28 juillet 2020

Arrivée du Sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Suffren à Toulon

Arrivée du Sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Suffren à Toulon

Ni clairon ni crieur en place publique : en dépit de l’événement que cela représente pour les forces navales françaises, l’arrivée dans son port base du Suffren, le tout nouveau sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) français, n’a fait l’objet d’aucune communication préalable de la part du ministère des armées. Le navire doit émerger dans la rade de Toulon dimanche 26 juillet, avant de rejoindre les quais de l’escadrille des SNA mercredi.Arrivée du Sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Suffren à Toulon  (Le Monde)



Communiqué du ministère de la Défense



Le Suffren, premier des six SNA de classe Suffren, est arrivé ce jour à la base navale de Toulon.






Cette arrivée dans son port d’attache marque une étape importante des essais à la mer du premier sous-marin du programme Barracuda.



Pilotés par la Direction générale de l’armement (DGA) et conduits par la Marine nationale, les essais en mer permettent de vérifier le bon fonctionnement des différents systèmes et équipements du sous-marin, avant sa qualification puis sa livraison aux forces françaises.




Après la première plongée du sous-marin au large de Cherbourg en avril, les équipes étatiques et industrielles du programme ont mené différents essais en mer afin de s’assurer que le sous-marin navigue en sécurité et pour tester ses performances tant techniques qu’opérationnelles.



Ces essais ont permis aux spécialistes des centres d’expertise DGA, d’étudier les données recueillies. Il ressort de ces analyses que le comportement en mer du premier sous-marin de la série est cohérent avec sa modélisation.


La poursuite des essais en Méditerranée sera conduite par un équipage de la Marine nationale. Elle sera supervisée par des ingénieurs et des techniciens de la DGA et du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), et des industriels Naval Group et TechnicAtome ainsi que de leurs partenaires et sous-traitants.



25 juillet 2020

Mission OKOUME 1981 La Marine nationale dans le golfe de Guinée

MISSION OKOUME 1981

Depuis 25 ans, la France maintient une capacité d’intervention en Afrique de l’Ouest, à travers des forces prépositionnées et un dispositif maritimes. Retour sur les temps forts de ces 25 ans années d’opérations et de coopérations. (cols bleus - 27/4/2015)
Le genre Aucoumea, parfois appelé Okoumé ou Anguma, est composé d’une seule espèce d'arbres de la famille des Burséracées originaires d'Afrique équatoriale.

Enveloppe TàD Escadre Atlantique 14-5-1981
le retour à Lorient a eu lieu le 8 mai


La France a toujours été présente dans le golfe de Guinée. La géopolitique du golfe de Guinée considère le golfe de Guinée en tant que territoire partagé ou disputé entre les États. Ce golfe est un espace maritime situé à l’ouest du continent africain ; il inclut généralement huit pays côtiers  bordés par l’océan Atlantique : le Ghana, le Togo, le Bénin, le Nigeria, le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Gabon et Sao Tomé-et-Principe.

Les eaux du golfe de Guinée abritent de nombreuses ressources. Ses réserves en pétrole lui permettent d'augmenter sa production et engendrent des flux importants, notamment reliés à l'axe maritime proche du golfe[pas clair], lui laissant l'espoir[Qui ?]de devenir pas à pas, malgré les conflits et les pirates, un nouveau centre de gravité énergétique et donc stratégique.


Des campagnes annuelles ont lieu dans le golfe de Guinée. Les campagnes Sargasses deviennent en 1981 les campagnes Okoumé.






À la fin des années 1970, le continent africain bascule définitivement dans la Guerre froide, devenant ainsi « le champ clos des rivalités des deux blocs », de l’aveu même du président sénégalais Léopold Sédar Senghor. Moscou use ainsi de la diplomatie navale durant les années 1980 afin d’étendre son influence. Cette présence de l’Eskadra sur tous les océans, et dans le golfe de Guinée alors pré-carré de la France, n’est pas sans inquiéter les Occidentaux, soucieux de maintenir ouverte la route maritime du Cap. La Marine française est même en première ligne…




