Auschwitz II liberation du camp de Birkenau 27-1-1945
Auschwitz fut le plus grand complexe concentrationnaire crée par les nazis. Des prisonniers étaient soumis au travail forcé dans ses trois camps principaux et l'un des camps fonctionna longtemps comme centre de mise à mort.
Auschwitz fut créé à environ 60 kilomètres à l'ouest de Cracovie, près de la frontière germano-polonaise d'avant guerre, en Haute-Silésie, une région annexée en 1939 par l'Allemagne nazie après l'invasion et la conquête de la Pologne.
Les trois camps principaux furent établis par les SS près de la ville polonaise d'Oswiecim : Auschwitz I en mai 1940, Auschwitz II (Auschwitz-Birkenau) début 1942 et Auschwitz III (Auschwitz-Monowitz) en octobre 1942.
Musée d'Etat à 0swiecim |
A 3 km du Stammlager se trouvait le camp de Birkenau "KL Auschwitz II Kirkenau. Il se trouve à proximité du village de Brzezinka.
Pour faire face au nombre croissant de prisonniers à Auschwitz I en 1941 on commence la construction d'un deuxième camp sur l'emprise du village de BREZINKA. Il deviendra KL Auschwitz II.
Sur une superficie de 175 hectares, plus de 300 baraquements y furent construits. Il ne reste aujourd'hui que 45 baraquements en briques et 22 baraquement en bois.
A l'emplacement des baraques en bois ne restent que l'emprise de la baraque et les cheminées.
Musée d'Etat à 0swiecim |
le camp était divisé en zones et secteurs qui constituaient des camps à part entière.
photo © JM Bergougniou |
photo © JM Bergougniou |
C'est là que périrent plus d'un million de personnes, principalement des Juifs et des Tziganes. À partir de 1943, Auschwitz II a son propre commandant (Lagerführer) sous l'autorité du Lagerkommandant : Friedrich Hartjenstein de 1943 à1944, puis Josef Kramer de mai 1944 à décembre 194416.
Birkenau est à trois kilomètres d'Auschwitz, dans des marécages à l'emplacement du village de Brzezinka (Birkenau en allemand) détruit pour construire le camp.
D'une capacité théorique de 100 000 détenus, il s'étend sur une superficie de 170 hectares (720 m sur 2 340 m), entouré de 16 kilomètres de barbelés. Il comprend, dans sa configuration finale, trois parties ou Lager :
Birkenau est à trois kilomètres d'Auschwitz, dans des marécages à l'emplacement du village de Brzezinka (Birkenau en allemand) détruit pour construire le camp.
D'une capacité théorique de 100 000 détenus, il s'étend sur une superficie de 170 hectares (720 m sur 2 340 m), entouré de 16 kilomètres de barbelés. Il comprend, dans sa configuration finale, trois parties ou Lager :
- le camp des femmes,
- le camp des hommes
- et une extension jamais terminée "Mexico" ;
en tout, 300 baraques environ, tout usage confondu. Chacun des Lager est entouré de clôtures de barbelés électrifiés à haute tension. Certains détenus désireux de se suicider se jetaient sur ces fils de fer (il y en a eu très peu en réalité)
Dans un premier temps, Himmler avait pensé Birkenau comme une extension d'Auschwitz destinée à accueillir des prisonniers de guerre soviétiques dans le cadre de l'invasion de l'Union soviétique.
la porte d'entrée et les barbelés photo © JM Bergougniou |
Ce sont d'ailleurs ces prisonniers soviétiques qui commencent à construire les baraquements en brique qui deviendront plus tard le camp des femmes.
Le rôle principal de Birkenau, défini dès fin 1941, a ensuite été d'appliquer la solution finale à la question juive, c’est-à-dire la mise à mort systématique et programmée des Juifs d'Europe, à l'échelle industrielle.
Les limites du camp vues de la tour de garde des SS photo © JM Bergougniou |
Dans ce but, les nazis firent construire à Birkenau, quatre complexes de chambres à gaz-crématoires (K II, K III, K IV et K V). La construction débuta en 1942.
