Affichage des articles dont le libellé est Ouistreham. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Ouistreham. Afficher tous les articles

14 mars 2023

Dragueur océanique Ouistreham MSO-513 minesweeper Boston 1956 1957 transfert Etats-Unis OTAN assistance Mutuelle

 Dragueur océanique Ouistreham


Les gouvernements des pays membres avaient contracté, aux termes du Traité de l'Atlantique Nord, des obligations collectives qui appelaient une action immédiate et continue. Leur première tâche consistait donc à mettre au point et à instituer le mécanisme collectif qui leur permettrait de remplir ces obligations - tâche à laquelle ils étaient d'ailleurs expressément tenus par l'Article 9 du Traité.




Cols bleus 13 octobre 1956 N° 468

Le 5 avril 1949, lendemain de la signature du Pacte Atlantique, les cinq puissances du Traité de Bruxelles adressèrent à Washington une demande officielle d'aide militaire et financière. Des demandes semblables furent remises par le Danemark, l'Italie et la Norvège.




LE DRAGUEUR OUISTREHAM remis à la France par les U.S.A
Une cérémonie franco-américaine s’est déroulée tout dernièrement à Boston. Notre consul général, M. Charles de Pampelonne, a reçu au nom du gouvernement un navire remis par les Etats-Unis à la France au titre du programme d’aide à la défense mutuelle. Ce bâtiment est un dragueur de mines de 750 tonnes, le MSO-513, qui a pris le nom de Ouistreham en passant sous pavillon français.

Dans le port de Boston, le pavillon français flotte sur le dragueur de mines « Ouistreham ». (Photo U.S.I.S.)
Il est le quatorzième d’une série de quinze, tous destinés à la France. Sorti des chantiers navals de Sturgeon Bay (Wisconsin), sur le lac Michigan, ce navire présente la particularité d’être construit en bois afin de ne pas provoquer le déclenchement des mines magnétiques. 

Appartenant à la même série que le Berlaimont , déjà reçu par la France en février dernier, le Ouistreham mesure 52 mètres et file 15 nœuds. II est propulsé par des hélices à pas variable. Sa construction a coûté cinq millions de dollars, soit 1 milliard 750 millions de francs. Le commandement de la nouvelle unité a été confié au capitaine de corvette Riboulot. 

Cols bleus 2-03-1957 n°487



Il est affecté à Bizerte au 5ème E.S.D.R.A de la marine en Tunisie. Désarmé dans les années 60, il est réarmé en Chasseur de Mines dans les années 80 et finalement désarmé en 1994.

Cols bleus 16-03-1957 n°489 







Sources
Gallica BnF
Cols bleus 13 octobre 1956 N° 468
Cols Bleus 27-10-1956 n° 470
Cols bleus 2-03-1957 n°487
Cols bleus 16-03-1957 n°489

27 octobre 2022

Léon Gautier à 100 ans -Bon anniversaire Monsieur 6 juin 1944 commando Kieffer Ouistreham

Léon Gautier à 100 ans -Bon anniversaire Monsieur


Léon Gautier, dernier vétéran vivant du commando Kieffer, seule unité française à avoir débarqué en Normandie le 6 juin 1944, soufflera sa centième bougie, jeudi 27 octobre 2022. Une cérémonie sera organisée à Ouistreham (Calvados), à 11 h, au monument La Flamme



A l'aube du 6 juin 1944, à l'extrême est du dispositif allié, sur la plage de Sword, 

les hommes du 1er bataillon A de fusiliers marins commandos, avec à leur tête le lieutenant de vaisseau Kieffer, s'élancent, parmi les tout premiers, à l'assaut des plages de Normandie, dans ce qui s'annonce comme la plus audacieuse opération amphibie de la Seconde Guerre mondiale. 



Ces 177 Français font partie du commando n°4 du lieutenant-colonel Dawson, qui compose, avec les commandos n° 3 et 6 ainsi que le 45e Royal Marines Commandos, la 1re Special Service Brigade du général Lovat. Si, pour les Britanniques, il s'agit de venger leurs frères d'armes tombés à Dieppe, pour les hommes de Kieffer, en revanche, c'est une autre affaire. En ce jour où se joue la libération du pays, leur présence prend un caractère singulier. Ils sont non seulement les premiers Français en uniforme à combattre les Allemands sur le sol de France depuis la défaite de 1940, mais aussi les seuls parmi les 200 000 hommes que compte débarquer le haut commandement allié le jour J. De surcroît, il ne s'agit plus, comme au temps des raids, de glaner quelques renseignements puis de repartir. Cette fois, il faut rester ou mourir.

"Les commandos partent pour l'aventure, Soleil couchant les salue"

 Tout débute un soir de mars. Alors que le sud de l'Angleterre a pris l'allure d'un vaste camp retranché aménagé pour accueillir les millions de soldats alliés et les maintenir au secret le plus absolu, la décision est subitement prise de cesser tous les raids en préparation et de transférer les commandos à Bexhill, petite station balnéaire située en face des côtes françaises. Le 24 mai, le brigadier général Lovat reçoit l'ordre de prendre le train jusqu'à un camp américain entre Portsmouth et Southampton, non loin de Fareham. 


Quelques jours plus tard, le 5 juin, vers 16 heures, les soldats du commando n° 4 s'installent dans les GMC direction l'embouchure de la rivière Hamble. La ville de Warsash est l'un des points de départ des chalands qui emportent les soldats vers la France. Là, avant leur embarquement, Lovat réunit ses commandos et leur adresse un dernier message d'encouragement. À la fin de son allocution, il se tourne vers les hommes de Dawson et plus particulièrement vers les soldats du bataillon de Kieffer. Dans la langue de Molière qu'il maîtrise à la perfection, il flatte leur orgueil et leur déclare d'une façon aussi simple que solennelle "Vous allez être les premiers soldats français à casser la gueule aux Boches en France même. Vous allez nous montrer ce que vous savez faire. "


L'officier général termine son discours par ces mots "Messieurs, demain, on les aura. " Conscient de l'avantage que peut conférer la présence de Français dans les premières vagues d'assaut, notamment pour la collecte de renseignements dans leur langue natale, Lovat est parvenu à intégrer le 1er BFMC au dispositif allié. Mieux, en sincère francophile qu'il est, il ne les cantonne pas à un rôle de figurant. Le général écossais leur fait l'insigne honneur de débarquer parmi les tout premiers sur les plages

Cols bleus n° 2704 du 5 juin 2004

Mission Peau 1923 1924 Kerguelen TAAF

Mission Peau 1923 1924 Kerguelen  Etienne Peau travaille au Muséum du Havre. Mais les liens qu’il peut développer, à l’occasion de missions ...