31 décembre 2017

Voeux section aéronautique navale pour 2018

Voeux section aéronautique navale pour 2018







Kerguelen prise de possession par l'aviso Eure 1er janvier 1893

Kerguelen prise de possession par l'aviso Eure

Une idée comme cela : réaliser un timbre à l'effigie de Louis Edouard Paul Lieutard pour célébrer la prise de possession des Kerguelen le 1er janvier 1893

Les Kerguelen
Baron Hulot

Revue des Deux Mondes tome 1, 1911







Nous sommes le 1er janvier 1893. 


Le gouvernement s’est enfin décidé à prendre officiellement possession de ces îles. Le commandant Lieutard, parti le 12 décembre de Diego-Suarez avec son aviso-transport l’Eure, arrive en vue de l’île Réunion (cap Bligh, de Cook), relève le mont Richard, la pointe de l’Arche, que le chevalier de Kerguelen avait signalée avant tout autre, et pénètre dans la baie de l’Oiseau (Port-Christmas). 




A son grand étonnement, il trouve au mouillage la goélette Francis Allen de l’Américain John Fuller, hardi pêcheur qui, depuis trente ans, s’approvisionne d’huile et de peaux de phoques dans l’Océan Indien. Une rafale retarde de vingt-quatre heures la descente à terre. Le 2 janvier, au point du jour, le vent tombe. La chaloupe, bondée de monde, gagne péniblement la terre, gênée dans sa marche par les amas de goémon, qui encombrent la baie. On échoue l’embarcation sur une belle plage de sable noir, et chacun suit son penchant de chasseur, de naturaliste ou d’explorateur. Mais voici le moment décisif :


« Tandis que nous parcourions les alentours de la baie, écrit le lieutenant de vaisseau Mercié, les marins travaillaient à planter en terre un mât bien goudronné, solidement maintenu par des haubans de fil de fer portant sur une tringle un pavillon métallique, qui pouvait tourner ainsi au gré des vents comme une girouette. Tout à côté fut enfoncée une bille de chêne, ornée d’une plaque de cuivre où sont gravés ces mots : Eure—1893.

« Le travail terminé, la compagnie de débarquement se rangea au pied du mât de pavillon, présentant les armes, baïonnette au canon. Le clairon sonna au drapeau et le lieutenant de vaisseau Delzons, entouré des autres officiers, prit solennellement possession des îles Kerguelen au nom de la France, tandis que l’Eure appuyait le pavillon de vingt et un coups de canon. Quelques hommes de la goélette américaine, descendus à terre, étaient aussi présens.


« Dans le paysage pittoresque et imposant qui en formait le cadre extérieur, cette cérémonie, d’apparence si simple, avait un caractère de grandeur saisissant. »

Ainsi, l’acte, accompli par Boisguehenneu en 1772, par Rochegude en 1774, se trouva confirmé. Pour la troisième fois, les îles Kerguelen étaient proclamées possessions françaises.

Le 3 janvier, après de nouvelles rafales, l’Eure quitta la baie de l’Oiseau, prit au large de l’île Howe, puis pénétra dans la grande baie du centre (baie Hillsborough), dont l’un des fjords forme le port de la Gazelle. Après quelques excursions dans l’intérieur, le commandant Lieutard fit placer près de la pointe Duck, le 7 janvier, un pavillon semblable à celui qui avait été arboré dans la baie de l’Oiseau. Trois bouteilles contenant chacune un duplicata de la prise de possession furent enterrées au pied du mât et, non loin de ce lieu, dans une excavation naturelle, un dépôt de vivres et de vêtements fut soigneusement établi.




Malgré l’attrait de ce havre, tranquille et sûr, égayé par un site ravissant, la mission dut reprendre la mer le surlendemain pour se rendre à Port-Mary sur la côte orientale de l’île Adalbert, dans la baie Rhodes. Les trois jours passés dans ce mauvais mouillage furent les derniers que le commandant consacra à notre archipel. Sa tâche était remplie. L’Eure profita de la première accalmie pour gagner le large et poursuivre sa route.




Le récit de la prise de possession officielle des Iles Kerguelen, Saint-Paul et Amsterdam, au travers du rapport du capitaine de frégate Lieutard, commandant l'aviso-transport l'Eure. Le passage du navire aux Kerguelen s'est déroulé du 1er au 15 janvier 1893.

Louis Edouard Paul LIEUTARD

(1842 - 1902)

Né le 21 juin 1842 à BRIGNOLES (Var) - Décédé le 23 octobre 1902.


Entre dans la Marine en 1859.

Aspirant de 2ème classe le 1er août 1861; port TOULON.

