Frégate GUEPRATTE
14 juillet 2009 à Ajaccio
Pour des raisons de sécurité et au risque de se voir refuser l’accès au bâtiment, il est demandé aux visiteurs d’être porteurs d’une pièce d’identité et d’éviter de se présenter avec des sacs encombrants, colis, poussettes, talons hauts, etc...
Il est également important que les visiteurs soient suffisamment alertes et âgés de plus de 6 ans pour de telles visites (plusieurs niveaux à monter et descendre par des escaliers très pentus), et ce pour qu’aucun accident n’assombrisse ces visites.
Le personnel du bâtiment concerné se réserve le droit de refuser l’accès aux personnes qui ne rempliraient pas les conditions physiques requises.
La Force d’action navale regroupe l’ensemble des bâtiments de surface quel que soit leur lieu de stationnement à travers le monde. Ces unités sont réparties sur 10 ports : 4 en métropole et 6 en outre-mer.
pli posté à Ajaccio St Gabriel et TAD manuel en date du 15/07/2009
Tampon Frégate Guépratte et cachet BCRM Toulon Frégate Guépratte
La frégate Guépratte est la cinquième et dernière frégate type La Fayette.
les jeunes apprécie de découvrir le Guéprate et mettent en oeuvre tous les appareils possibles. "Un périscope comme dans les sous-marin!"
Émile Paul Aimable Guépratte
né le 30 août 1856 à Granville (50), mort le 21 novembre 1939 à Brest (29), inhumé aux Invalides dans le caveau des gouverneurs. Grand-croix de la Légion d'honneur (12 décembre 1924). Croix de Saint Georges (28 décembre 1916 ; ordre russe). Grand-cordon de l'Aigle blanc, par décret du roi de Serbie Alexandre Karadjordjevic (3 septembre 1917). Amiral français. Dit "point d'honneur" ou "le mangeur de feu".
L'agence postale on l'on est accueilli avec un grand sourire
Merci au vaguemestre pour avoir pris le temps de mettre quelques tampons sur quelques enveloppes
"Personnage hors du commun, célèbre dans la Marine par ses façons de grand seigneur, son mépris des contingences et son goût du panache, il s'illustra de manière éclatante par son énergie inlassable et son courage exceptionnel au cours de l'affaire des Dardanelles". Un jour, il réunit tout son équipage sur le pont de son bâtiment ; tous sont au garde-à-vous ; un coup de canon provoque l'envol de centaines de goélands ; très grave, Guépratte laisse tomber ces mots : "Messieurs, je vous présente la Chambre des députés".
Troisième de 6 enfants ; petit-fils de l'amiral Jéhenne. Élève au Lycée impérial de Brest en 1868 ; l'un des livres reçus à la distribution des prix en classe de 4e en 1868, "Les gloires maritimes de la France", décide de sa vocation. Entré à l'École navale le 1er octobre 1871, aspirant de 1e classe le 5 octobre 1874, il embarqua en 1875 sur la corvette cuirassée la Reine-Blanche dans l'escadre d'évolutions et, en 1876, sur l'aviso à hélice le D'Estaing.
Enseigne de vaisseau le 1er décembre 1877, instructeur des aspirants sur la corvette-école la Favorite, que commandait son père en 1880, il fit la campagne de Tunisie de 1881 sur le cuirassé Marengo, participa au bombardement de Sfax et à la prise de Gabès. Lieutenant de vaisseau le 15 janvier 1883, il suivit en 1884 les cours de l'École des défenses sous-marines, en sortit avec le brevet de torpilleur et fut affecté en cette qualité sur le cuirassé Amiral Duperré, de l'escadre d'évolutions ; il reçut son premier commandement en 1889 sur le contre-torpilleur 23.
Second du croiseur Forfait en 1891, il commanda la canonnière Caronade de la division navale d'Indochine et participa aux opérations contre le Siam de mai à octobre 1893. Capitaine de frégate le 10 mai 1897, sous-directeur des défenses sous-marines de Brest en 1900, commandant du contre-torpilleur Vautour de la station du Bosphore en 1901-1902, il fut en mai 1902 chef de la 2e section de l'état-major de l'arrondissement maritime de Brest, passa capitaine de vaisseau le 05 février 1904 et prit le commandement du croiseur porte-torpilleurs Foudre, avec lequel il transporta de Cherbourg à Saigon (Vietnam) deux sous-marins et quatre petits torpilleurs.
Il commanda en 1905, dans l'escadre de la Méditerranée, le croiseur cuirassé Jeanne-d'Arc et le croiseur Marseillaise et, de nouveau, en tant que capitaine de pavillon, la Jeanne-d'Arc, fin 1906. Commandant du 2e dépôt des équipages en 1908, il suivit à Brest, en 1909, l'achèvement du croiseur cuirassé Edgar-Quinet sur lequel il conduisit le président Fallières en Hollande, réalisant à cette occasion le premier passage par un grand navire de guerre des écluses d'Ijmuiden et du Nordsee Kanal conduisant à Amsterdam.
Contre-amiral le 2 septembre 1912, il reçut le 16 septembre 1912 le commandement du front de mer à Brest. Au début des hostilités, en 1914, il fut mis à la tête de la division navale de complément rattachée à la 1e armée navale en Méditerranée. Il assura la protection des convois de troupes entre l'Algérie et la métropole ainsi que la surveillance du détroit de Sicile.
Ajaccio ville qui vit naître le jeune Napoléon Bonaparte a fêté aussi la fête nationale souvenir de la Révolution Française qui permettra à notre jeune premier de s'illustrer et de se faire un prénom avec le même numéro...
