21 septembre 2018

Amers et azimut Situation des principaux bâtiments déployés au 18 septembre 2018

Amers et azimut



Situation des principaux bâtiments déployés au 18 septembre 2018
45 bâtiments   aéronefs    3 602 marins
Opération Chammal
FREMM Auvergne (mer Méditerranée) + Caïman Marine
FDA Chevalier Paul (mer Méditerranée) + Caïman Marine
Atlantique 2
 
Opération Corymbe
BPC Mistral (en transit - océan Atlantique) + Alouette III
PHM Cdt Ducuing (océan Atlantique)
 
Opération Sophia
PHM Cdt Bouan (mer Méditerranée)
 
CTF 150
FS Floréal (océan Indien) + Alouette III
FLF Courbet (océan Indien) + Panther
 
Déploiement longue durée
FREMM Bretagne (océan Atlantique) + Caïman Marine
BSAH Rhône (mer de Béring)
 
Surveillance maritime
Patrouilleur Le Malin (océan Indien)
FS Germinal (océan Atlantique) + Panther
Patrouilleur La Moqueuse (océan pacifique)
Patrouilleur Fulmar (océan Atlantique)
Falcon 50 (Dakar)
 
Préparation opérationnelle
FLF Aconit (mer Méditerranée)
FLF Surcouf (mer Méditerranée)
BCR Marne (mer Méditerranée)
FAA Cassard (mer Méditerranée)
FREMM Languedoc (mer Méditerranée)
Patrouilleur La Glorieuse (océan Pacifique)
B2M D'Entrecasteaux (océan Pacifique)
FREMM Aquitaine (océan Atlantique)
CMT Céphée (océan Atlantique)
CMT Croix du Sud (océan Atlantique)
PSP Pluvier (océan Atlantique)
Patrouilleur L'Astrolabe (océan Indien)
BBPD Achéron (mer (méditerranée)
CMT Lyre (mer Méditerranée)
BBPD Pluton (mer Méditerranée)
CMT Orion (mer Méditerranée)
CMT Sagittaire (mer Méditerranée)
BEGM Thétis (mer Méditerranée)
BCR Var (mer Méditerranée)
BSAH Loire (océan Atlantique)
 
Défense maritime du territoire
PSP Flamant (océan Atlantique)
BE Jaguar (océan Atlantique)
 
Mission hydrographique
BH Laplace (océan Atlantique)
BH Lapérouse (océan Atlantique)
BH Borda (océan Atlantique)
 
Opérations de guerre des mines 
CMT Cassiopée (océan Atlantique)
BBPD Styx (océan Atlantique)
  

365 jours par an, 24H sur 24, sur tous les océans et mers du globe, ce sont en moyenne 35 navires à la mer, 5 aéronefs en vol, des fusiliers marins et commandos déployés, soit près de 5 000 marins sur, sous et au-dessus de la mer pour préserver les intérêts de la France et garantir la sécurité des français.

20 septembre 2018

Donec : un homme de caractère Martin Dauch

Donec : un homme de caractère Martin Dauch


Salut la compagnie,

Le serment du jeu de paume s’inscrit dans la geste révolutionnaire au même titre que la prise de la bastille ou la nuit du 4 août.



Nous sommes à Versailles par une triste journée pluvieuse. Les représentants du Tiers-Etats sont convoqués à l’hôtel des menus-plaisirs, siège des états généraux. Mais à l’heure dite, ils trouvent porte close et un détachement des gardes-françaises en condamne l’accès. La salle doit en effet être décorée pour une séance que le roi présidera.

« Au jeu de paume ! » s’écrit le docteur GUILLOTIN célèbre médecin parisien. Voilà donc les six cents députés qui se dirigent, tous très excités, vers cette salle qui servit aux ébats sportifs de Louis XIV et du Dauphin. Bailly est désigné président de séance. Mounier député de Grenoble propose que tous les membres présents fassent serment de ne jamais se séparer, de se réunir partout où les circonstances l’exigeront, jusqu’à ce que la constitution du royaume sait établie et affermie sur des fondements solides. Tous sont invités à prêter serment. Le désordre et l’enthousiasme sont indescriptibles.

C’est dans ce vacarme que Martin Dauch, député du baillage de Castelnaudary se dresse : « Mes électeurs ne m’ont pas envoyé pour insulter et déchirer la monarchie, je proteste contre le serment adopté ! ».



On essaye de le faire changer d’avis mais il tient bon et inscrit à coté de son nom le mot « opposant ». C’est l’indignation. Considéré comme traitre, il ne doit la vie sauve qu’à la présence d’esprit d’un huissier, Guillot qui le fait disparaître par une porte dérobée.

Le lendemain Bailly tentera bien de le faire revenir sur sa décision mais c’est un échec. On lui conseille de ne pas paraître à l’assemblée mais l’homme est courageux, il n’en a cure.

