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18 juillet 2021

Accident d'Hydravion Asnelles Calvados aéro aéronautique navale

Accident d'Hydravion Asnelles Calvados 8 septembre 1927



Une carte postale de septembre 1927 présente un hydravion sur une plage. Des badauds sont attroupés autour du 1.R.1 10. Un homme en vélo, des enfants, des dames en chapeau cloche. En regardant de plus près, on aperçoit un échafaudage ou une chèvre avec des palans et des cordages qui maintiennent l'avion.

L'escadrille 1R1 est une escadrille de reconnaissance basée à Cherbourg-Chantereyne. Elle est équipée de 12 CAM 33B et de GLHB2.

L'appareil sur la plage est un CAM33.

En octobre 1927, l'escadrille 1R1 est désarmée et deux de ses CAM 33B vont à l'escadrille 2R1 de Brest.

Le scripteur  nous dit que cette carte est le "souvenir de l'hydravion amerri mercredi7 septembre 1927 à Anelles (Asnelles).

Cet hydravion avait 8 passagers. Il venait de Cherbourg et allait au Havre."


Ouest-Eclair du 9 septembre confirme l'information



Sources

L'Ouest-Eclair 

11 décembre 2020

L'Aviation Maritime Française au Moyen-Orient durant la première guerre mondiale 1914-1916 (4)

L'Aviation Maritime Française au Moyen-Orient durant la première guerre mondiale 1914-1916 (4)

Le commandement. 




L'escadrille, installé à Port-Saïd sur un des terre-pleins de la compagnie du Canal, est mise sous les ordres directs du colonel Elgood, chef d'état-major du général Maxwell.

Le Département fait remarquer que si "le service intérieur " et l'administration sont du ressort des autorités françaises, " les moyens matériels locaux et les transports relèvent des " Anglais,..."

Ceci ne va pas sans quelques difficultés; les amiraux français commandants la division navale détachée en Egypte demandent à plusieurs reprises que cette escadrille française soit sous leurs ordres.

En conséquence, un modus vivendi est établi conciliant ces deux situations.



Situation administrative,

Dès son arrivée à Port-Saïd, l'escadrille se heurte à de très grosses difficultés administratives (manque d'argent, pas de rechanges, etc.

Le centre fonctionne en effet dans les conditions prévues par la D.M. du 11 novembre 1914 qui spécifie que " les " centres créés ou à créer au cours et à l'occasion des hostilités auront, en principe, un caractère provisoire, ne constituant pas une unité administrative autonome, mais une annexe " du centre principal : ces centres sont donc administrés par " la "Foudre".

 

Mais la "Foudre", sans cesse en opérations avec l'armée navale, quitte Port-Saïd et ne peut administrer le centre d'hydravions y séjournant.

 

Au mois d'avril 1915, l'administration du centre de Port-Saïd est confiée au centre de St-Raphaël (et non plus à la "Foudre") - En août 1915, le consul français de Port-Saïd est chargé d'effectuer le règlement des factures du centre. Le centre reçoit une organisation administrative autonome par la D.M. du 29 décembre 1915; de cette dépêche, il résulte que :


1) Le centre devient une unité administrative autonome avec un commandant chargé de l'administration.

2) Les soldes et indemnités sont fixées par le Département.

 3) Pour son ravitaillement, le centre doit utiliser : d'abord les ressources alliées, puis les ressources locales et enfin s'adresser en France, à Toulon pour le matériel courant, à St-Raphaël pour le matériel spécial d'aviation. 


17 mars 2015

porte-avions ou catapulte?

Porte-avions ou Catapulte?

La catapulte est un engin de siège léger utilisé par les Romains du IIe siècle au la Ve siècle, la catapulte servait à lancer des javelots, parfois enflammés, à des distances pouvant aller jusqu’à 400 mètres. Le principe de fonctionnement était basé sur l’élasticité de câbles tressés, en corde, tendons ou crin de cheval, tendus à l’extrême. Leur relâchement soudain fournissait la force motrice au projectile. La baliste était une très grosse catapulte qui lançait des pierres de 25 kilos. L’onagre atteignait des dimensions encore plus importantes. 


On appelle encore catapulte tout engin qui utilise une force quelconque pour lancer des planeurs, des avions ou des projectiles divers.



Le croiseur est un bâtiment qui doit pouvoir explorer de large zone. Sa vitesse lui permet cela mais l'aviation va lui donner une rallonge supplémentaire. Ainsi on voit apparaître sur les navires de guerre des années 20 jusqu'à la 2° Guerre Mondiale des hydravions ainsi que les équipements pour les mettre en oeuvre. La France à testé cette formule à 1922 sur le Primauguet mais rapidement on assiste à une sophistication des appareillages on voit alors apparaître sur les bâtiments de guerre plusieurs catapultes.

même photo que la carte postale en noir et blanc mais colorisée
C'est une catapulte à air comprimé installé sur la tourelle arrière de 152 mm la tourelle en tournant positionne hydravion dans l'axe d'envol. Par contre si la tourelle peut tirer avec la catapulte dessus il est toutefois formellement déconseillé de maintenir l'hydravion sur la catapulte pendant le tir car, le souffle du coup de canon plus les vibrations peuvent endommager l'avion
les catapultes sont prévues pour lancer des hydravions de 3,5 t en moyenne avec une vitesse de lancement et 210 km/heureCette catapulte télescopique est longue de 14,60 m repliée jusqu'à 22,15 m dépliéeLa poutrelle est large de 2 m, 02 et l'ensemble se trouve à 5 m du pont .Cette catapulte permet le lancement de l'hydravion qui est normalement stocké dans un hangar ailes repliéesEn novembre 1937 c'est le Loire 210 qui est choisi bien que le Loire 130 soit toujours en dotation.
Lorsque l'hydravion revient il est récupéré via une rampe d’échouage qui se trouve à l'arrière du croiseur qui est en fait une grosse toile de 12 m de long et de 8 m de large accrochée à la poupe du croiseur Il faut environ 15 minutes à la rampe pour être dépliée l'hydravion après amerrissage vient s'échouer sur la toile en prenant garde de ne pas s'écraser contre l'arrière du bâtiment et ensuite la grue arrière hisse le tout et ramène l'hydravion à Bord
Cette installation a nécessité une architecture spéciale pour l'arrière du bâtiment qui est plat en contradiction avec les lois classiques de l'architecture navale
Ces bâtiments ont d'ailleurs été surnommés culs carrés .Elle fut essayée pour la première fois sur le Foch puis sur le transporteur d'hydravions le commandant Teste
Il existait deux types de rampe
la rampe Kiwull pour le Jean de Vienne et le Georges Leygues alors que les croiseurs Marseillaise ,Gloire, Montcalm ainsi que la Galissonnière ont reçus des rames Hein qui étaient des rames de conception allemande

Mais la marine a toujours hésité entre le porte-avions et l'hydravion, entre le pont et la catapulte.



L'Aérophile journal de l'aéronautique signale dans son numéro du 1er au 15 novembre 1926, le lancement depuis la grande jetée d'un avion par catapulte. Le pilote est le LV Demougeot.



Le porte-aéronef doit-il recevoir un pont ou des catapultes, contenir des avions ou des hydravions, être un hydride de cuirassé ou de croiseur ? 
Mais finalement le pont l'emportera.

sources :

Frégate NIVOSE à Kerguelen 12 février 2024 exercice Pétrel 2e RPIMa T.A.A.F.

Frégate NIVÔSE à Kerguelen 12 février 2024  Le Nivôse, frégate de surveillance française, a opéré dans des eaux des iles Kerguelen en févrie...