C'est d'abord dans deux anciennes fermes situées à proximité du camp et transformées en chambres à gaz, nommées la maison rouge et la maison blanche, (Bunker I et II) que sont morts une partie importante des Juifs déportés de France depuis principalement la gare du Bourget (1942-1943) et lagare de Bobigny (1943-1944).La même entrée le 27 janvier 1945
Pendant la plus grande partie de l'existence du camp, les déportés arrivaient au niveau de l'ancienne gare de marchandise d'Auschwitz (la Judenrampe) et marchaient environ un kilomètre jusqu'à Birkenau. La voie fut prolongée au printemps 1944 pour terminer son trajet à l'intérieur de Birkenau, au plus près des dispositifs de gazage juste avant l'arrivée des Hongrois. La traditionnelle photographie où l'on voit des rails qui aboutissent à l'entrée du camp de Birkenau tel qu'il se présente aujourd'hui correspond donc à la configuration ultime du camp.
maquette d'un wagon photo © JM Bergougniou |
la plateforme d'arrivée du train photo © JM Bergougniou |
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À peine sortis du train, les prisonniers subissaient la selektion. D'un côté, les faibles, les personnes âgées, les malades, les femmes enceintes, les enfants destinés à être gazés immédiatement.
Richard Baer, Dr. Josef Mengele and Rudolf Hoess |
De l'autre, les adultes (en théorie à partir de15 ans) les plus valides que les SS destinaient à la mort par le travail forcé. Souvent, le docteur Josef Mengele opérait une sélection parmi les nouveaux venus pour conduire ses expériences.
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aiguillage photo © JM Bergougniou |
Les survivants à ce premier tri étaient répartis en groupes de travail (Kommandos) et employés comme main-d'œuvre esclave dans les usines dépendant du camp, mais aussi dans des fermes ou à l'intérieur du camp.
maquette des bâtiments et chambres à gaz photo © JM Bergougniou |
maquette des bâtiments et chambres à gaz photo © JM Bergougniou |
voie ferrée photo © JM Bergougniou |
À partir du 15 mai 1944, 440 000 Juifs hongrois sont déportés à Auschwitz-Birkenau après que la Wehrmacht a pris le contrôle de la Hongrie en mars.
250 000 d'entre eux furent assassinés, les autres envoyés dans des camps de travail.
Les prisonniers commençaient la journée à 4h30 du matin (une heure plus tard en hiver) avec l'appel. Le docteur Miklos Nyiszli décrit l'appel comme débutant à 3 heures du matin et durant 4 heures. À ce moment de la journée, même en été, il fait froid. Les prisonniers étaient tenus de se maintenir en rangs à l'extérieur des baraquements et de rester là jusqu'à 7 heures, heure à laquelle les officiers SS arrivaient.
les clôtures électriques photo © JM Bergougniou |
Pendant ce temps, les gardes pouvaient leur infliger des punitions, pour un bouton manquant, une gamelle mal nettoyée. Ils pouvaient ainsi être contraints à rester une heure en position accroupie, les mains sur la tête ou recevoir des coups.
Les détenus étaient comptés et re-comptés. Miklos Nyiszli décrit comment la mort s'invitait également à l'appel du matin, rôdant parmi les détenus se supportant l'un, l'autre jusqu'à ce que l'épreuve soit finie. Lorsqu'il était prisonnier en 1944-1945, de cinq à dix prisonniers étaient retrouvés morts après chaque nuit dans son baraquement. Les prisonniers relevant du service de Joseph Mengele étaient quant à eux réveillés à 7 heures, l'appel pour eux, ne durait que quelques minutes.
Après l'appel, les Kommandos se mettaient en marche vers leur lieu de travail, par groupes de cinq, portant leur tenue de camp rayée, sans sous-vêtement, portant des sabots de bois mal adaptés à leurs pieds et sans chaussette. Un orchestre de prisonniers (comme l'Orchestre des femmes d'Auschwitz au camp pour femmes d'Auschwitz II-Birkenau) était obligé de jouer des airs entraînants pour accompagner le départ des prisonniers vers leur lieu de corvée.
