01 janvier 2021

TAAF TERRE-ADELIE - Une journée à Dumont d'Urville 5-10- 2020 octobre aurore austale

TAAF  TERRE -ADELIE -  Une journée à    Dumont  d'Urville   2020

Aurore australe à Dumont d'Urville

Aurore australe Dumont d'Urville Terre Adélie TAAF 5-10-2020

5-10-2020 sur le blog de Dumont d'Urville


Avec l'allongement des journées, les aurores seront bientôt plus compliquées à apercevoir. Le dernier éphéméride indique d'ailleurs un lever du soleil dès 5h30 pour un coucher à 19h30, et l'amplitude augmente nettement chaque jour.


Crédit : A. Mathieu

A propos de lever de soleil, le même photographe nous a gratifié d'une autre merveille récemment :

Crédit : A. Mathieu
Source:

http://terreadelie-antarctique.blogspot.com/search?updated-max=2020-10-06T23:30:00%2B11:00&max-results=3&start=33&by-date=false

31 décembre 2020

Penzé Saint Pol deLéon Hydravion guerre 1914 1918 aviation maritime Bretagne

Le centre d'aviation maritime de la Penzé à Saint-Pol-de-Léon

"A partir de l'automne 1916, les sous-marins allemands se firent particulièrement nombreux sur les côtes de l´Atlantique et de la Manche. Ils coulaient tout ce qui se présentaient, depuis le cargo jusqu´au voilier de pêche. Cela inquiéta particulièrement les autorités navales alliées, car des routes maritimes dépendaient le ravitaillement de la France et de la Grande-Bretagne. La perte du contrôle de l´approvisionnement signifiait à cours terme l'asphyxie des alliés et à moyen terme leur défaite.

Hydravion 28 Collection JMB 

L´aviation maritime, alors armée d'hydravions, de ballons dirigeables et de ballons remorqués, fut alors chargée, en collaboration avec les navires de patrouilles, de sauvegarder la navigation. Des Centres d´Aviation Maritime (C. A. M.) furent créés sur le littoral, avec pour mission la surveillance et l´escorte des navires passant dans leurs secteurs. Tout bâtiment suspect (sous-marin) devait être attaqué. Pour cela les hydravions disposaient de bombes.

Le premier Centre d´Aviation Maritime créé en Bretagne nord fut celui de Tréguier, le 1er août 1917 (il y en avait déjà un à Camaret et un autre à Lorient). Malheureusement, celui-ci était trop éloigné du secteur de l´île de Batz, où de nombreuses attaques de la part des sous-marins furent enregistrées tout au long de l'année 1917. Le commandant du Centre d´Aviation Maritime de Tréguier, l´enseigne de vaisseau Guierre, créa donc sur la Penzé un poste de combat, chargé de surveiller plus particulièrement cette zone. Quelques hydravions y furent placés à partir d´avril 1918. Le personnel s´y relayait, car pilotes, observateurs et mécaniciens dépendaient toujours du Centre d´Aviation Maritime de Tréguier.







Le poste de combat (PC) de La Penzé a été créé en mars 1918 : il était chargé d'assurer la protection des convois maritimes qui longeaient les côtes bretonnes grâce à ses hydravions. Le centre d’aviation maritime (CAM) de La Penzé a été créé le 1er août 1918 à la faveur du déménagement du matériel et du personnel du centre d'aviation maritime de Tréguier. Son emblème était un éléphant blanc. Il a fonctionné jusqu'en juillet 1919.



Le grand-père maternel de Daniel Dahiot était entré dans la Marine à Brest le 10 octobre 1913. Il a été affecté en 1918 au centre d'aviation marine de la Penzé, en qualité de quartier-maître mécanicien observateur-mitrailleur. La collection photographique de Daniel Dahiot sur le centre d'aviation marine de la Penzé a été confié aux archives départementales du Finistère en mars 2013.








sources :


Photographies : collection Daniel Dahiot. Auteur du reportage photographique : le Q. M. Henri Poussier durant l´été et l´hiver 1918

La Poste et le Père Noël 2020

La Poste et le Père Noël 2020

Le père Noël de La Poste est passé 









Les premières rotations de l'ASTROLABE TAAF TERRE-ADELIE Dumont D'urville décembre 2019

Les  premières  rotations  
décembre  2019    L'ASTROLABE TAAF   TERRE-ADELIE   Dumont D'urville    décembre      

Avec les rotations R0 - R1 les premiers plis de Terre Adélie arrivent dans nos boites à lettres comme ce beau pli recommandé.

