrique basculent massivement du côté des Alliés et s'engagent dans l'Armée française de la Libération, et d'autre part, les unités restées en métropole sont dissoutes sur ordre d'Hitler le 27 novembre 1942, procédure exécutée en décembre de la même année.

sources :

21 mars 2020

Censure cambodgienne 1970 agressions vietcong et nord vietnamienne


Censure cambodgienne 1970 agressions vietcong et nord vietnamienne





La guerre civile cambodgienne oppose les forces du Parti communiste du Kampuchéa, les « Khmers rouges », leurs alliés de la république démocratique du Viêt Nam (Nord Viêt Nam) et du Front national de libération du Sud Viêt Nam (Việt Cộng) à celles du gouvernement du Royaume du Cambodge qui devient après octobre 1970, la République khmère, soutenue par les États-Unis et la république du Viêt Nam (Sud Viêt Nam).



Timbre à date du 20 août 1970 de Phnom-Penh R.P. pour Paris, tarif de 90 riels par avion pour une lettre de moins de 20g.
Empreinte humide rouge sur trois lignes 
CENSURE
CAMBODGE AGRESSE PAR IMPERIALISTES
VIETCONG ET NORD-VIETNAMIENS"
Afin de mieux comprendre l'existence de ces cachets, un petit rappel historique est nécessaire. Entre le « monde libre » et le bloc communiste le prince Norodom Sihanouk au Cambodge choisit la neutralité, ce qui ne l'empêche pas d'entretenir de bonnes relations avec la Chine populaire. Ce dernier rejette en novembre l963 l'ingérence et l'aide américaine craignant d'être entraîné dans le conflit vietnamien. II ne peut pour autant éviter les répercussions de la guerre du Vietnam sur le Cambodge. Les Viêt-congs s'infiltrent régulièrement dans le pays, poursuivis par des troupes américano-vietnamiennes. Un mouvement populaire anti-viêt-công se développe au Cambodge et des intellectuels reprochent à Sihanouk son attitude envers les Khmers rouges. 


Timbre à date du 11novembre 1970 de Phnom-Penh R.P. pour Marseille tarif de 90 riels par avion
pour une lettre de moins de 20g.
Empreinte humide rouge sur trois lignes 
CENSURE
CAMBODGE AGRESSE PAR IMPERIALISTES
VIETCONG ET NORD-VIETNAMIENS"

La haine des Cambodgiens pour les Vietnamiens a toujours été vive et ne date pas de cette période. Cette contestation aboutit le 18 mars 1970 à un vote de la Chambre destituant ce dernier de ses fonctions de chef de l'État. Le prince part pour la Chine populaire et lance un appel à la rébellion contre le gouvernement du général Lon Nol, pro-américain. Le pays accepte l'aide économique et militaire des États-Unis. 


Timbre à date du ! décembre 1970 de Phnom-Penh R.P. pour le Havre, tpar avion
Empreinte humide rouge sur trois lignes 
CENSURE
CAMBODGE AGRESSE PAR IMPERIALISTES
VIETCONG ET NORD-VIETNAMIENS"

Pol Pot


Le 30 avril 1970, des unités américaines et sud-vietnamiennes interviennent au Cambodge, en marge de la guerre du Vietnam. Les villes sont contrôlées par les troupes gouvernementales, tandis que les territoires à l'est du Mékong et une partie de ceux à l'ouest du fleuve étaient aux mains des maquisards sihanoukistes, d'éléments du parti communiste du Kampuchéa et de Viêt-congs.


