23 octobre 2024

Toulon 1er jour SNA Duguay-Trouin sous-marin nucléaire d'attaque Baracuda bon de commande

Toulon 1er jour SNA Duguay-Trouin sous-marin nucléaire d'attaque Barracuda bon de commande 


Le Duguay-Trouin est le deuxième navire du programme Barracuda, conduit par la Direction générale de l’armement (DGA) en partenariat avec le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) pour les chaufferies nucléaires, et destiné à remplacer la génération des SNA de type Rubis en service dans la Marine nationale. Naval Group est en charge de la réalisation de cette série de sous-marins, depuis la conception jusqu’à la réalisation des navires, de la fabrication des principaux composants des chaufferies nucléaires développées et réalisées avec TechnicAtome, de la fourniture de son soutien logistique ainsi que de l’entretien des navires à Toulon.

La première sortie à la mer du Duguay-Trouin fait suite à la mise en fonctionnement de la chaufferie nucléaire qui a eu lieu en septembre 2022 et aux essais à quai effectués depuis le lancement du sous-marin en 2021. Les opérations réalisées en nef d’intégration, au bassin à sec, puis en eau, sous la conduite des équipes de Naval Group, de TechnicAtome, de la maitrise d’ouvrage étatique DGA et CEA, ainsi que de la Marine nationale et de l’Autorité de Sûreté Nucléaire Défense, ont permis de tester préalablement à quai les équipements et systèmes.

La série Barracuda est désormais bien enclenchée : les quatre autres sous-marins du programme (Tourville, de Grasse, Rubis et Casabianca) sont actuellement tous en construction, à différents stades d’avancement, et leurs livraisons s’échelonneront jusqu’à l’horizon 2030. La durée de vie de ces nouveaux SNA étant supérieure à 30 ans, ce programme engage les forces sous-marines au moins jusqu’en 2060, ce qui en fait l’un des systèmes d’armes majeurs de ce siècle.



Pierre Eric Pommellet, Président Directeur Général de Naval Group a déclaré : « La série Barracuda est au cœur de notre stratégie industrielle dans les sous-marins. Elle mobilise nos compétences, notre savoir-faire, notre avance technologique, notre capacité à évoluer et à innover sans cesse. Je salue l’engagement sans faille des équipes de conception et de production de Naval Group et de ses partenaires dont TechnicAtome ainsi que celles de la DGA, du CEA et de la Marine nationale. Le franchissement de cette nouvelle étape est une démonstration du savoirfaire de la filière industrielle navale française. Cette réussite est la garantie de disposer d’un outil de défense inégalé avec un haut niveau d’autonomie industrielle au profit de la souveraineté de la France ».


Pensé pour répondre aux besoins opérationnels de la Marine d’aujourd’hui et de demain, le SNA de type Suffren est le sous-marin du XXIe siècle. Il est doté de capacités opérationnelles étendues et des dernières technologies. Plus polyvalent, plus performant et mieux armé que ses prédécesseurs, le SNA de type Suffren permettra d’aller plus vite et plus loin. Il est destiné à la maîtrise de tous les types d’espaces maritimes, de la haute mer à la zone littorale.

Ce sous-marin est équipé d’une propulsion nucléaire qui lui confère un rayon d’action et une discrétion remarquables. Il est également doté de moyens de communication permettant son intégration au sein d’une force navale.

Le SNA de type Suffren est l’un des sous-marins les plus discrets au monde. Cette caractéristique, associée à ses capacités de détection avancées, garantissent sa supériorité acoustique. Plus discrets, dotés de plus d’autonomie et de meilleures capacités de détection, ces SNA sont aussi plus manœuvrables et mobiles grâce à leurs moyens de navigation et de communication, et leur conduite centralisée et automatisée. Autre innovation majeure : le mat optronique, qui remplace le mat télescopique, assurant ainsi une meilleure collecte d’informations visuelles et un meilleur partage de celles-ci au sein de l’équipage. Cette nouveauté, associée à des capacités de détections avancées, garantit la supériorité de ces SNA dans leurs missions de renseignement.