Quand Louis XVI se rend à l’assemblée pour donner son agrément à la Constitution tous les députés restent assis, chapeau sur la tête en signe de protestation. Un seul se lève et se découvre : Martin Dauch.

De retour à Castelnaudary il se désintéresse de la politique. Pourtant les vrais sans-culottes l’ont dans leur collimateur et tentent de l’assassiner. Il déménage à Toulouse où il est arrêté et mis en prison. Fâcheux présage me direz-vous. Heureusement son nom est orthographié « Martin d’Auch ». Les recruteurs du bourreau pensent alors qu’ils ont affaire à un pauvre type natif de cette ville.

Après la terreur il rentre chez lui pour mettre en valeur le domaine familial sans rancune pour ses anciens collègues. Il mourra en 1801.

Si l’on observe le tableau de David, alors fougueux révolutionnaire, on découvre Martin, les bras croisés, assis, la tête inclinée sous le poids de la honte qu’assurément il n’éprouvait pas.

A la semaine prochaine

Donec
La cale 2 : lieu controversé à bord des bâtiments de la Marine Nationale où se rencontreraient, ainsi le veut la légende, les adeptes du 3ème sexe.

Cherbourg Naval Group commence à déconstruire les sous-marins nucléaires de première génération

Naval Group commence à déconstruire les sous-marins nucléaires de première génération



Cherbourg photo (c) JM Bergougniou


Naval Group commence à déconstruire les sous-marins nucléaires de première génération sur son site de Cherbourg (Manche) qui construit des sous-marins depuis plus de cent ans. Veolia et Neom (filiale de Vinci construction France) seront ses deux partenaires industriels principaux.



A l’occasion d’une opération technique délicate, le sous-marin Tonnant, retiré du service en 1999, a fait son entrée mardi 11 septembre dans une forme de déconstruction de Naval Group (ex DCNS) sur le port militaire de Cherbourg (Manche). Un temps fort présidé par Nathalie Smirnov, directrice des services de Naval Group et par Alain Morvan, directeur du site Naval Group de Cherbourg, en présence de représentants de la Direction générale de l’armement (DGA) et des industriels partenaires.



Cherbourg photo (c) JM Bergougniou

Le Tonnant passera dix-huit mois dans le bassin de déconstruction. Cinq autres sous-marins à déconstruire lui succèderont jusqu’en 2027. Il s’agit des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) de première génération, à l’exception du premier d’entre eux, le Redoutable qui va conserver son statut de … pièce de musée. 



Le Redoutable Cité de la mer Cherbourg photo (c) JM Bergougniou

Installé dans une cale sèche pour être visité par le grand public, il constitue l’une des principales attractions de la Cité de la Mer, le musée de Cherbourg consacré à l’aventure de l’homme sous la mer.


Cherbourg photo (c) JM Bergougniou





Naval Group - aujourd’hui détenu à 65 % par l’Etat et à 35 % par Thalès - sera le maître d’œuvre unique de l’ensemble des opérations de déconstruction pour son "client" la Direction générale de l’armement (DGA). Pour ce marché dont le montant n’a pas été dévoilé, Naval Group aura pour partenaire Veolia pour la déconstruction, la gestion et la valorisation des déchets et Neom (filiale de Vinci Construction France) pour le désamiantage. Les deux sous-traitants devraient mobiliser une cinquantaine de salariés sur ces opérations et Naval Group une dizaine.

Le Redoutable Cherbourg Cité de la mer photo (c) JM Bergougniou


















Cherbourg photo (c) JM Bergougniou

La chaufferie nucléaire préalablement démantelée



Cette déconstruction représente une activité nouvelle pour le site de Cherbourg – 2 400 salariés - dont la vocation depuis 1899 est de concevoir et de fabriquer des sous-marins. Le site qui a construit 107 sous-marins (dont 16 à propulsion nucléaire) est aujourd’hui mobilisé sur le programme "Barracuda" de six sous-marins pour la Marine nationale, dont quatre sont actuellement en construction à des niveaux d’avancement différents. Le Suffren en cours d’achèvement doit être mis en service 2020. Parallèlement aux programmes nationaux (Barracuda et conception du sous-marin lanceur d’engins de troisième génération), le site de Cherbourg est engagé dans les différents programmes internationaux de sous-marins, tous réalisés en transfert de technologie. Cette activité s’est amplifiée avec le contrat avec l'Australie de 2016, s’ajoutant aux programmes avec le Brésil et l'Inde.




EAMEA Cherbourg photo (c) JM Bergougniou

Les opérations de déconstruction ne concernent pas la chaufferie nucléaire, celle-ci ayant été déjà entièrement démantelée - par l’ex Direction des constructions navales devenue DCNS - pour les six sous-marins de première génération. Le chantier de démantèlement du sixième et dernier sous-marin, l’Indomptable, s’est achevé au premier trimestre 2016.


