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06 juin 2024

D-Day 6 juin 1944 Normandie Normandy Overlord 82nd 101st division commando kieffer Colleville Sainte-mère Eglise La Cambe

D-Day 6 juin 1944 Normandie Normandy Overlord 82nd 101st division commando kieffer


La pointe du Hoc 
fut le théâtre d'une des opérations du débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944. Située entre les plages de Utah Beach (à l’ouest) et Omaha Beach (à l'est), la pointe avait été fortifiée par les Allemands (WN 751) et, selon les reconnaissances aériennes alliées, était équipée de pièces d'artillerie lourde dont la portée menaçait les deux plages voisines. Il avait été jugé primordial, pour la réussite du débarquement, que les pièces d'artillerie soient mises hors service le plus rapidement possible.


la pointe du Hoc (c) JM Bergougniou



Cette mission fut confiée au 2e bataillon de Rangers américain qui réussit à prendre le contrôle du site au prix de lourdes pertes. Par la suite, les pièces d'artillerie se révèleront avoir été déplacées par les Allemands peu de temps auparavant et installées 1,3 km en arrière, à l'intérieur des terres.


la pointe du Hoc (c) JM Bergougniou


la pointe du Hoc (c) JM Bergougniou


la pointe du Hoc (c) JM Bergougniou


la pointe du Hoc (c) JM Bergougniou


Utah-Beach
Utah Beach (c) JM Bergougniou

Utah Beach est le nom de code donné par les alliés à la plage de la Madeleine, à Sainte-Marie-du-Mont. Cette plage, première zone de débarquement a été voulue par le Général anglais Montgomery. Utah Beach est la plus à l’ouest des 5 plages du débarquement et elle englobe la partie du littoral du département de la Manche allant de St Germain de Varreville à la rive gauche de l’estuaire de la Vire.


Utah Beach (c) JM Bergougniou



Initialement, dans le grand plan de Débarquement en Normandie de l’Opération Overlord, seules 4 plages de Débarquement étaient prévues dans le Calvados. Mais uniquement le port en eaux profondes de Cherbourg était capable d’accueillir le ravitaillement nécessaire

Utah Beach (c) JM Bergougniou


pour la suite des opérations et notamment la Bataille de Normandie. Utah Beach, dans la Manche, plus proche de Cherbourg est donc ajoutée aux plans stratégiques avec le verrou de Sainte Mère Eglise (carrefour central) pour couper le Cotentin et libérer rapidement Cherbourg. Carentan devra être prise rapidement pour faire le lien entre Utah et Omaha Beach. Le village de Sainte Marie du Mont sera un point de repère important pour les parachutistes américains, dispersés après les parachutages, grâce à son clocher unique et visible à des kilomètres alentour.Il était prévu que les Alliés américains y débarquent en même temps qu’à Omaha Beach, plage située à 15 km à l’est.

Utah Beach (c) JM Bergougniou
Première plage prise d’assaut par les Alliés au matin du 6 juin 1944, Utah Beach a été choisie pour établir une tête de pont dans le Cotentin afin de prendre la ville de Cherbourg et son port en eau profonde.
A la fin de la journée, plus de 23 000 soldats américains ont débarqué pour livrer un combat titanesque et libérer la France.

Utah Beach (c) JM Bergougniou


Utah Beach (c) JM Bergougniou


Utah Beach (c) JM Bergougniou


Utah Beach (c) JM Bergougniou


Utah Beach (c) JM Bergougniou


Utah Beach (c) JM Bergougniou


Utah Beach (c) JM Bergougniou


Utah Beach (c) JM Bergougniou


B26 Utah Beach (c) JM Bergougniou


Utah Beach (c) JM Bergougniou


Utah Beach (c) JM Bergougniou


Utah Beach (c) JM Bergougniou


Utah Beach (c) JM Bergougniou


Utah Beach (c) JM Bergougniou




Utah Beach (c) JM Bergougniou


Utah Beach (c) JM Bergougniou


Utah Beach (c) JM Bergougniou



Batteries de Longues

Ouvrage majeur du Mur de l’Atlantique, la batterie de défense côtière allemande de Longues-sur-Mer comprend un poste de commandement de tir et quatre casemates abritant chacune une pièce d’artillerie de 150 mm.
Batteries de Longues (c) JM Bergougniou


Située au cœur du secteur d’assaut allié, au sommet d’une falaise dominant la Manche, elle joua un rôle stratégique lors du Débarquement des forces alliées du 6 juin 1944.