Les sous-marins du programme Barracuda apporteront par ailleurs à la Marine nationale une réelle supériorité au combat, grâce à l’emport de missiles de croisière navals (MdCN) produits par MBDA, en lui permettant de disposer pour la première fois d’une capacité sous-marine de frappe de précision dans la profondeur. Ils permettent également de mettre en œuvre la torpille lourde F21 produite par Naval Group et le missile anti-navire SM39 de MBDA. Ces SNA sont également dotés de capacités accrues de mise en œuvre discrète de forces spéciales notamment grâce à leur « SAS nageurs » et à l’emport optionnel d’un hangar de pont permettant le déploiement des véhicules sous-marins des commandos.

Les caractéristiques techniques du Barracuda
déplacement en surface : 4 700 tonnes ;
déplacement en plongée : 5 200 tonnes ;
longueur : 99 mètres ;
diamètre : 8,8 mètres ;
armement : missiles de croisière navals (MdCN), torpilles lourdes filoguidées F21, missile antinavire Exocet SM39 modernisé ;
propulsion hybride : un réacteur à eau pressurisée dérivé des chaufferies équipant les SNLE type Le Triomphant et le porte-avions Charles-de-Gaulle, deux turbines de propulsion, deux turbo alternateurs et deux moteurs électriques ;
équipage : 65 personnes + commandos ;
disponibilité à la mer : > 270 jours par an.
Contacts presse :
Faïza ZAROUAL
Mob. +33 (0)6 31 65 78 25
faiza.zaroual@naval-group.com  

Véronique PAGE
Mob. +33 (0)6 37 18 01 32
veronique.page@naval-group.com

22 octobre 2024

premier jour SNA Duguay-Trouin Bon de commande

Premier  jour timbre  SNA Duguay-Trouin



Né le 10 juin 1673, dans une maison de la Croix-du-Fief, Duguay-Trouin est le fils de Luc Trouin, sieur de la Barbinais, capitaine et armateur et de Marguerite Boscher. Il est élevé par une nourrice au village du Gué d’où, plus tard, son patronyme.


René Duguay-Trouin, enfant courageux, est élève de l’école rue du Cheval-Blanc puis il est envoyé à Rennes, pour ses études, il porte la tonsure et revêt la soutane.  Enrôlé comme volontaire à bord de la Trinité, il se fait remarquer lors des prises de la Concorde, du François-Samuel, des Sept-Etoiles, d’Écosse. On lui laisse donc le Danycan avec lequel il fait la prise d’un château dans la rivière de Limerick (Irlande).

Après quelques déboires, le roi lui confie l’Hercule. Là encore, le Malouin est salué par sa bravoure. Le 6 juin 1692, il réussit à s’emparer de cinq navires. Mais le marin, finalement encerclé par six vaisseaux, se livre aux Anglais. Mis aux fers, il s’évade bien vite grâce à l’aide d’une jeune Anglaise et retrouve Saint-Malo. Reprenant la mer, Duguay-Trouin multiplie les captures. À Vigo, son frère Étienne (commandant de la Léonora) meurt lors d’une bataille où René Duguay-Trouin fait rendre les armes à 80 Espagnols.
En 1697, le Malouin est nommé capitaine de frégate, après la prise du Delft et de l’Houslaërdik. Cinq ans plus tard, en 1702, lors de la guerre de succession d’Espagne, il devient officier de la Marine nationale et continue à remporter de belles victoires. Louis XIV satisfait des services du Malouin et de son autre frère, la Barbinais-Trouin, leur délive les lettres de noblesse. Après une glorieuse expédition à Rio de Janeiro où il ramene 1, 3 tonne d’or.


Dugay-Trouin revient à Saint-Malo auréolé de triomphe. Il écrit ses mémoires. Après quelques campagnes, notamment à Tripoli, il meurt à Paris le 27 septembre 1736. Il est inhumé à l’église Saint-Roch de Paris. Ses ossements sont rapatriés de Paris jusqu’à Saint-Malo en 1973, à l’occasion du tricentenaire de sa naissance.








Plongez dans l’invisible, là où règnent la discrétion et la puissance, et partez à la découverte du sous-marin nucléaire d’attaque Duguay-Trouin !