Enseigne de vaisseau le 1er septembre 1865.

Lieutenant de vaisseau le 11 août 1869.

Chevalier de la Légion d'Honneur le 5 mars 1874, étant sur le "VAUDREUIL".

Au 1er janvier 1879, sur le cuirassé "GAULOISE", Escadre d'évolutions (Cdt Léopold PALLU de la BARRIÈRE).

En 1881, sur le cuirassé "PROVENCE", Division navale du Levant (Cdt Arsène REYNAUD de BARVARIN).

Le 17 novembre 1884, Commandant la goélette "AORAI", Station locale de TAHITI.

Capitaine de frégate le 23 décembre 1885.

Au 1er janvier 1886, port TOULON.

Le 26 juin 1891, Commandant la canonnière cuirassée "FUSÉE", en réserve 2ème catégorie à TOULON.

Officier de la Légion d'Honneur le 10 juillet 1891, étant sur la canonnière.

Il quitte Diego-Suarez le 12 décembre 1892

En 1893, Commandant l'aviso "L'EURE", prenait définitivement possession de la "Terre Australe" au nom de la France

Au 1er janvier 1894, port TOULON.

Commande le transport "SHAMROCK"

Le 27 novembre 1895, Sous-directeur des mouvements du port de TOULON.

Capitaine de vaisseau le 10 juin 1896.

Le 1er août 1896, Directeur des mouvements du port de BREST.

Aux 1er janvier 1899, 1900, 1901, 1902 port TOULON.


http://ecole.nav.traditions.free.fr/officiers_lieutard_louis.htm

Voeux de Rochefort voyage de l'Hermione 2018

Voeux de Rochefort voyage de l'Hermione 2018 Méditerranée 

figure de proue Hermione photo JM Bergougniou


L'association Hermione - La Fayette s'inscrit ainsi dans le programme de l'OIF « Libres ensemble »qui favorise les projets et expériences entre jeunes francophones aux nationalités et origines sociales diverses.













Ce programme épouse totalement les valeurs portées par l'Association Hermione - La Fayette, telles que le partage, la diversité, la liberté, la solidarité, la citoyenneté, l'insertion sociale et l'ouverture au monde.



L'équipage de l'Hermione sera composé à la fois d'une quinzaine de marins professionnels, sous le commandement de Yann Cariou, et de près de 350 gabiers volontaires. Parmi ces derniers, une partie a été formée lors des précédents voyages.




https://www.hermione.com/voyage/voyage-2018/

En escale L'Hermione photo JM Bergougniou

L'Hermione à Saint-Malo photo JM Bergougniou


30 décembre 2017

boite à lettre LISA Musée de la Poste

LISA Musée de la Poste 

Boite à lettres  Dejoie 


Les vignettes Libre service d’affranchissement (LISA) du Musée de La Poste continuent de revisiter les boîtes aux lettres du XXe siècle. Celle émise en mars dernier était illustrée des « fameuses » Mougeotte (1900) et Simyanette(1908), ainsi nommées en référence aux ministres des Postes Mougeot et Symian qui avaient souhaité leur installation.
Les nouvelles nous apportent plus Dejoie...


Un jour d'hiver à Montélimar Photo JM Bergougniou


L’Adresse Musée de La Poste dispose d’un espace timbres situé au 21 avenue du Maine dans le quinzième arrondissement de Paris. L’entrée y est libre du lundi au vendredi de 10h à 18h, fermé le samedi, dimanche et les jours fériés. Un point de vente, proche de la gare Montparnasse qui propose à toutes et à tous :
Tous les modèles de timbres en cours de validité, dont les dernières nouveautés.
Tous les timbres originaux de St Pierre et Miquelon, Andorre, Monaco, TAAF, Nouvelle Calédonie, Polynésie Française, Wallis et Futuna.
Un service de libre affranchissement (Lisa) qui délivre une vignette d’affranchissement dont le visuel est une exclusivité du Musée.
Un service de « Timbre à date » à la marque du Musée pour l’oblitération du courrier.
Un conseil permanent délivré par des professionnels.
Un lieu de découvertes culturelles autour du timbre.





LISA représentant des boites à lettres Dejoie 1962 et 1985.

http://www.ladressemuseedelaposte.fr/Le-Blog-48


http://www.ladressemuseedelaposte.fr/La-nouvelle-LISA-du-Musee-de-La-2654

29 décembre 2017

salon automne Lisa

salon automne Lisa 

Sabine de Gandon



Cette vignette est dédiée aux 40ans de la Sabine de Gandon.