Cherbourg photo (c) JM Bergougniou

Revalorisation de 87 % de la masse solide des déchets





La déconstruction de la coque commencera par un nettoyage de celle-ci visant à en retirer les corps organiques (algues, coquillages…). Suivront le dégazage et le pompage des polluants résiduels avant le désamiantage. La découpe sera réalisée à l’horizontale par strates successives. Les éléments de la coque seront découpés par morceaux avant d’être évacués par voie routière. Pour le recyclage Naval group précise qu’il examinera les solutions de valorisation des déchets proposées par Veolia et soumettra les options à la DGA. "L’objectif est qu’aucun déchet ne reste en dehors de la filière" a expliqué un porte-parole de Naval Group.



Cherbourg photo (c) JM Bergougniou

 "Nous allons revaloriser 87 % de la masse solide des déchets après dépollution ou nettoyage". Les 13 % restants seront "envoyés dans des filières classifiées et autorisées par la DREAL (Direction régionale de l’environnement) sous l’autorité du préfet". On l’aura compris, le groupe naval militaire français n’entend pas procéder selon les méthodes les plus utilisées dans le monde, dont le "beaching" qui consiste en une déconstruction directement sur plage sans maîtrise des risques de pollution.


sources :

https://www.usinenouvelle.com/article/naval-group-commence-la-deconstruction-a-cherbourg-de-ses-premiers-sous-marins-nucleaires.N740379

15 septembre 2018

Marion Dufresne le 15 août 2018 à Crozet

Marion Dufresne le 15 août 2018 à Crozet Notre-Dame des Oiseaux



Le Marion Dufresne a fait escale à Crozet le 15 août 2018.
C'est la fête de la chapelle Notre Dame des oiseaux en ce jour d'Assomption.


Les photos illustrant cet article on été prises en novembre 2008 avant la restauration de la chapelle 


L'Assomption de Marie, qui est appelée Dormition dans la tradition orientale, est la croyance religieuse orthodoxe et catholique selon laquelle la Vierge Marie, mère de Jésus, n'est pas morte comme tout un chacun mais est entrée directement dans la gloire de Dieu photo (c) JM Bergougniou



Notre-Dame des Oiseaux, la chapelle de la base Alfred Faure, a été construite il y a 30 ans par les membres de la mission 21, à la suite de la disparition tragique de Pierre FRIGOLA

photo JM Bergougniou


Située face à l'île de l'est, elle est exposée à toutes les intempéries.



Dix ans après sa construction, les membres de la mission 31 ont procédé à une première rénovation, en aménageant un peu mieux l'intérieur et en installant une belle cloche baptisée "Anne", importée de Savoie.

photo JM Bergougniou

Au fil des années, le bâtiment s'est progressivement dégradé et le clocheton en bois est tombé lors d'une tempête en décembre 2013. Heureusement, la cloche n'a pas été abîmée lors de la chute.


Quelques hivernants de la mission 51 ont souhaité rénover cette petite chapelle.

Le service "infra" s'est chargé de mettre à nu la structure interne du bâtiment et de reconstruire un clocheton plus résistant en métal.
La peinture intérieure, les retouches extérieures et la remise en place de la décoration ont été effectuées par des membres volontaires de la mission.

photo JM Bergougniou

Le nouveau clocheton métallique a été installé le 19 août 2014...

L'OSIRIS à Crozet 9 mai 2018

L'OSIRIS à Crozet 9 mai 2018



TàD Alfred-Faure - Crozet 9-5-2018

Ancien palangrier mauricien de 53 mètres, appréhendé pour pêche illicite dans les eaux australes en 2003, il a été saisi et transformé en patrouilleur la même année. Armé par les marins de la SAPMER, il est affrété auprès du GIE Protection Légine et Ressources Halieutiques, qui regroupe les armements français de la pêche à la légine, pour effectuer des patrouilles dans les eaux australes françaises. 85% de ses frais d’affrètement, qui s’élèvent à 1 million d’euros par an, sont payés par l’administration des Terres Australes et Antarctiques Françaises ; les 15% restants étant supportés conjointement par la direction des Affaires maritimes et la direction des pêches maritimes et de l’aquaculture.

Le patrouilleur austral Osiris, dédié à la surveillance des zones économiques exclusives des Terres australes et antarctiques françaises (Taaf) et armé par le groupement d’intérêt économique Protection légine et ressources halieutiques (GIE PLRH), doit prendre sa retraite  fin de 2018.