La République khmère est proclamée le 9 octobre 1970 et cessera d'exister en 1975 pour laisser place aux Khmers rouges. Une terrible guerre civile débute qui fera 1,7 million de morts


https://www.herodote.net/17_avril_1975-evenement-19750417.php

20 mars 2020

PA Charles de Gaulle GAN Europe du Nord 2020 mission FOCH

PA Charles de Gaulle GAN Europe du Nord 2020 mission FOCH


En 2010 le porte-avions Charles de Gaulle passait le cercle polaire. Il entame avec la Mission Foch 2020 une nouvelle mission en Atlantique nord.
Parti de Brest lundi après avoir passé le week-end à la pointe Bretagne, le groupe aéronaval emmené par le porte-avions français a mis le cap sur l’Europe du nord. Après avoir remonté la Manche, il entre en mer du Nord. Une première depuis avril 2010. A l’époque, le Charles de Gaulle avait pour la première fois atteint le cercle polaire, ce qui lui avait notamment permis de poursuivre ses opérations malgré le nuage de cendres du volcan islandais Eyjafjöll, dont l’éruption avait paralysé à l’époque une grande partir du trafic aérien sur l’hémisphère nord.
© Mer et Marine https://www.meretmarine.com/fr/content/le-charles-de-gaulle-en-mer-du-nord

PA Charles de Gaulle Passage du cercle polaire 17-4-2010

Quelques photos du départ de Brest



Mer et Marine 
Une erreur s’est glissée dans notre article d’hier concernant la seconde partie du déploiement du groupe aéronaval (GAN), qui évolue désormais en Europe du nord. Nous indiquions que l’escale du Charles de Gaulle prévue en Scandinavie était à ce stade toujours maintenue. C’est le cas pour le moment, mais pas comme nous l’écrivions hier en Norvège, elle devrait en fait se dérouler au Danemark. 


Le porte-avions y ferait relâche au mouillage. Le programme demeure évidemment soumis aux aléas de la crise du coronavirus, qui se répand en Europe et perturbe l’activité de tous les pays. Il a déjà entrainé l’annulation de l’exercice OTAN Frisian Flag, auquel devait participer le GAN. Pour l’instant, l’intégration du porte-avions français et de son escorte à l’exercice britannique Joint Warrior entre l’Irlande et l’Ecosse (programmé du 28 mars au 9 avril) est en revanche maintenue. 




Mais là aussi, cela peut évoluer en fonction de la situation au Royaume-Uni. Quant au retour du Charles de Gaulle à sa base de Toulon, initialement prévu début mai, il devrait être avancé à la fin avril, tout dépendant là encore des impératifs opérationnels.


PA Charles de Gaulle Passage du cercle polaire 17-4-2010


© Mer et Marine https://www.meretmarine.com/fr/content/charles-de-gaulle-la-prochaine-escale-devrait-se-derouler-danemark-et-non-en-norvege?xtor=EPR-56-20120118[Newsletter_V2_Drupal]-20200320-[_2]

Merci à Bernard Hily et à nos copains - Gérard Bosch -de la pointe Bretagne pour les photos du départ du CDG

La grippe espagnole et la guerre de 14-18

La grippe espagnole et la guerre de 14-18 le Calédonien à Lorient

Coronavirus et confinement nous oblige à parler des pandémies et de la grippe espagnol sous le contrôle des services de santé et des TAAF. Pour ma part j'applique strictement les médications et le traitement hydroalcoolique ( en interne et provençal et anisé pour moi). Je vais donc vous parler de Lorient et du Calédonien vers 1918.




La pandémie grippale de 1918, dite « grippe espagnole », est une pandémie de grippe due à une souche (H1N1) particulièrement virulente et contagieuse de grippe qui s'est répandue de 1918 à 1919. Bien qu'étant d'abord apparue aux États-Unis puis en France, elle prit le nom de « grippe espagnole » car l'Espagne – non impliquée dans la Première Guerre mondiale – fut le seul pays à publier librement les informations relatives à cette épidémie.

Dans le même temps, les premiers cas sont signalés en Europe, le virus y est probablement apporté par le biais de renforts américains venus aider les armées alliées. Une semaine plus tard, début octobre 1918, c'est l'ensemble du territoire des États-Unis et de l'Amérique du Nord qui est atteint. Il aura suffi de 15 jours à ce virus pour être présent sur l'ensemble de ce continent Nord-Américain.