Janvier 1979, l’information ne passe pas inaperçue dans les états-majors parisiens. Elle affole même les hauts gradés et les têtes pensantes du ministère de la Défense à Paris. Un Foxtrot est en patrouille au large des côtes africaines, et il semble possible qu’un second soit en route depuis les Caraïbes. 



sous-marin type Foxtrot (Cols bleus)

La crainte de l’arme sous-marine alimente les fantasmes et les rumeurs les plus alarmistes à Paris, Londres, Rome ou Madrid. Quelques années plus tard, au milieu des années 1980, les Occidentaux craindront même qu’un projet de création d’une base sous-marine soviétique ne soit en cours dans l’estuaire du Rio Grande de la Buba, en Guinée-Bissau, où un sous-marin soviétique aurait été repéré.

Traditionnellement concentrée à proximité de son territoire avant 1970, la marine soviétique étend ainsi son influence, assurant une présence puis une permanence à la mer en Afrique de l’Ouest, en s’appuyant sur la Guinée-Conakry et l’Angola, des États alors « frères ». 






Cette arrivée sur le théâtre africain s’explique par la montée en puissance quantitative de la flotte soviétique et une évolution de la doctrine qui ne limite plus son action aux mers adjacentes à l’URSS. La prise en compte de cette nouvelle menace donne lieu à de nombreux échanges au sein de la Défense à Paris. Finalement, le ministre de la Défense Yvon Bourges approuve en mars 1978 « le principe d’une mission dans le golfe de Guinée de deux sous-marins ».


Entre 1979 et 1987, au cours des sept missions Okoumé – ancêtres de l’opération Corymbe - neuf sous-marins français seront ainsi déployés. La menace étant considérée comme réelle, le choix se porte principalement sur des unités récentes : trois sont de type AGOSTA, des sous-marins classiques de dernière génération, tout juste entrés en service. Leur déploiement permet de tester leur endurance en mer chaude, et le matériel destiné à équiper les futurs sous-marins nucléaires d’attaque (SNA).


 Trois SNA sont également déployés en Afrique de l’ouest dans le cadre de leur admission au service actif, au sein de Task Group. En 1985, un groupe de six bâtiments de surface assure ainsi le soutien du Saphir entré en service l’année précédente. 





Le premier objectif de ces déploiements est de pouvoir contrer la menace sous-marine soviétique en conduisant des exercices réunissant bâtiments de surface, avions de patrouille maritime et sous-marins. La coopération entre ces trois mobiles permet de maintenir les services anti-sous-marins (ASM) des bâtiments en bonne condition opérationnelle. Ils permettent également d’évaluer les capacités d’action des sous-marins français susceptibles de chasser leurs homologues soviétiques afin de maintenir ouverte la route maritime du Cap.


Les bâtiments noirs recueillent également du renseignement, leurs zones de patrouille étant définies en fonction des points d’appui soviétiques. En 1979, le Ouessant et l’Espadon patrouillent devant le Ghana et le Bénin, où la situation est instable. En 1982, l’Agosta se concentre sur les côtes de l’Angola et en 1985 la Guinée-Conakry est plus particulièrement ciblée. 



L’estimation de la présence soviétique et l’activité des forces du bloc « P » sur zone constituent alors les principales préoccupations de la rue Royale. Enfin, l’impact du déploiement des sous-marins s’avère majeur dans le domaine de la diplomatie navale. Si les missions de renseignement se veulent par nature discrètes, les sous-marins opèrent également en surface, sur les voies maritimes afin d’assurer un rôle de représentation lors des escales. Le symbolique du SNA naviguant en surface marque les esprits, qu’il s’agisse de la population ou des autorités des pays visités. Leur présence témoigne de la puissance militaire de la France et apparaît comme un gage de confiance pour les alliés africains liés par des accords de Défense, en démontrant concrètement les capacités de Paris d’intervenir à leur profit. À ce titre, les déploiements de la Marine nationale contribueront à maintenir ces États dans la sphère occidentale.