Batteries de Longues (c) JM Bergougniou



Malgré les bombardements aériens opérés dans la nuit du 5 au 6 juin, la batterie était toujours opérationnelle au matin du 6 juin. Elle fut neutralisée dans la journée par les navires croisant au large.
Batteries de Longues (c) JM Bergougniou



Elle fut prise dans la journée du 7 juin par les soldats britanniques du Régiment Devonshire.



Batteries de Longues (c) JM Bergougniou
Sous l'occupation allemande, la construction d'une batterie côtière débute en septembre 1943. Les Allemands choisissent à cet effet le plateau dominant les falaises à proximité du village de Longues-sur-Mer. De ce fait, quatre casemates de type Regelbau M272 sortent de sol, accompagnées d'une direction de tir ( Regelbau M262A ), équipée d'un système électrique de communication et de direction, très moderne pour l'époque. Pour cela, ils font appel aux artisans du Reich et à la main d’œuvre locale. La batterie de Longues-sur-Mer adopte le nom de code Wn 48 et est composée de quatre canons marins TK C/36 de 150 mm fabriqués par Skoda, d'une portée d'environ 20 kilomètres.

Batteries de Longues (c) JM Bergougniou

La garnison allemande de la batterie Longues est forte de 184 soldats sous le commandement de la marine, la Kriegsmarine . Le site est sous la responsabilité des artilleurs de la 4e batterie de la Heeres-Küsten-Artillerie-Abteilung 1260 , sous les ordres de l' Oberleutnant MA Kurt Weil. Parmi les artisans locaux employés pour la construction du site échappent la résistance française : ils informent les Alliés sur la disposition et les capacités de la batterie, tout en sabotant le béton utilisé pour la construction d'une des casemates M272, la rendant plus fragile aux coups d'artillerie.
Batteries de Longues (c) JM Bergougniou
Le cuirassé léger britannique HMS AJAX, naviguant dans la Manche en Naval Force G, reçoit pour mission d'ouvrir le feu (après le passage des escadrons devant la batterie allemande) à Longues-sur-Mer à 5h30 grâce à ses canons de 152 mm et 102 mm. 


Batteries de Longues (c) JM Bergougniou

Les artilleurs allemands réagissent en ouvrant le feu peu avant six heures en direction d'Omaha Beach, sans causer de dégâts sérieux. A six heures dix, la batterie de Longues engage le vaisseau amiral de la G Force, le HMS Bulolo, qui transporte l'état-major du 30e corps britannique. Ce dernier est alors obligé de quitter son mouillage et de reculer hors de portée des tirs. Les cuirassés Ajax et Argonaut reçoivent l'ordre de se rapprocher des côtes pour appliquer un tir précis et ouvrir le feu à 179 reprises : la réponse britannique est telle que la batterie allemande plonge dans un silence total dès huit heures quarante-cinq, faisant croire aux marins qu'ils ont réussi. pour le détruire.
Plus tard dans la matinée, après un rapide travail de réparation par les artilleurs allemands, les canons de 150 mm ouvrent à nouveau le feu en direction d'Omaha. En réponse, les croiseurs français Georges et Montcalm ainsi que le croiseur américain USS Arkansas ripostent puis parviennent à détruire une pièce par tir direct et à endommager deux autres canons. La batterie reste silencieuse jusqu'à ce que la quatrième pièce, rescapée des duels d'artillerie, ouvre à nouveau le feu dans l'après-midi du 6 juin, aux côtés du canon soviétique de 122 mm, vers les plages de Gold et d'Omaha, sans pouvoir inquiéter outre mesure les Alliés. Au total, la batterie de Longues a tiré 115 obus sur les forces alliées pendant le jour J.