Le 4 avril 2024, l’amiral Nicolas Vaujour, chef d’état-major de la Marine, a annoncé l’admission au service actif de ce second joyau d’une série de six sous-marins de classe « Suffren » : le Suffren, le Duguay-Trouin, le Tourville, le De Grasse, le Rubis et le Casabianca.

Ces derniers mois, le Duguay-Trouin a traversé les mers et les océans, marquant l’histoire avec une escale à Fort-de-France en mars 2024, une première pour ce type de sous-marin basé à Toulon et désormais déployé en opérations.

Les forces sous-marines françaises comptent 3 300 marins et 10 sous-marins nucléaires : 6 sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) et 4 sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE). Chaque sous-marin est armé par deux équipages (bleu et rouge) se relayant à bord. Depuis 1972, les SNLE assurent la continuité de la posture de dissuasion nucléaire française, tandis que les SNA jouent un rôle crucial dans les opérations de la Marine nationale.
Un SNA est à la fois un chasseur, un garde du corps et un agent de renseignement, capable d’exécuter une large gamme de missions. Sillonnant les mers et les océans, il participe au soutien de la dissuasion océanique, escorte des unités précieuses telles que le porte-avions Charles de Gaulle, assure des missions de lutte antinavire et anti-sous-marine, et peut être une véritable base sous-marine mobile au profit des forces spéciales.
Le timbre émis met à l’honneur le Duguay-Trouin naviguant aux côtés du groupe aéronaval. Les annotations techniques donnent une portée éducative à ce bloc- feuillet dessiné dans le style pointilliste.

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18 octobre 2024

FREMM BRETAGNE TANSKORN Equipage B octobre 2024

 FREMM BRETAGNE TANSKORN Equipage B octobre 2024

SPID V 11287 La Poste 00100 HUB ARMEES 07 OCT 2024


La frégate multimission (Fremm) Bretagne est déployée dans l’Indopacifique dans le cadre de la mission Tanskorn, pour une durée de huit mois. 

Partie de son port d’attache de Brest en avril 2024, elle a rejoint l’océan Indien, puis navigué en mer de Chine méridionale avant de rallier Guam et Hawaï, où elle a pris part à l’exercice multilatéral Rimpac. Ce déploiement s’est poursuivi jusqu’à Yokosuka, au Japon, où l’équipage a été relevé, avant de commencer son retour vers la France, prévu pour octobre.

Pour la première fois, une frégate française de premier rang a participé à un exercice multilatéral en mer de Chine méridionale (Valiant Shield 2024). Les échanges, les escales et exercices conjoints participent au développement de la connaissance mutuelle et de la construction de la confiance, indispensables à une coopération solide et durable.

Opérer en Asie-Pacifique présente un défi logistique considérable nécessitant une planification, une anticipation et un suivi rigoureux. Disposer de points d’appui logistiques et techniques est dès lors crucial.

La France au Japon🇫🇷

🇪🇺 https://draft.blogger.com/blog/posts/3960784170244103510?hl=fr&tab=jj

https://x.com/IFRI_/status/1830900225839411707#:~:text=Conversation-,Institut%20fran%C3%A7ais%20des%20relations%20internationales,-%40IFRI_


https://www.facebook.com/marinenationale.officiel/posts/pendant-son-escale-au-japon-la-fremm-bretagne-a-chang%C3%A9-d%C3%A9quipage-apr%C3%A8s-avoir-par/918454363658215/



© Marine nationale

L’équipage A, en charge du bâtiment pour la première partie de la mission Tanskorn aura conduit la Bretagne durant près de quatre mois, dans un contexte opérationnel particulièrement exigeant et dense. Le bâtiment y a réaffirmé la présence de la Marine française dans la région Pacifique où réside une partie de ses territoires ultramarins et de ses ressortissants. Elle a également conduit de nombreux exercices de haut du spectre avec les partenaires riverains, dont l’Inde, les Philippines, l’Indonésie, les États-Unis et le Japon.