La Sabine de Gandon est un timbre-poste d'usage courant qui a servi en France de décembre 1977 au retrait de la vente des derniers timbres en décembre 1982.








Elle met en exergue la célèbre Sabine de Gandon et représente un extrait du tableau peint par Jacques-Louis David entre 1796 et 1799 : "Les Sabines". C'est une création de Elsa Catelin.




20 000 exemplaires de chacune des deux vignettes ont été tirés pour chaque type de papier, thermosensible pour LISA2 et non thermosensible pour LISA1.


http://libreserviceactualite.blogspot.fr/2017/11/71-salon-philatelique-dautomne-paris.html#more

Humour dans le carré par Donec

Bonne année 1968



Bonjour à tous,

Je crois que ce début d’année est propice à un petit voyage dans le temps vers une époque où l’on risquait sa vie sans vergogne sur des routes improbables.




Pour cela, je viens de retrouver un petit opuscule de la collection « Marabout » qui nous fait l’éloge d’une gloire oubliée : l’Alfa Roméo 1750. Un petit texte y évoque une course vers le soleil dans des conditions et à une allure que l’on n’imagine même pas aujourd’hui.



Le texte s’intitule modestement : A la poursuite du temps.

A lire en pièce jointe

En attendant je vous souhaite une année 2018 qui exauce vos vœux les plus secrets…

A la semaine prochaine

Donec

Les brumes du ciel s’effilochaient doucement. La lumière pointait peu à peu.La grande aiguille du compte-tours semblait somnoler. Depuis plus de cent kilomètres, elle restait immobile ou presque : 5.000, 5.200 tours, soit une vitesse de croisière de 180/190 km/h. Une cinquième vitesse, juste assez longue pour soutenir un tel rythme, sans souffrance aucune pour le moteur.

Montélimar sous la neige photo JM Bergougniou

Les pneus avalaient l’asphalte de l’autoroute fonçant vers le soleil. Au volant un homme détendu, légèrement fatigué cependant par une nuit passée à toute allure sur les routes, avec lui deux passagers, plongés chacun dans un profond sommeil…Régulièrement le pilote jette un regard sur sa montre, un autre sur le compteur kilométrique. Il reste vingt minutes pour arriver à Montélimar, à trente kilomètres de distance ? « Si tout va bien, pense t’il, j’aurai rattrapé complètement le retard pris jusqu’à maintenant, et avec un peu de chance, je reprendrai la nationale 7 avec quelques minutes d’avance. »


L’Alfa Roméo berline 1750 fonçait toujours. Elle avait accepté de tenter l’aventure : relier Bruxelles à Nice en moins de 10h30.
Depuis 0h02 mn, elle avalait allègrement les kilomètres. Toute la nuit, comme la chèvre de Monsieur Seguin, elle a lutté de toutes ses forces. Jusqu’à Avallon, la route était presque déserte. Plus loin par contre, ce fut beaucoup moins gai. Les poids lourds se succédaient en file ininterrompue dans les deux sens.Tenir la moyenne imposée par le tableau de marche (120 km/h) demandait un effort constant et éprouvant. A ce moment à cause d’une erreur de 25 km l’Alfa était en retard sur l’horaire prévu. Elle tentait de grignoter une à une les secondes. Mais pour chacune c’était un dur combat.A Lyon, la situation s’était légèrement améliorée.


Montélimar le nougat sous la neige photo JM Bergougniou

Mais l’autoroute était là avec ses 150 km de ligne droite, pied à la planche.
 