Merci au GP de DDU.

Le pli est affranchi du timbre L'ASTROLABE (1,30€) et du bloc Manchots royaux. (3€ -1,50x 2)






J'ai retrouvé dans un vieux Cols bleus un article d'un collègue de la Marcophilie Navale Jean-Paull Lecouvey.

je vous souhaite une excellente lecture





Histoires timbrées

La tendre patience d'Adèle Dumont d'Urville




La terre Adélie doit son nom à Adèle, épouse chérie de Jules Dumont d'Urville, en signe de sa profonde reconnaissance envers la compagne qui a su consentir de longues séparations pour lui permettre de mener à bien ses projets d'exploration.

carte postale maximum 1er jour.

Joseph Pépin, horloger d'origine savoyarde, tenait une boutique d'instruments de navigation à Toulon. Un jeune enseigne du nom de Jules, Sébastien, César Dumont d'Urville comptait parmi ses clients les plus assidus. Quoi de plus légitime qu'un officier de marine, de surcroît major de promotion, portât grand intérêt aux choses de la navigation Il convient cependant d'ajouter que la fréquence des visites de Dumont d'Urville n'était pas complètement étrangère à la présence d'Adèle-Dorothée, fille de l'horloger. Née à Toulon le 20 floréal de l'An VI - 10 mai 1798 -, brune, jolie, d'une gaieté communicative, ses contemporains disaient d'elle que c'était "une jeune personne remarquable par sa beauté, son instruction et sa vertu". Vous l'avez compris Jules s'éprit passionnément d'Adèle et, malgré l'opposition farouche de sa mère, il l'épousa le 1er mai 1815. Jules a alors 25 ans, Adèle 18 ans.



Longues, très longues séparations Adèle possède toutes les qualités : la géographie et les cartes marines lui sont familières, les récits de voyage l'enchante. Elle est douce, patiente, fidèle et aura une influence certaine sur la carrière de l'illustre navigateur. De la patience, il lui en faudra beaucoup pour supporter les très longues absences de son époux parti à la découverte du monde.

Tombeau de Dumont d'Urville
au cimetière du Montparnasse

 De la rondeur d'esprit également lorsque le CV Dumont d'Urville, de retour à Toulon le 25 mars 1829 après 35 mois de campagne, est accusé d'arrogance et de suffisance. Malgré un caractère devenu ombrageux au fil du temps, Dumont d'Urville saura reconnaître les vertus d'Adèle. Le 20 octobre 1839, à bord de l'Astrolabe, il dit "son tendre amour et sa profonde reconnaissance pour le bonheur dont sa femme chérie, Adèle Dorothée, l'a comblé durant une union de plus de vingt-cinq années".


Le 20 janvier 1840, Dumont d'Urville découvre le continent austral et, en l'honneur de sa douce Adèle, le baptise terre Adélie. Le 8 mai 1842, le contre-amiral Dumont d'Urville accompagné d'Adèle et de leur jeune fils Jules trouveront une mort affreuse dans la catastrophe ferroviaire du Paris-Versailles. C'était un beau dimanche de printemps.

Portrait virtuel 
Lorsque la poste des terres Australes a projeté la réalisation d'un timbre poste grand format à la mémoire d'Adèle Dumont d'Urville, force a été de constater qu'il n'existait d'elle aucun portrait original. Il a fallu composer avec le journal personnel de son mari et cette tâche fut confiée à Michèle Garreau. L'artiste, avec subtilité, a su rendre perceptible le regard inquiet et douloureux d'Adèle porté vers un horizon lointain et imaginaire. Ensuite, Pierre Béquet, maître graveur, a ciselé délicatement le portrait en buste avec un grand souci de fidélité. Le résultat est à l'image de l'aimante Adèle Dumont d'Urville admirable. 

Jean-Paul Lecouvey

À son retour, il est nommé contre-amiral en  et reçoit de la Société de géographie la grande médaille d'or. Il s'occupe de publier son Voyage au pôle Sud et dans l'Océanie lorsqu’il périt avec sa femme et son fils de 16 ans dans la catastrophe ferroviaire de Meudon, l'une des premières grosses catastrophes ferroviaires françaises, qui a lieu le  dans la tranchée de Bellevue à Meudon. Les corps de Dumont d'Urville, de sa femme et de ses deux fils sont inhumés au cimetière du Montparnasse à Paris


sources
Revue générale de l'architecture et des travaux publics, VOL. 8 1849

cols bleus

Le Malin 25-11-2020 Juan de Nova TAAF Îles Eparses

Le  Malin    25-11-2020 - Juan  de  Nova TAAF  -   Îles   Eparses

Reçues au courrier hier matin 30 décembre ces deux plis du patrouilleur Le Malin. Ces plis ont été expédiés de Juan de Nova le 25-11-2020