Omaha Beach Cimetière de Colleville

D'une superficie de soixante-dix hectares, le cimetière américain de Colleville-sur-Mer est l'un des quatorze cimetières américains de la seconde guerre mondiale.


"Il y a deux sortes de personnes qui restent sur cette plage :
celles qui sont mortes et celles qui vont mourir. Maintenant, foutons le camp d'ici."
Colonel George A. Taylor - 16e Régiment d'infanterie, 1re Division

Omaha Beach (c) JM Bergougniou

La section du mur de l’Atlantique face aux assaillants est défendue par environ 2 000 hommes provenant de deux divisions d'infanterie allemande : la 716e et la 352e.

De multiples obstacles sont installés sur la plage pour interdire tout débarquement. Ces obstacles sont sous le feu de positions fortifiées construites sur le talus et la crête et équipées de mitrailleuses ainsi que de canons. On y trouve aussi des observateurs d’artillerie chargés d’ajuster les tirs de batteries déployées plus dans la profondeur.
Omaha Beach (c) JM Bergougniou


Le débarquement de la première vague a lieu trois heures avant la marée haute. Ceci est indispensable pour ne pas jeter les barges de débarquement sur les obstacles situés en haut de l’estran et donner le temps aux équipes combinées du génie, de la marine et de l'infanterie spécialement constituées2 et arrivées avec les premières troupes débarqués, de les détruire et de dégager des chenaux pour permettre l’approche des forces suivantes et de barges plus grandes

Omaha Beach (c) JM Bergougniou

Finalement quelques percées de la ligne de défense réussissent. N'ayant pas reçu le signal prévu, le bataillon de rangers qui doit être envoyé en renfort à la pointe du Hoc, est détourné sur Omaha Beach. Il parvient à réaliser la première percée valable. De petits groupes réalisent des assauts improvisés sur le talus escarpé de la côte. Ils sont aidés par l'appui du feu de quelques navires de guerre qui, au risque d'être touchés par les batteries terrestres allemandes, ont fini par se rapprocher des plages. Certaines barges parviennent à franchir les chenaux ouverts.

Des troupes américaines prennent le plateau côtier qui domine la plage entre Saint-Laurent-sur-Mer et Colleville et commencent à prendre les défenses allemandes, mal défendues sur leurs arrières, à revers. D'autres unités suivent et d’autres percées sont réalisées depuis la plage. Les Américains doivent faire face à quelques contre-attaques allemandes, mais en milieu d'après-midi, le dernier blockhaus allemand est pris.


Omaha Beach (c) JM Bergougniou


Le cimetière américain de Colleville-sur-Mer est l'un des quatorze cimetières américains du second conflit mondial accueilli en terre étrangère, et est géré par la commission américaine des monuments de guerre (ABMC, american battle monuments commission).

Omaha Beach (c) JM Bergougniou


Omaha Beach (c) JM Bergougniou


Sur ce vaste espace de forme rectangulaire sont alignées 9 386 tombes, surmontées d'une stèle de marbre blanc d'Italie en forme de croix latine, ou d'une étoile de David. A droite de l'entrée se trouve une capsule qui ne sera ouverte que le 6 juin 2044, un siècle après le D-day : elle contient des articles de presse parus à l'époque, et un message d'Eisenhower adressé aux générations futures.