A Lorient




Le député Gustave de Kerguézec réclame des comptes au ministre de la Marine, Georges Leygues


Le parlementaire accuse en effet la Royale de ne pas avoir pris, à Lorient, les dispositions qui s’imposaient. 
Le commandement a en effet décidé de regrouper les victimes de la grippe sur le Calédonien, un navire présenté par Gustave de Kerguézec comme étant « un bateau mal tenu, malpropre, dont les moyens d’hygiène font complètement défaut ». 




Il est vrai que ce bâtiment n’est pas le plus moderne de la marine française d’alors : construit aux chantiers navals de Saint-Nazaire et lancé en 1884, le Calédonien est un trois-mâts de 4 300 tonneaux dont la coque en fer cale plus de 6 mètres de tirant d’eau. Conçu initialement pour un équipage de 380 personnes, il est transformé par la suite en navire-école puis en caserne flottante et, enfin, en hôpital pendant la Grande Guerre. Au regard de ce parcours peu glorieux, il ne paraît donc pas excessif de parler de véritable rebu de la flotte.

Quiconque a déjà visité les coursives d’un grand voilier sait d’ailleurs combien le choix de placer en ce navire des malades de la grippe contrevient aux règles d’hygiène. Humidité et promiscuité sont en effet au rendez-vous et invitent à nuancer, lorsque de tels bâtiments sont transformés en caserne, le rôle sanitaire de l’armée française de la Troisième République : ce qui est vrai pour les casernes qui essaiment en Bretagne à la suite de la réforme de 1873 ne l’est pas nécessairement pour la Royale. Au contraire, un tel environnement est assurément nocif du point de vue de la contagion et renvoie plus aux mesures de quarantaine prises face à des maladies comme la peste qu’à une prophylaxie moderne. Sur le plan symbolique, enfin, un tel choix est particulièrement violent : initialement, le Calédonien est un transport de troupes affecté au transport des bagnards vers la Nouvelle-Calédonie ce qui, implicitement, dit bien l’ostracisme dont font l’objet les malades…





A en croire Gustave de Kerguézec, les conséquences de l’incurie de la Marine sont très clairement mesurables : 

« le nombre d’hommes atteints était au début de cinq ou six par mois et a passé de cinq ou six par jour ». 
L’historien se doit toutefois d’être plus mesuré tant les modalités de la contagion sont complexes, rendant la traçabilité de l’épidémie impossible. 

C’est d’ailleurs ce que répond, en substance, le ministre de la Marine Georges Leygues en rappelant que l’épidémie « sévit dans les villages où il n’y a ni soldats ni marins », manière de disculper ses services. Mais ce Républicain modéré originaire du Lot-et-Garonne va plus loin en s’appuyant sur un rapport de l’Académie des sciences qui, le 5 août 1918, affirme que l’épidémie est « venue des empires centraux ». Ce faisant, le ministre désamorce la polémique – reproduisant le débat parlementaire, l’article de L’Union morbihannaise s’achève sur cette simple phrase : « l’incident est clos » – en déplaçant le sujet sur le terrain de l’Union sacrée contre l’Allemagne. Par la même occasion, il rappelle que le discours médical est aussi un front de la Grande Guerre.


C'est alors seulement que l'épidémie prend réellement une ampleur considérable. En effet, si elle était déjà présente dans l'ensemble de ces territoires, le nombre de contaminés n'était pas encore très élevé. Et c'est seulement après sa dissémination que le nombre de contaminés explose


Apparue pendant la Grande guerre, la grippe espagnole peut être considérée comme un épiphénomène de celle-ci. En effet, les importants brassages de populations, les conditions d’existence très difficiles au front et à l’arrière qui ont probablement fragilisé les organismes, la promiscuité forcée des soldats ont contribué au développement de l’épidémie.
En juillet 1918, un journaliste du Matin fait preuve de zèle patriotique dans son interprétation des faits :



En France, [l’épidémie] est bénigne : nos troupes en particulier y résistent merveilleusement. Mais de l’autre côté du front les Boches semblent très touchés par elle. Est-ce le symptôme précurseur de la lassitude, de la défaillance des organismes dont la résistance s’épuise ? Quoi qu’il en soit, la grippe sévit en Allemagne avec intensité.
Très vite, la soi-disante bénignité est sévérement démentie dans les faits. L’Académie de médecine diligente une commission de spécialistes afin d’enrayer les avancées fulgurantes de l’épidémie d'octobre à décembre 1918. Dans ce groupe de travail, on retrouve un épidémiologiste reconnu, le docteur Arnold Netter.