SPID V 11287 La Poste 00100 HUB ARMEES 07 OCT 2024

© Marine nationale


Depuis le 7 août, c’est désormais au tour de l’équipage B, commandé par le capitaine de vaisseau Audrey Boutteville, venu relever l’équipage A du capitaine de vaisseau Gwenegan Le Bourhis, de conduire la seconde partie de la mission. Après deux jours de passation et de prise en main du bâtiment à quai, les deux équipages se sont rassemblés une dernière fois pour une cérémonie sur la plateforme hélicoptère, où le fanion de l’unité a été remis par l’équipage quittant à l’équipage prenant, symbole de cette transmission du bâtiment et de la continuité de la mission.

Cette relève d’équipage à près de 9 700 km du port base souligne la capacité de la France à projeter un bâtiment de premier rang sur tous les espaces maritimes, y compris les plus lointains, pour endiguer les phénomènes de débordements de puissance, conserver une appréciation de situation autonome et affirmer notre attachement au droit maritime international.

Sources

Marine Nationale

IFRI Institut Français des Relations Internationales

Le Marin

Ambassade de France au Japon

17 octobre 2024

SNA TOURVILLE escale à Brest sous-marin FDI Ronac'h

SNA TOURVILLE escale à Brest sous-marin FDI Ronac'h

Un sous-marin de classe Suffren vient de croiser un autre fleuron de la Marine nationale et... de Naval Group





Lors de ses premiers essais à la mer, la FDI Amiral Ronarc'h a croisé la route d'un SNA qui quittait la rade de Brest, survolée par un H160 de la base d'aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic.



Après un retour non programmé à la mi-septembre 2024 pour « des ajustements techniques », le SNA de 99 mètres de long avait repris la direction de l’Atlantique avec, pour objectif, de réaliser sa première plongée profonde, une série d’entraînements et de multiples autres essais.









Malgré cette séquence tenue secrète par la DGA (Direction générale de l’armement), le Tourville est donc réapparu du côté de la rade de Brest (Finistère), samedi 12 octobre 2024. Avec à ses côtés, un autre invité de marque : la frégate de défense et d’intervention (FDI) Amiral Ronarc’h.


16 octobre 2024

Les trois jours centres de sélection service militaire

Les trois jours


Mais c'était comment avant une armée de métier?

"Vous êtes mécaniciens auto? vous éplucherez les pommes de terre à la cuisine"

Les centres de sélection voient le jour en 1954 dans chacune des 9 régions militaires métropolitaines

Vincennes - 1ere région

Cambrai -     2e région

Guingamp-   3e région

Limoges -    4e région

Auch-           5e région

Commercy - 6e région

Mâcon -        7e région

Lyon -           8e région

Tarascon -   9e région

En 1958 le contingent annuel est de 300.000 hommes mais nous reviendrons dans le détail sur l'articulation d'un centre de sélection.

Mais avant cela... quand la Patrie est en danger

 


 
« Tout Français est soldat et se doit à la défense de la patrie ». 


Tous les hommes français doivent effectuer un service militaire de cinq ans entre 20 et 25 ans. 

 Ils sont répartis en 5 classes et chaque année sont appelées une ou plusieurs classes en fonction des besoins militaires.



La loi Jourdan-Delbrel adoptée le 5 septembre 1798 institue la « conscription universelle et obligatoire » pour tous les hommes français âgés de 20 à 25 ans, c'est-à-dire le service militaire obligatoire. 

Le 29 décembre 1804, un décret impérial de Napoléon Ier met en place le conseil de révision et le tirage au sort.

Cette conscription est cependant tempérée par l'institution du tirage au sort. N'effectuaient auparavant leur service militaire que 30 à 35 % des conscrits célibataires ou veufs sans enfant, chaque canton ne devant fournir qu'un certain quota d'hommes. Si sur 100 conscrits d'un canton, 35 devaient être appelés, le conseil de révision se voyait obligé de « monter » jusqu'au numéro 70 voire 80 pour trouver le contingent exigé.



Le 26 juin 1871, Léon Gambetta s'exprime en disant « Que pour tout le monde il soit entendu que quand en France un citoyen est né, il est né soldat ». Les fondements du service militaire dit « moderne » vont être posés.