Il n’existe pas de cadre juridique unique des opérations extérieures ni même une seule définition juridique. Depuis plus de cinquante ans, la France s’engage militairement sur des théâtres d’opérations qui donnent lieu à des conflits et interven- tions de nature différente, obligeant le cadre juridique à s’adapter. Par ailleurs, de la prise de décision par le chef de l’État, chef des armées, au déroulé de l’opération extérieure, le droit est présent à chaque étape, qu’il s’agisse de légitimer l’emploi de la force armée, de planifier son action ou de protéger le soldat.

L’expression «opération extérieure» permet de désigner les interventions des forces armées à l’étranger, au sens de l’arti- cle 35 de la Constitution de 1958. Depuis la réforme constitutionnelle de 2008, cet article fait obligation au gouvernement d’informer le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l'étranger, au plus tard trois jours après le début de l'intervention, et lui impose, lorsque la durée de l'intervention excède quatre mois, de soumettre sa prolongation à l'autorisation du Parlement. Lors de l’examen du projet de loi constitutionnelle, le législateur a relevé que le «terme d’inter- vention englobe ce que l’on désigne généralement sous le vocable ‘d’opérations extérieures’, habituellement définies comme des opérations nécessitant la projection d’hommes en dehors du territoire national, sur un théâtre de crises, dans l’objectif de préserver ou de rétablir la paix. Mais il peut désigner également des opérations à caractère humanitaire et, surtout, ne rend pas l’information du Parlement dépendante de la qua- lification juridique d’une opération, comme peut l’être la cou- verture indemnitaire des personnels engagés dans des opé- rations extérieures, en application de l’article L. 4123-4 du code de la défense» (rapport n°892 du 15 mai 2008, Assemblée nationale).

Mai 1990 Mission Corymbe

Déploiement du TCD Ouragan et de l’aviso Commandant Blaison lors de la première opération Corymbe décidée en soutien à l’opération Requin menée par l’armée de Terre au Gabon alors en pleine crise politique.

Okoumé 1981
Départ de Lorient le 18 Janvier
Les Canaries Santa-Cruz du 26 au 29 Janvier
Dakar du 6 au 8 Février
Abidjan du 16 Février au 1er Mars
Douala du 17 au 20 Mars
Lomé du 26 au 29 Mars
Dakar du 6 au 21 Avril
Malaga du 30 Avril au 4 Mai
Retour à Lorient 8 Mai

http://www.para-trans.org/images/Documents/france-50-ans-d27opex.pdf

24 juillet 2020

PHA TONNERRE Mission Corymbe 152 Afrique de l'Ouest Golfe de Guinée

PHA TONNERRE juin - juillet 2020
Mission Corymbe 152

Le 28 juin, le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre s’est entraîné avec les administrations gabonaises en charge de la surveillance maritime, dans l’estuaire de Libreville. Au cœur de l’entraînement, un exercice d’interception d’embarcations rapides et un treuillage par Caïman.



Alors qu’il navigue dans le golfe de Guinée en mission Corymbe, l’équipage du PHA Tonnerre a conduit une série d’échanges renforçant les liens avec les acteurs gabonais de la sécurité maritime. Dès le 26 juin, le vice-amiral Nambo, chef d’Etat-major de la Marine gabonaise, s’est entretenu avec le capitaine de vaisseau Tranchant, commandant le PHA Tonnerre. D’autres entretiens ont également eu lieu à distance avec M. Philippe Autié, ambassadeur de France au Gabon, puis avec l’Etat-major des Eléments Français au Gabon (EFG). 


Le 18 juin la Flotille anphibie sort du radier avec les Chalands de Transport de Matériels CTM pour un exercice de tir.

Le 28 juin, le PHA Tonnerre arrive dans l’estuaire de Libreville, au Gabon. Il est 5h40, lorsque les équipes de navigation en eaux resserrées sont rappelées à leur poste. A 08h00, le Tonnerre débute ses opérations conjointes avec la Marine gabonaise et avec les éléments français au Gabon (EFG).