Montélimar, la cité du nougat : la moyenne a remonté et même dépassé 120 km/h.Le petit capital (7 minutes) lui permettait de respirer. Les gendarmes s’étaient levés avec l’aube. Ils pullulaient tout au long de la route du soleil. La circulation augmentait au fur et à mesure des minutes. Les limitations de vitesse dans les villages, les lignes blanches, autant de secondes perdues. Il fallait les rattraper. Le moteur se mit à chanter plus vite ; L’aiguille du compte-tours haussa son rythme d’un cran. Les changements de vitesse se faisaient plus sèchement, et jusqu’à Aix-en-Provence, le petit capital (7 minutes fut préservé)… 
Un fou ?
Faut-il être fou pour tenter une pareille aventure ? pas le moins du monde.L’idée de cette randonnée me travaillait depuis quelques mois lorsque sa réalisation fut décidée.C’était pour moi une aventure comme une autre. Je l’avais préparée très sommairement, pas plus que si j’avais choisi cette route sans autre but que le soleil et les vacances. Physiquement j’étais prêt, bien reposé, et habitué à produire des efforts de cette durée. Le coup de pompe, je l’ai eu comme chacun, mais sur l’autoroute heureusement. Là avec une Alfa Roméo il est possible de se décontracter en roulant à 180, 190 km/h (sic !).Un ravitaillement, le tour de la voiture pendant le plein d’essence et la forme revenait. Mon ravitaillement personnel ? Trois sandwiches grignotés au milieu de la nuit, deux tasses de café bien chaud et c’était tout. Le plus dur la finale, lorsqu’il fallut foncer au maximum pour annuler le retard pris entre Aix-en-Provence et l’autoroute de l’Estérel. Elle vaut la peine d’être raconté en détail. 
Au finish 
L’entrée d’Aix, j’avais 7 minutes d’avance. A la sortie, hélas ! je les avais perdues. Une circulation intense, des bouchons m’avaient fortement retardé. Je croyais que les choses iraient s’améliorant, mais je me trompais… ce fut pire encore. Les petits villages provençaux aux rues étroites, les camions gros et multiples, les lignes blanches, ne me laissèrent pas de répit. Le chrono tournait et, les secondes s’échappaient. Je pensais que tout était perdu. Le silence s’établit dans la voiture. Le moteur ronronnait rageusement.A l’entrée de l’autoroute de l’Estérel, j’avais presque un quart d’heure de retard. J’étais furieux car si j’étais parti deux heures plus tôt de Bruxelles, tout cela ne serait pas arrivé. 
Saint-Jeannet photo JM Bergougniou
En démarrant pour le sprint final vers Nice, j’étais bien décidé à jouer le tout pour le tout. La 1750 a été cravachée. « Si elle doit exploser, c’est ici ! » ai-je annoncé. Les grandes courbes se prenaient à 180/190 km/h comme sur un circuit. Il fallait rattraper les minutes perdues. Quelle course ! Les pneus criaient sur l’asphalte brulant. Finalement l’aéroport apparut au loin. Un dernier coup d’œil au chrono, un ultime virage et un profond soupir collectif : top ! nous y voilà.Le verdict : 9h33, soit exactement un peu moins de 120 km/h.

Mais en faisant le compte exact des kilomètres perdus lors de l’erreur de parcours commise entre Tonnerre et Avallon, la moyenne remontait et le verdict définitif était 1 165 km en 9h33 soit la moyenne de 122 km/h.Ce qu’il fallait démontrer

LISA entrée en guerre des Américains étiquette distributeur Saint-Mihiel Gondrecourt Bar le Duc Meuse USA

LISA entrée en guerre des Américains

A l'occasion du centième anniversaire de l'entrée en guerre des américains à Gondrecourt-le-Château et à Saint-Mihiel (Meuse) une étiquette de distributeur LISA 2 est éditée par la Poste.
La Lisa a été commercialisé à Bar-le-Duc et Saint-Mihiel les 29 et 30 septembre.





Sophie Beaujard photo JM Bergougniou


Cette Lisa a été réalisée par Sophie Beaujard



Cette vignette a pu être obtenue sur les machines suivantes :

- LISA2 et NABUCCO Wincor Nixdorf dans le bureau de Bar-Le-Duc ,
- NABANCO dans le bureau de Saint Mihiel.
A noter que le bureau de Bar-le Duc a assuré la commercialisation de la vignette en lieu et place de celui Gondrecourt-Le-Château, non équipé de machine.








Les machines ont délivré des vignettes courrier avec les mentions et les valeurs correspondant au tarif du 1er janvier 2017 et des vignettes en complément d'affranchissement. Toutes les machines ont été bridée à 0,71 €.
- vignettes courrier

http://libreserviceactualite.blogspot.fr/2017/10/centenaire-de-lentree-en-guerre-des.html



John Joseph Pershing est né le 13 septembre 1860 à Linn Country, un village du Missouri. Sa famille était d'origine alsacienne - un de ses ancêtres avait émigré en Amérique au milieu du XVIIIe siècle. A 22 ans, après avoir été instituteur, il entre à l'Académie militaire de West Point. Il en sort en 1886 et suit alors une carrière militaire classique : sous-lieutenant en Arizona, professeur de science militaire et de tactique à l'Université du Nebraska (1891) où il étudie également le droit, 10e Régiment de cavalerie du Montana. Lieutenant à Washington (1897), il participe à la guerre de Cuba, puis à la répression de l'insurrection des Moros aux Philippines.




En 1901, le capitaine Pershing est attaché militaire à Tokyo et suit de près la guerre russo-japonaise. En 1906, il est nommé général de brigade et remplit une nouvelle mission aux Philippines avant de faire un séjour en Europe où il étudie le français et, en 1914, il reçoit le commandement de la Division de l'Ouest, à San Francisco. Il participe à la répression de la révolte de Pancho Villa au Mexique. En août 1915, sa femme et trois de ses enfants périssent dans un incendie à San Francisco.