Le 27 juillet 1872, la loi Cissey indique que le service national est obligatoire. La durée est de 5 ans ou de 6 mois à 1 an, toujours selon la méthode du tirage au sort. Cette loi refuse aux militaires le droit de vote. 




L'armée devient ce qu'on appelle « la Grande Muette »

Le 21 mars 1905, la loi Berteaux du ministre de la Guerre du gouvernement Maurice Rouvier, préparée par le général André, précédent ministre de la Guerre, supprime le tirage au sort, les payements de remplacements, ainsi que les exemptions (sauf pour inaptitude physique). Désormais tous les hommes sont appelés pour deux ans, pour un service personnel, égal et obligatoire. La loi rétablit ainsi le principe d'égalité de tous devant le service militaire. 



Le 7 août 1913 la loi Barthou, dite loi des trois ans, allonge le service militaire à 3 ans. Le recensement des appelés s'effectue à 19 ans au lieu de 20 précédemment, abaissant l'âge d'incorporation de 21 à 20 ans. (La classe 1913 est incorporée en 1913 et non 1914).
En 1923, le service militaire est réduit de 3 ans à 18 mois. Les premières préparations militaires voient le jour, dont la préparation militaire supérieure (PMS) destinée à sélectionner des officiers issus du contingent.
Le 31 mars 1928, la loi Paul Painlevé, sous le gouvernement Poincaré IV, réduit la durée du service militaire à un an obligatoire. 



Le 15 mars 1935 cependant, la durée repassera à deux années à la suite de l'arrivée des classes creuses due à la baisse démographique engendrée par la Première Guerre mondiale.


En 1946, le service militaire est rétabli pour une durée d'un an. Cette loi restaure un service militaire universel et égalitaire. Quatre ans plus tard, en 1950, la durée est portée à 18 mois.



Durant la guerre d'Algérie (1954-1962), certaines classes sont rappelées et d’autres maintenues sous les drapeaux jusqu’à 30 mois (la durée du service sera ramenée à 18 mois après la fin des opérations en Algérie).

Le 9 juillet 1970, le service national est ramené à un an et les sursis sont limités à 23 ans. Le premier contingent d'appelés à faire 12 mois a été libéré fin octobre 1970 (incorporation début novembre 1969).



Le 4 janvier 1992, la loi Joxe réduit la durée du service militaire à dix mois,

En 1996, le président de la République Jacques Chirac, prend la décision de professionnaliser les armées et de suspendre le service national. Cette décision prend effet avec la loi no 97-1019 du 28 octobre 1997


Le 27 juin 2001, le décret no 2001-550 relatif à la libération anticipée des appelés du service militaire est signé, mettant fin à la conscription avec environ une année d'avance en regard de la période de transition initialement fixée. Les appelés militaires déjà sous les drapeaux sont tous libérés le 30 novembre 2001, chaque contingent effectuant un mois de service en moins que le contingent précédent.




Au centre de sélection, l'armée organise différentes étapes de sélection pour les jeunes appelés. Ce sont "les trois jours", qui ne durent en fait que deux demi-journées : un regard sur leur état d'armes. Alternance d'images de ces jeunes appelés sur les différentes activités et réactions de ces derniers...



15 octobre 2024

Le patrouilleur L'Astromabe à Glorieuses TAAF Îles Eparses 25 juillet 2024


 Le patrouilleur L'Astromabe à Glorieuses TAAF Îles Eparses 25 juillet 2024



Situé à l’entrée du canal du Mozambique, dans l’océan Indien, le parc naturel marin des Glorieuses s’étend jusqu’à la limite de la zone économique exclusive et couvre 43 762 km². Il comprend également le banc corallien du Geyser, situé à environ 122 km au sud-ouest de l’archipel des Glorieuses et le banc de la Cordelière au sud-est.


Administrativement, les îles Glorieuses font partie du district des Iles Éparses de la collectivité des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF).



Avec le parc naturel marin de Mayotte, dont il est contigu, la France se dote d’une aire marine protégée de plus de 110 000 km², l’une des plus grandes après le parc naturel de la mer de Corail en Nouvelle-Calédonie et le sanctuaire Agoa dans les Antilles.