La matinée est dédiée aux interactions avec plusieurs administrations gabonaises : la Marine gabonaise, la gendarmerie maritime, la police, les douanes et la protection du littoral. Une embarcation du Tonnerre joue le rôle de pirates en fuite, permettant ainsi la coordination de ces différents organismes et l’entraînement aux protocoles d’interception au profit des équipes gabonaises. Un peu plus tard, c’est le treuillage d’un plongeur depuis l’hélicoptère Caïman du Tonnerre sur la plage arrière du patrouilleur gabonais LV Mangoye qui est très apprécié par la Marine gabonaise.

Les deux Engins de Débarquement Amphibie Standard (EDAS) et la flottille amphibie ont également effectué une reconnaissance amphibie la plage du « mess Pompidou », en présence des militaires du 6ème BIMa des EFG.

Bilan réussi pour cette nouvelle coopération, sans contact physique avec la terre, pour laquelle le Tonnerre était attendu !


Le 19 juin de détachement des fusiliers marins et commandos s’exercent à la corde lisse avec le NH90.
Le 8 juillet 2020, le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre était de retour au Sénégal dans le cadre de la mission Corymbe 152. A cette occasion, un exercice de tenue de situation « surface » au large des côtes sénégalaises a été organisé, permettant de renforcer la coopération franco-sénégalaise et de soutenir ce pays dans la protection de ses approches maritimes.


A l’occasion de cette seconde escale logistique à Dakar, plusieurs exercices ont permis pour les marins français et sénégalais de travailler ensemble : un exercice de tenue et de partage de la situation surface (SURFEX) au profit du patrouilleur sénégalais Fouladou, suivi d’un treuillage sur la plage arrière de ce bâtiment avec l’hélicoptère Caïman marine du détachement 31F.

« J’espère que nous reviendrons prochainement en escale à Dakar pour manœuvrer ensemble à nouveau » annonce le capitaine de vaisseau Tranchant, commandant du PHA Tonnerre, au commandant du Fouladou par radio VHF. Tous deux se sont montrés « très satisfaits de cette interaction ».

Le lendemain, le PHA Tonnerre arrivait dans le port de Dakar pour effectuer un ravitaillement en carburant. Ce bref passage à quai fut l’occasion pour les plongeurs de bord du Tonnerre d’organiser une plongée conjointe avec des militaires des Eléments français au Sénégal (EFS).


Après 40 jours de déploiement en mission Corymbe, le porte-hélicoptères amphibie Tonnerre est rentré à son port base de Toulon, hier vendredi 17 juillet 2020.

Parti le 8 juin dernier, c’est avec près de 270 militaires à bord que le PHA Tonnerre a assuré la mission de présence régulière d’un bâtiment français dans le golfe de Guinée, zone marquée par de nombreux enjeux de sûreté maritime et où vivent près de 80 000 de nos ressortissants.







Après avoir passé le détroit de Gibraltar, le Tonnerre a accueilli deux aéronefs convertibles V22-Osprey des US Marines Corps (USMC) basés à Rota en Espagne, pour des séances de « Touch and Go » sur son pont d’envol.





À l'image,un directeur pont d'envol et un Matelot de piste et de pont d’envol (MOPONVOL) devant un V22 Osprey.


À l'image, un personnel de la flottille en attente d'ordre pour le ravitaillement du V22 Osprey.



Arrivé en zone Corymbe, le Tonnerre a débuté les opérations par des entrainements conjoints avec les Eléments Français au Sénégal (EFS) et la marine sénégalaise. Il a par la suite patrouillé avec L’Emergence, navire de la marine ivoirienne, afin de surveiller les eaux territoriales du pays.


Le 22 juin, un dauphin de la IAS (International Aircraft Service) s'exerce à l'appontage sur le pont d'envol du PHA Tonnerre dans le cadre de la coopération avec les Forces Françaises en Côte d'Ivoire
Dans le golfe de Biafra, le Tonnerre a également participé à plusieurs entraînements amphibies et exercices anti- piraterie au profit de plusieurs organismes locaux (Marine nationale, Douanes, Police, Gendarmerie maritime et Protection du littoral).


Le 22 juin, le PHA Tonnerre effectue un exercice hélitreuillage suivie d'une patrouille de surveillance maritime avec L'Emergence bâtiment de la marine Ivoirienne.
En quittant Libreville au Gabon, le Tonnerre a enfin patrouillé au large du Nigéria et du Benin afin de repositionner certains navires d’intérêt dans cette zone, à la demande des deux pays.