En 1974, l'État français décide de l'installation de détachements militaires sur les Eparses (Juan de Nova, Europa et îles Glorieuses) afin, entre autres, de répondre aux revendications territoriales de Madagascar sur ces trois territoires qui se caractérisent par une ZEE (Zone économique exclusive) considérable. L'île abrite une petite garnison de 14 militaires du2e RPIMa de Pierrefonds et un gendarme. Ils se sont installés dans le logement des ouvriers de la SOFIM qui est devenu le camp SEGA


L'île est découverte en 1501 lors de la traversée du canal du Mozambique par le capitaine portugais João da Nova qui commande la troisième expédition portugaise vers l'Inde. Il la nomme Galega ou Agalega (la Galicienne) en référence à sa nationalité. L'île changera ensuite de nom : Johan de Nova sur la carte de Pilestrima (1519), Joa de Nova (Mercator, 1569), San-Christophoro (Ortelius, 1570), Saint-Christophe (Lislet Geoffroy). Elle recevra son appellation définitive par William Fitzwilliam Owen qui la nomme Juan de Nova. Elle semble avoir été parfois confondue avec l'île Bassas da India (qui peut être submergée à marée haute)

Bien que située sur la route des épices, l'île ne présente alors aucun intérêt pour les puissances coloniales en raison de sa taille très réduite et de l'absence d'atouts en termes d'escale. Il est cependant probable qu'elle ait pu servir de refuge pour des pirates comme Olivier Le Vasseur surnommé La Buse.

Pour la distinguer du nom de personne, l’Insee utilise maintenant des traits d’union dans sa dénomination dans le Code officiel géographique (COG, révision 2008 amendée pour tenir compte du nouveau statut des TAAF dont l’île fait maintenant partie).

30 décembre 2020

L"ASTROLABE Hobart 3 décembre 2020

L' ASTROLABE     Hobart   Tasmanie 

3     décembre    2020

Selon Jean Aufauvre (Marcophilie navale lettre des TAAF N° 6)

 

"L’Astrolabe" a quitté DDU le 19 novembre, suite à une potentielle demande d’assistance sanitaire à l’île australienne de Macquarie, l’Astrolabe doit avancer son départ annonce François Gourand, le météo de la TA 70, sur son blog. Le 23 novembre au matin (heure locale) "L’Astrolabe" était à Macquarie pour récupérer la personne à évacuer et il est immédiatement reparti vers Hobart. Il était le 25 au large de Kingston mais a attendu le 26 novembre pour être à quai à Hobart. Son départ pour faire la rotation R1 est prévu pour le jeudi 3 décembre..

Ces plis reçus marquent donc le départ de L'Astrolabe en R1.


Au départ du port d’Hobart en Tasmanie, la station Dumont d’Urville en Terre Adélie est desservie par le navire L’Astrolabe.


L’Astrolabe est un navire brise-glace (Classe IB5 du Code Polaire) construit en 2017 dans le cadre d’un partenariat entre les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), l’Institut polaire français et le Ministère de la défense (Marine nationale (MN)). Le partenariat se fait via la création d’un groupement d’intérêt public entre les TAAF et la MN et une convention entre la MN et l’Institut polaire.  


 Retour sur R0

Après avoir achevé de charger 145 tonnes de fret, 200 m3 de SAB et embarqué 36 passagers de l’institut polaire français (IPEV) dans le strict respect des protocoles sanitaires pour préserver les stations antarctiques du risque Covid, L’Astrolabe a appareillé d’Hobart le 6 novembre après-midi en direction de la terre Adélie.
Une grosse dépression touchant le Sud de la Tasmanie dans la nuit du 6 au 7 novembre, le choix a été fait de rejoindre un mouillage d’attente au Sud d’Hobart pour préserver le matériel et le personnel. Ce n’est finalement que le 8 matin, que, le bâtiment mais le cap au Sud.


Le 14 novembre à l’aube, après 48 h de transit en zigzags, L’Astrolabe arrive à 8 km de la station Dumont d’Urville et se trouve face à une banquise d’environ 60 à 80 cm qui bloque l’accès direct à la station. La priorité étant de débarquer les passagers ainsi que le matériel et la nourriture, conditionnés en palettes transportables par hélicoptère, le bâtiment s’encastre dans la banquise et stoppe pour attaquer les opérations logistiques.