La réserve naturelle nationale des Glorieuses, dans les Terres australes et antarctiques françaises, accueille un récif précieux de 17 km de long et d’une superficie de 165 km². Il sert de zone refuge à de nombreuses espèces menacées : tortues marines, mammifères marins, requins et raies, oiseaux marins. Sa création correspond à un engagement du Grenelle de la Mer qui avait conclu à la nécessité de mieux protéger ces îles lointaines de l’océan Indien.



La France occupe les Glorieuses depuis le 23 août 1892.

Cette prise de possession fut le fait du capitaine de vaisseau Richard, commandant du navire Primauguet.


Le groupe des îles Glorieuses, qui se compose de deux îles, l'île Glorieuse et l'île du Lys distantes de six milles environ, et situées à mi- distance de Mayotte et de Diego-Suarez, a été occupé le 23 août 1892 par la France, et placé sous la dépendance de Mayotte.

La concession des îles, qui étaient désertes à notre arrivée, a été donnée à M. Caltaux qui y employa quelques créoles des Seychelles et une soixantaine de malgaches de Nossi-Bé, de 1892 à 1914. On exploita le guano (800 tonnes par an) et le coprah (10.000 cocotiers) et accessoirement on pratiqua la pêche (écailles de tortue). Les Glorieuses sont momentanément abandonnées.


Au nord-ouest, une magnifique plage de sable fin constitue un accostage des plus faciles pour les embarcations. On y voit un mât de pavillon et un hangar. A cinquante mètres en arrière, dans un bois de filaos, se trouve la maison de M. Hippolyte Caltaux. Le climat est des plus sains. Il n'y a ni marigots, ni palétuviers, ni moustiques, et les fièvres y sont inconnues.

La mer est généralement calme. On trouve dans l'île Glorieuse une excellente eau douce fournie par des puits creusés dans le sable.



L'île du Lys est inhabitée et ne possède pas d'eau douce, mais elle est comme les bans de sable qui la séparent de l'île Glorieuse, couverte d'oiseaux de mer auxquels elle sert d'asile.

Très boisée, l'île Glorieuse - est un ancien attoll dont les plages sont formées de corail pulvérisé. Le guano des Glorieuses contient 25% d'acide phosphorique. La couche d'humus naturel qui recouvre l'île permet toutes les cultures. On y a cultivé avec succès le maïs, le cotonnier, le cocotier, les melons, les citrouilles, les oignons.

On remarque également des arbres à soude dont l'écorce sert à faire un bon savon; le papayer, le filao, le sapin des îles, de la famille des caoutchoucs, le porché ou bois de camphre, etc.

Il n'y a pas de serpents, et la faune ne se compose que des oiseaux de mer. Les eaux sont très poissonneuses et abondent en espèces comestibles excellentes. Il n'existe pas d'autre communication que les boutres.


Le Primauguet est un croiseur de 2ème classe construit à Rochefort d'abord sous le nom de Monge et renommé le 15/09/1892. Il est mis à flot le 27/09/1882.

Caractéristiques : 2300t. 2600cv. 80m x 11,4m x 5,5m. Construction en bois. 1000m² de voiles. Machine alternative. 1 hélice. 14,5 nœuds. 264 hommes.
Armement : 5 canons de 190mm + 4 canons de 140mm.

Basé à Toulon, il fera partie de janvier 1886 à janvier 1887 de l’escadre de l’Amiral Courbet en Extrême-Orient.
1889-1892 : Il est mis en réserve  à Brest de 1889 à 1892 et en 1894-1897 il est affecté à la Division Navale de l’Océan Indien, il fait des escales à Madagascar, aux Comores et sur les côtes des Somalis.
1897-1901 : désarmé à Rochefort.

https://www.defense.gouv.fr/marine/actualites/patrouilleur-polaire-lastrolabe-ravitaille-iles-eparses

https://taaf.fr/la-parc-naturel-marin-des-glorieuses/


Timbre SNA Duguay Trouin Brest La Poste BREST SIAM 7 et 8 novembre 2024 avec la Marcophilie navale

Timbre SNA Duguay Trouin Brest La Poste BREST SIAM 7 et 8 novembre 2024 avec la Marcophilie navale