Les Kapos avaient la responsabilité des autres prisonniers tout comme l'escorte SS qui les accompagnait. La journée de travail durait 12 heures en été et un peu moins en hiver. La plupart des tâches étaient relatives à la construction du camp, aux travaux dans les gravières, ou dans les dépôts de bois. Aucune pause n'était accordée. Un prisonnier était même assigné aux latrines pour mesurer le temps que les détenus prenaient pour se vider la vessie et les intestins.
Les baraquements en bois primitifs étaient d'anciennes écuries prévues pour 52 chevaux. Après quelques adaptations rudimentaires, on y installa 1000 prisonniers.
Au milieu on construit une cheminée qui devait chauffer l'intérieur.
Le dimanche n'était pas un jour de travail, mais les prisonniers ne se reposaient pas pour autant. Ils devaient nettoyer les baraquements et prendre leur douche hebdomadaire34. Les prisonniers pouvaient écrire, uniquement en allemand, à leur famille, ceux qui ne maîtrisaient pas l'allemand devaient se faire aider pour rédiger leur courrier. Les membres de la SS censuraient le courrier sortant.
Les différents types de prisonniers se reconnaissaient à des pièces de tissus triangulaires cousues sur leurs vêtements sous leur numéro de matricule appelées winkel. Les prisonniers politiques portaient un triangle rouge ; les témoins de Jéhovah, pourpre ; les criminels, vert ; les Juifs portaient l'étoile jaune. La nationalité était représentée par une lettre sur le winkel.
les baraquements du camp des femmes photo © JM Bergougniou |
Après l'appel, les Kommandos se mettaient en marche vers leur lieu de travail, par groupes de cinq, portant leur tenue de camp rayée, sans sous-vêtement, portant des sabots de bois mal adaptés à leurs pieds et sans chaussette. Un orchestre de prisonniers (comme l'Orchestre des femmes d'Auschwitz au camp pour femmes d'Auschwitz II-Birkenau) était obligé de jouer des airs entraînants pour accompagner le départ des prisonniers vers leur lieu de corvée.
cheminées des baraquements photo © JM Bergougniou |
Les Kapos avaient la responsabilité des autres prisonniers tout comme l'escorte SS qui les accompagnait. La journée de travail durait 12 heures en été et un peu moins en hiver. La plupart des tâches étaient relatives à la construction du camp, aux travaux dans les gravières, ou dans les dépôts de bois. Aucune pause n'était accordée. Un prisonnier était même assigné aux latrines pour mesurer le temps que les détenus prenaient pour se vider la vessie et les intestins.
Les baraquements en bois primitifs étaient d'anciennes écuries prévues pour 52 chevaux. Après quelques adaptations rudimentaires, on y installa 1000 prisonniers.
Au milieu on construit une cheminée qui devait chauffer l'intérieur.
Le dimanche n'était pas un jour de travail, mais les prisonniers ne se reposaient pas pour autant. Ils devaient nettoyer les baraquements et prendre leur douche hebdomadaire34. Les prisonniers pouvaient écrire, uniquement en allemand, à leur famille, ceux qui ne maîtrisaient pas l'allemand devaient se faire aider pour rédiger leur courrier. Les membres de la SS censuraient le courrier sortant.
l'emplacement des baraquements incendiés photo © JM Bergougniou |
Les différents types de prisonniers se reconnaissaient à des pièces de tissus triangulaires cousues sur leurs vêtements sous leur numéro de matricule appelées winkel. Les prisonniers politiques portaient un triangle rouge ; les témoins de Jéhovah, pourpre ; les criminels, vert ; les Juifs portaient l'étoile jaune. La nationalité était représentée par une lettre sur le winkel.
Les détenus pouvaient avoir plusieurs winkel s'ils entraient dans plusieurs catégories. À Auschwitz, et uniquement là, les prisonniers étaient tatoués sur leur avant-bras de leur numéro de matricule (les prisonniers de guerre russes étaient tatoués sur la poitrine).
Le matin, les prisonniers recevaient une boisson chaude mais pas de nourriture. Le midi, ils recevaient une soupe claire sans viande et le soir, un quignon de pain rassis. La plupart des prisonniers gardait un peu de pain pour le lendemain matin.