Plusieurs pistes avaient été envisagées pour son remplacement, avec même la possibilité d'une construction neuve. C'est finalement celle d'un bateau d'occasion qui a été retenue par la direction des Affaires Maritimes. Cette dernière a donc décidé d'acheter l'Ile de la Réunion, actuel palangrier de la Comata (filiale de la Scapêche, groupe Intermarché). Son armement a prévu de le remplacer à l'été par un nouveau bateau actuellement en construction dans la filiale vietnamienne du groupe Piriou.
Il n'y a pas encore de précision quant au futur équipage du bateau ou à d'éventuels travaux de réaménagement. Le bateau devrait rejoindre les Affaires Maritimes à l'été prochain.
Livré en juin 2002 par Piriou, l'Ile de la Réunion est un palangrier congélateur de 55.5 mètres de long pour 11 mètres de large et 5 mètres de tirant d'eau.


La direction des affaires maritimes (DAM) du ministère de la transition écologique et solidaire vient en effet de notifier l’acquisition du palangrier « ÎLE DE LA RÉUNION » à l’armement COMATA. Le nouveau navire, construit en 2002 par les chantiers PIRIOU (Finistère), sera livré au début du second semestre de l’année 2018. Dans l’intervalle, la convention d’affrètement de « l’OSIRIS » qui résulte d’un partenariat entre l’État, les TAAF et le GIE PLRH a été renouvelée pour une durée d’un an.

Le navire « ÎLE DE LA RÉUNION » aura pour missions principales le contrôle des pêches dans les eaux des îles australes. En complémentarité avec les moyens des forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI), il assurera en particulier la protection de la pêcherie de légine, labellisée MSC, dont l’exploitation constitue le deuxième poste d’exportation de La Réunion (85 millions d’euros de CA). « L’ÎLE DE LA RÉUNION » aura également vocation à mettre en œuvre le Plan de surveillance et de contrôle de l’environnement marin, arrêté par les préfets de La Réunion, de Mayotte et des TAAF le 30 août 2017.

Avec la modernisation en cours du système de surveillance satellitaire de la DAM reposant sur les satellites européens SENTINEL, le dispositif de surveillance et de contrôle des pêches mis en place par la France dans le sud de l’océan Indien se trouve modernisé et conforté.

Caractéristiques principales du navire « Ile de La Réunion » :

* chantiers de construction Piriou (29)
* année : 2002
* longueur : 55 mètres
* déplacement : 900 tonnes


* propulsion : 1700 kw


sources ;

http://www.lemarin.fr/secteurs-activites/defense/29920-taaf-le-patrouilleur-osiris-rempile-pour-un

https://www.meretmarine.com/fr/content/legine-le-patrouilleur-osiris-remplace-par-un-palangrier-de-la-comata

http://www.taaf.fr/Acquisition-d-un-nouveau-patrouilleur-par-le-ministere-de-la-transition-ecologique-et-solidaire

Amers et azimut Situation des principaux bâtiments déployés au 11 septembre 2018

Amers et azimut

Situation des principaux bâtiments déployés au 11 septembre 2018
41 bâtiments   aéronefs    2 872 marins
Opération Chammal
FDA Chevalier Paul (mer Méditerranée) + Caïman Marine
Atlantique 2
 
Opération Corymbe
PHM Cdt Ducuing (océan Atlantique)
 
Opération Sophia
PHM Cdt Bouan (mer Méditerranée)
 
CTF 150
FS Floréal (océan Indien) + Panther
 
Déploiement longue durée
FREMM Bretagne (océan Atlantique) + Caïman Marine
 
Surveillance maritime
FREMM Auvergne (mer Méditerranée) + Caïman Marine
FLF Courbet (océan Indien) + Panther
FS Germinal (océan Atlantique) + Panther
Patrouilleur Le Malin (océan Indien)
Patrouilleur Fulmar (océan Atlantique)
Patrouilleur La Glorieuse (océan Pacifique)
B2M Champlain (océan Indien)
B2M D'Entrecasteaux (océan Pacifique)
Falcon 50 (Dakar)
 
Préparation opérationnelle
CMT Sagittaire (mer Méditerranée)
BEGM Thétis (mer Méditerranée)
BRS Antarès (océan Atlantique)
BE Tigre (océan Atlantique)
 
Mission hydrographique
BHO Beautemps-Beaupré (océan Atlantique)
BH Lapérouse (océan Atlantique)
BH Borda (océan Atlantique)

365 jours par an, 24H sur 24, sur tous les océans et mers du globe, ce sont en moyenne 35 navires à la mer, 5 aéronefs en vol, des fusiliers marins et commandos déployés, soit près de 5 000 marins sur, sous et au-dessus de la mer pour préserver les intérêts de la France et garantir la sécurité des français.

Frégate NIVOSE à Kerguelen 12 février 2024 exercice Pétrel 2e RPIMa T.A.A.F.

Frégate NIVÔSE à Kerguelen 12 février 2024  Le Nivôse, frégate de surveillance française, a opéré dans des eaux des iles Kerguelen en févrie...