L’étiologie de la maladie reste très mystérieuse. Son point de départ est l’objet de controverses : tantôt la Chine, tantôt les Etats-Unis ou bien encore l’Europe. En revanche, une certitude se fait jour : les adultes jeunes dans la force de l’âge et en bonne santé sont les plus touchés. Cela peut s’expliquer dans un premier temps par le fait que la population active est plus exposée à une multiplicité des contacts, la contagiosité de ce virus étant particulièrement forte. Voici les observations que l’on relève dans un Bulletin de l’Académie nationale de médecine paru en octobre 1918 :

Le virus semble extrêmement contagieux, un contact passager avec un grippé suffit pour créer la maladie. Si l’on ajoute à cette notion de facilité extrême du contage celle de la briéveté de la période d’incubation qui peut ne durer que quelques heures, on s’explique la rapidité avec laquelle se fait la diffusion de la maladie. Cette diffusion est d’autant plus facile que les conditions de promiscuité sont plus grandes [....]. Dans l’épidémie actuelle on voit la grippe frapper brutalement presque en même temps la plupart des hommes d’un camp, d’un fort, d’un train sanitaire, etc..

Sources ;

Erwan LE GALL  

19 mars 2020

Humour dans le carré par Donec la pratique du sacerdoce


Humour dans le carré par Donec la pratique du sacerdoce



Bonjour la compagnie,

Un jeune prêtre, très angoissé, est incapable de prononcer un seul mot le jour de son premier sermon. Le lendemain il se rend chez l’archevêque et demande qu’il lui prodigue quelques conseils. Celui-ci lui propose de verser quelques gouttes de vodka dans un grand verre pour déstresser. Le dimanche suivant, il remplit son office avec décontraction. De retour à la sacristie il trouve une lettre de son supérieur ainsi rédigée.



« Mon fils la prochaine fois, je vous invite à mettre quelques gouttes de vodka dans un verre d’eau et non quelques gouttes d’eau dans la bouteille de vodka. D’autre par je tiens a vous faire quelques observations qui amélioreront vous prochains prônes.





Evitez de vous appuyer sur la statue de la Sainte Vierge et surtout évitez de l’embrasser en la serrant étroitement dans vos bras. 

Il y a 10 commandements et non pas 12
Les apôtres étaient 12 et non pas sept, aucun n’était nain.
On ne parle pas de Jésus-Christ et de ses apôtres comme de « JC and Co »
Nous ne nous référons pas à Judas comme à ce « fils de pute »
Vous ne devez pas parler du pape en disant « le parrain ».
Ben Laden n’a rien à voir avec la mort de Jésus.
Les murailles qui se sont effondrées au septième jour ne se trouvaient pas à Mexico mais à Jéricho.
L’eau bénite est faite pour bénir et non pour se rafraîchir la nuque
Ne célébrez jamais la messe assis sur les marches de l’autel.
Ponce Pilate a dit : « vos histoires je m’en lave les mains » et non « vos conneries je m’en bats les couilles ».
Les hosties ne sont pas des gâteaux apéritifs à consommer avec le vin de messe
Les pêcheurs iront en enfer et non « se faire enculer chez les papous »
L’initiative d’appeler les fidèles à danser était bonne mais pas celle de faire la chenille dans l’église.
L’homme assis près de l’autel et que vous avez qualifié de vieux pédé et de travelo en jupe c’était moi….

L’avantage quand on charrie la religion catholique, compte tenu de sa hauteur de vue c’est qu’on ne risque pas l’égorgement.

bon entendeur salut

Donec

Sous-Marin Duguay-Trouin Toulon premier jour SNA timbre

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