Le 10 mai 1917, le président Wilson le charge de commander le Corps expéditionnaire américain en Europe. Le 13 juin 1917, le général Pershing arrive à Paris.



Treize jours plus tard, les premières troupes américaines débarquent à Saint-Nazaire. Jusqu'au 11 novembre 1918, le général Pershing n'aura de cesse de créer sur le front français une grande armée américaine autonome.

http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/john-pershing

28 décembre 2017

Lisa Berlin Porte de Brandebourg Pont Oberbaum

Lisa Berlin Porte de Brandebourg Pont Oberbaum

Fondée au xiiie siècle, Berlin a été successivement capitale de l'électorat du Brandebourg (1247-1701), du royaume de Prusse (1701-1871), de l'Empire allemand (1871-1918), de la République de Weimar (1919-1933) et du Troisième Reich (1933-1945). Après 1945 et jusqu'à la chute du Mur de Berlin en 1989, la ville est partagée en quatre secteurs d'occupation. 


Pendant la Guerre froide, le secteur soviétique de la ville, nommé Berlin-Est, est devenu la capitale de la République démocratique allemande, tandis que Berlin-Ouest était politiquement rattachée à la République fédérale d'Allemagne, devenant ainsi un bastion avancé du « Monde libre » à l'intérieur du Bloc communiste. 
Après la chute du mur, Berlin redevint, en 1990, la capitale de l'Allemagne alors réunifiée, et les principales institutions fédérales y emménagèrent en 1999.



Inaugurée en 1896 à l'occasion d'une foire commerciale se tenant au Treptower Park, l'Oberbaumbrücke remplaçait un ancien pont de bois datant de 1724, qui ne permettait pas le passage du métro reliant la Warschauer Strasse et le Zoologischer Garten. L'architecte Otto Stahn dota le pont d'arcades et pignons caractéristiques du style gothique en brique de la Marche du Brandebourg. Les coiffes des tours de guet surmontées de girouettes - avec pour effigies l'ours berlinois et l'aigle prussien - sont inspirées du Mittelturm de Prenzlau.




La porte de Brandebourg est un monument emblématique de Berlin – un point de repère et un symbole -, avec son histoire vieille de plus de deux cents ans. Autrefois symbole de la ville divisée, elle attirait les visiteurs qui se juchaient sur la plateforme d’observation pour jeter un coup d’œil de l’autre côté du rideau de fer, par delà le no-man’s land qui séparait géographiquement et politiquement l’Est et l’Ouest de Berlin. C’est de cet endroit que, le 12 juin 1987, Ronald Reagan lança cette injonction sévère à l’adresse de son adversaire de la Guerre froide, l’admonestant en ces termes : “M. Gorbatchev, abattez ce mur !” Le discours, prononcé pour les Berlinois de l’Ouest, était audible de l’autre côté de la porte de Brandebourg et faisait écho aux paroles fortes du président von Weizsacker: "La question allemande restera ouverte tant que la porte de Brandebourg restera fermée"


Pour mon ami René, Berlinois de coeur (Ich bin ein Berliner!) ce chant de noël qui berça mon enfance à Wetzlar et Koblenz.

https://www.youtube.com/watch?v=27JleM39TPY




O Tannenbaum, o Tannenbaum,
Wie treu sind deine Blätter!
Du grünst nicht nur zur Sommerzeit,
Nein, auch im Winter, wenn es schneit.
O Tannenbaum, o Tannenbaum,
Wie treu sind deine Blätter!

O Tannenbaum, o Tannenbaum,
Du kannst mir sehr gefallen!
Wie oft hat nicht zur Weihnachtszeit
Ein Baum von dir mich hoch erfreut!
O Tannenbaum, o Tannenbaum,
Du kannst mir sehr gefallen!

O Tannenbaum, o Tannenbaum,
Dein Kleid will mich was lehren:
Die Hoffnung und Beständigkeit
Gibt Mut und Kraft zu jeder Zeit!
O Tannenbaum, o Tannenbaum,
Dein Kleid will mich was lehren!