La ration journalière ne dépassait pas 700 calories, à l'exception des détenus soumis aux expérimentations médicales qui étaient mieux nourris et mieux vêtus. Les conditions sanitaires étaient déplorables et l'eau potable manquait.
À Auschwitz II - Birkenau, il n'y avait pas de latrines avant 1943, deux ans
après que la construction du camp n'eut démarré. Le camp était infesté par la vermine comme les poux qui étaient vecteurs de maladies et les prisonniers mourraient en masse d'épidémie de typhus ou d'autres maladies. Le nomma une infection bactérienne liée à la malnutrition, était une cause de mortalité infantile importante dans le camp des Roms.
Une organisation internationale fut créée en 1943 : Kampfgruppe Auschwitz (Groupe de combat d'Auschwitz). En 1944, l'Armée de l'intérieur et le kampfgruppe mirent sur pied le Conseil militaire supérieur d'Auschwitz pour coordonner la résistance.
Les objectifs principaux de la résistance à Auschwitz étaient l'aide apportée aux prisonniers pour survivre, en ce compris la contrebande de médicaments avec l'aide de Polonais à l'extérieur du camp, la collecte d'informations sur les atrocités, l'organisation des évasions et de préparer une éventuelle insurrection du camp.
Cette dernière ne vit jamais le jour bien que plusieurs révoltes furent menées, la plus connue d'entre elles étant le soulèvement des sonderkommandos à Auschwitz II - Birkenau le 7 octobre 1944.
Elle commence avec la nouvelle d'une sélection en vue de liquider les membres des Kommandos 59 et 69 travaillant dans les crématoire IV et V. Le feu est mis au crématoire IV. Une partie de Sonderkommandos parvint à atteindre la forêt voisine malgré le peu d'armes à leur disposition. Les Allemands se mirent en chasse des fugitifs faisant plusieurs centaines de morts. Le crématoire IV fut détruit.
Près de Birkenau, les SS convertirent tout d'abord deux fermes en chambres à gaz. La chambre à gaz "temporaire" I entra en service en janvier 1942 puis fut démantelée. La chambre à gaz provisoire II fonctionna de juin 1942 à l'automne 1944. Les nazis jugèrent que ces installations étaient inadaptées à l'échelle des gazages qu'ils planifiaient.
Quatre grands crématoriums furent alors construits entre mars et juin 1943. Chacun comportait trois zones : une zone de déshabillage, une grande chambre à gaz et des fours crématoires. Les SS poursuivirent les opérations de gazage à Auschwitz-Birkenau jusqu'en novembre 1944.
Les chambres à gaz pouvaient recevoir près de 1 440 personnes pour les plus grandes et 768 personnes à la fois pour les plus petites. Une salle dotée d'une installation sanitaire factice, laissait entrevoir une trappe sur le toit d'où le zyklon B était jeté par des gardes. Les cadavres étaient soigneusement examinés afin d'en extraire bagues ou d'éventuelles dents en or avant d'être aussi vite que possible brûlés dans les fours crématoires contigus. C'était la mission du Sonderkommando choisi parmi les prisonniers.
Les S.S. essayèrent d'effacer les traces de leurs actes en essayant de détruire les crématoires et les chambres à gaz. Entre les ruines des crématoires se trouve le monument international des victimes du fascisme inauguré en 1967.
photos © JM Bergougniou
sources
http://www.auschwitz.org
Wikipedia
Musée d'Etat à 0swiecim
https://www.youtube.com/watch?x-yt-cl=84503534&x-yt-ts=1421914688&v=TVRMIid9Xiw
http://www.arte.tv/guide/fr/036365-000/sonderkommando-auschwitz-birkenau
Réseau électrifié photo © JM Bergougniou |
Le matin, les prisonniers recevaient une boisson chaude mais pas de nourriture. Le midi, ils recevaient une soupe claire sans viande et le soir, un quignon de pain rassis. La plupart des prisonniers gardait un peu de pain pour le lendemain matin.