Omaha Beach (c) JM Bergougniou


Omaha Beach (c) JM Bergougniou

Les événements qui s'ensuivirent donnèrent raison au choix du général Barton. En effet, les barges de débarquement ayant fortement dérivé lors de leur approche, Roosevelt et sa première vague d'assaut se retrouvèrent à plus d’un kilomètre et demi du lieu de débarquement prévu. En conservant tout son calme et en rassurant ses troupes, il envoya immédiatement une reconnaissance afin de connaître la situation. Estimant que finalement le terrain était approprié, il déclara : « Nous commençons la guerre ici ! ». Un énorme sang-froid et un indéniable courage auront permis à la 4e division d'atteindre son objectif : rallier les troupes aéroportées chargées de tenir la tête de pont ouest du plan Overlord.
Roosevelt meurt emporté par une crise cardiaque, le  à Méautis au terme d'une très éprouvante journée de contre-attaques allemandes

Omaha Beach (c) JM Bergougniou



Cimetière de la Cambe
Cimetière de La Cambe (c) JM Bergougniou

Le cimetière militaire allemand de La Cambe est inauguré le 21 septembre 1961.

21 222 soldats y reposent et chaque tombe est une exhortation à la paix. En effet, un Jardin de la Paix a été aménagé entre le cimetière et la route nationale (R.N. 13). Plus que mille arbres, portant chacun sur une petite plaque le nom de son parrain donateur, forment avec le cimetière voisin un ensemble unique au monde.



Cimetière de La Cambe (c) JM Bergougniou

En 1945, conformément aux voeux des familles, les Américains transfèrent dans leur patrie environ deux tiers de leurs soldats morts au combat. Pour les autres, on créa, à 15 kilomètres environ de la Cambe, le cimetière américain de St Laurent-sur-Mer (Colleville). En 1954, il a été décidé dans l’accord franco-allemand relatif aux tombes de guerre, d’aménager le site de La Cambe pour en faire l’un des six cimetières de regroupement allemand en Normandie. 


Cimetière de La Cambe (c) JM Bergougniou
Le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge (Service pour l’Entretien des Sépultures Militaires Allemandes) s’est chargé de cette tâche. À La Cambe, les collaborateurs du Volksbund ont regroupé plus de 12 000 morts provenant des cimetières provisoires des champs de batailles dans plus de 1 400 communes des départements du Calvados et de l’Orne.



Cimetière de La Cambe (c) JM Bergougniou


Cimetière de La Cambe (c) JM Bergougniou


Cimetière de La Cambe (c) JM Bergougniou


Cimetière de La Cambe (c) JM Bergougniou


Cimetière de La Cambe (c) JM Bergougniou

Ouistreham
Ils étaient 177 à débarquer, le 6 juin 1944, en Normandie, à l’ouest de Ouistreham. Ces hommes appartenaient au commando Kieffer, des Français qui avaient décidé de combattre aux côtés des forces alliées. Plusieurs sont tombés lors du Débarquement, d’autres ont été perdus au cours de la bataille de Normandie qui a suivi.  début juin 2016, ils ne sont plus que six survivants : Paul Chouteau (94 ans), Hubert Faure (102 ans), Léon Gautier (93 ans), Jean Masson (92 ans), Yves Meudal (92 ans) et Jean Morel (94 ans). 


Ouistreham (c) JM Bergougniou


Philippe Kieffer se trouvait à la tête d’une troupe de 176 soldats dépendant du N°4 Commando, dépendant de la 1st Special Service Brigade commandée par Lord Lovat. Les hommes de Kieffer étaient répartis en trois groupes : 1st Troop, 8th Troop et K Gun Troop. Le 1st Troop était embarqué à bord du LCI (Landing Craft Infantry) 523 et le 8thTroop à bord du LCI 527.


Ouistreham (c) JM Bergougniou


L’organe de commandement français et le K Gun Troop étaient répartis sur les deux embarcations. Les troupes britanniques laissent le privilège aux Français de débarquer les premiers. À 7h30, les hommes du commando Kieffer foulent le sable normand, non pas à Ouistreham comme l’idée avait pu être véhiculée jadis, mais à l’ouest de la commune, sur la plage codée Queen Red, sur Sword Beach, à savoir La Brèche. En cours de débarquement, un projectile de l’armée allemande touche la passerelle de débarquement du LCI 527.