Les deux hélicoptères sont sortis de la cale et après un vol d’essai pour chacun, le balai aérien débute et se poursuit jusqu’en fin d’après-midi. Les opérations étant achevées pour la journée, L’Astrolabe attaque une première nuit de « ramming » opération consistant à casser progressivement la banquise pour se rapprocher de la base. 


Le 15 novembre au matin, après une première nuit de « bagarre », le bâtiment est stoppé à 4200 m de la base et les opérations logistiques reprennent par hélicoptère pour la journée. Une deuxième nuit de « ramming » sera nécessaire pour que le bâtiment s’approche à 1800 m de la station. La troisième et dernière journée de déchargement par voie aérienne commence. En fin d’après-midi, il ne reste à bord que le SAB et quelques matériels lourds dont une pelleteuse de 15 tonnes, qui ne peuvent être débarqués par hélicoptère et requièrent la proximité de la base et une banquise pour être débarqués.


La nuit du 16 au 17 novembre est de nouveau consacrée aux opérations de « ramming » dans une banquise de plus en plus épaisse et dense pour tenter d’atteindre l’anse du Lion au pied de la base et enfin pouvoir décharger le fret lourd et le SAB. Le 17 à l’aube, L’Astrolabe fait sa souille dans l’anse du Lion, le nez posé sur la banquise.


Marcophilie navale Voeux section Ile de France

Marcophilie   navale   

Voeux   section   Ile   de    France

Bonjour à tous,

L’année 2020, tire sa révérence avec goût amer que beaucoup d’entre nous n’oublierons pas.

Bonne année 2021




Aussi, voyagez dans votre imaginaire
Tout comme le pilote installé dans son cockpit, prenez votre envol pour 2021.

Que cette nouvelle année vous soit plus clémente, ainsi que pour vos proches.

Pour les 12 mois à venir, je vous souhaite une Bonne Année

De vous évader dans vos passions et de faire de belles rencontres.

Partagez votre Amour avec vos proches les plus chers.

Que cette nouvelle année, vous apporte en plus de la joie le bien le plus précieux

La Santé
Amitiés
Joël Moreau

Paris vu du bus 




Institut du monde arabe - photo JM Bergougniou



sur les quais - photo JM Bergougniou


Gaz - photo JM Bergougniou



Issue de secours - Le Louvre - photo JM Bergougniou


Le bouillon Chartier - photo JM Bergougniou
 
  Le restaurant est créé en 1896 par deux frères, Frédéric et Camille Chartier, dans une salle aux allures de hall de gare, sous l'enseigne Le Bouillon, à proximité des Grands Boulevards, de l'Hôtel Drouot, du musée Grévin et du Palais de la Bourse. En plus de cent ans d'existence, seuls quatre propriétaires se sont succédé à la tête du restaurant.

La salle sur deux étages était auparavant l'atelier de fabrication de cartouches et de douilles des établissements Chaudun-Derivière, en activité de 1845 aux années 1880.




bouquinistes - photo JM Bergougniou






l'opéra - photo JM Bergougniou


L'édifice s'impose comme un monument particulièrement représentatif de l'architecture éclectique et du style historiciste de la seconde moitié du xixe siècle. Sur une conception de l’architecte Charles Garnier retenue à la suite d’un concours, sa construction, décidée par Napoléon III dans le cadre des transformations de Paris menées par le préfet Haussmann et interrompue par la guerre de 1870, fut reprise au début de la Troisième République, après la destruction par incendie de l’opéra Le Peletier en 1873.


la conciergerie - île de la Cité - photo JM Bergougniou

La Conciergerie devient un des hauts lieux de détention pendant la Révolution française avec l’installation du tribunal révolutionnaire. Sa prisonnière la plus célèbre est Marie-Antoinette. Une chapelle commémorative est aménagée à l’époque de la Restauration à l’emplacement de sa cellule.





L'heure - photo JM Bergougniou





Le 36 - photo JM Bergougniou

Le bâtiment a été construit entre 1875 et 1880, sur les plans des architectes Émile Jacques Gilbert et son gendre Arthur-Stanislas Diet, à l'emplacement de l'ancien hôtel du premier président de la cour d'appel de Paris, qui fut détruit par l'incendie volontaire survenu lors de la Commune le 24 mai 1871, et qui détruisit également une bonne part du Palais de justice mitoyen.



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