aiguillage photo © JM Bergougniou |
La ration journalière ne dépassait pas 700 calories, à l'exception des détenus soumis aux expérimentations médicales qui étaient mieux nourris et mieux vêtus. Les conditions sanitaires étaient déplorables et l'eau potable manquait.
photo © JM Bergougniou |
À Auschwitz II - Birkenau, il n'y avait pas de latrines avant 1943, deux ans
après que la construction du camp n'eut démarré. Le camp était infesté par la vermine comme les poux qui étaient vecteurs de maladies et les prisonniers mourraient en masse d'épidémie de typhus ou d'autres maladies. Le nomma une infection bactérienne liée à la malnutrition, était une cause de mortalité infantile importante dans le camp des Roms.
photo © JM Bergougniou |
Musée d'Etat à 0swiecim |
Les objectifs principaux de la résistance à Auschwitz étaient l'aide apportée aux prisonniers pour survivre, en ce compris la contrebande de médicaments avec l'aide de Polonais à l'extérieur du camp, la collecte d'informations sur les atrocités, l'organisation des évasions et de préparer une éventuelle insurrection du camp.
les baraquements en bois photo © JM Bergougniou |
Cette dernière ne vit jamais le jour bien que plusieurs révoltes furent menées, la plus connue d'entre elles étant le soulèvement des sonderkommandos à Auschwitz II - Birkenau le 7 octobre 1944.
Elle commence avec la nouvelle d'une sélection en vue de liquider les membres des Kommandos 59 et 69 travaillant dans les crématoire IV et V. Le feu est mis au crématoire IV. Une partie de Sonderkommandos parvint à atteindre la forêt voisine malgré le peu d'armes à leur disposition. Les Allemands se mirent en chasse des fugitifs faisant plusieurs centaines de morts. Le crématoire IV fut détruit.
Musée d'Etat à 0swiecim |
Près de Birkenau, les SS convertirent tout d'abord deux fermes en chambres à gaz. La chambre à gaz "temporaire" I entra en service en janvier 1942 puis fut démantelée. La chambre à gaz provisoire II fonctionna de juin 1942 à l'automne 1944. Les nazis jugèrent que ces installations étaient inadaptées à l'échelle des gazages qu'ils planifiaient.
Quatre grands crématoriums furent alors construits entre mars et juin 1943. Chacun comportait trois zones : une zone de déshabillage, une grande chambre à gaz et des fours crématoires. Les SS poursuivirent les opérations de gazage à Auschwitz-Birkenau jusqu'en novembre 1944.
Intérieur d'"un baraquement avec le poêle en briques photo © JM Bergougniou |
Les chambres à gaz pouvaient recevoir près de 1 440 personnes pour les plus grandes et 768 personnes à la fois pour les plus petites. Une salle dotée d'une installation sanitaire factice, laissait entrevoir une trappe sur le toit d'où le zyklon B était jeté par des gardes. Les cadavres étaient soigneusement examinés afin d'en extraire bagues ou d'éventuelles dents en or avant d'être aussi vite que possible brûlés dans les fours crématoires contigus. C'était la mission du Sonderkommando choisi parmi les prisonniers.
Vers la fin de la guerre, alors que les crématoires tournaient à plein régime, les nazis tuèrent encore plus de victimes et brûlèrent les corps dans des fosses de crémation creusées à proximité. La dispersion des cendres était effectuées dans les champs ou les lacs d'alentour. Un de ces étangs à proximité des ruines d'une des chambres à gaz contient toujours un sinistre liquide grisâtre..
Ruine du crématoire Musée d'Etat à 0swiecim |
Auschwitz II Birkenau photo © JM Bergougniou |
Les S.S. essayèrent d'effacer les traces de leurs actes en essayant de détruire les crématoires et les chambres à gaz. Entre les ruines des crématoires se trouve le monument international des victimes du fascisme inauguré en 1967.
photos © JM Bergougniou
sources
http://www.auschwitz.org
Wikipedia
Musée d'Etat à 0swiecim
https://www.youtube.com/watch?x-yt-cl=84503534&x-yt-ts=1421914688&v=TVRMIid9Xiw
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