27 décembre 2017

LISA Croix-Rouge exposition Saint-Louis

LISA Croix-Rouge Saint-Louis


1ère Exposition philatélique internationale Croix-Rouge Saint-Louis 
du 30/09/2017 au 01/10/2017 de 09h00 à 17h30


Vignette représentant Henry Dunant, fondateur de l'oeuvre de la Croix-Rouge

Année 2017 Tirage: 20 000 exemplaires  




On sait le rôle de pionnier qu’Henry Dunant a joué dans la création du mouvement de la Croix-Rouge et dans l’acceptation par les Etats des principes qui sont à la base du Droit international humanitaire. On connaît moins la part personnelle et décisive qu’il a prise dans la constitution de la Croix-Rouge Française, dont il est le véritable fondateur.

Dans les deux années qui suivent la première convention de Genève « pour l’amélioration du sort des militaires blessés », les premières sociétés nationales voient le jour dans les Etats allemands, la Suède, en Norvège, en Suisse… Convaincu du rôle de premier plan que la France, grâce à son influence et son prestige, peut jouer dans le succès de l’entreprise, Henry Dunant multiplie les démarches auprès de Napoléon III et de son entourage, pour susciter la création d’une Société Nationale en France.


Escorteur Cotier La Malouine HMCS Cowichan

Escorteur Cotier La Malouine
HMCS Cowichan





En 1951 et 1952, la Marine royale canadienne ordonna la mise en chantier de quatorze navires de la classe Bay destinés à remplacer les dragueurs de mines vieillissants qui dataient de la guerre. En 1972, ils furent reclassés escorteurs-patrouilleurs.

Construit par les Chantiers Davie à Lauzon (Québec), le dragueur de mines Cowichan de la classe Bay entra au service de la Marine royale canadienne le 10 décembre 1953. Il fut désarmé le 31 mars 1954 et transféré à la marine française, qui le rebaptisa La Malouine





Lors de la cérémonie le ministre de la défense Canadienne Brooke Claxton rencontre les 4 anciens commandants Canadiens et les 4 commandants français remplaçants. Il sert la main du lieutenant de vaisseau André Perrin commandant de l’ex-Cowichan "La Malouine"





Encore sous numéro de coque canadien, en 1961, la Malouine sort de son coconnage. Son commandant, le LV Gérard Lefèbvre et le second l'EV1 Jean Claude Fouilland accompagnent les marins pour le transit vers Diégo-Suarez, via Héraklion, Suez, Djibouti, Monbasa, Beira, pour y arriver en octobre 61.
Il faisait une chaleur torride à Djibouti ,en particulier dans les appartements des enseignes à l'arrière sous le pont en alu! où la clim ne fonctionnait pas !

A Diego , la Malouine est rattachée à la Mission hydro de Madagascar avec le "La Pérouse", et effectue essentiellement de la "grande sonde "radioguidée au théodolite à partir de stations à terre sur les hauteurs où elle passait plusieurs jours avec une petite équipe de porteurs et un OM hydrographe. (On se croyait à l'époque de la conquête !)




La Malouine passe également 6 mois à Mayotte pour y faire de la géodésie et l'hydro du lagon. Ceci permit la venue à Dzaoudzi de grands bâtiments comme le croiseur "de Grasse" en transit vers les expérimentations du Pacifique. (Commentaires de Pierres Latourette)


TàD Madagascar 15-10-1962 sur timbre FM

Affecté à Djibouti de longues années, l'ancien dragueur de mines "La Malouine" P 651 (dont la coque était en bois) est reconverti en patrouilleur, Il quitte définitivement Djibouti en 1977 pour rentrer en France.





https://www.youtube.com/watch?v=zaihMSWSQPs

Déplacement : 470t
Longueur : 50m
Largeur : 9,2m
Tirant d'eau : 2,8m
Numéro de coque : M727
Date admission au service actif : 21/05/54
Date retrait service actif : 1977 (coulé le 25/02/85)





sources 

http://perso.numericable.fr/la.malouine/

24 décembre 2017

Marion Dufresne 1er jour timbre lettre 20 g. tarif International

Marion Dufresne 1er jour timbre lettre 20 g. tarif International



FDC 12 mai 2017

Une belle photo prise devant la mare aux éléphants (MAE) d'Amsterdam me permet de faire une belle carte maximum. 

On peut y voir le Marion Dufresne, l'Austral et une otarie sous le charme du défilé des deux bateaux.