Le 22 juin, un dauphin de la IAS (International Aircraft Service) s'exerce à l'appontage sur le pont d'envol du PHA Tonnerre dans le cadre de la coopération avec les Forces Françaises en Côte d'Ivoire

Le PHA Tonnerre aura parcouru plus de 1 610 nautiques durant ce 152ème mandat de l’opération Corymbe. Le Caïman marine de la 31F embarqué sur le PHA aura comptabilisé plus de 63 heures de vol, 12 missions de surveillance maritime, 18 exercices de treuillage et 58 séances d’entrainement à l’appontage.
Merci à Joël et à la section Ile de France 

sources:

cols bleus

https://www.defense.gouv.fr/english/operations/maritime/corymbe/corymbe-retour-du-pha-tonnerre-a-son-port-base-de-toulon


https://www.defense.gouv.fr/marine/actu-marine/le-pha-tonnerre-est-de-retour-a-daka

https://www.mediatheque.marine.defense.gouv.fr

Photos :
©Alexandra Alias/Marine Nationale/Défense

État-major des armées

Droits : EMA

23 juillet 2020

Humour dans le carré par Donec - la belle marquise et son cousin

la belle marquise et son cousin

Mme de Sévigné 


Bonjour la compagnie,

Parmi les auteurs qui dessinent avec férocité les travers de l’humanité, trois noms me viennent à l’esprit, Marcel Proust, Saint-Simon et la Marquise de Sévigné.



La belle Marquise est aussi nostalgique à ses heures : « Je suis venue ici achever les beaux jours et dire adieu aux feuilles. Elles sont encore toutes aux arbres ; Elles n’ont fait que changer de couleur. Au lieu d’être vertes elles sont aurore, et de tant de sortes d’aurore que cela compose un brocart d’or riche et magnifique, que nous voulons trouver plus beau que le vert, quand ce serait que pour changer ».

Bussy-Rabutin, son cousin chéri, grand seigneur en disgrâce, lui répond : « Je vous trouve de très bon goût Madame de préférer tous les différents aurores de l’automne au vert du printemps, mais je remarque un peu d’amour-propre dans ce jugement ; C’est indirectement dire que vous avez plus de mérite que la jeunesse. Et ma foi, vous avez raison, car enfin la jeunesse n’a que du vert, et nous autres gens d’arrière-saison sommes de cent mille couleurs, les unes plus belles que les autres. »



Poursuivant la rédaction de sa lettre elle évoque ensuite Racine et Dépréaux censés écrire une biographie du Roi. « le Roi leur dit il y a quatre jours, Je suis fâché que vous ne soyez pas venus à cette dernière campagne ; vous y auriez vu la guerre et votre voyage n’eût pas été long ». Racine répondit « Sire, nous sommes deux bourgeois ; nous n’avons que des habits de ville. Nous en commandâmes de campagne, mais les places que vous attaquiez furent plus tôt prises que nos habits ne furent faits. Cela fut reçu très agréablement… »

Ce à quoi Bussy-Rabutin réplique« La réponse de Racine au roi est bonne pour un courtisan, mais elle ne vaut rien pour un historien, et je craindrais bien pour la gloire de notre maître qu’il ne nous donnât souvent dans son histoire de ces sortes d’exagérations qui ne plaisent qu’aux intéressés ».

On comprend pourquoi cette langue bien pendue fut condamnée à l’exil…

A très bientôt pour la suite de nos aventures.

Donec

22 juillet 2020

Le PHM E.V. Jacoubet de retour à Brest juillet 2020

Le PHM E.V. Jacoubet de retour à Brest juillet 2020

Dans un article précédent nous évoquions le départ de Toulon du PHM Jacoubet
pour rejoindre Brest. Un pli de la section Bretagne de la Marcophilie navale nous confirme son arrivée. Pli portant une double oblitération manuelle (Brest-Recouvrance) et mécanique (code ROV 05505A 29490 GUIPAVAS, Guipavas Brest Ctc. )


Brest. Le patrouilleur « Enseigne de vaisseau Jacoubet » a rejoint son nouveau port d'attache


Basé à Toulon (Var) durant 38 années, le patrouilleur de haute mer « Enseigne de vaisseau Jacoubet » a désormais Brest (Finistère) pour port-base.