Dans le port de commerce, coincée entre deux ferries, notre frégate semble bien petite. Son mât ne dépasse guère des superstructures des géants qui l'encadrent.
Des visites sont organisées à bord. Nous saisissons l'occasion. Vigipirates oblige, les sacs sont confiés aux bons soins du coopérateur.
Fête nationale oblige, le grand pavoi est envoyé malgré le vent qui continue de grimper. On attend 50 noeuds.
et le système de saisine des hélicoptères
Par les coursives intérieures, les visiteurs accèdent à la passerelle après avoir longé les embarcations
La frégate Guépratte est la cinquième et dernière frégate type La Fayette.
Mise sur cale en septembre 1997 à la DCN Lorient, mise à flot le 3 mars 1999, elle a rejoint Toulon, son nouveau port base, et la Force d'Action Navale, le 23 octobre 2001. Après une traversée de longue durée qui l'a menée en Norvège, Suède au Canada et Etats-Unis, elle a été admise au service actif en novembre 2001. Depuis sa mise en service, le bâtiment a participé à la mission Héracles de lutte contre le terrorisme international et les trafics illicites dans le nord de l'océan Indien.
Le Guépratte présente quelques différences avec ses sister-ships, qui se caractérisent par une meilleure prise en compte des contraintes environnementales, notamment l’amélioration des capacités de stockage des eaux grises limitant les rejets à la mer, ainsi que des améliorations en matière de moyens d'interception radio et d'habitabilité. De plus, contrairement aux quatre premiers bâtiments, cette frégate peut accueillir 25 femmes marins, sur un équipage total de 150 personnes.
les jeunes apprécie de découvrir le Guéprate et mettent en oeuvre tous les appareils possibles. "Un périscope comme dans les sous-marin!"
Émile Paul Aimable Guépratte
né le 30 août 1856 à Granville (50), mort le 21 novembre 1939 à Brest (29), inhumé aux Invalides dans le caveau des gouverneurs. Grand-croix de la Légion d'honneur (12 décembre 1924). Croix de Saint Georges (28 décembre 1916 ; ordre russe). Grand-cordon de l'Aigle blanc, par décret du roi de Serbie Alexandre Karadjordjevic (3 septembre 1917). Amiral français. Dit "point d'honneur" ou "le mangeur de feu".
L'agence postale on l'on est accueilli avec un grand sourire
Merci au vaguemestre pour avoir pris le temps de mettre quelques tampons sur quelques enveloppes
"Personnage hors du commun, célèbre dans la Marine par ses façons de grand seigneur, son mépris des contingences et son goût du panache, il s'illustra de manière éclatante par son énergie inlassable et son courage exceptionnel au cours de l'affaire des Dardanelles". Un jour, il réunit tout son équipage sur le pont de son bâtiment ; tous sont au garde-à-vous ; un coup de canon provoque l'envol de centaines de goélands ; très grave, Guépratte laisse tomber ces mots : "Messieurs, je vous présente la Chambre des députés".
Enseigne de vaisseau le 1er décembre 1877, instructeur des aspirants sur la corvette-école la Favorite, que commandait son père en 1880, il fit la campagne de Tunisie de 1881 sur le cuirassé Marengo, participa au bombardement de Sfax et à la prise de Gabès. Lieutenant de vaisseau le 15 janvier 1883, il suivit en 1884 les cours de l'École des défenses sous-marines, en sortit avec le brevet de torpilleur et fut affecté en cette qualité sur le cuirassé Amiral Duperré, de l'escadre d'évolutions ; il reçut son premier commandement en 1889 sur le contre-torpilleur 23.
Second du croiseur Forfait en 1891, il commanda la canonnière Caronade de la division navale d'Indochine et participa aux opérations contre le Siam de mai à octobre 1893. Capitaine de frégate le 10 mai 1897, sous-directeur des défenses sous-marines de Brest en 1900, commandant du contre-torpilleur Vautour de la station du Bosphore en 1901-1902, il fut en mai 1902 chef de la 2e section de l'état-major de l'arrondissement maritime de Brest, passa capitaine de vaisseau le 05 février 1904 et prit le commandement du croiseur porte-torpilleurs Foudre, avec lequel il transporta de Cherbourg à Saigon (Vietnam) deux sous-marins et quatre petits torpilleurs.
Il commanda en 1905, dans l'escadre de la Méditerranée, le croiseur cuirassé Jeanne-d'Arc et le croiseur Marseillaise et, de nouveau, en tant que capitaine de pavillon, la Jeanne-d'Arc, fin 1906. Commandant du 2e dépôt des équipages en 1908, il suivit à Brest, en 1909, l'achèvement du croiseur cuirassé Edgar-Quinet sur lequel il conduisit le président Fallières en Hollande, réalisant à cette occasion le premier passage par un grand navire de guerre des écluses d'Ijmuiden et du Nordsee Kanal conduisant à Amsterdam.
Contre-amiral le 2 septembre 1912, il reçut le 16 septembre 1912 le commandement du front de mer à Brest. Au début des hostilités, en 1914, il fut mis à la tête de la division navale de complément rattachée à la 1e armée navale en Méditerranée. Il assura la protection des convois de troupes entre l'Algérie et la métropole ainsi que la surveillance du détroit de Sicile.
la cloche de l'escorteur d'escadre GUEPRATTE
Sources :
photos © JMB
Source Netmarine
Corse Matin