Carte Maximum, la carte a été réalisée avant la sortie du timbre et représente bien le Marion Dufresne, le Timbre à Date (TàD) représente le bateau et bien entendu le timbre MD




Mission Bois Belleau 100 BPC Tonnerre Marines Corps

Mission Bois Belleau 100 BPC Tonnerre Marines Corps



Le Task Group (TG) amphibie 473.01, articulé autour du bâtiment de projection et de commandement « Tonnerre », a quitté Toulon le 21 novembre 2017 pour une mission de trois mois et demi en mer Méditerranée orientale, en mer Rouge, en océan Indien et dans le golfe arabo-persique. Ce groupe amphibie possède des capacités d’action en mer, pour la sécurisation des espaces et voies maritimes, et de réponse aux crises de la mer vers la terre et à terre. Il vient renforcer les dispositifs français et alliés dans une région d’intérêt stratégique. Le déploiement de ce groupe amphibie, qui embarquera des forces françaises et américaines, marque une nouvelle étape dans la coopération entre les forces armées des deux pays. Il permettra également de poursuivre la coopération avec les partenaires régionaux afin de contribuer à la sécurité et à la stabilité de la région. Cette mission est baptisée « Bois Belleau 100 » en l’honneur du centenaire de la bataille de Bois Belleau, qui fut, entre le 1er et le 26 juin 1918, le premier engagement des troupes américaines du Corps des Marines sur le territoire français. Elle fut aussi la plus meurtrière pour les Américains jusqu’aux combats de la Seconde Guerre Mondiale.




Prévue de longue date, la mission Bois Belleau 100 vient renforcer les moyens alliés présents dans la région et agit en soutien des différentes coalitions dans lesquelles la France est engagée (lutte contre la piraterie et les trafics illicites). Par sa capacité de projection de force et de puissance, sa flexibilité et sa faible empreinte au sol, le groupe amphibie apporte en outre aux autorités politiques une capacité d’action variée permettant une réponse graduée et adaptée aux crises potentielles





Un nouveau renforcement des liens avec les forces armées américaines Les forces armées françaises et américaines opèrent côte à côte sur de nombreux théâtres d’opérations en Afrique et au Proche et Moyen-Orient. La Marine nationale entretient un très haut niveau d’interopérabilité et d’intégration avec la marine américaine, fruit d’une longue coopération et d’une grande confiance mutuelle, qui se traduit par les escortes réciproques d’unités précieuses. Les missions du groupe aéronaval Arromanches 2 et 3 en 2016 ont marqué des étapes majeures dans le développement de cette interopérabilité. La coopération entre la Marine nationale et les US Marines se développe rapidement. Après l’embarquement de Marines sur le BPC « Mistral » pour deux exercices majeurs au cours de la mission « Jeanne d’Arc 2017 », l’embarquement dans un contexte opérationnel d’un groupe tactique de Marines à bord du BPC « Tonnerre » pour cette mission, sous le commandement d’un officier français s’appuyant sur un état-major combiné franco-américain, marque une nouvelle étape dans la capacité et la volonté à opérer ensemble. Placé pendant plusieurs mois sous contrôle opérationnel américain et sous le commandement opérationnel du CEMA, le TG 473.01 apporte à la France et aux Etats-Unis une capacité d’action conjointe pour la protection de nos intérêts communs.



L’état-major embarqué : force aéromaritime de réaction rapide (FRMARFOR) 

Le commandement tactique du groupe amphibie sera assuré par le capitaine de vaisseau Nicolas Vaujour, actuellement adjoint au commandant de la force aéromaritime de réaction rapide (DCOM FRMARFOR). Embarqué à bord du bâtiment de projection et de commandement « Tonnerre », l’état-major du groupe amphibie, composé de 29 personnes, a planifié la mission Bois Belleau 100 et conduit aujourd’hui les bâtiments de la force. Il assurera la planification et la conduite des opérations et du soutien logistique au niveau tactique ainsi que le traitement du renseignement. Il est directement en lien avec les structures de commandement nationales et interalliées. FRMARFOR est un état-major déployable, en mesure de fournir une capacité de commandement de niveau tactique dans un cadre national, au sein de l’OTAN, de l’Union européenne ou d’une coalition de circonstance. FRMARFOR est l’un des quatre états-majors qualifiés pour opérer en tant que commandant de composante maritime au sein de la force de réaction rapide de l’OTAN (NATO Response Force - NRF).