Après avoir pris un mouillage en grande rade de Brest (Finistère), dimanche 19 juillet 2020, le patrouilleur de haute mer Enseigne de vaisseau Jacoubet a salué Brest au canon, lundi 20 juillet, à 8 h.


Vers 8 h 40, salué par le canon à eau du remorqueur Buffle et les coups de sirènes de la frégate Latouche-Tréville, le bâtiment a franchi les passes.

Cet événement marque l’affectation à la base navale brestoise du patrouilleur qui a définitivement quitté Toulon, le 11 juillet.

photo Ouest-France 



Il remplace le « Lieutenant de vaisseau Le Hénaff »

À Brest, il va remplacer le Lieutenant de vaisseau Le Hénaff qui sera désarmé le 31 juillet. Admis au service actif en 1982, l’Enseigne de vaisseau Jacoubet a toujours été basé à Toulon (Var).




Dans un premier temps, il a fait partie de la composante de la flottille des bâtiments légers de la Méditerranée (Flomed) qui regroupait les avisos et les chasseurs de mines basés en Méditerranée, puis intégré à la Force d’action navale lors de la dissolution de la flottille, le 1er juin 2000.

Le 15 février 2019, l’Enseigne de vaisseau Jacoubet a rejoint l’opération européenne Eunavfor Med afin de lutter contre les trafics en Méditerranée. Il a quitté l’opération le 14 mars, après 28 jours d’engagement.




Équipage de 85 marins

En mai 2016, il a participé aux opérations de recherche du vol 804 EgyptAir, disparu le 19 mai 2016 en mer Méditerranée orientale.

Construit par la DCN Lorient, long de 80,50 m et déplaçant 1 300 tonnes, son équipage est composé de 85 marins.


sources :

17 juillet 2020

PHM Enseigne de vaisseau Jacoubet - départ de Toulon vers Brest juillet 2020

PHM Enseigne de vaisseau Jacoubet - départ de Toulon vers Brest juillet 2020

Dans le cadre du rééquilibrage des bâtiments entre Toulon et Brest et en attente des nouveaux patrouilleurs, l'Enseigne de Vaisseau Jacoubet quitte Toulon pour rejoindre Brest. Bureau philatélique Toulon 11 JUIL. 2020



Le Jacoubet va venir remplacer le LV Le Hénaff qui devrait être désarmé d'ici fin juillet. 

L’une de leurs missions est l’accompagnement des sous-marins lanceurs d’engins, lors de leur départ et retour de patrouille au large de Brest. Ils sont pour cela dotés d’un sonar de coque permettant la détection sous-marine et la conduite de torpilles.




Selon Ouest France du 25 juin 2020

Enfin… Les dix patrouilleurs de haute mer, dont le ministère des Armées a annoncé la commande hier, vont remplacer les sept, et bientôt six derniers survivants d’une série de 17 avisos A69 construits à Lorient et livrés entre 1976 et 1984.


La série doit en effet perdre avant la fin de l’année le « Lieutenant de vaisseau Le Hénaff », basé à Brest, et naturellement surnommé « Le Pâté ». Un transfert d’une unité depuis Toulon, l’« Enseigne de vaisseau Jacoubet », devant suivre, les deux ports ne disposeront plus, chacun, que de trois unités de cette jadis longue série d’unités.

Après une quarantaine d’années de service, ces petits bâtiments de 1 200 tonnes et 80 mètres, dont l’essentiel de la puissance de feu (des missiles Exocet) a déjà été supprimé, ont grand besoin d’être remplacés. Les premiers successeurs sont attendus à Brest en 2025 puis à Toulon à partir de 2027. Certaines unités seront destinées à Cherbourg, en remplacement des trois actuels patrouilleurs de service public au nom d’oiseaux ( « Flamant », « Cormoran », « Pluvier »).

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