Ouistreham (c) JM Bergougniou




Ouistreham (c) JM Bergougniou


Ouistreham (c) JM Bergougniou


Ouistreham (c) JM Bergougniou


Ouistreham (c) JM Bergougniou


Ouistreham (c) JM Bergougniou


Ouistreham (c) JM Bergougniou

Les ports étaient constitués de trois parties :
des protections et brise-lames, pour créer un plan d'eau abrité,
des quais de déchargement,
des jetées, reliant les quais à la côte.
Les grandeurs théoriques annonçaient les chiffres suivants :
500 ha, l'équivalent du port de Douvres
6 km de jetées

Ouistreham (c) JM Bergougniou

60 navires sabordés (blockships)
33 plates-formes Loebnitz
Un Mulberry complet nécessitait 600 000 tonnes de béton avec 33 jetées et avait 15 km de routes flottantes pour acheminer hommes, véhicules et matériels sur la terre ferme.

Ouistreham (c) JM Bergougniou

Sainte-Mère Eglise

Théâtre de l'un des plus grands exploits de l'histoire militaire, Sainte-Mère Eglise a vu des parachutistes "pleuvoir" sur le bourg et ses alentours durant la nuit du 5 au 6 juin 1944.



Sainte-Mère Eglise (c) JM Bergougniou




Sainte-Mère Eglise (c) JM Bergougniou

Sainte-Mère Eglise (c) JM Bergougniou




Le soir du 5 juin 1944, les éclaireurs (pathfinders) de la 82e division aéroportée, équipés de balises radio et de moyens de communication, sont les premiers soldats alliés à décoller de la base de RAF North Witham puis, peu de temps après, les premiers à toucher le sol français en vue de baliser les zones de largage des deux divisions de parachutistes américains : la 82e et la 101e.

Sainte-Mère Eglise (c) JM Bergougniou




Peu après, dans la nuit du 5 au 6 juin, la 82e et la 101e sautent sur le flanc ouest des plages prévues du débarquement, au début de la péninsule du Cotentin. Un détachement de la 82e s’empare de Sainte-Mère-Église.

Sainte-Mère Eglise (c) JM Bergougniou



Sainte-Mère Eglise (c) JM Bergougniou



La division a pour mission de prendre le contrôle des routes menant de la côte à Pouppeville, ainsi que des ponts situés sur la Douve et le canal de Carentan, afin de permettre la sortie des plages d'Utah Beach des troupes et véhicules qui y seront débarqués le matin du 6 juin. Mais malgré les éclaireurs, lors du parachutage, la division est dispersée sur une zone de 40 km de long. Elle perd 1 500 hommes tués ou faits prisonniers.

Sainte-Mère Eglise (c) JM Bergougniou



Sainte-Mère Eglise (c) JM Bergougniou



Sainte-Mère Eglise (c) JM Bergougniou



Sainte-Mère Eglise (c) JM Bergougniou



Sainte-Mère Eglise (c) JM Bergougniou



Le 6 juin au matin, la division perd également son premier officier supérieur : le brigadier général Donald F.Pratt, commandant en second de la division est tué sur le coup lors du crash de son planeur (le Fighting Falcon près deHiesville). Beaucoup de parachutistes se noient dans les marais et les nombreuses zones volontairement inondées par les Allemands. Néanmoins, la division arrive à tenir plusieurs de ses objectifs et dès l'après-midi du 6, la jonction était assurée avec la 4e division d'infanterie américaine débarquée sur la plage d'Utah Beach.

Sainte-Mère Eglise (c) JM Bergougniou



Sainte-Mère Eglise (c) JM Bergougniou



Sainte-Mère Eglise (c) JM Bergougniou



Sainte-Mère Eglise (c) JM Bergougniou



Sainte-Mère Eglise (c) JM Bergougniou



Sainte-Mère Eglise (c) JM Bergougniou



Sainte-Mère Eglise (c) JM Bergougniou



Sainte-Mère Eglise (c) JM Bergougniou



Sainte-Mère Eglise (c) JM Bergougniou





Sainte-Mère Eglise (c) JM Bergougniou


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