Le bâtiment de projection et de commandement « Tonnerre » 
Deuxième unité de la série des bâtiments de projection et de commandement (BPC) de classe « Mistral », le « Tonnerre » est à la fois : un porte-hélicoptères ; un hôpital ; un bâtiment capable de transporter des troupes et de les projeter grâce aux engins de débarquement amphibie ; une plateforme de commandement ; occasionnellement un bâtiment école. À l’instar des BPC « Mistral » et « Dixmude », le « Tonnerre » répond à la nécessité de posséder des unités polyvalentes capables de se positionner au large dans le but de projeter des forces à terre, troupes et matériels, tout en ayant la faculté de commander des opérations interarmées et interalliées d’envergure en mer ou à terre ou de les soutenir. 205 marins ; longueur : 199m largeur : 32m ; 1 radier de 982m²





Le détachement de la flottille amphibie 

La Flottille Amphibie est une unité opérationnelle de la marine nationale implantée au sein de la base navale de Toulon. Elle met en œuvre l’ensemble de la batellerie (Chalands de Transport de Matériel - CTM et Engins de Débarquement Amphibie Rapide - EDAR) embarquée à bord des BPC pour la conduite des opérations amphibies. Son activité est rythmée par la participation aux missions opérationnelles Corymbe et GEAOM. Pour ce déploiement, deux CTM et un EDAR sont embarqués à bord du BPC.



La flottille 35F
Créée le 11 juin 1979, la flottille 35F est implantée sur la base aéronautique navale d’Hyères. Elle soutient également 3 sites de service public (Le Touquet, Cherbourg et La Rochelle) en fournissant un détachement d’aéronefs. Elle met en œuvre les hélicoptères Dauphin et Alouette III et assure les missions suivantes : - sauvegarde des pilotes sur le porte-avions « Charles de Gaulle » avec les Dauphin « Pedro » ; - sauvetage en mer grâce aux Dauphin Service Public (SP) ; - soutien d’une force à la mer avec les Alouette III ; - missions diverses de service public. 1 hélicoptère Dauphin, chargé de la sécurité des équipages et assurant notamment des missions de recherche et secours participera au déploiement.


La flottille 36F
Répondant à la nécessité de doter d'hélicoptères les nouvelles frégates de la Marine nationale, la Flottille 36F est créée le 15 septembre 1995. Elle est actuellement implantée sur la base aéronautique navale d’Hyères et met en œuvre des Panther standard 2, pour assurer les missions suivantes : - lutte anti-surface ; - lutte contre la piraterie ; - police des pêches ; - lutte contre l’immigration clandestine ; - lutte contre le narcotrafic ; - sauvetage en mer ; - soutien de force navale. Pour cela, la flottille arme cinq détachements embarqués sur les bâtiments métropolitains et 3 détachements sur les frégates de surveillance « Germinal », « Ventôse », « Floréal » et « Nivôse ». 1 hélicoptère Panther est embarqué sur le BPC « Tonnerre »


Le sous groupement aéromobile -
1 er Régiment d’hélicoptères de combat : Créé le 1er juillet 1977, le régiment a participé à toutes les opérations militaires ou d’aide et de secours aux populations, dans lesquelles des moyens aéromobiles puis d’aérocombat ont été engagés, du théâtre national aux confins de l’Afrique équatoriale en passant par l’Europe Centrale, le bassin méditerranéen et la bande sahélo-saharienne, mais aussi des Antilles à l’Asie en passant par le MoyenOrient. Il s’est ainsi particulièrement distingué au cours des opérations TACAUD (Tchad, 1978), DAGUET (Koweit, 1991), FORPRONU puis IFOR/SFOR en Ex-Yougoslavie (1992 à 2000),TRIDENT (Kosovo, de 2001 à 2009), LICORNE (Côte d’Ivoire, 2010 à 2011), HARMATTAN en Libye (2011), PAMIR (Afghanistan 2007 à 2012) et SERVAL/BAKHANE au Mali où il est engagé en permanence depuis 2014. Il a été engagé en octobre 2017 avec 70 personnes et 4 aéronefs aux Antilles en aide à nos populations touchées par l’ouragan Irma. - 2 hélicoptères Caïman Terre et 2 hélicoptères Gazelle viennent de ce régiment.

La frégate de défense aérienne « Chevalier Paul » 
Le « Chevalier Paul » est une frégate de défense aérienne (FDA) de la classe « Horizon ». La mission principale de ces unités est le commandement des opérations de lutte anti-aérienne en mer ou dans une bulle de protection littorale. Ses 195 marins assurent : - l’escorte antiaérienne et la protection du groupe aéronaval ; - le commandement et la coordination des opérations aériennes menées dans un contexte interarmées national ou interalliés.

http://mediapress24.fr/index.php/2017/12/22/bois-belleau-100-lhopital-du-tonnerre-a-lheure-americaine/
https://www.scoop.it/t/defense-news/p/4090149123/2017/12/10/bois-belleau-le-bpc-tonnerre-en-exercice-avec-la-marine-egyptienne

https://navaltoday.com/2017/12/04/after-drills-with-egyptian-navy-french-warships-embark-us-marines-in-jordan/

https://defpost.com/u-s-sailors-marines-embark-aboard-french-vessel/

Merci à Joël 

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